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 tear me to pieces, skin to bone (SHIBAHN)

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Shibahn Gaunt
coalition sorcière
Shibahn Gaunt
crédits : (ava) schizophrenic (gif) unknown (code sign) astra (img sign) prudence
face claim : lily collins
pseudo : jess
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études : blason aux couleurs de l'ascendant fièrement arboré
particularité : Fourchelang, Hémophile
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Message (ϟϟ) Sujet: tear me to pieces, skin to bone (SHIBAHN)   tear me to pieces, skin to bone (SHIBAHN) EmptyMar 24 Mar - 11:20




Shibahn Gaunt
La cité des mâles veille sur le quartier des lunes
Elles veulent y faire leur place et doivent y laisser quelques plumes
De peine, de veine, tenaces
Elles brillent d'audace
S'enflamment, un flegme qui brûle, si belles
Bien plus qu'au soleil



Keyword





Ft Lily Collins
carole71. et all souls

pseudo/prénom : jess âge : vingt quatre ans personnage préféré dans la saga : mcgo  :yamlove: sort préféré : ici fréquence de connexion : active en RP le WE comment tu as connu FTGG : bazzart première impression sur FTGG et/ou suggestion :  :miguel:  :aah:  :cute:  :peach: .
 








Dossier n° 2415

nom et prénom(s) : Gaunt, les dérangés, les pauvres, les maudits. Ce nom qui inspire ce sentiment singulier de crainte et de pitié. ces dresseurs de serpents, aussi fourbes que violents, aussi discrets que dangereux rien ne semble pouvoir élever de nouveau cette famille condamnée de génération en génération à la bassesse. Shibahn, Elizabeth, des prénoms qui rappellent constamment que l'Irlande coule dans ses veines, résonne en elle.
âge et date de naissance :  le treize octobre sonnera l'heure de ses vingt-six ans. le temps file entre ses doigts, s'échappe pour la laisser de plus en plus seule, loin de ses rêves d'enfant, l'enclume au dessus de la tête.
origines et degré de la branche familiale (mineure ou majeure) : l'Irlande sa patrie, coule dans ses veines. ses couleurs chatoyantes, ses étendues de verdure, ses pubs et sa culture font la fierté de la belle. son refuge, sa maison elle revendique sa patrie jusque dans son accent. petite dernière de la première branche.
état civil et orientation : célibataire, elle a fui. l'ambition est affichée en excuse, dissimulant une fierté mise à mal. peur d'être possédée, peur de ne pouvoir le posséder. elle balance entre le coeur et la raison, perdue derrière ses propres mascarades. hétérosexuelle, elle aime la puissance des hommes, d'un homme.
profession : elle se rêvait auror durant ses années à Poudlard. mais le sang maudit, la médiocrité qui coule dans ses veines l'a de nouveau trahie. recalée au test médical elle a finalement rejoint les aigles au sein de la confédération sorcière et ambitionne de devenir mage noir. mais elle est incapable se battre contre sa propre nature, contre son sang, elle tend régulièrement la main vers son trafiquant de frère, fourni les plus aisés de toutes sortes de substances. nés moldus, moldus, sang purs ... l'argent n'a pas d'odeur, le frisson procuré n'a pas d'équivalence. elle se perd entre des ambitions bien plus hautes qu'elle et un penchant familial vers l'auto destruction, toujours en direction des mauvais choix.
nature du sang : pur, maudit. les gens murmurent que le sang des gaunt est noir, comme leurs âmes, qu'il cherche à s'échapper du corps des femmes gaunt. que le sang qui coule dans leurs veines pourri lentement, se noirci par des mariages consanguins.  
lieu de vie : le manoir des gaunt surplombe la ville de Cork de son ombre délabrée, témoigne de la déchéance de la famille. il accueille en son sein toutes les branches de la famille gaunt, cache derrière ses murs les drames familiaux, les secrets enfouis. les gaunt possèdent également un pied à terre, ou plutôt un taudis, dans un quartier malfamé de Londres. les rues y sont sombres, malodorantes, jonchées de détritus, de putes et de drogués.
baguette : bois d'ébène, crin de sombral, vingt-cinq centimètres.
épouvantard :  la lame transperce sa peau, laisse sur sa peau blanche, une fine rainure. celle-ci se teinte de rouge, le sang s'écoule de son corps, laisse la vie s'échapper loin d'elle. autour d'elle tout n'est que crasse, misère, à l'image de sa famille. elle s'éteint, sans avoir pu briller, de sa malédiction, noyée dans le sang, de sa famille.
miroir de risèd : miroir de faux semblants. aux autres elle montrerait, elle même, dans une robe chatoyante, à la texture noble et douce. assise derrière un bureau imposant dévoilant une propriétaire à la fois puissante et respectée. incapable d'admettre le réel objet de sa convoitise.
particularité : fourchelang, la gaunt laisse sa langue siffler un langage incompris du commun des mortels. les serpents se glissent dans les fondations du manoir des gaunt, rampent entre leurs pieds et se réfugient dans leurs lits pour se lover au creux de leurs reins à a recherche de la chaleur charnelle. hémophile, elle traine sa malédiction qui coule dans ses veines, transforme la moindre plaie en flot de sang. cette malédiction qui semblait bénine dans son enfance, tend s'aggraver au fur et à mesure que les années défilent, malgré tous les efforts des gaunt pour la conjurer.



Informations

groupe  crucio, elle travaille pour la confédération. elle ne ressent aucune pitié pour les nés-moldus. elle ne les hait pas, les méprise. ils ne sont à peine plus que des meubles. tout n'est que ambition.
caractère ou réputation : nerveuse, certains diront d'elle qu'elle hystérique, instable psychologiquement. elle peut passer des rires aux larmes, de l'amour à la haine en un souffle. néanmoins, dans le cadre de son travail elle est professionnelle, assidue on pourrait la penser incorruptible, loin de l'aura malsaine qui plane autour des gaunt. pourtant elle ne peut s'empêcher de tendre vers l'autodestruction, de de laisser tous ses efforts s'envoler au profit d'une vie médiocre de revendeuse. si elle essaie d'échapper à la bassesse familiale, les liens qui l'attache à eux semblent se resserre, l'étrangler peu à peu. lors de ses crises, elle peut se montrer très violente, à la limite de la folie. elle a l'amour destructeur, passionnel. incapable d'aimer sainement, elle est possessive, cherche cette violence qui l'a toujours entourée, qui a bercé ses jeunes années. capable de rendre fou le plus bon des hommes. elle cherche à s'en affranchir de la même manière qu'elle est irrémédiablement attirée. caractérielle, elle a du apprendre à se faire sa propre place. entre un père trop violent pour lui enseigner l'amour, deux frères ainés elle n'a jamais eut le choix de se construire cette force apparente. ambitieuse, elle veut fuir cette famille, fuir le regard méprisant de son paternel. fuir ses propres erreurs, son propre reflet qui lui rappelle qu'elle n'est pas différente des autres gaunt. perdue, elle oscille ses cesse entre le carcan familial, les valeurs inculquées et une envie grandissante d'indépendance.
signification des reliques de la mort pour iel :  la baguette de sureau lui inspire la puissance, la réussite, l'absence de peur. cette relique l'a toujours passionnée, depuis sa tendre enfance quand son frère lui racontait les folles histoires de Beedle le Barde. animée d'une volonté de dominer, de prendre sa revanche sur cette généalogie qui entache son nom et ses ambitions elle s'imagine sans difficulté avec la baguette de sureau à la main. la pierre de résurrection, lui inspire une certaine curiosité. qu'auraient donc les morts à leur transmettre de l'au delà ? quels enseignements ? qu'aurait le patriarche de la famille gaunt à dire pour sa défense ? quelle malédiction a t-il laissé planer sur ses descendants ? la cape d'invisibilité, ne lui laisse qu'un sentiment d'indifférence. elle veut s'élever, briller et non pas disparaitre aux yeux de tous. sa réponse enfant aurait certainement été différente, elle aurait ardemment voulu cette cape pour disparaître de la surface de ce globe, disparaitre aux yeux de son père, ne plus être cet être rebutant qui n'inspirait que mépris et haine à son paternel.




Mood board






Underneath it all, we're just savages, Hidden behind shirts, ties and marriages
















Et puis t'as ta part de vices mais c'est toi qu'j'veux,
Y en a plein mais y en a qu'un c'est toi,






Je sais des choses que tu n'sais pas,Je sais qu'on serait même pas heureux ensemble
Nous sommes de ceux que la rancune sépare


















Dernière édition par Shibahn Gaunt le Sam 9 Mai - 13:50, édité 16 fois
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Shibahn Gaunt
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: tear me to pieces, skin to bone (SHIBAHN)   tear me to pieces, skin to bone (SHIBAHN) EmptyMar 24 Mar - 11:20


A tale of three brothers
who became the masters of death


I. Cinquième année, manoir des gaunt. L’enfant ne bouge plus, seul le mouvement léger de sa poitrine témoigne de la vie l’habite encore. Ses cheveux sales, se confondent avec la noirceur du sol se mêlent avec la crasse ambiante. Un mouvement, au fond de la pièce, fini par briser la quiétude des lieux, par briser l’immobilité presque parfaite de l’enfant. De tout à chacun se serait certainement recroquevillé au fond de la pièce priant pour que l’auteur du mouvement s’éloigne, passe son chemin vers un autre objectif. Pourtant il éveille un vif intérêt chez la fillette qui se redresse et tend la main vers le serpent qui glisse à travers les barreaux du cachot pour venir se lover contre elle. Le temps est distordu dans ces lieux, s’écoule-t-il une minute, une heure, une journée avant qu’une présence humaine ne finisse par briser l’ennui profond dans lequel elle se trouvait ? L’homme est massif, imposant. Son visage révèle une ancienne beauté, des traits finement taillés, mais il est déjà trop marqué par les stigmates d’une vie malsaine, brutale. Sa barbe court sur la moitié de son visage, négligemment portée, mais peine à dissimuler les cicatrices révélatrices du passé trouble de l’homme. Sans un mot pour la petite il se contente d’ouvrir la porte qui enfermait jusqu’à maintenant l’enfant. Celle-ci n’esquisse aucun mouvement, semble essayer de se fondre contre les parois froides de ce qui constitue la cellule. Celle ou le paternel gaunt, les laisse à la merci du froid, de l’humidité de la saleté lorsque le comportement de ses rejetons ne le satisfait pas. Elle veut qu’il l’oublie, que s’efface tous les souvenirs en sa compagnie, qu’il ne sache plus qu’il a donné la vie à une petite fille cinq années plus tôt. Mais l’homme ne compte pas lui faire ce plaisir, comment oublier ces vauriens de gosses qui trainent tous les jours dans les couloirs du manoir ? Ces bouches toujours insatisfaites à nourrir ?  Il n’a pas la patience d’attendre qu’elle se décide à esquisser le premier mouvement vers lui et l’attrape sans ménagement par le bras. Sans un mot il traine la petite jusqu’à la chambre de son frère ainé Amos. Celui-ci est allongé sur le lit, l’air souffrant, à la fois réveillé à la fois absent, le front transpirant de sueur. Son visage porte les stigmates de la violence paternelle, de la lèvre entaillée à la couleur violacé de son œil. « Tu vois ce que tu as fait Shibahn ? » murmure avec douceur le paternel tout en passant sa main presque tendrement dans les cheveux de sa fille. La petite sait. Elle sait qu’elle aurait dû boire cette mixture que préparait son paternel depuis des semaines. « Pour conjurer la malédiction » lui avait il dit avant de lui tendre l’odorante potion. Mais elle avait refusé d’ingérer la potion, s’était élevée contre la volonté du père, contre les ordres du chef de famille. Malgré les coups, les injures elle n’avait pas cédé. Non elle n’avait pas voulu être encore le réceptacle des idées farfelues de son paternel. Ces inventions l’a faisait toujours souffrir, la faisant vomir des jours durant, sombrer dans des fièvres folles, lui pompant toute énergie des semaines durant. Mais par sa faute, à cause de sa peur, Amos avait subit, deux fois plus qu’à son habitude. Alors, dorénavant, elle dirait toujours oui à ce paternel.

II. Sixième année, manoir des gaunt. « Shibahn ! Viens là ! ». La petite se fige, hésite. Devait-elle fuir ? La pièce sent cette étrange odeur qui plane régulièrement dans l’air du manoir. Elle apprendra plus tard qu’il s’agit d’opium, une drogue qu’affectionnera son paternel sans discontinuer, qui l’accompagnera dans ses sommeils les plus profonds, ses crises les plus violentes. Se mêle, à cette odeur celle du tabac, cette immondice moldue. « Shibahn ne me fait pas attendre » gronde le paternel. Alors la petite obtempère, trottine sans grande conviction, vers lui. Une seconde présence à ses côtés se dessine. Une femme, comme il en passe régulièrement dans le manoir. Amos lui a expliqué qu’elles étaient des « filles de joie ». Devant son incompréhension il lui a expliqué qu’elles rendaient leur père heureux, de bonne humeur, alors elle a accepté cette explication, trop jeune pour comprendre quel type de bonheur ces femmes apportent au paternel. « Viens donc ici faire un câlin à ton père » ordonne l’homme. Alors la petite se glisse sur les genoux de son paternel, incertaine de l’issue de ce moment, incapable de comprendre ce qui se passait dans les méandres tortueux de l’esprit paternel. Les moments de tendresse avec le père se font de plus en plus rares, ils précédent généralement des moments de crises ou il perd le contrôle, ou il ne voit en ses rejetons que des montres, des mauviettes qu’il peut faire souffrir, qui peuvent être les victimes de ses pulsions sauvages. Les mains calleuses du père saisissent brusquement le visage de la fillette, il regarde les yeux de sa progéniture se remplir de larmes avec un dégout non dissimulé. Mais pour ce soir ça sera tout, son esprit embué par l’opium semble le distraire de la petite qui s’éclipse sans demander son reste, soulagée de ne pas avoir à subir le courroux de son paternel. Mais son corps frêle tremble encore de la peur que lui inspire cet homme, l’incompréhension qu’il suscite en elle, l’aime t-il ? La déteste t-il ? Elle ne sait pas, ne comprends pas ce qu’elle doit faire pour qu’il l’aime, qu’il cesse de laisser sur son corps, sur celui de ses frères les stigmates de violence. Cette angoisse ne la quitte jamais, se glisse dans son âme, la tourmente rythmant ses nuits de cauchemars. Parfois, elle aimerait tout simplement disparaitre, être invisible aux yeux de tous, loin de ce manoir malsain qui semble rendre fous tous ses habitants. Toujours apeurée l’enfant se glisse dans le lit de son frère ainé, se collant à celui qui arrivait à la rendormir après ses cauchemars, à sécher ses larmes après les crises du père, à faire naitre un sourire sur son visage triste. « Amos, ne me laisse pas ici » chuchote –elle à son ainé, sans être certaine que celui ci l’entende. Ses paupières closes, son souffle régulier laissent présumer que l’ainé dort, alors elle n’insiste pas. Elle sait qu’elle n’a pas le droit, qu’il serait d’un égoïsme sans nom d’empêcher son frère de fuir cette famille, de partir vers un avenir plus radieux, loin d’eux tous. Mais elle est terrifiée. Terrifiée que son frère disparaisse, s’en aille à Poudlard. Terrifiée qu’il la laisse derrière lui. Terrifiée qu’il se trouve une nouvelle famille et l’oublie ici.  

III. Dix-septième année, appartement des gaunt. Sa main tremble tandis qu’elle décachète l’enveloppe. Cette enveloppe contient la réponse à ses espoirs, ses ambitions, son avenir. Fébrile elle ouvre la lettre, tamponnée par le ministère de la magie. Au fur et à mesure qu’elle lit, son visage se ferme, ses doigts se crispent, la rage imprègne ses traits. Cette rage froide, qui lui fait perdre tout contact avec la réalité, cette rage qui l’a fait ressembler traits pour traits à ce paternel qu’elle méprise tant. D’un geste brusque, elle envoie tout valser. Les plumes sagement posées sur le bureau tombent à terre, les encriers s’explosent sur les murs, les parchemins volent. Tout ce qui passe sous sa main devient victime de sa rage, victime de sa haine. « Maitresse ? » Son regard fou se pose alors sur l’elfe réfugié dans le coin de la pièce. Alors elle sait. Elle sait qu’elle a trouvé sa victime idéale. Ses poings s’abattent inlassablement sur le domestique, qui couine, sans oser se révolter contre la fureur de sa maitresse. Shibahn ne s’arrête que lorsque l’elfe ne bouge plus, n’émet plus un son, son petit corps recroquevillé sur lui même. Epuisée elle se laisse choir aux cotés de l’elfe, le souffle court, sans un regard pour le pauvre elfe. Refusée. Rejetée. Raisons médicales. Elle ne sera jamais auror. La malédiction de sang, ce poids qui pèse sur ses épaules depuis des années ne s’envolera t-il jamais ?

IV.vingtième-troisième année, ministère de la magie. Le miroir lui renvoi son reflet, sans articles, brut. elle n'est plus cette petite fille apeurée, qui se réfugiait dans les bras de son frère pour verser toutes les larmes de son corps. Poudlard l'a forgée, l'a éloignée de ce cadre familial toxique. lui a apprit que la violence n'était pas la norme, que la peur ne menait à rien. lui a apprit qu'elle pouvait devenir quelqu'un, qu'elle n'avait pas à rester dans l'ombre médiocre de cette famille. nerveusement ses doigts tapotent le bord de la chaise sur laquelle est assise. durant ces dernières années elle a navigué entre les bas fonds de Londres et les jobs précaires, incapable de trouver sa place. mais elle y a fait des rencontres qui l'ont menée tout droit sur cette chaise dans l'attente d'une réponse qui changera peut être ses perspectives. « Mademoiselle Gaunt ? ». L'apparence stricte de la secrétaire ne se coordonne pas avec sa voix douce, presque trop lente pour être agréable. « Bienvenue chez les aigles, mademoiselle. »

V. vingt-quatrième année, manoir des gaunt. « C’est hors de question père. » Sa voix est calme, ne laisse entendre aucune inflexion. Aucune peur ne l’habite, aucun doute de traverse son visage de marbre. « Vous ne pouvez pas me forcer à l’épouser ». Pourtant elle sait. Elle sait qu’elle n’a pas voix au chapitre. Elle appartient à son père, comme elle appartiendra un jour à son mari. Foutue société. « Je peux viser plus haut. Vous le savez. Je peux avoir beaucoup plus. » Elle s’approche de plus en plus de ce paternel qu’elle a tant craint. Au fond d’elle, ses boyaux se tordent encore par la peur de cet homme, la fillette qu’elle était rejailli encore par instant, s’empare d’elle. Mais elle sait que cet homme déteste la faiblesse, méprise les larmes, crache sur les couards. Alors elle ne cèdera, elle ne lui montrera pas à quel point s’opposer à lui la terrorise encore, fait perler des goutes de sueur dans son dos. « Tu as jusqu’à tes vingt-six ans pour trouver un époux convenable. Sans quoi ton cousin fera l’affaire. » La sentence est tombée, elle sait qu’elle n’y coupera point.

VI. vingt-quatrième année, Londres. L’homme dégage une élégance naturelle, le sang noble qui coule dans ses veines se ressent dans l’ossature fière de son visage, ses manières délicates. Pourtant derrière ce visage lisse, elle sait que se cache les bas fonds de Londres. Elle les connait, elle les sent. Ces hommes qui pour échapper à une femme ennuyeuse, à des enfants faiblards, des responsabilités familiales trop lourdes s’échappent dans les bas fonds de Londres à la recherche de ces fameuses femmes de joie. Mais elle, elle a autre chose à lui proposer, quelque de chose de plus doux, de plus euphorique encore que le fait de pouvoir posséder quelqu’un quelques heures. Les mixtures de son ainé font planer, libèrent les hommes de leurs chaines, de leurs devoirs que leurs frêles épaules sont incapables de porter. L’homme laisse tomber un gallion dans sa main et disparait dans la hâte à travers les ruelles étroites et mal éclairées. Les lumières vacillent, font danser les ombres parfois humaines parfois tout autre. Satisfaite elle fait tournoyer la pièce dans sa main. Son paternel ponctionne sans vergogne son salaire, utilise ses droits d’homme pour la priver de tout moyen de subsistance, pour aller jouer SON argent dans les pubs, pour parier sur des matchs de quidditch. Foutu patriarcat songe t-elle en voyant les hommes utiliser l’argent familial dans ces bas fonds pour leurs osbcurs plaisirs, se jouant siècles après siècles des femmes.



Dernière édition par Shibahn Gaunt le Jeu 23 Avr - 21:09, édité 3 fois
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: tear me to pieces, skin to bone (SHIBAHN)   tear me to pieces, skin to bone (SHIBAHN) EmptyMar 24 Mar - 15:14

Une Gaunt ! :hey: Lily ! :hey:
Bienvenue parmi nous :)
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Théa Flamel
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: tear me to pieces, skin to bone (SHIBAHN)   tear me to pieces, skin to bone (SHIBAHN) EmptyMar 24 Mar - 18:59

OMG
Mais quel personnage :woo:
tes particularités sont parfaites, j'ai hâte de la voir en jeu, elle est superbe I love you
j'en veux plus, j'ai hâte de tout libre ! bienvenue à la maison :cute:
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: tear me to pieces, skin to bone (SHIBAHN)   tear me to pieces, skin to bone (SHIBAHN) EmptyMar 24 Mar - 21:00

merci beaucouuuup le gang malfoy :hug: :owii:

(je viendrais d'ailleurs certainement vous quémander un lien après validation :marie: )
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: tear me to pieces, skin to bone (SHIBAHN)   tear me to pieces, skin to bone (SHIBAHN) EmptyJeu 26 Mar - 8:54

une gaunt I love you j'en connais une qui réfléchit déjà à son dc pour jouer ta mère. :alex: lily est perf aussi, j'ai hâte qu'on puisse en lire plus sur son histoire. bienvenue sur ftgg mon chat.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: tear me to pieces, skin to bone (SHIBAHN)   tear me to pieces, skin to bone (SHIBAHN) EmptyJeu 26 Mar - 10:53

gaunt, lily & une aigle en plus ! :brille: I love you
plein de petits points trop cool ! 🐱
bienvenue et courage pour la suite ! :keur:
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: tear me to pieces, skin to bone (SHIBAHN)   tear me to pieces, skin to bone (SHIBAHN) EmptyJeu 26 Mar - 17:46

merci beaucoup :keur: :cute:
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: tear me to pieces, skin to bone (SHIBAHN)   tear me to pieces, skin to bone (SHIBAHN) EmptyVen 27 Mar - 1:41

My my :bave: j'ai eu des frissons là :tombe: bienvenue à toi !!!
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: tear me to pieces, skin to bone (SHIBAHN)   tear me to pieces, skin to bone (SHIBAHN) EmptyVen 27 Mar - 18:00

j'adore les gaunt, vraiment, et j'aime beaucoup ce que tu as créé, ce pere dévastateur, cette famille cabossée, sa malédiction qui lui fait perdre son rêve, et son soutien à son frère. j'ai hâte de voir cet aigle s'agiter, j'aime beaucoup que tu aies négocié ses fiancailles, c'est super interessant. mention spécial pour ton gif en signature, il est perf pour l'époque j'adore I love you bienvenue à toi :woo:

te voilà des nôtres
Toutes mes félicitations, tu es validé.e. Une pluie de dragées surprises s'abat sur toi, tandis que des chocogrenouilles se font la malle.

Avant de transplaner, sache que tu es convié.e à participer à notre premier rp commun et à un rite de passage. N'hésite pas non plus à tisser des liens, et à consulter les bottins pour te recenser. Tu peux aussi flooder, et voter pour que ton groupe ait l'avantage à la prochaine intrigue. Enfin, tu peux envoyer un message à ton équipe dévouée. Ils aiment bien, ça leur passe le temps.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: tear me to pieces, skin to bone (SHIBAHN)   tear me to pieces, skin to bone (SHIBAHN) EmptyVen 27 Mar - 18:12

Merci beaucoup à tous les deux, c’est vraiment gentil ! :brille: I love you
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: tear me to pieces, skin to bone (SHIBAHN)   tear me to pieces, skin to bone (SHIBAHN) Empty

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