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 comme des lions (harfang)

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Genesis Shafiq
ordre du phénix
Genesis Shafiq
crédits : alcuna licenza. (a) mgt. (g). sarasvati. (s)
face claim : shanina shaik.
pseudo : calliope.
comme des lions (harfang) 200726083725741139
études : les plus hardis et les plus forts, gryffondor » 1898-1905.
particularité : occlumens » 2, en apprentissage.
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Message (ϟϟ) Sujet: comme des lions (harfang)   comme des lions (harfang) EmptyDim 17 Mai - 20:17

comme des lions
when we fight, we fight like lions, but then we love and feel the truth, we lose our minds in a city of roses, we won't abide by any rules. I don't say a word, but still, you take my breath and steal the things I know. --- @harfang longbottom
Les premiers jours avaient été les plus pénibles, les plus laborieux. Genesis. Lorsqu’elle tombait sur lui au détour d’un couloir et discernait, encore quelques heures plus tard, les embruns de son parfum enivrant. Obsession qui se logeait dans le creux de son ventre, finissait par lui donner la nausée. La porte de son bureau qui claquait brutalement, tandis qu’elle arpentait le deuxième étage pour retrouver un peu de contenance. Les doigts fébriles qui massaient ses tempes et la respiration haletante. Êtes-vous sourde, Gabrielle ? J'avais dit par ordre alphabétique ! La voix qui grondait, qui tonnait et résonnait entre les murs du Ministère. Affermissant davantage, sa réputation d’avocate impitoyable. J'apprécie vraiment les instants que nous avons partagés ensemble. Lorsqu’elle percevait ses intonations graves depuis son office et se remémorait ses murmures exaltés contre sa nuque. L’épiderme qui réagissait instinctivement et son châle qu’elle passait sur ses épaules pour dissimuler son embarras. Fermez donc les fenêtres, Gabrielle ! Il fait un froid épouvantable. Alors, que tous les fonctionnaires se baladaient en manches courtes, se plaignaient de la chaleur assommante de ce printemps qui prenait fin, la main paresseuse avec laquelle ils éventaient leur front en sueur. Mais, il vaudrait mieux que cela ne se reproduise plus. Lorsqu’elle croisait accidentellement son regard noisette, détournait la tête en s’efforçant d’ignorer la passion de leur dernier ébat, la tendresse dans ses prunelles avant qu’ils ne se quittent sur la terrasse de son appartement. Acquiescement gavé de remords et de fierté, cette putain de fierté. Pas maintenant, Gabrielle ! Un bonjour qui lui restait en travers de la gorge et les corps qui s’évitaient, résistaient à cet intense champ magnétique qui ne demandait qu’à les unir de nouveau. Je n'ai pas de temps à consacrer aux distractions. Et, il y avait eu cet incident des plus regrettables, la semaine dernière. Au moment où elle pensait en avoir terminé avec ses humeurs effroyables. Un dîner d’affaires avec le gratin du Département de la Justice Magique. Directeur, juges et avocats. L’erreur de demander au serveur quel était l’alcool dont ils se délectaient tous. Vin de sureau, grand-cru, année mille huit-cent quatre-vingt six, celui qu’il avait ouvert pour elle, celui de son année de naissance, domaine Longbottom. Et sans doute que toi non plus. Le coup de grâce. La liqueur recrachée dans sa serviette, faute de s’étouffer avec. Des excuses murmurées poliment avant de se diriger jusqu’à la salle de bain, son assistante sur les talons. Le repas qu’elle restituait de la plus indélicate des manières, un pincement désagréable dans la poitrine. Gabrielle qui retenait ses boucles ébènes en arrière, lui chuchotait que les langoustines marinées au caviar et à l’avocat lui pesaient, à elle aussi, sur l’estomac. Je vous remercie, Gabrielle. Vous pouvez rentrer chez vous.  

Et, peu à peu. Un semblant de retour à la normale. Plus froid, plus distant. Des conversations professionnelles brèves, souvent par l’intermédiaire de son apprentie ou de son elfe de maison. Bien loin des salutations amicales, des lippes qui s’étiraient et des plaisanteries bon enfant qui avaient suivi leur rencontre. Des excès de colère, parfois. Cette fiole de poison qui avait manqué de lui faire perdre la tête, le verre qui se brise avec violence contre sa bibliothèque. Marlene s’était démenée pour lui trouver un bureau provisoire, lugubre et poussiéreux. Celui qu’elle abhorrait, à côté des ascenseurs tapageurs, mais qui lui permettait de reprendre son souffle un instant. De tenter de l’oublier. Il avait fallu des jours à l’équipe de nettoyage pour récurer la pièce, restaurer ses dossiers les plus importants et l’aider à se réinstaller. Depuis, la sorcière avait fait profil bas. Des piles de parchemins derrière lesquelles elle se cachait jusqu’à pas d’heure, tout pour apaiser le monstre qu’était -qu’est- son supérieur.

C’est d’ailleurs parce qu’il le lui a demandé, pour ne pas dire imposé, qu’elle se trouve ici aujourd’hui. Étirement cruel à la commissure de ses lèvres, celui qui ne quitte jamais son visage ridé et ses prunelles de glace qui se posent, de temps à autre, sur Genesis. Comme si elle lui appartenait. Et, peut-être est-ce le cas. D’une certaine façon. Spectatrice polie de l’arène, qui applaudit et s’enthousiasme en même temps que les autres. Pantins de Grindelwald. Le regard dans le vide, car ce spectacle lui tord les entrailles. Les nés-moldus tombent, les uns après les autres, devant les cris de joie de ces aigles qui ont vendu leur âme au diable. Impossible de se concentrer sur l’horreur de ce tableau, elle qui préfère l’agitation des gradins au vermeil qui coule férocement. Parmi la foule, il y a ce visage, cependant. Celui dont elle ne peut faire abstraction, sa tête qui se tourne, encore et toujours dans sa direction. L’indifférence au milieu du chaos. Ses boucles en bataille, sa chemise bien repassée et ses lunettes rondes sur le bout du nez. À croire que se délecter de cette épouvante ait de l’importance à ses yeux. L’ombre d’une fille de joie qui se glisse, occasionnellement, entre les sièges occupés par ces gaillards sans morale. Des gallions qui passent de sa main rugueuse à la sienne, tentatrice, et le ressentiment qui ronge d’emblée le palpitant de Genesis. Un murmure à l’oreille, une information dérobée au plus offrant. On lui fait part de l’imminent retour de l’esclavage. Dans un mois ou deux, sous la coupe du Responsable du Recensement. Elle pense à Gabrielle et se crispe. Fin du carnage. La cohue souhaite rejoindre la quiétude de leur foyer familial momentanément délaissée. Mais pas Genesis. Elle qui aspire à régler ses comptes. Impulsive jusqu’au bout des ongles. Jeu de coudes pour retrouver sa victime du jour.
« - Harfang, s’écrie-t-elle en essayant de le rattraper. Une bouteille jetée à la mer en attendant qu’elle trouve preneur, mais pas n’importe lequel. Éclat perdu entre les sorciers qui ne pensent, désormais, qu’à rentrer chez eux. Les épaules qui la chahutent, alors qu’elle se rapproche de lui avec difficulté. Harfang ! Tumulte dans les inflexions. »
Le sorcier refuse de ralentir le pas, alors le sortilège frappe. Impatiente. Les lacets de ses chaussures italiennes qui se défont, se refont entre eux, pour qu’à la prochaine enjambée, il se retrouve face contre terre. Une chute brutale, comme la sienne. Comme la leur. Mais, avant que cela ne se produise, elle accélère la cadence, le rattrape par l’avant-bras, griffes dans la chair, avant la débâcle. Elle efface, toute trace de son maléfice. La prise qui se relâche et le menton qui se relève vers lui. Le teint blême et les traits fatigués, le soleil d’Orient l’a désertée. Trop occupé à briller sur Londres, lui rappelant à chaque minute, chaque seconde, sa morosité à elle.
« - Tu as visiblement du temps à consacrer à ces distractions-ci. »
Les combats, les femmes, les injonctions dépourvues d’humanité qui n’ont leur place qu’au fond d’une corbeille à papier. Propos qu’elle lui crache au visage. Son ton est tranchant et son regard, méprisant, à l’égard de la rousse qui s’éloigne. Qu’il s’est bien moqué d’elle. L’envie de le faire souffrir comme il l’a fait souffert. Marionnette entre ses doigts qui l’ont fait gémir de plaisir par le passé.
« - Combien de temps comptais-tu le taire ? Hurlement qu’elle ne peut contenir. Ce décret sur toutes les lèvres ? Un pas vers lui, chuchotement empli de rage pour ne pas davantage attirer l’attention sur eux, bien qu'elle n'en ait que faire. Mille huit-cent trente-trois. Une date dépourvue de sens pour la plupart, mais non sans ignorer l’intelligence qui le caractérise. À croire que les elfes de maison ne te suffisaient plus. »

(c) sweet poison
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https://forthegreatergood.forumactif.com/t617-one-thousand-and-o
Harfang Longbottom
sans camp
Harfang Longbottom
crédits : @CORVIDAE (avatar) ; non uccidere (signa).
face claim : louis garrel.
pseudo : harizon.
comme des lions (harfang) 200726083725741139
études : (promotion 1900) - serdaigle des plus appliqués de la célèbre Poudlard, le graal du précieux insigne de Préfet-en-Chef sur le poitrail.
particularité : occlumens (stade 2).
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: comme des lions (harfang)   comme des lions (harfang) EmptyJeu 21 Mai - 12:56


when we fight, we fight like lions,
but then we love and feel the truth,
we lose our minds in a city of roses,
we won't abide by any rules.
i don't say a word, but still,
you take my breath and steal the things i know.
--- @genesis shafiq


Les tournois ne s'arrêtaient pas. Jamais. Chaque semaine, de nouveaux combats, de nouveaux gagnants. De nouveaux morts. Le processus s'étalait sur un mois, les finales se déroulant lors de la quatrième semaine. Événement qui rameutait le plus de gens, les plus curieux, les plus morbides, le Ministère qui se devait d'y assister, pour faire front auprès de Grindelwald qui paradait dans sa loge d'honneur. Tel César, à sauver ou ôter la vie d'un inconnu d'un simple mouvement du pouce. L'attaque éprouvée en avril dernier n'avait pas tari les ardeurs du Ministre, qui continuait à tenir à ce que tout se déroule comme avant. Même s'il restait des pans de murs manquants. Même si une nouvelle attaque était toujours présumable. Même si cela impliquait d'employer les grands moyens. Argent du contribuable mis à disposition, bientôt une vente aux enchères des éléments qui ne pouvaient participer aux combats, histoire de renflouer les caisses. Ainsi que l'usage de détraqueurs, qui flottaient inlassablement au-dessus des gradins, rôdant à la recherche de la moindre rébellion, de la moindre étincelle contraire aux convenances, instaurant, avec leur présence, une aura glaciale, pesante sensation d'être épié au moindre instant.

Pourtant, des éléments qui ne semblent pas perturber la plèbe, spectatrice des bains de sang qui se déroulent devant ses yeux affamés. Coup asséné, elle se redresse. Bête qui attaque, elle tremble. Corps qui ne se redresse pas, elle rugit. Gallions qui s'entrechoquent dans les bourses, échangés de doigts en doigts, paris murmurés sur ceux qui résistent encore. Qui l'emportera ? C'est à celui qui misera le plus judicieusement.

Harfang rature un nom, du bout de la plume, sur le morceau de parchemin déplié sur son genou voûté. Soupir dissimulé derrière deux doigts contre ses lèvres. Dommage, celui-là semblait prometteur. Reste le second, le favori, celui qui terrasse ses adversaires, force physique en plus d'un bon coup de baguette. Il pourrait faire un bon recrutement, son nom reste à retenir. Les combats continuent, ardemment, mais quelque chose gène l'homme, qui se sent observé - et cela n'a rien à voir avec les détraqueurs. Les yeux cherchent, un instant, scrutent les visages dans les gradins, pour tomber sur deux prunelles brillantes, dont le regard pourrait presque le brûler - si c'était possible. Genesis. Beauté sombre, perdue dans un flot d'employés du Département de la Justice Magique. Couvée par le regard du Directeur en question, qui semble comptabiliser ses possessions. Hum. Sentiment dérangeant, alors qu'il reporte son attention sur la Shafiq. Celle qui souffle le chaud et le froid. Elle qui évite de croiser son chemin, même jusqu'à son regard. Soirée qui a dérapée, jusqu'à finir prélassés, confidences sur l'oreiller. Auxquelles il avait décidé de mettre un terme lui-même, persuadé que l'avocate finirait par en faire autant. Il ne pouvait pas se permettre, dans ces moments critiques, le moindre écart. Aussi tentant soit-il. Y avoir déjà cédé et en avoir constaté les répercussions le consolait dans sa décision. Une dépendance qui commençait doucement à s'installer. Il ne se l'était jamais permis, ne pouvait pas commencer maintenant.

Pourtant. Constater son absence était fâcheux. N'avoir à faire qu'à son assistante, lorsqu'elle requérait son aide, lui laissait un goût de trop peu. Amer, de repenser à ses baisers enflammés et à son corps qui avait si bien épousé le sien. L'écho de son rire, qui se faisait lointain, maintenant qu'elle ne lui servait plus que des regards glacials. C'était très bien comme ça - mieux, même, c'est ce qu'il lui avait demandé. Il ne pouvait être mécontent que sa volonté soit ainsi respectée. Alors, comment expliquer qu'elle occupait sans cesse ses pensées ?

Idiot.

Il avait bien fait de mettre un terme à cela. Un simple regard en sa direction lui faisait perdre le fil.

C'est une main sur son bras qui le sort de sa réflexion. Mèches rousses qui jouent devant ses yeux, parfum prenant et murmures à son oreille. La cote sur votre favori vient d'augmenter. C'est maintenant, si vous voulez rajouter à votre mise. Regard équivoque, geste du menton et quelques gallions qui rejoignent les doigts de pie. Elle reste toujours à ses côtés, néanmoins, se penche une nouvelle fois pour ajouter, ton encore plus bas. Oh, Monsieur. Votre elfe vous fait savoir qu'un homme vous attend à la sortie des loges. Probablement un journaliste qui aimerait entendre votre avis sur les rumeurs qui circulent. Les rumeurs qui circulent ? Ces gens ne peuvent donc pas tenir leurs langues. Un sourcil arqué, quelques gallions qu'il lui dit de garder. Vous savez quoi en faire. Hochement de tête entendu, elle s'éclipse, non sans laisser traîner ses doigts sur sa nuque. Geste qui le laisse indifférent, alors que le combat se termine enfin. Comme prévu, c'est le plus fort qui l'emporte, partagé entre les louanges de la foule et ceux qui le huent pour le principe. Mouvement de foule qui suit presque aussitôt l'annonce du vainqueur. Il aura un court répit, avant de reprendre, d'ici quelques jours.

Parchemin plié, qui trouve place dans sa poche de poitrine. Quelques commentaires échangés avec l'homme qui était à ses côtés. Il suit les personnes qui se dirigent vers la sortie. Brouhaha chahutant, ceux qui déblatèrent déjà de ce qui vient de se passer. Soudain, un obstacle invisible qui vient se placer entre ses deux pieds. Il manque de chanceler, si ce n'est sans compter sur la main qui le rattrape, pour le stabiliser. Harfang n'a que le temps de jeter un coup d’œil rapide pour voir ses lacets se refaire parfaitement, comme ils l'étaient à la base. Genesis, qui l'affronte de ses prunelles courroucées. Qui ôte bien vite sa main, mais dont les traits sont déformés par une colère sourde. Il réajuste son veston, décontenancé d'une telle mise à pied.
« - Je crois qu'il y a d'autres manières de m'interpeller que de -
- Tu as visiblement du temps à consacrer à ces distractions-ci. »
Ton qui gronde et qui claque. Son regard dirigé vers il ne sait qui - oh, à la réflexion, c'est l'hôtesse qui l'a informée d'un visiteur indésiré. Sourcils qui se froncent, sans comprendre où elle veut en venir - à vrai dire, il est tout simplement impossible pour lui d'imaginer qu'elle puisse être jalouse.
« - Genesis, voix mesurée, ton posé, comme à son habitude. Il aimerait qu'elle se calme, mais cela semble uniquement augmenter son degré d'échauffement.
- Combien de temps comptais-tu le taire ? Sa voix qui s'emporte et les regards de ceux qui traînent attirés par la scène. La main qui agrippe son bras, le regard entendu et son prénom répété, cette fois comme un avertissement.
- Genesis. Lui qui a toujours détesté les effusions grandiloquentes, être le centre de l'attention. Mouvement de tête vers les retardataires pour leur indiquer qu'il n'y a plus rien à voir. Il indique une autre direction à l'avocate, pour qu'ils s'éloignent de la foule qui continue à sortir. La relâche, non sans être déconcerté. Je te prie de ne pas t'emporter de la sorte. Si tu as quelque chose à me dire, je préfère que cela ne se répande pas aux oreilles de tout Londres. Lunettes qui étaient toujours posées sur son nez, il les replie et les range dans sa poche extensible, non sans avoir quitté Genesis du regard. De quoi parles-tu ?
- Ce décret sur toutes les lèvres ? Elle accède à sa demande, chuchotements qu'elle lui crache au visage, n'ayant pas décoléré en parlant moins fort. Mille huit-cent trente-trois. À croire que les elfes de maison ne te suffisaient plus. »
Pas la peine de lui demander de quoi elle parle. La date est assez équivoque, pour celui qui connaît bien son histoire. L'abolition de l'esclavage au Royaume-Uni. Ainsi, voilà les rumeurs qui circulaient. Qui étaient donc parvenues aux oreilles de l'omanaise. L'homme se ferme aussitôt. Se redresse et la toise, instaurant cette limite qui n'aurait pas du être franchie.
« - Tu n'aurais pas du être au courant avant qu'il ne soit promulgué. Cela ne te concerne pas. Il n'élève pas la voix - ça serait le comble pour celui qui a demandé l'inverse - mais le tension est palpable. Dans ses mots, dans la crispation de ses muscles. Je me passerais également de tes commentaires ou de tes accusations. Sa réaction l'étonnait au plus haut point. Quel doxy l'avait piquée pour qu'elle tienne de tels propos en public ? Ou... De tels propos tout courts. Nouveau regard alentour, pour s'assurer qu'ils sont bien seuls, ce qui semble être le cas. Qui m'échappent, d'ailleurs. Soupir qu'il ne retient pas, muscles qui se relâchent. Il lui avait demandé de l'honnêteté. Mais le public n'était pas à leur avantage. Tu devrais faire attention. D'aucuns pourraient penser que tu remets en question la politique de Grindelwald. Il ne dit que c'est son cas. Harfang a fini par découvrir que Gabrielle n'est pas une sang-mêlé. Qu'elle se soit jouée de Genesis, ou que celle-ci soit dans la combine, reste encore à élucider. Mais il doute qu'elle soit si naïve. Les yeux qui la scrutent. Elle est bien pâle et des cernes sont mal dissimulées. Je mettrai ça sur le compte de la fatigue. Doigts qui se posent sur le menton halé, pour la regarder en face. Pli soucieux au milieu du front. Tu n'as pas l'air d'aller bien. Un nouveau problème de fiole ? Il laisse retomber sa main.  J'ai cru comprendre qu'un... Accident lié à celles-ci t'a empêché d'accéder à ton bureau pendant quelques jours. Que s'est-il passé ? Il avait tenté d'en savoir plus, mais s'était heurté à la porte fermée du bureau qu'elle avait provisoirement occupé. Il était facile d'identifier les gouttes qui parsemaient les documents de son bureau. Mais il voulait entendre sa version des faits. »



Dernière édition par Harfang Longbottom le Dim 7 Juin - 12:29, édité 1 fois
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: comme des lions (harfang)   comme des lions (harfang) EmptyJeu 21 Mai - 23:50

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Genesis. Son prénom qui lui parvient comme un brouhaha au loin. L’emportement qui fait tambouriner ses humeurs acariâtres contre ses tempes. Et, cela est sans doute préférable. Préférable au frissonnement qui parcourt son échine lorsqu’il susurre à son oreille. Susurrait. Ces familiarités-ci appartiennent au passé. Alors, elle s’impatiente. Les reproches qui pleuvent sur lui, comme un effroyable déluge, brusque et imprévisible. Sa main puissante qui saisit son bras et ses inflexions qui s’affermissent. Genesis. Plus limpide que la première fois. Amas de consonnes et de voyelles qu’elle perçoit beaucoup plus clairement, bien qu’elle ne laisse rien paraître. À l’image d’une somnambule désorientée, la sorcière se laisse écarter de la foule. Or, ce n'est pas la quiétude de ses draps duveteux qu'elle va retrouver. Ses yeux rivés sur sa prise, confuse. Il la relâche et le sermon tombe.
« -  Je te prie de ne pas t'emporter de la sorte. Si tu as quelque chose à me dire, je préfère que cela ne se répande pas aux oreilles de tout Londres. »
Rire narquois qui lui échappe. À la réflexion, peut-être n’a-t-elle rien à lui dire. Ou beaucoup trop de choses. Des sentiments, parfois contradictoires, qu’elle s’efforce de taire. Ils ne se connaissent pas si bien que cela après tout. Mais, elle aimerait tant apprendre à le connaître davantage. Autrement que la manière de le satisfaire au lit - ou ailleurs. Le nom du compositeur qui le fait vibrer dès lors que ses doigts effleurent les touches ivoires d’un piano à queue ou le fait que son attrait pour les potions provient d'une absence de mauvaises surprises. À condition que les dosages soient bien respectés, naturellement. Sentiment de contrôle sur la situation qu’elle lui arrache. Probablement trop impulsive pour lui.
« -  De quoi parles-tu ? »
Elle baisse d’un ton, mais n’a pas étouffé son aigreur pour autant. Une attaque de plein fouet, celle qui le touchera, elle en est certaine. Le sorcier qui se ferme d’emblée, qui corrige sa posture, comme pour l’impressionner. Le paon qui sort ses plumes bariolées. Une tête de plus qu’elle et le regard, quasi méprisant.
« -  Tu n'aurais pas du être au courant avant qu'il ne soit promulgué. Cela ne te concerne pas.
- Cela nous concerne tous, rétorque-t-elle aussitôt. L’orage dans sa voix qui ne désemplit pas. Et, le calme dont il fait preuve, ne l’apaise en rien. Seule la raideur de son corps et la discorde dans son ton lui laissent entendre qu’elle est vraisemblablement allée trop loin.
-  Je me passerais également de tes commentaires ou de tes accusations. Ses bras hâlés se replient sur sa poitrine, mouvement défensif. Elle reste silencieuse, prenant peu à peu conscience de tous les maux dont elle l’incrimine. Qui m'échappent, d’ailleurs. Elle se recule d’un pas. Qu’il était plaisant d’omettre certains détails tandis qu’elle se lovait dans ses bras. Sa profession, la faction qu’il soutient ouvertement.
- Tu n’aurais pas dû me tenir à l’écart, réplique-t-elle sans réfléchir. L’envie et le dépit qui la poussent à la faute. Mais, à l’écart de quoi, Genesis ? De sa vie bien ordonnée ? De sa carrière irréprochable ? De ses baisers éperdus et de sa peau brûlante contre la tienne ? Elle déglutit avec difficulté, brise l’attraction de leurs regards pour mieux reformuler ses propos. Peut-être que le point de vue d’une avocate aurait été opportun dans pareille situation. Voix qui s’adoucit momentanément, qui se meurt sur le bout de ses lèvres carminées.
-  Tu devrais faire attention. D'aucuns pourraient penser que tu remets en question la politique de Grindelwald.
- Est-ce là ce que tu penses ? La retour de la foudre et de ses doigts fins qui rôdent autour de sa baguette. Bien consciente de son inaptitude à lui faire du mal. Elle ne le maudit pas à ce point, loin de là.
-  Je mettrai ça sur le compte de la fatigue. »
Acquiescement confirmant ses paroles, avant que ses doigts ne se posent délicatement sur son menton. Elle relève légèrement la tête vers lui. Son regard qui accroche le sien et le myocarde qui s’émeut, qui se hâte. Course absurde et passionnée. Ses traits qu’elle redécouvre comme s’il s’agissait de la première fois. Lueur d’inquiétude qui assombrit ses prunelles ambrées, lippes dénuées de ce sourire discret qu’elle avait, pourtant, réussi à lui arracher, pli tracassé au milieu de son front, celui qu’elle ne comprend pas. Pas après la manière dont il a mis un terme à leur rapprochement. Car, c’est tout ce que cela avait été. Une courte liaison. Et, peut-être aurait-elle dû se battre pour lui, pour eux. Au lieu de déposer les armes, comme si son courage l’avait brutalement déserté.
« - Harfang, je t’en prie..., parvient-elle à articuler. Invitation à faire cesser cette caresse. Ou à la poursuivre, elle n'est plus sûre de rien. Ton las, exempt de la moindre conviction et le visage qui se détourne, à contrecoeur.
-  Tu n'as pas l'air d'aller bien. Un nouveau problème de fiole ? La main du sorcier retombe le long de son corps. Maintenant que ce contact a pris fin, elle s’en veut de ne pas l’avoir davantage savouré. Plaisir coupable. Mais, sa respiration recouvre peu à peu son calme.
- Pourquoi t’intéresses-tu tant à cette histoire ? Pourquoi t'intéresses-tu tant à moi ?, meurt-elle d'envie de lui demander.
-  J'ai cru comprendre qu'un... Accident lié à celles-ci t'a empêché d'accéder à ton bureau pendant quelques jours. Que s'est-il passé ? Au tour de l'avocate de soupirer lentement.
- Que les menaces soient dirigées contre moi est une chose. Mais s’ils leur arrivaient quoi que ce soit par ma faute… »
L’émotion qu’elle peine à contenir en repensant à sa mère confondant le poison avec ses vitamines quotidiennes. Il s’en était fallu de peu. Une seconde d’inattention de sa part, mais Genesis avait appris à se méfier de la mixture blafarde aux côtés de Harfang. Et, elle avait extorqué la fiole des mains d’Inès avant qu’il ne soit trop tard. Sa gorge qui se serre. Elle ne lui donne pas davantage de détails, cependant. Genesis sait qu’il reviendra à la charge si besoin.
« - J’ai perdu mon sang-froid. Aveux emplis d'affliction, extorqués d'un léger haussement des épaules. Est-ce la réponse que tu désirais ?, lui demande-t-elle sans une once de reproches. Le silence retombe un court instant et le chahut de la foule qui s’éloigne n’est, désormais, qu’un lointain souvenir. Je… Je ne suis pas certaine d’être capable de continuer ainsi. Sans toi. Les mots qu’elle ne prononcera pas. J’ignorais que la promesse de l'autre soir n’engageait que ma personne. Elle secoue la tête, attristée à l’idée de s’être ainsi fourvoyée. Mais, il avait brillamment planifié son coup. Toujours une longueur d’avance sur la sorcière. C’est elle, qui n’avait pas pris le temps de lire les clauses dormantes de leur traité. Erreur de néophyte. Appelle-moi naïve, si cela t’amuse, consent-elle d’un accent sans miel. Tu prônes la transparence, Harfang, mais tu terres tes opinions derrière un mur d’indifférence et de sarcasme. Son père lui a enseigné que la meilleure défense était l'attaque et ce sont ses conseils, qu'elle applique, à présent, au pied de la lettre. Comment puis-je te faire confiance, si toi, tu ne me dis rien ? »

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: comme des lions (harfang)   comme des lions (harfang) EmptyVen 22 Mai - 11:02


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La foule disparaît lentement, mais sûrement. Seul reste le visage de Genesis. Ses grands yeux émeraude qui le dévisagent avec incompréhension. C'est ce qu'il avait justement redouté. Ce qu'il avait voulu éviter. Être regardé de cette façon. Un sentiment qu'il avait voulu empêcher de se matérialiser entre eux, depuis qu'elle lui avait lancé ce regard. Celui rempli d'un peu trop d'espoir. Comme s'il pouvait tout lui apporter. La rendre heureuse. L'espace de quelques instants volés. Le moment qui lui avait mis la puce à l'oreille. Il ne pouvait pas et elle allait simplement finir par être blessée. Malheureusement, c'était arrivé. Ce regard-là n'existait plus. Seules persistaient la déception, l'amertume et la désillusion. Raté sur toute la ligne, son plan sans accroc. Parce qu'il n'avait pas tenu compte de la plus grande inconnue. Genesis elle-même.

Si ses paroles le laissent perplexe alors qu'elle lui crache son venin sans tenter d'être subtile, la véritable raison qui la pousse à agir de la sorte se dessine bien vite. Le fameux décret, imaginé par Graal et lui-même, concernant les nés-moldus. Décisions qu'il avait prises à contrecœur, mais ne pouvait faire autrement que les encenser. Et, s'il ne pouvait décemment lui dire la vérité, il s'étonne de ses propres positions. Elle, l'avocate qui défend les criminels notoires, rend leur liberté aux sbires du pouvoir, vient lui reprocher d'asseoir un peu plus l'ascendant de leur Ministre sur ce qui est considéré comme la bassesse de la cour sorcière. Un instant, il pourrait même croire qu'il s'agit d'un test, jeu pervers du pouvoir qui tient à s'assurer de la loyauté de tous ses sujets. Mais il y a toujours eu cette sincérité qui ne trompe pas, chez l'avocate. Celle que ses paroles enrobées dissimulaient, celle avec laquelle il lui a demandé d'agir en sa présence. Le doute n'est pas permis. Néanmoins, ses instincts se réinstallent, l'habitude de se tapir dans ses retranchements. Cela ne la concerne pas, il l'affirme et insiste. Ne te mêle pas de ça, Genesis, semble-t-il lui souffler dans ses paroles. Mais elle n'entend pas. Tu n'aurais pas dû me tenir à l'écart, la réplique qui cingle, il n'est pas assez fou pour ne pas comprendre ce qu'elle sous-entend. C'était donc ça, depuis le début. Ses attaques et ses histoires de distractions. Le décret n'avait été qu'un prétexte pour le confronter. Contrairement à ce qu'elle avait assuré, elle n'adhérait plus à leur accord. Bien. Le message était passé. Il n'en parlerait pas, pas le premier. Histoire de respecter ses sentiments, et son orgueil certain. Mais, il se détend légèrement. Préfère changer de sujet, cela ne sert à rien de s'attarder sur le décret. Et elle a l'air soudainement si faible, qu'il ne peut s'empêcher de s'inquiéter pour elle. Pensées qu'il lui traduit en mots, geste qu'il ne peut retenir de poser sur elle. Elle lui avait semblé si lointaine, dernièrement. Le contact est de courte durée.
« - Pourquoi t’intéresses-tu tant à cette histoire ?
Ces histoires de fichues fioles, encore, doit-elle se dire. Réaction qu'il ne comprend pas.
- Pourquoi ne t'y intéresses-tu pas plus ?
Quelque chose qu'elle voulait lui dissimuler, qui ne le regardait pas, sans doute. Elle n'était pas si transparente que ça. L'accident qui est survenu il y a quelques semaines, qu'il aborde.
- Que les menaces soient dirigées contre moi est une chose. Mais s’ils leur arrivaient quoi que ce soit par ma faute…
- Ils ? De qui parles-tu ? Elle, Tariq, qui d'autre encore ? L'explication de ses termes qui ne vient pas.
- J’ai perdu mon sang-froid. Est-ce la réponse que tu désirais ? »
Prunelles qui se cherchent et s'accrochent. Flammes qui dansent au fond du regard de l'omanaise, qui se heurtent au mur d'indifférence parfait de l'occlumens. On lui a trop bien appris à ne pas montrer de faiblesse ou de sentiment. Il veut lui dire qu'il ne désire rien, sûrement pas qu'elle dise des mots juste pour lui faire plaisir. Il voudrait demander pourquoi elle a perdu son sang-froid et ce qu'il peut faire pour l'aider. Elle, n'attend probablement qu'une réaction, n'importe laquelle. Il n'y a pourtant qu'un mot qui s'échappe de ses lippes.
« - Non. »
Le silence retombe, aussi décevant qu'il puisse être. Elle va finir par se décourager, n'est-ce pas ? Harfang ignore si c'est ce qu'il attend, ou redoute.
« - Je… Je ne suis pas certaine d’être capable de continuer ainsi. De nouveaux, les traits qui se froncent. Il n'a pas besoin de poser la question pour qu'elle comprenne, enchaîne sur ses véritables motifs. J’ignorais que la promesse de l'autre soir n’engageait que ma personne. Appelle-moi naïve, si cela t’amuse.
- Je ne m'amuse pas de toi. Ton grave et paroles qui le quittent avant qu'il puisse les soupeser. Il ne pouvait tout simplement pas lui laisser penser une chose pareille, parce que c'était faux.
- Comment puis-je te faire confiance, si toi, tu ne me dis rien ?
- Tu ne peux pas. Cette fois, il modère ses mots, reprenant cette position où il préfère qu'on s'éloigne de lui. Je ne t'ai pas demandé de me faire confiance. Surtout pas concernant mon travail. Ni tout court. Encore une fois, elle plaçait trop d'espérances en lui. Alors que le quotidien lui prouvait, encore et encore, que ce n'était pas la bonne chose à faire. Puisque de toute façon, il ne pouvait pas agir. L'annonce du mariage d'Algie lui restait encore en travers de la gorge, colère sourde qui l'habitait à chaque instant. Son impuissance face à la situation. Le décret qu'il n'avait pu faire autrement qu'appuyer. Ce que je t'ai dit l'autre soir... Ce n'était pas pour m'amuser de toi. Pause dans la tirade, il sait qu'il ne donne pas assez d'informations. Il doit se faire violence pour se livrer, un peu plus. Au contraire. Je te connais assez pour savoir que tu ne pourrais pas accepter cette idée de décret. ... Celle-là et toutes les autres. Regard lancé sur l'arène, sur le sang qui mouille encore le sable. Tu ne pourrais pas vivre avec toi-même si tu t'exposais à mon bras. Yeux qu'il repose sur elle, lueur de tristesse qui contraste avec son demi-sourire. Pourquoi fallait-il que le timing le torture autant ? Maintenant qu'il rencontrait une femme qui lui plaisait vraiment ? Si seulement il l'avait connue un peu plus tôt. Soit. Ne réponds pas. Je pense que ton coup de sang a déjà répondu à mes interrogations. »
Il était persuadé de tout ça, mais il ne voulait pas entendre de confirmation franchir ses lèvres. Prunelles dans les siennes et corps si proche du sien, il se permet néanmoins une dernière caresse du bout des doigts contre sa joue. Moment parfait que choisit le journaliste pour déclencher le flash de son appareil.


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Genesis Shafiq
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Genesis Shafiq
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: comme des lions (harfang)   comme des lions (harfang) EmptyVen 22 Mai - 16:35

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Elle lui avait promis de se montrer honnête. Et, elle s’y efforce. Du mieux qu’elle peut. Mais, certains mots ont encore du mal à franchir ses lèvres. Qualifier la menace qui rôde sur sa famille ne ferait que la rendre plus tangible. Elle n’est pas encore prête à l’accepter. À tout lui révéler, surtout si la responsabilité de ces tentatives d’intimidation lui revient. Une sorte de mensonge par omission qui, évidemment, ne le satisfait pas. Pourtant, il n'insiste pas, respectant les barrières chancelantes de son jardin secret, celles qu'il pourrait renverser aisément en lui faisant part de ses tourments. La quiétude qui les entoure est pesante, accablante. Dans un dernier élan de courage - ou de folie - elle lui fait part des craintes qui dévorent son coeur. Je ne m'amuse pas de toi. Difficile à croire, malgré la gravité de sa réponse. Peut-elle lui accorder sa confiance ?
« - Tu ne peux pas. Le menton qui se relève et la douloureuse sensation d’un myocarde qui se brise. Une fois de plus. À quoi s’attendait-elle ? Sa main gauche qui se pose sur son ventre, pour s’imposer une respiration plus mesurée. Toujours la marque de sa solitude autour de son annulaire. L’alliance retrouvée quelques jours plus tard dans la poche de sa mère, mais qui n’embellit plus son doigt fin. Bijou qui sonnait faux, après un tel rapprochement avec le sorcier. Je ne t'ai pas demandé de me faire confiance. Surtout pas concernant mon travail.
- J’aimerais être là pour toi, lui murmure-t-elle incertaine. Toutefois, incapable de croiser son regard. Vulnérable, comme jamais elle ne l’a été auparavant. Cette plaidoirie-là, elle ne l’a que trop peu préparé. Propos qu’elle regrette aussitôt et l’intérieur de la joue qu’elle se mord brusquement. Elle, qui peine à rester sur ses gardes face à lui. La sorcière s’ouvre trop, se dévoile trop. Faille après faille. Elle ne devrait pas. Ce jeu-ci, elle ne le maîtrise pas.
-  Ce que je t'ai dit l'autre soir... Ce n'était pas pour m'amuser de toi. Les sourcils qui se froncent. Le doute est palpable. Peut-elle se fier à lui ? Il semble sincère. Mais, la pente est encore un peu trop glissante pour que Genesis n’ose s’y aventurer pleinement. Le silence retombe momentanément. Au contraire.
- Est-ce que tu pourrais faire l’effort d’être un peu plus clair ?, l’interroge-t-elle avec douceur. Encouragements dissimulés. Car, elle est confuse, Genesis. Terriblement confuse. Et, Harfang peine à trouver ses mots, elle le voit bien. Pourtant, elle s’oppose à l’idée d’une concession qui ne rassérènerait que l’un d’entre eux.
-  Je te connais assez pour savoir que tu ne pourrais pas accepter cette idée de décret. ... Celle-là et toutes les autres. Pendant un court instant, elle se demande s’il sait. Pour Gabrielle, pour l’Ordre du Phénix. Impossible. Elle n’aurait jamais risqué sa vie, leur vie, éreinté sa couverture au point de la détruire pour les beaux yeux d’un homme - aussi séduisant soit-il.  
- Encore et toujours cette manie de présumer à la place des autres, lâche-t-elle dans un soupir. Est-ce une habitude que tu traînes depuis l’enfance ou un travers qui ne ressurgit qu’avec moi ? Ses inflexions sont modérées, mais le froid peut-être incisif lui aussi.
-  
Tu ne pourrais pas vivre avec toi-même si tu t'exposais à mon bras. »
L’amertume, un goût désagréable dans sa bouche. Il ne peut s’empêcher de faire des suppositions qui n’arrangent que lui. À croire que la vérité lui soit trop difficile. Et, elle aimerait lui hurler son mécontentement, sa déception. Mais, à quoi bon ? Cela ne ferait que l’éloigner davantage. Il l’avait invité au calme et ce n’était sans doute pas pour la voir cracher sa bile et claquer des portes. Ses lèvres s’entrouvrent sans qu’aucun son ne s’en échappe.
« - Soit. Ne réponds pas. Je pense que ton coup de sang a déjà répondu à mes interrogations. Elle reste muette encore un instant, vérifiant mentalement les cartes qu’il lui reste en mains, celle qu’elle peut abattre pour ne pas renoncer tout de suite à lui et celles qu’elle doit à tout prix préserver. Malgré la sincérité qu’elle lui a promis.
- Harfang… Prénom qu’elle prononce probablement pour la dernière fois avec autant de tendresse dans la voix. Je ne peux peut-être pas te faire confiance, néanmoins tu t’étais engagé à me demander mon avis. Car, il est là, le pacte véritable. La consulter en échange de sa droiture. Alors, demande-le moi. Demande-moi ce que je pense de tout cela. Un pas vers lui, à défaut d’un geste qu’il interromprait peut-être. Montre-moi que certaines choses valent encore la peine de se battre pour elles. »
Seuls demeurent, les souvenirs de ses lippes passionnées sur sa peau, de ses grognements de plaisir à son oreille et de ses mains rêches contre son corps qui s’embrase. Stigmates qui finiront bien par s’estomper un jour. Patience, Genesis. Des bruits de pas qui lui parviennent au loin sans que cela ne l’interpelle.
« - Je pense que nous nous sommes tout dit, concède-t-elle à voix basse. Les pensées en désordre et le coeur lourd. »
Mais, avant de s’éloigner, elle s’autorise un dernier acte de tendresse, celui qu’il initie. Les prunelles qui s’accrochent et les corps qui se réconcilient. Ses doigts viennent effleurer sa joue et elle se promet, d’en savourer chaque seconde, cette fois. Un. Le palpitant qui rate une pulsation. Sa main basanée attrape délicatement son poignet, comme pour le retenir un peu plus longtemps. Deux. L’épiderme qui frémit. Les paupières se referment, comme pour apprécier pleinement cette caresse. Trois. La respiration qui vacille. Elle repose son front contre le sien, jusqu’à ce que… Quatre. Une lumière aveuglante brise leur étreinte.  
« - Par tous les djinns… Un regard vers le coupable au sourire railleur qu'elle ne connaît que trop bien. Litt ! Entre le courroux et la fatigue. Combien de fois faudra-t-il vous le répéter ? Droits à l’image et au respect de la vie privée !
- Regardez ce que vous me servez, des exclusivités bien plus croustillantes, se moque-t-il d’eux. Il tapote sur son appareil, comme pour leur confirmer que le cliché est dans la boîte. Je voulais discuter des fiançailles de votre sœur, mais cette photo-là se vendra bien mieux.
- Sans accord écrit, vous ne pouvez utiliser cette photographie, tempête-elle en agrippant sa baguette. Et, je doute que l'un d'entre nous ait signé une quelconque permission vous appuyant. Le regard du journaliste s’assombrit instantanément et les insultes pullulent.
- Ferme-la, veuve joyeuse !, crache-t-il à ses pieds. Littéralement. De ceux qui ne supportent pas être remis à leur place par une femme. Cette pépite payera ma caution. Et ce, même si Longbottom et toi, vous décidez à porter plainte et à m’envoyer quelques mois à Azkaban. »

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: comme des lions (harfang)   comme des lions (harfang) EmptyDim 24 Mai - 23:12


when we fight, we fight like lions,
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Une entrevue qui sonne comme des adieux. S'il avait su à quoi s'attendre quand il l'avait entendu appeler son nom, il aurait préféré se rétamer au sol, parmi la foule, plutôt qu'affronter cette conversation. Pourquoi fallait-il qu'elle le repousse autant dans ses retranchements ? Qu'elle exige des explications et des paroles qu'il ne voulait pas prononcer ? Parce qu'elle était ainsi, Genesis. Depuis la première rencontre. Elle n'était pas comme ces autres qui se pliaient à ses volontés, à ses silences ou à ses commandes. Non. Depuis le début, elle l'avait défié. Provoqué. Désarmé. Autant d'atouts qui l'avaient charmé. Les mêmes qu'il incrimine, à présent. Genesis le forçait à ressentir les choses, brutes, parfaitement imparfaites. Douloureuses. Cette douleur, qu'il évitait depuis l'adolescence. Celle de la séparation. Il ne voulait plus la ressentir. Pourtant, Harfang ne pouvait blâmer nul autre que lui-même. Jamais il n'aurait dû la convoiter, sachant pertinemment comment cette histoire aller se terminer. Il ne pouvait que s'en mordre les doigts.
« - J’aimerais être là pour toi. »
Alors qu'il la repousse. Encore et encore, une fois de plus. Est-ce qu'il aimerait qu'elle soit là pour lui ? Non, il ne peut pas se poser cette question. Il suffirait d'un détail, un pas de travers, pour qu'on apprenne ce qu'il trafique au Ministère. Harfang refuse catégoriquement qu'elle soit mêlée à ça, traînée vers le bas et réputation bafouée uniquement parce qu'elle se sera tenue à ses côtés. C'est ce qu'il tente de lui faire comprendre, bien malgré lui. Sans pouvoir véritablement expliquer ses raisons. Sans pouvoir exactement dire pourquoi il se doute qu'elle n'est pas non plus uniquement l'image qu'elle renvoie. Et plutôt que de la mettre en cause, ses reproches sont dirigés contre lui. Contre ses décisions, contre le personnage qu'il représente. Des paroles qui sont loin de la décourager.
« - Harfang… Son prénom comme une supplique, celle de revoir sa position. Probablement la dernière qu'elle lui fera, au ton employé. Je ne peux peut-être pas te faire confiance, néanmoins tu t’étais engagé à me demander mon avis. Alors, demande-le moi. Demande-moi ce que je pense de tout cela.
L'homme l'observe, tiraillé entre deux routes qui s'offrent à lui. Pourtant, il sait qu'il n'y a qu'un seul chemin.
- Je ne peux pas. Pas uniquement pour ne pas te mêler à tout ça. ... Mais parce que je ne suis pas sûr de supporter entendre ce que tu as à dire. Mélancolie dans le cœur et dans les mots. Ne me force pas à choisir, ne me force pas à prendre cette décision.
- Je pense que nous nous sommes tout dit. »
Oh, loin de là, Genesis. Tellement loin de là. Mais cela ne peut être que la bonne décision. Après cette caresse sur sa joue, dernière appréciation de sa peau contre la sienne, ils se sépareront. Après avoir posé le front contre le sien, le quotidien insipide reprendra son cours. Après ce dernier baiser contre ses lèvres, ils redeviendront ces étrangers qui partagent un couloir. Après ce flash aveuglant... Ce flash aveuglant ?

Aussitôt, les corps qui se séparent, la distance qui se rétablit et les regards venimeux qui se portent vers l'intrus à l'air bien trop content de lui-même. Œil caché derrière son appareil plus grand que sa tête, petit rire moqueur de celui qui est parvenu à bien plus qu'espéré. Le journaliste dont l'hôtesse avait parlé. N'était-elle pas censée s'occuper de lui ? Mais, c'est vrai qu'à l'heure actuelle, Harfang aurait déjà du être parti. Encore une fois, le destin se moquait de lui. Foudre dans le regard et mâchoire crispée. Le corps qui se redresse pour toiser le misérable, tandis que Genesis lui sort un discours juridique.
« - Je crains que la raison soit bien inutile avec ce genre de vermine, gronde-t-il, tandis que sa baguette trouve place au creux de ses doigts, cachée dans sa manche.
- Regardez ce que vous me servez... Des exclusivités bien plus croustillantes !
- Fais attention, Litt. »
Unique avertissement, tandis que l'avocate continue à sortir la carte du code pénal. Menace loin de décourager l'homme, qui crache injure et déclenche bouffée de rage chez le Longbottom. Genesis et lui pouvaient avoir tous leurs différends, leurs histoires qui ne regardaient qu'eux, il n'allait pas la laisser se faire insulter sans riposter. Pas en avant, corps qui fait barrière et baguette brandie.
« - Retire ça tout de suite.
L'homme recule d'un pas, partagé entre la fuite et l'affrontement. Il semblerait néanmoins que le cliché qu'il a su leur soutirer lui donne de l'aplomb, alors qu'il n'a pas terminé de recracher sa bile.
- Je voulais discuter des fiançailles de votre sœur, mais cette photo-là se vendra bien mieux.
- Assez ! »
La voix rugit dans l’amphithéâtre vide, Harfang ne réfléchit pas tandis que sa baguette dévie vers l'appareil incriminé, où se trouve la photo de Genesis et lui, ainsi que probablement d'autres scènes compromettantes qu'un nuisible de la sorte ait pu recueillir.
« - Incendio ! Les flammes jaillissent de la baguette, viennent embraser la machine, le feu venant lécher les doigts du journaliste, qui la relâchent dans un cri de douleur. Sans vouloir remettre en cause ton domaine de prédilection, fait-il en s'adressant à Genesis, le regard toujours braqué vers l'importun, je trouve la Justice toujours trop lente pour régler ce genre d'affaire. Je préfère résoudre mes problèmes moi-même.
- Espèce de fou furieux !, crie l'homme, sans savoir s'il pleure plus la perte des clichés ou ses doigts enfumés. Ses genoux ploient pour tenter de récupérer quelque chose, mais les flammes continuent à briller vivement.
- Je ne tolère pas les menaces. Encore moins concernant ma famille. Ses enjambées nonchalantes le rapprochent du reporter, la bout de bois toujours dirigé contre lui. Ce n'était qu'un avertissement. Bout de la baguette qu'il appuie sur la joue du parasite pour qu'il relève la tête, la menace planant toujours. Quant à Miss Shafiq, vraiment, je te fais une fleur. Elle est beaucoup moins conciliante que moi. L'homme se décale légèrement, pour laisser une vue sur la silhouette de l'avocate. Un simple pardon, et nous tirerons un trait sur cette histoire. Coup d’œil lancé vers Genesis, avant de le reporter sur Litt. Ou je la laisserai s'occuper de toi. »


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Message (ϟϟ) Sujet: Re: comme des lions (harfang)   comme des lions (harfang) EmptyLun 25 Mai - 19:17

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Ses lèvres contre les siennes. Celles qu’elle ne pensait pas avoir la chance d’apprécier une fois de plus. Pas après ce qu’il vient de lui exprimer. Je ne suis pas sûr de supporter entendre ce que tu as à dire. Amertume dans la bouche, comme si elle avait croqué dans un agrume à pleines dents, tandis que ses paroles lui reviennent en mémoire. La sensation d'adieux qui se profile. Ceux pour lesquels elle ne se sent pas tout à fait prête. Inquiétudes, qu’il éteint d’un baiser sans lendemain. Loin de l’alcool et du tabac de la première fois. Une passion qu’elle se redécouvre pour lui. Encore et encore. Toujours, la même erreur. Et, si tout était à refaire, sans doute céderait-elle à ce contact-ci, une fois de plus. Goût de trop peu, alors qu’il se détache. Leur tourment ne fait que commencer. Les paupières qui battent un instant après cette lumière aveuglante. Le corps de Harfang qui se redresse, baguette en main et mâchoire crispée. Une main qu’elle pose sur son avant-bras, comme pour le retenir jusqu’à ce que les insultes tombent.
« - Retire ça tout de suite. »
L’orage dans sa voix. Elle ne l’a jamais vu perdre le contrôle, auparavant. Cet homme qui feint l’impassibilité a pourtant un corde sensible. Une, ou plusieurs. Ses doigts qui le relâchent, alors qu’il vocifère dans l’amphithéâtre. Assez ! Le sortilège qui frappe dans la seconde. Les flammes qui détruisent l’appareil, rongent l’épiderme du journaliste.
« - Sans vouloir remettre en cause ton domaine de prédilection, je trouve la Justice toujours trop lente pour régler ce genre d'affaire. Je préfère résoudre mes problèmes moi-même. »
La gifle. Qu’il mérite pour dénigrer son métier de la sorte, mais qui ne tombe pas. Elle ne lui ferait pas ce plaisir, il aimerait trop cela. Elle se contente donc de serrer son poing, les prunelles rivées sur la débâcle. Les cris et les menaces qui se multiplient. Une remarque quant à sa composition qui lui arrache toutefois un sourire. Il semblerait que leur rencontre ait laissé un souvenir marquant dans l’esprit du Longbottom. Mais le pardon tant attendu ne vient pas. À la place, Litt repousse la baguette contre sa joue, se relève vivement pour lancer un sortilège qui manque de toucher Genesis. Mais, qu'elle contre aussitôt, laissant le journaliste désarmé.  
« - Oh, très cher…, débute-t-elle en écartant son arme du bout du pied. Dans quelle situation, vous êtes vous encore enlisé ? Question rhétorique de cette voix mielleuse qui n’annonce rien de bon. Elle s’approche délicatement, la lionne. Celle qui finit toujours par rebondir sur ses pattes. Monsieur Longbottom vous a pourtant prévenu. Et, vous savez bien que je déteste faire usage de la force. Soupir qui s’échappe de ses lèvres. Mais, il semblerait que vous ne me laissiez pas le choix. Elle hausse légèrement des épaules, la baguette rivée sur le journaliste et le maléfice de jambencoton qui frappe. Les genoux calleux du sorcier qui rencontrent la terre battue, pour la seconde fois. Quel dommage, vraiment, murmure-t-elle en s’agenouillant face à lui. Une main qu’elle passe dans ses cheveux, comme si elle tentait de rassurer un enfant qui vient de se blesser. Apeuré à la vue d’une petite égratignure.
- Pa…Par…Pardon, qu’il bredouille la bouche tremblotante. Dépourvu de son appareil et de sa baguette, l'homme ne peut que lui présenter des excuses.
- Vous avez dit quelque chose ? Je ne suis pas certaine d’avoir bien entendu.
- Pardon, Miss Shafiq, articule-t-il avec difficulté. Ces mots qui lui coûtent, puisqu'il la méprise, cette femme.
- Pardon et… ?, lui demande-t-elle avant de se pencher vers lui, le bout de bois désormais pointé vers la gorge du photographe. Aucun sortilège ne s'en échappe, cependant. L'art de la parole. Je ne recommencerai plus, Miss Shafiq. Chuchotement menaçant à son oreille. Elle se recule, un sourire aimable à la commissure de ses lippes. C’est ce que vous vouliez dire, n’est-ce pas ?
- Je ne recommencerai plus, Miss Shafiq, répète-il d’une voix emplie de regrets.
- Bien, conclut-elle triomphante. Voyez comme tout s’arrange lorsque la Justice s’en mêle. Regard suffisant en direction de Harfang. Elle attrape lentement les poignets du journaliste et contemple un instant ses paumes brûlées, grimace qui se dessine sur son visage hâlé. Monsieur Longbottom ne vous a pas raté. Il ne faudra plus l’agacer avec ces histoires de fiançailles, l’avertit-elle en secouant la tête. Sa prise qu’elle relâche avec douceur et Litt acquiesce, résigné. La sorcière se redresse et se recule d’un pas. Je vais vous rendre l’usage de vos jambes, elles pourraient vous être utiles pour vous rendre à Sainte-Mangouste. Vous leur expliquerez que vous avez mal entretenu votre appareil et qu’il vous a explosé entre les mains, hm ?
- Oui, Miss Shafiq.
- Et, comme je suis d’humeur clémente, Litt, je vais même vous la donner votre exclusivité, lui confie-t-elle d'un accent sans soleil. Une ordure de sorcier s’amuse à faire chanter ma famille, des philtres de mort vivante qu’il nous fait parvenir, ça et là, lui explique-t-elle d'une voix qui se brise. Que l’on mette ma vie en péril, ou celle de mon père, n’a rien de bien surprenant. Mais, ma mère ne mérite pas toute cette attention. Et, ils sont là les mots qu'elle n'a pas osé prononcer plus tôt. Alors, vous allez mener votre petite enquête, lui ordonne-t-elle sans attendre de réponse de sa part. La lueur fureteuse dans ses yeux suffit à lui faire comprendre qu'il est intéressé. Car, s’il arrivait quoi que ce soit à mes frères, ma soeur ou mon neveu, je me montrerais, en effet, beaucoup moins conciliante, conclut-elle en reprenant les termes utilisés par Harfang. Nouveau sortilège informulé, celui qui permet à la vermine de se redresser.
- Marché conclu, déclare-t-il, avant de récupérer sa baguette et de les quitter. »
Le silence retombe et Genesis n'ose plus le regarder en face, n'ose plus se regarder en face. Vipère qu'elle peut être lorsqu'elle perçoit le danger. Une boucle ébène qu'elle replace nerveusement derrière son oreille. Elle, qui voulait qu'ils apprennent à se connaître... Genesis regrette désormais lui avoir divulgué cet aspect de sa personnalité. Non pas qu'il ait agit de manière plus raisonnée. Cet incendio qui a brutalement détruit l'outil de travail du photographe. Tout cela pour préserver sa réputation. À lui. 
Trop embarrassé par un tel cliché. Il ne faudrait pas que le célibataire le plus prisé d'Angleterre se fasse voir avec une sorcière comme elle. Veuve joyeuse. Elle repose son dos contre une colonne de marbre, reste muette encore quelques instants.
« - Tu disais toujours arriver à tes fins. Une pause qu'elle ne marque qu'un bref moment. Et, sans doute n'aurais-je pas dû te sous-estimer à ce sujet. »
Menton qu'elle relève vers lui et étirement léger à la commissure de ses lèvres. Celui qui s'évanouit bien vite. Car, au loin, une silhouette se dessine, crinière de feu et démarche sensuelle. Rire narquois que l’avocate peine à retenir. Elle qui pensait en avoir fini avec cette épouvantable soirée.
« - De surprise en surprise, lâche-t-elle sans prendre la peine de dissimuler le mépris dans sa voix. Le regard toujours posé sur les boucles rousses qui accourent vers eux.
- Oh, Monsieur Longbottom, débute la fille de joie en renouant maladroitement les lacets de son corset. Des fragrances de jasmins et roses qui émanent de chacun de ses gestes. Très prononcées, trop prononcées. Celles qui montent à la tête de Genesis, tapent contre les parois de son esprit, jusqu’à lui donner le mal de mer. J’ai perdu toute notion du temps, s’excuse-t-elle en s’approchant de lui.
- Il semblerait que les affaires t’appellent, parvient à articuler Genesis. Et, je ne voudrais pas gâcher ton rendez-vous galant. »
Non sans leur avoir souhaité une excellente soirée à tous les deux, la sorcière se dirige vers la sortie. Un pas après l'autre, soudainement fébrile. Sa main qui trouve rapidement appui contre les pierres froides de l’arène. Elle inspire, expire. Et, espère que ces hauts-le-coeur vont bien vite s’interrompre. Des bruits de pas qui semblent la rattraper, mais il n’y a plus que ce parfum abject qui l’importe. Celui dont elle ne semble pas capable de se défaire. Mélodie entêtante. Cadence qui lui donne envie de vomir. Littéralement. Contre le sable et le sang.

(c) sweet poison
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Harfang Longbottom
sans camp
Harfang Longbottom
crédits : @CORVIDAE (avatar) ; non uccidere (signa).
face claim : louis garrel.
pseudo : harizon.
comme des lions (harfang) 200726083725741139
études : (promotion 1900) - serdaigle des plus appliqués de la célèbre Poudlard, le graal du précieux insigne de Préfet-en-Chef sur le poitrail.
particularité : occlumens (stade 2).
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: comme des lions (harfang)   comme des lions (harfang) EmptyMer 27 Mai - 0:00


when we fight, we fight like lions,
but then we love and feel the truth,
we lose our minds in a city of roses,
we won't abide by any rules.
i don't say a word, but still,
you take my breath and steal the things i know.
--- @genesis shafiq


Le sang-froid qui se perd et les sortilèges qui fusent, furieux, vers Litt au visage tantôt étonné, tantôt irrité. Les fiançailles de sa sœur étaient loin d'être un secret. L'état marital des Longbottom était surveillé de près, tout comme celui des Malfoy, et l'union de ces deux familles était un événement en soit pour que la nouvelle se soit répandue comme une traînée de poudre. Une nouvelle pour laquelle Harfang se serait réjoui, si les choses avaient été différentes, si le mariage n'avait pas été imposé à Algie comme c'était le cas. Un fardeau avec lequel ils devaient déjà vivre, sans en laisser rien deviner à ces fouines comme Litt pouvait l'être. Une histoire qui le mettait déjà assez hors de lui, pour qu'il envisage des solutions extrêmes avec sa sœur. Si l'insulte l'avait déjà alerté, le sujet familial avait rajouté de l'huile sur le feu. Flammes dans son corps et au bout de la baguette, qui embrasent les mains de l'homme et réduisent son appareil, ainsi que son contenu, à l'état de cendres. La menace tacite qui se matérialise par le bout de la baguette contre la joue du malheureux. Non, il ne peut pas laisser libre cours à sa colère. Pas sur lui, pas ici ni maintenant. Pas avec Genesis à ses côtés, pas après ce qu'ils viennent de se dire - et des non-dits, surtout. Pourtant, il sait que l'avocate ne se laisserait pas faire, non plus, propos qu'il affirme à l'homme. Elle n'a besoin de personne - et sûrement pas de Harfang - pour la défendre. C'est à penser qu'il ne veut pas le croire, car il a tout de même le réflexe de récupérer sa baguette pour tenter une attaque - que l'omanaise pare comme si elle chassait une mouche.
« - Monsieur Longbottom vous a pourtant prévenu. Et, vous savez bien que je déteste faire usage de la force.
- Ces journalistes. Toujours à chercher des preuves de ce qu'on leur avance. »
Genesis prend la relève, s'approche d'une démarche féline de l'homme toujours agenouillé. À la merci de ces deux complices de malice, Litt n'a d'autre choix que de se plier à leurs exigences, le verbe aussi tremblant que ses membres.
« - Pa…Par…Pardon. Le regard du Longbottom, empli de dédain tandis qu'il s'éloigne, soufflant un pathétique alors que ses pas le mènent un peu plus loin. »
Genesis maîtrise la situation et Litt a été désarmé, il n'a plus de quoi s'inquiéter. À elle de s'amuser avec leur souffre-douleur. Lui faire dire ce qu'elle veut entendre, qu'il ne recommencera pas. Harfang en doute, se promet de ne pas perdre le journaliste de vue, au risque qu'ils s'en mordent tous les deux les doigts à leur tour, un jour. Ce genre de parasite est difficile à évincer, de ces furoncles qui repoussent sans cesse.
« - Voyez comme tout s’arrange lorsque la Justice s’en mêle. »
Harfang qui hausse le sourcil, se retient de lever les yeux au ciel, en dissimulant un air amusé de se dessiner sur ses lippes. C'est cela, oui. Pourtant, il n'a pas le temps de placer son commentaire. L'attention de la brune reportée sur Litt, un prétexte bien vite trouvé auquel elle le fait concéder. Inutile, aux yeux du fonctionnaire. Litt pourrait encore aller chanter à tous ses congénères que le responsable du recensement était derrière ses brûlures, cela n'y changerait rien. Ni à ses affaires - qui allait le punir ? - ni à sa réputation, déjà entachée pour qu'on prenne compte d'une telle maladresse. S'il avait agi de la sorte, c'était par pure contrariété, attaque essuyée contre Genesis et Algie. Réputation préservée pour la première - il ne s'escrimait pas à tenter de la protéger de sa renommée pour qu'un autre gâche tout à sa place. À la réflexion, autant qu'il s'en tienne à la version de l'avocate. Ce n'est pas ça qui fait tiquer Harfang. C'est la suite de son discours, l'exclusivité qu'elle lui sert qui retient son attention. Ainsi, la mère Shafiq avait également reçu l'une des mystérieuses potions. Trop d'indices concordant pour que cela soit une simple coïncidence. Quelqu'un en voulait à leur famille et il n'y avait plus qu'à espérer qu'ils soient assez prudents pour ne pas tomber dans le piège - ou que les tentatives ne deviennent pas plus alambiquées. Pacte passé entre les deux chiens de faïence, Litt qui les quitte sans demander son reste.
« - Je ne serais pas étonné qu'une personne dans son genre soit à l'origine de ces menaces. ... Je doute que tu puisses lui faire confiance. »
Le silence qu'il brise, les yeux de Genesis qui répondent pour elle - je me fiche bien de ce que tu penses. Soit, sans doute le méritait-il. À lui demander de ne pas le suivre, il devait renoncer à mettre son nez dans ses affaires également.
« - Tu disais toujours arriver à tes fins. Et, sans doute n'aurais-je pas dû te sous-estimer à ce sujet.
Ses paroles étaient tellement loin de ce qu'il avait voulu lui faire comprendre. Il lui avait dit - répété, qu'il ne s'était pas joué d'elle, que les choses étaient compliquées, qu'il valait mieux pour elle de s'éloigner de lui. Cependant, c'était sans doute mieux qu'elle le méprise, au final - juste assez pour la tenir éloignée.
- Écoute, je... Retiens ta langue, Harfang. Son regard dans le sien, sans rien ajouter. Soudain, comme s'il se remémore quelque chose, fouille la poche intérieure de son veston - celle extensible, fourrée de choses diverses. Une petite pierre qu'il en ressort, au creux de la main. Je le gardais sur moi depuis l'apparition de la première fiole. C'est un bézoard. Doigts de Genesis qu'il vient chercher, dépose l'antidote au creux de sa main, refermant celle-ci sur la pierre. Garde-le. Juste au cas où. »
Au cas où une autre fiole - ou qui sait quoi d'autre ? - finisse par apparaître. Moment de flottement, où il remet en question ses considérations, la proximité de son corps n'y étant sûrement pas pour rien. L'attraction qui se brise soudainement à l'entente de bruit de talons qui se rapproche. Quoi, encore ?
« - Oh, Monsieur Longbottom.
La main de Genesis qui quitte la sienne, la pierre pourtant qu'elle emporte avec elle.
- Nous sommes occupés, grogne-t-il entre ses dents. Non, décidément, les événements avec une foule n'étaient pas faits pour lui.
- J’ai perdu toute notion du temps.
- Il semblerait que les affaires t’appellent. Je ne voudrais pas gâcher ton rendez-vous galant. »
Harfang n'a pas le temps de la retenir que Genesis s'éclipse comme la lune, pressée d'en finir avec l'homme et ses déboires.
« - Quand je vous dis que nous sommes occupés, ce n'est pas pour vous imposer.
- Je suis désolée, Monsieur, je-
- Soit, l'interrompt-il d'un ton catégorique, ne supportant pas les excuses d'incompétents. Il désigne l'appareil toujours au sol, les flammes qui ont cessé de briller. Voyez avec Gilly pour vous débarrasser de ça. Et pas un mot.
- Entendu, Monsieur. »
--- fin ---
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