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 percy ✹ things like that, they're too vicious to die.

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percy ✹ things like that, they're too vicious to die. Empty
Message (ϟϟ) Sujet: percy ✹ things like that, they're too vicious to die.   percy ✹ things like that, they're too vicious to die. EmptyLun 23 Mar - 21:40







Persephone Wardwell
"For a moment he thought she was about to hit him, which would have been bad, or even start crying, which would have been much, much worse."


Nightingale





Ft Alycia Debnam-Carey
doom days

pseudo/prénom : amara âge : vingt-six personnage préféré dans la saga : sirius black & narcissa malfoy, et un peu fascinée par peter pettigrew ngl sort préféré : imperium (pas fière mais c'est le premier qui m'est venu en tête ok) fréquence de connexion : i plead the fifth comment tu as connu FTGG : djinn première impression sur FTGG et/ou suggestion : c'est encore plus beau.







Dossier n° 1307

nom et prénoms : Wardwell, d'un père qu'elle n'a jamais connu autrement que raconté par sa mère : papa est parti être un héro (papa s'est perdu dans le casino), et elle n’a jamais bien compris pourquoi elle ne portait pas le nom de celle qui était restée là. Loin des histoires savamment travaillées par celle qui avait choisi de le porter, le nom n’évoque dans son village natal rien d’autre que quelques murmures gênés, quelques insultes proférées sans réelle conviction. Vauriens sur toutes les lèvres, sournoise plèbe aux rêves trop grands pour eux, escroqueries sales ne menant jamais nulle part, les Wardwell sont néanmoins dotés de l’insolence propres à ceux qui n’ont plus rien à perdre, pas grand-chose à gagner non plus. Une goutte d’eau dans l’océan, se rêvant tsunami mais ne provoquant même pas un remous, ils naissent et meurent dans un silence assourdissant. Comme pour compenser, ça s’agite et ça hurle entre les deux, ça plante ses griffes partout où ça peut s’accrocher, s’acharnant à ne pas être oublié. L’effort est louable mais inutile : la lignée s’éteindra avec elle, sans grand accomplissement et sans aucun éclat.
Persephone, pour la grand-mère cette fois-ci, elle aussi devenue fantôme guerrier conté avec une tendresse injustifiée par des lèvres sucrées. Les syllabes sont rondes et délicates, teintées de l’aristocratie de la famille maternelle et d’amertume camouflée à grande peine (regarde tout ce que j’ai perdu pour toi). L’association, enrobée de l’histoire de ses homonymes, est tout aussi majestueuse que menteuse. On lui a offert son premier rôle sur un plateau : la gosse serait reine ou ne serait pas. Ce costume-là a cependant toujours été trop étroit pour elle, le dos maintenu droit mais le regard fuyant, les paumes moites et les doigts qui tirent sur l'enveloppe corporelle pour tenter de s’en séparer.
Sans succès. Persephone comme une seconde peau, les contours flous se dessinant par la main de la mère, Percy en mythes et en chansons, ne suivant jamais tout à fait le bon tempo.

âge et date de naissance : Résultante d'une union désavouée, la grossesse n'était ni planifiée ni particulièrement attendue, quoique qu'en ait dit l'heureuse mère par la suite. Longtemps, les Ainsley ont tenté de convaincre leur fille de se débarrasser de l'enfant à naître en le vendant au plus offrant sitôt sorti des entrailles qu'ils auraient voulues stériles. Longtemps, cette dernière a paru jouer avec l'idée, la main posée sur le ventre arrondi et l'expression tourmentée. La décision a sans doute été prise sur un coup de tête, comme toutes ses décisions après celle-ci : un matin elle prenait plaisamment le petit-déjeuner entourée de ses parents, et l'après-midi elle épousait à la hâte Cenric Wardwell dans la chapelle du village, vêtue d'une robe blanche peinant à camoufler leur secret. La nouvelle se répandit comme une traînée de poudre, et quand elle voulut rentrer chez elle le soir venu, la porte resta froidement close. Quelques semaines plus tard, le 17 juin 1890, naquit la honte de la famille. Par envie de recoller les morceaux ou par pure mesquinerie, Phoebe devenue Wardwell lui donna le nom de sa propre mère.

origines et branche familiale : On s'enorgueillissait, chez les Ainsley, de vagues origines françaises remontant à plusieurs générations. L'histoire servait surtout de prétexte pour insinuer un statut noble perdu depuis la Révolution (à laquelle ils auraient échappé in extremis), et si les faits n'avaient jamais pu être vérifié tout le monde savait que le patriarche refusait de répondre à toute appellation qui ne comportait pas le titre approprié. Les Wardwell, eux, naissaient, vivaient et mouraient à Alfriston depuis tout autant de générations, et ne se réclamaient d'aucun titre : on leur trouvait déjà bien assez de quolibets colorés. Il paraît qu'elle aussi y est née, mais elle n'en a aucun souvenir. Blottie dans les bras de sa mère, elles sont parties pour Londres, à la poursuite d'un avenir meilleur et de son père, dans cet ordre-là. Elles n'ont trouvé ni l'un ni l'autre.

état civil et orientation : La mère Wardwell s'amourachait tous les quatre matins, d'un sourire, d'un regard, d'une barbe bien taillée, d'une idée surtout. Le cinquième, invariablement, les larmes et les cris commençaient à résonner aux quatre coins du logis. Le sixième, une porte claquait et c'en était terminé, le cycle pouvait recommencer. Persephone y assistait toujours de loin, l'air mi-fasciné mi-dégoûté, la main prête à panser les plaies de la femme-enfant à ses pieds. À l'heure de ses propres premiers émois, elle a été choquée de comprendre les excès sentimentaux de celle qu'elle jugeait volontiers, atterrée de sentir son cœur s'emballer. Terrifiée de trébucher tous les quelques jours elle aussi, elle a décidé qu'elle deviendrait idée plutôt que victime, concept volatile prêt à s'échapper à la moindre effluve trop réelle. Ca lui a tant et si bien réussi qu'elle n'a finalement jamais su ce que c'était de tomber. Pas de grand amour perdu, pas de déchirement. Presque, mais jamais tout à fait. Aujourd'hui pourtant il y a mille et un amours flamboyants, à l'entendre, yeux brillants et candeur soignée, l'illusion égoïste devenue garantie de survie. Célibataire évidemment, elle se passe d'embarras supplémentaires, grimace discrètement quand l'intérêt d'un client se fait trop prononcé, s'échappe en riant et veille plus que jamais à garder son cœur soigneusement sous clé.

profession : Les fleurs disséminées dans l'appartement londonien trop étroit pour deux, plantes vertes couvrant chaque espace chaque millimètre disponible. La seule chose dont Phoebe Wardwell n'oubliait jamais de s'occuper, chantonnant le matin armée d'un arrosoir, leur soufflant un bonne nuit mes jolies le soir venu ; Persephone s'est mise à leur parler, elle aussi, parfois. Quand personne n'était là, le masque enfin déposé à ses pieds. Excellant en classe de botanique, c'est tout naturellement qu'on l'a poussée à poursuivre sur cette voie à Poudlard. Elle l'aurait fait, très certainement, si sa mère n'était pas décédée, laissant son rêve derrière elle. L'oiseau s'est alors lui-même enfermé dans sa cage, reprenant les morceaux éparses de la vocation maternelle pour devenir chanteuse. Alors la scène, pendant quelques années, les rires éclatants au quatre coins d'un cabaret, l'espoir que les gens paient spécialement pour l'entendre, rien qu'une fois. Aujourd'hui ce sont ses courbes qu'on s'offre contre une poignée de gallions; ça fait cling de mains en mains, jamais dans les siennes cependant. Gamine de l'ombre plus que fille de joie finalement, de sauvage à gosse docile, parfaite poupée prête à courber l'échine en attendant son heure. Elle est riche de secrets et d'aveux honteux susurrés à la lueur des bougies, alors qu'est-ce que ça peut lui faire, un peu d'or ? Elle chante encore un peu parfois, lèvres retroussées telle une bête affamée, le nez niché dans le cou de ses proies.

nature du sang : Née-moldue, bien que sa mère se soit souvent vantée d'être une magicienne, le sourire malicieux. Le sourire est plutôt devenu grimace quand elle a compris qu'on allait lui arracher sa fille, et dans ses yeux pour la première fois scintillait l'étincelle de la peur. tu reviendras pas, elle a sangloté, quelques années plus tard, un jour tu ne reviendras pas à la maison. Malgré les promesses, malgré le rituel des retrouvailles à la sortie du train, elle n'a pas eu tort. Persephone est partie un jour de septembre et n'est pas revenue l'été suivant : il n'y avait plus personne pour l'accueillir.

lieu de vie : Les cartons sont longtemps restés fermés après le décès de Phoebe. L'appartement lui a été arraché en même temps qu'elle, et Persephone s'est retrouvée avec seize ans de souvenirs partagés dont elle ne savait que faire. De taudis moldu à taudis sorcier, elle s'est glissée dans son nouveau logis avec une moue dégoûtée, les bras encombrés de la seule boîte survivante. Situé à la lisière de l'Allée des Embrumes, le loyer était peu cher et, des peintures soigneusement accrochées aux plantes éparpillées un peu partout en passant par un vieux canapé en cuir usé, elle a finalement fait de l'endroit son chez-soi. Le carton rempli de souvenirs a trouvé sa place, lui aussi, mais lorsque Grindelwald est monté au pouvoir et qu'elle a pris la fuite, il est resté là. Enfermée dans une chambre au Fol'Opium, de sa mère il ne lui reste plus que quelques pétales fanés.

baguette : Un bout de bois devenu pratiquement inutile. Dix-neuf centimètres, bois de chêne rouge, ventricule de dragon. Peu flexible, capricieuse, et têtue comme une mule, à l'opposé de sa propriétaire qui se veut d'apparence parfaitement malléable.

épouvantard : Le reflet de la mère est souvent venu hanter son sommeil, accusateur. Le corps brisé, la solitude inexorable et les larmes qu'elle n'avait jamais su ravaler. Ce n'est pourtant pas là son pire cauchemar, pas la perte de cette autre pour qui elle a abandonné ses rêves et dessiné sa vie sous des traits légers. Non : cette peur-là a toujours été accompagnée d'une ignoble sensation de soulagement. Les chaînes retombées à ses pieds, la cage ouverte, Persephone aurait pris son envol pour ne plus jamais se retourner. C'était le plan. Mais si Phoebe vient aujourd'hui tisser ses nuits, le monstre sous son lit n'a jamais été quelqu'un d'autre qu'elle-même, les yeux écarquillés par l'effroi et les muscles paralysés. Elle a choisi de rester dans la cage malgré la porte ouverte, elle a choisi ses chaînes et sa voie, s'est emmurée dans ses propres choix. Elle à l'identité fracturée, si éparpillée qu'elle est incapable de se rassembler, elle au rire explosif et à la colère froide, elle encore une fois, l'étrangère portant son visage.

miroir de risèd : Les rêves ont tous été piétinés, un à un, jusqu'à ce qu'il ne reste rien d'autre que l'instinct de survie primaire courant sous l'épiderme marqué. On ne rêve plus depuis longtemps, chez elle : envolées les ambitions, oubliés les et si enfantins. Plus facile comme ça, se murmure-t-elle le soir. Pas d'attaches, pas de demain et surtout surtout pas d'espoir traître. Persephone, bien sûr, se voile la face. Le désir est sournois, s'infiltrant même quand on ne l'attend plus. Le rêve mue pour devenir idéal naïf, un regard sombre cherchant le sien, des sourires sincères, un parterre de fleur, la main douce d'une mère perdue glissée dans la sienne. On rêve petit, chez elle, aujourd'hui, n'aspirant plus qu'à un bonheur simple loin des éclats ambitieux d'autrefois. Petit, oui, mais toujours inaccessible, évidemment.

particularité : Un corps dessiné à l'encre noire, milliers de traits serpentant sur la peau laiteuse: des tatouages magiques qui s'animent sous la pression de doigts agiles, marques laissée par Aletheia Greyback dans le cadre de ses recherches sur le Sceau de Grindelwald. Le corps devenu incapable de mentir, c'est l'esprit qu'elle barricade encore davantage aujourd'hui, en devenant l'apprentie d'Albus Dumbledore. L'occlumancie lui vient facilement : des années passées, déjà, à taire les mots qui débordent et les émotions vives. L'entraînement est rigoureux mais, si elle est douée, elle n'en est encore qu'aux débuts, et craquera certainement sous la pression d'un legilimens trop rigoureux.  



Informations

groupe  Obliviate, petit oiseau chantant les secrets précieusement recueillis au creux de l'oreille des membres de l'Ordre du Phénix, elle piétine et trépigne en attendant l'heure de la révolution. Laborieuse adhésion néanmoins, teintée de méfiance et de paranoïa, sa loyauté n'est offerte qu'à Albus Dumbledore. Survivante avant tout, elle rase les murs, pondère les avantages et inconvénients à chaque instant : un pied dedans un pied dehors, l'ingrate n'a accepté la main tendue que pour se sauver elle-même, et n'hésiterait pas à changer de camp au besoin. En attendant, elle s'y plonge à corps perdu, multipliant les missions risquées et les plans sur la comète — qu'elle partage joyeusement et avec moult détails à son ami. Mégalomane, un peu, vengeresse, surtout, la méthode douce l'ennuie et derrière la façade souriante elle rêve d'explosions.

caractère ou réputation : Dans un monde conté par une mère à la fragilité démesurée, à la folie douce, tout se devait d'être beau, et elle a fait de son mieux pour se plier aux exigences esthétiques: ne pas hausser la voix ça lui fait peur, ne pas pleurer ça la bouleverse, ne pas annoncer de mauvaises nouvelles ça l'inquiète, ne pas ne pas ne pas. Un sourire léger étire ses lèvres en permanence, dents éclatantes pour détourner l'attention de son regard brûlant. Mécanisme rouillé quand elle rit pour pas pleurer, quand elle rit pour s'échapper, quand elle rit pour pas s'énerver. La colère c'est un serpent dans son estomac, un goût dégueulasse contre son palais qui lui donne envie de gerber, des fourmis jusqu'au bout des doigts. C'est ses ongles qui s'enfoncent dans sa paume, c'est les hurlements étouffés dans l'oreiller, les larmes essuyées d'un revers de main rageur avant de sortir aborder son plus joli sourire. Face à l'idéalisme exacerbé Persephone a appris le cynisme fatigué, heurtant les jolis discours par des réalités crasses délivrées avec légèreté, des horreurs susurrées avec un enthousiasme à peine masqué.
Elle a le masque facile pourtant, facettes étincelantes qu'elle confectionne avec soin comme des barrières érigées pour éviter d'être égratignée. Les miroirs lui renvoient un reflet qu'elle ne reconnait pas, parfois, perdue dans ses propres mythes et les mensonges qu'elle lance à présent sans y réfléchir plus que ça. Il est plus facile, finalement, de dire tout ce qu'elle ne pense pas, d'adapter les opinions à ce qu'on voudrait qu'elle croie. Plus prudent, aussi, de jouer à l'ingénue, imbécile heureuse qui attend sagement qu'on lui explique ce qu'elle savait déjà. Qu'importe, n'est-ce pas, que l'identité se craquelle sous le poids de toutes les vérités qu'elle ne dit pas, qu'importent l'amertume, les rêves et l'ambition écrasés, offerts en sacrifice pour survivre juste une autre journée.
S'étant crue vouée à la lumière, sans doute avec la même naïveté dégueulasse qu'elle a toujours déplorée chez sa propre mère, c'est pourtant l'ombre qui l'a accueillie, rassurante: à l'arrière-plan elle planifie, calcule, se perd dans de vieilles rancunes dont personne ne se souvient plus, rêve de vengeances sales, de destruction grandiose.
Persephone n'a jamais été de ceux qui attaquent frontalement, préférant la retraite stratégique, les couteaux dans le dos et les diversions pour les protéger, elle et les siens. Acculée, toutefois, l'obscurité ne permet plus que d'apercevoir la rage brillant depuis le premier jour dans son regard noir.

signification des reliques de la mort : L'intérêt est né ces dernières années, éveillé puis galvanisé par deux frères aux passions poussiéreuses et aux discours grandiloquents. Auditrice d'abord franchement ennuyée, elle a fini par se prêter au jeu, sans surprise : Persephone et l'éternelle adaptation, l'identité construite de morceaux volés à d'autres, en permanente mutation. Des heures passées à les écouter se quereller quant à l'usage qu'il fallait en faire, l'oreille attentive. L'un militait, à sa gauche, pour leur protection, quand l'autre martelait, à sa droite, que personne ne les mériterait jamais. Peu concernée par ce qu'elle considère être le conflit des puissants, elle s'est toujours gardée de prendre ouvertement position, se contentant de noter les différents arguments. Poussée à donner son opinion, toutefois, elle opterait sans doute (là encore sans surprise) pour leur destruction. Que tombent les Reliques, et qu'elles entraînent dans leur chute les avides.




Mood board





“I'm fine,” she lied bravely, to no one in particular.
















“You are all very stupid people,” she told them graciously,
“and you do not know anything at all.”






— What was said in the dark.

















Dernière édition par Persephone Wardwell le Sam 9 Mai - 4:09, édité 84 fois
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: percy ✹ things like that, they're too vicious to die.   percy ✹ things like that, they're too vicious to die. EmptyLun 23 Mar - 21:40




A tale of three brothers

who became the masters of death

Chronologie
23 février 1889. Phoebe Ainsley devient Wardwell sous le regard (probablement désapprobateur) de Dieu. La célébration est privée et précipitée ; on murmure que la fille Ainsley est déjà souillée, engrossée par le vaurien du coin de la rue. On n’a pas tort. Les portes du Manoir familial se referment au nez de la jeune mariée quand elle demande à rentrer chez elle, accompagnée de son nouveau mari.
17 Juin 1889. Naissance de Persephone Wardwell chez une sage-femme, à Alfriston. Aux premiers cris de l’enfant se mêlent ceux d’un père qui désirait un garçon et les larmes d’une femme qui a dû abandonner sa famille pour former la sienne. Plus tard, bien plus tard, la mère jurera qu’il s’agissait du plus beau jour de sa vie. Peut-être le croyait-elle vraiment : depuis, rien ne s’est plus jamais passé comme prévu.
Été 1890. Un bébé sur la hanche, Phoebe s’occupe de ce qu’elle s’entête à appeler un potager. La terre est aride malgré les pluies fréquentes, et bien qu’elle tente de les motiver en chansons, ni carottes ni pommes de terre ne daignent pousser. Dans le voisinage, on parle de malédiction pour la femme sans vertu et son voleur de mari. Là encore, on n’a pas tort : les poches renflouées de tout ce qu’il est parvenu à dérober, Cenric est accueilli comme un roi chez lui, comme un malfrat partout ailleurs.
Hiver 1892. Cenric Wardwell sort un soir, et disparait. Il laisse derrière lui sa femme, sa fille, et une dizaine de bouteilles de vin. Heureusement, il a par contre pensé à vider les tiroirs de leurs contenants, ce compris les économies que sa femme avait péniblement mises de côté pour les soirs de pluie. La famille tant rêvée éclate, et on se traîne aux pieds de ceux qu’on avait délaissés. Le Manoir, pourtant, reste obstinément hors d’atteinte.
Février 1893. Les jours sont maussades, les bouteilles de vin ont à leur tour disparu. Armée de ses rêves et de sa fille, femme de petite vertu s’y accroche quand même désespérément et propose dans les rues non pas son corps mais sa voix. Derrière elle, l’enfant boudeur tend le chapeau paternel pour récolter des dons. Du potager naît une fleur.
Mai 1893. Épuisée de s’user les poings contre les portes du Manoir, Phoebe saisit la main tendue d’un homme à la moustache tordue qui lui promet monts et merveilles. Les valises sont rapidement pliées et les adieux sont brefs : elles n’ont personne à saluer et pas grand-chose à emmener. En route pour Londres, Persephone demande poliment à la ronde si c’est là qu’elles retrouveraient son père. Pour éviter qu’elle pleure, on lui répond que oui.
1895. À défaut d’un père, elles ont trouvé un foyer. L’appartement est minuscule, mais lumineux, a salué Phoebe en tournant sur elle-même ; minuscule mais parfait pour elles deux (puisque l’homme à la moustache a déjà disparu). Bientôt, des fleurs sont disposées dans chaque recoin de la pièce, et la surface rétrécit davantage. Mais c’est joli, non ? Non ? Les contes se font et se défont dans leur deux pièces, mille et unes histoires murmurées à ses oreilles du matin au soir. Ca aussi, c’est joli.
1897. On apprend à côtoyer l’odeur enfumée des pubs miteux de la capitale. Hissée sur un tabouret, les jambes s’agitent en battant la cadence. Parfois, la main se lève pour saluer la mère en pleine performance. D’autres, c’est vers les vêtements des clients qu’elle se tend, tirant jusqu’à attirer leur attention. Ici comme ailleurs, les grands yeux et la paume offerte en échange de quelques pièces. Ici, par contre, on a appris à se servir si l’autre refusait de donner. À force de saisir, c’est un autre homme qu’on attrape. Phoebe est charmée, Persephone moins.
1898. La célébrité tant attendue n’est toujours pas arrivée, et le nouveau venu (ou peut-être était-ce déjà un autre ?) s’est lassé. Lui aussi a voulu partir au creux de la nuit, comme tous les autres avant lui. Ca lui convient bien, à elle : il pue l’alcool rance et le mensonge depuis longtemps maintenant, mais Phoebe pleurait tant que Percy a essayé de le convaincre de rester. Puis, quand ça n’a pas fonctionné, elle lui a adressé un regard si noir qu’il en a été pétrifié. Littéralement. On met ça sous le compte d’une illusion, on la raconte bientôt en chanson.
Janvier 1901. Phoebe rit beaucoup quand on lui annonce que sa fille est une sorcière. Elle riait encore quand on lui dit que d’ici quelques mois, elle s’en ira, et s’étouffe presque. Les semaines passent rapidement, les rires sont devenus sanglots quelque part en chemin. Tu n’es pas obligée d’y aller, tu sais, sur tous les tons. Elle prépare son départ, rassemble les livres, les étudie. Parfois, la voix désespérée suggère la fuite. La France. L’Europe en entier, pourquoi pas. Mime l’inquiétude, l’envie de protéger. C’est bien la mère qui s’écroule, pourtant, quand l’enfant lui dit au revoir.
Septembre 1901. Le Choixpeau n’a fait que frôler sa tête avant de l’envoyer chez les Serpentard. Les grands yeux mémorisent chaque recoin, classent et ordonnent dans le coin du crâne bien organisé, relie les connaissances théoriques aux découvertes pratiques. Ravie, elle écrit des lettres très détaillées à celle restée derrière. L’enthousiasme est rapidement tempéré quand elle se rend compte que son miracle est une honte pour d’autres quand elle mentionne ses origines purement moldues. Elle tente alors de s’inventer des ancêtres sorciers. Trop tard.
Juillet 1904. Le regard maternel est chaque fois plus réprobateur. Quelques heures de silence glacial avant qu’elle ne l’embarque dans ses dernières histoires. Les chansons, les joies, les amours qu’elle détaille avec emphase, la voix mélodieuse, les yeux brillants. À elle, Phoebe ne demande rien, et cela fait longtemps qu’elle a arrêté de lui raconter quoique ce soit. La magie que sa mère lui a contée toute sa vie n’est apparemment pas compatible avec celle qu’on lui apprend à Poudlard. La réalisation est douloureuse, mais balayée par les quintes de toux que la jeune femme n’arrive pas à étouffer.
Juin 1905. Après des années de travail acharné gardé secret, elle réussit ses BUSES haut la main. Son habituel sourire se fait encore plus grand que d’habitude, moitié par satisfaction personnelle, moitié par pure mesquinerie. Peut-être un peu plus par pure mesquinerie, ceci dit. Surtout quand elle croise l’emmerdeur ayant essayé de l’éduquer pendant plus d’un an. Il parvient quand même à s’en enorgueillir, persuadé de l’avoir aidé. À ses côtés, l’ombre encore plus agaçante, le sourire partant sur le côté. Le sien devient immédiatement bouche pincée.
Mars 1906. Des tas de lettres, depuis des années. La vaisselle brisée, le couple enterré, le boulot perdu, et toi comment vas-tu, mais tout va bien, certainement, tout va toujours bien. Un jour, puis deux, puis trois, et rien ne vient avant les mots graves et bien trop réels, d’abord, pour y croire. Sa mère est décédée après plusieurs mois à dépérir sans rien en dire, Phoebe a tout cassé pour la dernière fois, et Percy n’a enfin plus rien à réparer. Elle n’ouvre plus la bouche pendant trois jours.
Août 1907. L’appartement minuscule a été presque entièrement vidé, les factures restées impayées. Elle a évité d’y mettre un seul pied, de peur d’être terrassée par la réalité qu’elle s’est tant acharnée à mettre de côté. Digne fille d’une mère pourtant si souvent méprisée, c’est la fuite qu’elle a choisi. L’Angleterre toute entière est laissée derrière, et c’est en Croatie qu’elle cultive le déni. Embarquée comme une valise qu’on avait presque oubliée, elle s’intègre avec facilité au décor qu’on lui présente, jusqu’à presque y disparaître. Lissés les recoins, les bords un peu tranchants. Elle s’accroche pourtant aux ombres, tangue pour mieux être ramenée, d’une main assurée, à la lumière. Parfois, elle doit plisser des yeux pour le regarder.
Juin 1908. Les ASPICS en poche, comme prévu, elle était censée se tourner vers la botanique, comme prévu. Persephone rassemble cependant toutes les miettes du rêve d’une mère qui y avait consacré sa vie. Au placard les ambitions premières, au placard le plan minutieusement étudié pendant des années : elle deviendra la voix que Phoebe n’a plus.
Janvier 1910. Ce qui était censé être temporaire est devenu son quotidien, coincée entre une momie moche et la mauvaise face de la pièce qu’elle a apprise à choyer du mieux qu’elle le pouvait. Peut-être reste-t-elle par facilité, bien trop habituée à se hisser par tous les moyens possibles. Les lèvres sont déjà fatiguées de s’étirer pour sourire, mais les histoires sont toutes très jolies, et c’est l’important.
1912. Dans le public, pas de gamine prête à panser les plaies laissées par la prestation qu’elle s’apprête à donner, pas de regard auquel s’accrocher quand elle sent que la pression pourrait l’écraser. Mais Persephone a toujours eu l’habitude de ne compter sur elle-même, alors quand sa voix s’élève c’est avec une assurance toute travaillée. Sous la lumière jaunâtre du bar sale, elle en oublie presque que la recherche de la gloire, ce n’était pas son rêve à elle, et brille sous les regards, s’émeut qu’on reconnaisse son nom.
1913. Le masque s’est finalement brisé, et la lumière l’a consumée. Les failles révélées, il n’a pas apprécié ce qu’il a pu voir à l’intérieur. Moitié soulagée, moitié dépitée. Elle décide d’accuser la part d’ombre, plutôt. Parce qu’elle n’a jamais rien fait d’autre, après tout.
Février 1914. Il est tard quand Percy rassemble toutes ses affaires avec précipitation et s’enfuit. Elle ne court pas longtemps : rattrapée, elle est traînée au Ministère par l’une de ses anciennes connaissances de Poudlard, après l'un des premiers combats de la part de celle qui a toujours préféré attaquer par des manières détournées. L'échec n'est donc pas étonnant.
Mars 1914. Utilisée en tant que cobaye pour le marquage par tatouage des bêtes et autres créatures impures, sa peau s’orne de dessins plus ou moins grossiers tracés à l’encre noire.
Début avril 1914. Aidée, les liens desserrés, elle parvient à s’enfuir une deuxième fois. On la rattrape cependant presque aussi vite. Cette fois-ci elle est traînée au Fol’Opium où elle commence son service en tant que fille de joie, et reçoit le Sceau de Grindelwald dans la foulée. Son corps parsemé de tatouages lui vaut la curiosité malsaine des clients, et elle devient rapidement l’une des favorites.
Fin avril 1914. Recrutée par son leader, elle rejoint l’Ordre du Phénix en tant qu’espionne. L’espoir renaît, fragile et un peu pitoyable. Les habitués sont analysés, l’oreille traîne pour s’emparer de chaque information qui puisse lui rapporter, et ses lèvres susurrent à l’oreille de ses clients des questions faussement innocentes. Au sein de l'organisation, elle ne fait confiance à personne, n'offrant cette dernière qu'à Albus Dumbledore, et rechignant à se mêler aux autres.




anecdotes ou histoire au choix I. écrire ici. II. écrire ici. III. écrire ici. IV. écrire ici. V. écrire ici. VI. écrire ici. VII. écrire ici. VIII. écrire ici. IX. écrire ici. X. écrire ici.

(refonte uc)


Dernière édition par Persephone Wardwell le Ven 22 Mai - 17:50, édité 49 fois
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Enkhjin Greyback
coalition sorcière
Enkhjin Greyback
crédits : Baldaquin (Cassandra, best bae)
face claim : Tao Okamoto
pseudo : Circanem
percy ✹ things like that, they're too vicious to die. 5fc47423959e4ffffcefc56dcaa1084e
études : Serdaigle promo 1893-1899, enfant trouble, érudite frustrée
particularité : Louve, l'engeance maudite.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: percy ✹ things like that, they're too vicious to die.   percy ✹ things like that, they're too vicious to die. EmptyLun 23 Mar - 21:44

:koi: :koi: :koi: :koi: :koi: :koi: Trop d4rk la meuf

(Edit: En vrai, j'écris n'importe quoi, je voulais juste pas qu'on me pique ma place de preums) :ass:
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https://forthegreatergood.forumactif.com/t421-enkhjin-tu-tremble
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: percy ✹ things like that, they're too vicious to die.   percy ✹ things like that, they're too vicious to die. EmptyLun 23 Mar - 21:47

:yey: :yey: :yey:
ce début de fiche
ce choix de scéna
blblbl j'aurais pas pu rêver meilleure interprétation.
quelle joie, @ENKHJIN GREYBACK t'as ramené une perle je meurs.
bienvenue chez toi, j'ai hâte de lire la suite et de voir ce que tu prépares avec enk. vivement notre rp aussi. I love you
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: percy ✹ things like that, they're too vicious to die.   percy ✹ things like that, they're too vicious to die. EmptyLun 23 Mar - 21:49

:shook: :shook: :shook:
ohmygad.
what's this?
éh oh?

pseudo. tête. les quelques lignes. combo x1000 :tombe:
bienvenue??
(j'ai aperçu que la demoiselle avait vingt-quatre ans.
syloé aussi.
je viendrais te quémander un lien, si ça te dit :siffl: )
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Théa Flamel
ordre du phénix
Théa Flamel
crédits : abel love (avatar) // prue da best (signa) // pisces (profil)
face claim : dianna agron
pseudo : pisces, clémence
percy ✹ things like that, they're too vicious to die. XcMwJDA8_o
études : fière serpentarde, préfète et préfète en chef de son état, de 1895 à 1892
particularité : aucune
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: percy ✹ things like that, they're too vicious to die.   percy ✹ things like that, they're too vicious to die. EmptyLun 23 Mar - 22:06

t'es de toute boté c'est fou ça I love you
j'adore ce perso, sa fc, son histoire, tout :woo:
continue à nous ravir, je reste dans le coin, c'est la maison après tout :cute:
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Minerva McGonagall
ordre du phénix
Minerva McGonagall
crédits : avatar (étangs noirs) ; signature (albus de mon coeur avec icons bltmr + doom days) ; gif profil (prudence choupette)
face claim : zoe kravitz
pseudo : guimauve
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études : promo 1895-1902, ancienne capitaine de l'équipe de Quidditch de Gryffondor de 1900 à 1902
particularité : maîtresse de la métamorphose, animagus chat tigré, féline et discrète.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: percy ✹ things like that, they're too vicious to die.   percy ✹ things like that, they're too vicious to die. EmptyLun 23 Mar - 22:18

Tu es magnifique :bave: que ce soit au niveau du fc, du choix du pv qui est absolument exceptionnel et ta plume :brille: Je suis conquise :brille:
:burn:
je veux la suite.

Bienvenue à toi en tout cas :yey:
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Astoria Black
coalition sorcière
Astoria Black
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pseudo : marie.
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études : (les serpents.) serpentard. de 1902 à 1909.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: percy ✹ things like that, they're too vicious to die.   percy ✹ things like that, they're too vicious to die. EmptyMer 25 Mar - 10:52

oh, vous ici ? :riri: :riri:
j'aime ce que je lis
i need more :burn:
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: percy ✹ things like that, they're too vicious to die.   percy ✹ things like that, they're too vicious to die. EmptyJeu 26 Mar - 10:32

ce scénario !
cette bouille !
j'ai trop hâte de la voir en jeu !
:woo: :keur:

bienvenue ! :luv:
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: percy ✹ things like that, they're too vicious to die.   percy ✹ things like that, they're too vicious to die. EmptySam 28 Mar - 19:50

cette fiche, quel plaisir. sérieux je te suis si reconnaissante d'incarner le scénario de percy, j'aurais pas pu rêver meilleure interprétation du personnage.  :tombe: non seulement tu écris divinement bien, mais persephone est aussi complexe et son histoire et ressenti colle parfaitement à l'intrigue, au scéna, et à son humanité en fait. à plusieurs reprises j'ai eu un pincement au cœur pour elle en te lisant, ça redouble mon envie de la voir se rebeller en rp, et aussi de voir ce que vous préparez avec enkhjin love.  :feels:  je te valide avec la plus grande joie, merci pour cette lecture. j’espère de tout cœur que tu vas t'éclater sur ftgg, et si tu as un peu de place pour un rp avec albus entre ceux avec enkhjin, je suis opé.  :yey:  


te voilà des nôtres
Toutes mes félicitations, tu es validé.e. Une pluie de dragées surprises s'abat sur toi, tandis que des chocogrenouilles se font la malle.

Avant de transplaner, sache que tu es convié.e à participer à notre premier rp commun et à un rite de passage. N'hésite pas non plus à tisser des liens, et à consulter les bottins pour te recenser. Tu peux aussi flooder, et voter pour que ton groupe ait l'avantage à la prochaine intrigue. Enfin, tu peux envoyer un message à ton équipe dévouée. Ils aiment bien, ça leur passe le temps.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: percy ✹ things like that, they're too vicious to die.   percy ✹ things like that, they're too vicious to die. EmptySam 28 Mar - 20:10

omg merci c'est adorable :sad: :sad:
je suis trop contente/rassurée que ça te plaise
et évidemment avec grand plaisir pour un rp I love you
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: percy ✹ things like that, they're too vicious to die.   percy ✹ things like that, they're too vicious to die. Empty

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