the rose has thorns - graal.

(PHASE A) elle est assise là dans le fauteuil du salon familial, son père se pavane devant elle un verre à la main heureux de pouvoir converser avec son enfant adoré. elle a les jambes qui ne touchent pas le sol, se balançant de haut en bas dans les airs les mains posées sur ses genoux frêles. la petite blonde à le sourire aux lèvres, observant son père lui conter des débats politiques et des décisions qu'il a prises ou qu'il aurait aimé prendre. puis il fait grimper le verre à ses lèvres en bois une gorgée et continue à parler. elle rigole un peu, écoute surtout n'ajoute rien que des et ensuite curieuse de savoir comment son paternel peut bien diriger le monde. alors qu'il conte le dernier décret qu'il a déposé au ministère il commence à bafouiller à tituber jusqu'à lâcher le verre qu'il a en main, immobile, puis raide mort, étendu sur le tapis du salon. graal reste un moment immobile elle regarde, observe un instant son père allongé au sol. rien, plus un bruit, plus un mouvement. elle se lève s'approche alors, tant le pied et donne un petit coup dans le bras de son paternel. rien. « mère ! je crois que père est mort ! » avait elle crier d'une manière nonchalante et peut paniquer. sa mère était entrée alors en trombe dans le petit salon s'approchant de sa fille pour la faire reculer d'un pas « tu ne l'as pas touché ? » elle fait non de la tête reculant d'un pas observant la scène. Genièvre laisse le corps là, l'enjambe ramasse le verre étendu au sol, l'observe un instant puis le repose sur le plateau où trône encore la bouteille à moitié vide. elle le prend et fait quelques pas en direction de la sortie. « je ferais débarrasser le corps... tu ne devrais pas rester là » elle ne lui offre aucun regard, elle fuit la situation et pourtant elle se retrouve rapidement rattrapé « mère, vous l'avez tuée ! » le plateau vient à tombé dans la surprise des mots prononcés, elle se retourne alors choqué « je.. graal.. tu » un doigt se lève et l'enfant s'approche de sa mère « chut plus un mot ! je ne dirais rien, je vous laisserais l'héritage en main, mais, un jour je reviendrais vers vous mère pour que vous  me rendiez l'appareil » sa mère ouvre alors la bouche « cela serait dommage que j'appuie les rumeurs qui crieront à votre accusation... veuillez m'excuser. » elle s'avance alors et d'une voix tremblante pleine de l'arme elle crie « barty barty ! papa est mort » c'est dans une rapidité déconcertante que son frère dévale alors les escaliers trouvant alors sa sœur là sur le palier pleurant à chaude larme. il s'approche alors et la sert contre lui passant une main dans ses cheveux blonds... la jeune femme elle, lance alors un regard à sa mère, chantage.

(PHASE B) elle est assise sur lui, les jambes croisés, les talons qui ne touchent plus le sol caressant ses cheveux bruns avec une douceur née. il est beau, lui, barty son frère son jumeau, son faux jumeau, ils ne partagent rien, du moins pas grand-chose, un nom surtout, et un amour fusionnel. elle tourne doucement son visage vers le sien, un mince sourire qui se pose sur ses lèvres rouges vives « alors c'est fait, tu vas te fiancer... » il s'humecte les lèvres avant de laisser son regard vagabonder sur la robe élégante de sa sœur. « quel est ce regard ? » elle vient à caresser son visage avec douceur avant de venir coller son front à celui de sa moitié de son tout. c'est avec complexité qu'il respire qu'il ferme les yeux, avant de la repousser avec douceur la soulevant un peu avant de venir se mettre debout un peu plus loin d'elle... « tu ne devrais pas être aussi belle... » silence « surtout pour ce... » « aticus » elle a soufflée le prénom décroisant ses longues jambes pour se lever et venir se positionner dans le dos de son frère, une main vint se déposer avec délicatesse sur l'épaule de celui-ci, douceur, unique personne pour qui elle est délicate, pour qui elle pourrait passer pour douceur et amour. « il n'est qu'un accord, un pantin avec lequel nous jouons barty » un soupire elle vient déposer son visage dans le creux de la nuque de celui-ci « rien n'a changé alors ? » un souffle qui trouve le crépitement du feu « rien... tu resteras le seul barty, à jamais. » c'est une douceur qui s'empare de la pièce c'est des regards qui se trouvent qui se transpercent, ils sont le tout de l'autre, ils sont le silence de sentiment, ne disant rien, et pourtant offrant en leur yeux beaucoup de respect et d'amour fraternel... ils ne sont pas destinés à être ainsi, a s'aimaient comme ils le font, ils sont liée à jamais par leur sang, par leur naissance au même instant, souffrance de l'un, souffrance de l'autre... il partira un jour, il offrira son nom à une belle et elle, elle s'enfuira pour se fondre dans son monde, son métier, son ascension pour le pouvoir. liés à jamais, jumeaux, amour fort, violent, courage dans leur séparation, douceur de leur geste, amour infinie entre deux êtres qui se complètes.

(PHASE C) les talons de la jeune femme claque sur le sol marbré de la maison de famille. le feu crépite au loin, assise là dans le petit salon, sa mère est installée le regard dans le vide, l'espoir morbide, la fin de vie qui s'approche doucement, le temps ayant fait son devoir. son visage flétrie se tourne vers la jeune femme blonde qui se présente devant elle, droite, élégante, brûlante de vengeance. « mère, vous vous laissez aller... regarder vous.. » elle soupire avant de venir remonter la couverture couvrant ses jambes sur le corps de sa mère. elle reste alors, là accroupie devant elle le sourire fin, ses mains trouvant les siennes « il est l'heure de me rendre l'appareil, maman. » ses mains se sers doucement sur les doigts fins de sa mère. le regard de la vieille femme se noircie « que manigances tu encore » elle serre les dents quand graal ressert les siens sur ses mains. elle sourit. « tu as bien vécu avec l'or de père, maintenant il est temps d'en finir » elle caresse avec une certaine délicatesse la peau sous ses doigts de tigresse puis elle se relève « aticus doit disparaître, mort, enfermé, je m'en contre fiche, il doit juste s'évaporer » son regard se plonge dans celui de sa génitrice. « pourquoi ? il te rend heureuse, c'est un bon parti » le silence s'installe dans la pièce, graal se tourne dos à elle le regard qui se fond dans les crépitements du feu et dans un dernier soupire « barty » elle n'a aucunement besoin d'en dire plus, la vieille femme comprend, elle le doit à sa famille pour ne pas avoir ruinera vie il y a de cela vingt ans, elle se doit de l'aider. « d'accord, mais, après cela je ne veux plus avoir affaire à toi » graal se tourne alors vers sa mère acquiesce de la tête s'approche alors dépose un dernier baiser sur sa joue et disparaît.

(PHASE D) il a passé la porte du manoir familiale un soir d'hiver, la jeune femme a été surprise de poser son regard sur cet homme sur ce charisme, sur cette ombre. il s'avance, il est temps elle le sait, il est venu pour une unique chose qu'elle le rejoigne. des murmures qu'elle a laissée filtrer dans des conversations bien trouvés pour exprimer son envie d'intégrer le nouveau ministère, pour instaurer la terreur pour déposer sur le monde son empreinte et y planter ses ongles rougeâtres. il est venu la chercher lui, il semble intéressé, elle ne peut qu'accepter, elle ne désir qu'une unique chose le servir et le rendre fiers. elle accepte, voilà c'est fait demain elle passera les portes du ministère pour prendre sa nouvelle place, son nouveau rôle. elle dominera le monde, elle les mettra a terre, en leur fera mordre la poussière.

Avertissement :