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 Le premier jour du reste de ta vie - Théa

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Message (ϟϟ) Sujet: Le premier jour du reste de ta vie - Théa   Le premier jour du reste de ta vie - Théa EmptyLun 18 Mai - 22:17

« Le premier jour du reste de ta vie. »
@Théa Malfoy & Méra Malfoy


Elle est nerveuse Méra. Elle a mal au ventre la douce enfant. Elle sent que quelque chose ne va pas. Le pressentiment terrible que la foudre va s'abattre sur le foyer Malfoy. Elle tourne en rond telle une lionne en cage. Elle sent son cœur palpiter plus vite qu'il ne le devrait, elle se triture les mains, ne cesse de jeter des coups d'oeil inquiets en direction de l'horloge. Elle manque d'air ! Elle va étouffer, elle en est certaine. Elle se précipite à la fenêtre de sa chambre et l'ouvre en grand. Un courant d'air frais lui remplit les poumons et peu à peu elle se calme. Quelle idiote fait-elle ! Se mettre dans des états pareils pour si peu... Son père l'avait convoquée. Oui, le patriarche Malfoy lui avait fait parvenir un courrier le matin même, l'informant qu'il l'attendait dans le salon pour dix-sept heures. La demoiselle avait tellement l'habitude de fuir la maison familiale pour se ressourcer dans la nature que son père était obligé de lui écrire pour s'assurer qu'elle serait là. Depuis qu'elle avait reçu la missive, la photographe se rongeait les sangs. Ce qui était parfaitement stupide, il devait sans doute s'agir d'une réunion concernant l'entreprise – abjecte – familiale.

Soudain elle sursaute. Le coucou de l'horloge vient de retentir dans la chambre. La sentence va enfin tomber. D'un pas hésitant, presque en longeant les murs, Méra se dirige vers le salon. Elle n'a pas entendu son père rentrer, cela signifie qu'il est sans doute en retard. Elle entre dans la pièce, observe et se rend compte qu'elle est seule. Il n'y a personne, ni ses parents, ni son frère, pas même Théa. Elle sent l'angoisse monter et se poste face à la grande baie vitrée. Elle observe le jardin, les oiseaux qui se posent sur la pelouse. Ca l'apaise, à tel point qu'elle n'entend pas que l'on a transplané derrière elle : « Méra, chère enfant. » Elle fait un bond et se retourne. Elle fait face à son père et fronce les sourcils : « Chère enfant » ? Depuis quand l'appelait-il avec tendresse. Elle sent que quelque chose cloche. Elle a envie de prendre ses jambes à son cou mais son corps refuse de lui répondre. Elle reste plantée là, statufiée devant lui. Elle a la gorge trop nouée pour pouvoir lui parler. Alors elle attend. Son père lui fait signe de s'asseoir sur un fauteuil, ce qu'elle fait d'un pas tremblant. Il prend place face à elle, les mains croisées. Après des secondes qui dans l'esprit de la jeune femme semblaient avoir duré de longues minutes, il lui explique enfin sa présence ici. « Je voulais t'informer que dans quelques temps, tu ne seras plus Méra Malfoy... ». Les mots flottent dans l'esprit de la douce, elle le regarde sans vraiment le regarder, ne comprend pas ce qu'il lui raconte. Elle ne voit pas où il veut en venir. Le regard dans le vague, elle cherche à comprendre. La vérité la percute finalement de plein fouet : « Tu vas épouser Gabriel Potter. » Le poignard s'enfonce alors profondément dans la poitrine de la jeune femme. Ses yeux s'écarquillent, ses mains se mettent à trembler. L'annonce terrible qu'elle redoutait vient enfin d'arriver. Son père l'a vendue, il l'a donnée, sans rien lui demander. Elle a envie de crier, de s'opposer, de l'insulter. Mais elle ne fait rien. Elle lui avait promis d'accepter s'il la laissait voyager, elle se doit de tenir sa promesse. « Potter, vous dîtes ? » dit-elle d'une voix tremblante. Son père acquiesce. « Bien. » Elle ne peut rien dire de plus, elle se concentre pour ne pas s'effondrer, pour ne pas pleurer devant lui. « Ce sera tout ? ». Le patriarche ne semble pas surpris pas la réaction de sa fille, il lui fait signe qu'elle peut partir. Elle se lève difficilement du fauteuil, encore sonnée par l'annonce qu'on vient de lui faire. Elle parvient à sortir de la pièce et une fois hors de la vue de son père, elle s'effondre dans le couloir. Les sanglots montent et elle sent qu'elle va exploser. Elle se relève, titube dans l'allée et se précipite en courant dans sa chambre. Elle claque la porte derrière elle et se jette sur son lit. Son corps est parcouru de soubresauts et les larmes affluent sur ses joues sans qu'elle ne puisse les contrôler. Elle a du mal à respirer, a l'impression qu'elle va imploser. La crise de nerfs n'est pas loin, elle le sait, elle la sent. Elle ne peut rien y faire, ne peut pas la contrôler. La tête enfoncée dans son oreiller, pour étouffer le bruit, ou peut-être pour tenter de mettre fin à sa vie - elle ne sait plus - elle entend la porte de sa chambre s'ouvrir. Elle n'a pas la force de se relever, il est trop tard désormais pour cacher à son père l'état pitoyable dans lequel elle se trouve. Il a tort lorsqu'il dit que dans quelques temps elle ne sera plus Méra Malfoy. Elle ne l'est déjà plus. De Méra Malfoy, il ne reste plus que des lambeaux.
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Théa Flamel
ordre du phénix
Théa Flamel
crédits : abel love (avatar) // prue da best (signa) // pisces (profil)
face claim : dianna agron
pseudo : pisces, clémence
Le premier jour du reste de ta vie - Théa XcMwJDA8_o
études : fière serpentarde, préfète et préfète en chef de son état, de 1895 à 1892
particularité : aucune
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: Le premier jour du reste de ta vie - Théa   Le premier jour du reste de ta vie - Théa EmptyJeu 21 Mai - 15:32

Elle était en retard. Chose dont elle a horreur, sa cape s’emmêle entre ses jambes, et, enfin, elle pousse le portail Malfoy. Sa soeur l’avait prévenue qu’elle était convoquée par leur père, et Théa pouvait déjà sentir que ce ne serait pas de ces conversations aisées. Elle entre précipitamment dans la demeure, et tout de suite, Christian l’accueille avec un sourire trop grand. “Où est-elle ?” Il tente de lui faire la bise, et elle recule avec un visage en colère. Que croyait-il ? Parce qu’elle se mariait avec un français elle allait devenir familière avec lui ? Pauvre idiot. “Théa, comment va la vie avec ton fiancé ? On te manque déjà au point que tu reviennes si vite ?” Les yeux au ciel, elle se dégage de lui pour gravir les escaliers, alors qu’il poursuit son discours. “Calme la, s’il te plait, elle n’est pas comme ça d’habitude.” Volteface assassine, la main sur sa baguette, il lui faut toute sa volonté pour ne pas lui lancer un chauve furie. Elle brandit tout de même cette dernière en signe de menace, prête à le rendre poussière tant elle est énervée. “Je vais rattraper ta signature idiote qui va surement détruire sa vie comme tu as ruiné la mienne avant que je trouve Atlas.” Un éclat de rire du patriarche, et coup au coeur à la gamine quand il réplique, tout Malfoy qu’il est. “Oh, oui, il avait raison, tu es vraiment hystérique.” Elle a du mal à déglutir, et elle se promet de chercher une vengeance adaptée à ses propos. Elle le détruirait. Elle l’écrasera. Elle lui fera payer ce qu’il lui a fait subir, et ce qu’il fait à sa douce Méra maintenant. “Ca n’a pas l’air de le gêner dans il me fait crier la nuit venue, père. Ne cherchez pas à m'énerver outre mesure, je pourrais facilement faire passer vos blessures pour un accident.” Le venin frappe, fière, elle relève la tête pour l’assommer : il s’est fait avoir en beauté par son fiancé. Christian a voulu l’attaquer avec des propos qu’elle connaît déjà, et elle a répliqué avec ce qu’il ne supporterait pas : savoir que sa parfaite petite Malfoy est loin de l’être.

Elle ouvre la porte après deux coups, sans réponses, et voit la plus jolie des créatures la tête cachée dans un coussin. “Oh, ma Méra.” Elle relâche sa cape et son sac pour se précipiter sur ce petit corps abîmée. Elle la serre contre elle, la culpabilité dévorante. Si elle savait que sa soeur était revenue pour elle. Et qu’elle y avait risqué sa liberté. Bon sang, pourquoi Méra était-elle si innocente ? N’aurait-elle pas pu s’enticher d’un français, ou d’un mongole et finir sa vie loin d’elle, loin d’eux ? Ca aurait été préférable, de la savoir loin mais heureuse plutôt que proche et triste. Elle a le coeur brisé d’entendre ses sanglots et de voir ses larmes. Elle se fraie un passage entre son corps et l’oreiller, envoie valser ce dernier pour caresser les cheveux de blé et retirer ses pleurs de ses joues. Ses yeux sont rouges, elle reste quand même la plus belle personne au monde. Théa lui offre la tendresse qu’elle n’aura nul part ailleurs.

Elle murmure doucement : “Tu le connais ? Dis moi, qui est-ce, ma belle ?” Elle voudrait lui promettre que rien de ce qu’elle a vécu ne lui arrivera. Elle aimerait pouvoir la sauver d’un trépas qui fut, un jour, similaire au sien. Pourtant, elle ne voyait pas d’issues. Si ce n’était, d’être là à chaque instant. “Je ne te quitterais jamais, Méra. Jamais. Je serai là pour toi, j’enverrais même Hylas lui briser la nuque s’il te fait du mal. Atlas aussi. Je t’assure qu’il ne t’arrivera rien. Rien que tu ne veux pas.” Sauf un héritier à fabriquer. Comment prévenir sa soeur du viol qu’elle subira surement ? Pouvait-elle lui dire que ça peut être agréable si elle l’accepte ? Doit-elle l’accepter comme elle l’a fait avec Arctus pour que cela semble moins terrible ? Doit-elle lui dire qu’elle pourrait tomber en amour pour son promis, que ça arrive ? Cette situation la désarçonne, elle n’y avait jamais tant réfléchi, pauvre petite égoïste qui ne pensait qu’à son futur mariage. Elle voudrait panser les plaies béantes de sa soeur, mais ne trouve aucun linge assez grand pour recouvrir la blessure en entier. Quel était le sortilège qui répare les vivants ? Mystère de la sorcellerie qu’elle apprécie tant, surement la quête d’une vie dont on ressort sans réponse, vidé. “Il a réussi à se débarrasser de chacun d’entre nous. Quel talent.” Elle est acerbe, fatiguée de se battre. Pour sa part, la bataille est gagnée, mais elle a ce sentiment que la guerre les a atrophiés. Bien heureusement, toujours là les uns pour les autres, Hylas bourreau d’une autre, Théa heureuse, Méra détruite. Triste tableau. “J’aimerai te dire si fort que ça va aller, mais je ne veux pas te mentir. Veux-tu qu’on s’en aille ? Je peux mettre en place ta fuite, j’ai des connaissances. On peut trouver une solution.” Son coeur crie à quel point elle aime sa soeur et qu’elle est malheureuse de la voir dans cet état. Elle est désemparée, Théa. Gérer les émotions des autres alors qu’elle n’arrive à peine à supporter les siennes, c’est une entreprise bien difficile. Mais elle ferait tout pour Méra. Tout.
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