la tristesse du diable (calypso)

1er mai 1897. naissance dans le Terrier, dans le comté de devon 13 août 1906. morsure par un loup-garou égaré alors que la gamine profite de s’être échappée du regard de ses parents quelques courts instants, la blessure se fait trop rapidement. septembre 1908. la rentrée qu’elle ne fait pas, ses parents l’ont déclarée cracmol pour la protéger. C’est chez eux qu’elle vivra désormais cachée pour encore de longues années. novembre 1911. découverte de Lune, sa vie à jamais révolutionnée. août 1914. préparation à ce qui aurait dû être sa dernière année à Poudlard, éducation qu’elle reçoit dans le confort de sa maison, des parents aimants pour l’encourager. Un petit business de bonnets, d’écharpes et de bijoux lancé, qui a eu le droit à un petit article qu’elle a demandé à faire encadrer.

anecdotes ou histoire au choix


C’est une naissance d’une jeune fille pleine de vie, pas le moindre problème de santé à noter. Deux parents heureux, des frères et sœur qui l’avaient complètement accepté ; meilleure histoire à raconter pour une vie qui venait tout juste de se commencer. Calypso est nommée après des aïeux décédés depuis longtemps, mais ne manque de rien, surtout en matière d’amour, où elle ne saurait être plus gâtée. Joviale et toujours souriante, du genre à savoir quoi faire pour arriver à ses fins, amoureuse du temps passé dehors, les robes sans arrêt tachées de s’être agenouillée dans la boue trop longtemps pour y observer les libellules, avant d’aligner les fleurs brusquement coupées sur le bureau du paternel, pour égayer ses journées.

Du genre pipelette, qu’on ne fera taire pour aucune raison, à donner son opinion sur tout, se décidant par avance ministre de la magie ou princesse, tentant de marier les deux dans un programme qu’elle a soigneusement préparé ; pas que des mauvaises idées, l’enfant a de l’imagination et une bonne éducation, croit en toutes les personnes et en leurs capacités, comme une bonne Weasley. Et elle en parle tellement qu’on la voit difficilement faire autre chose, surtout quand elle tente de s’adonner à d’autres activités ; véritable catastrophe et consciente de l’être quand il s’agit de Quidditch ou de faire des soufflés.


L’attaque a été rapide, et la nuit d'une lenteur impitoyable. La gamine incapable de hurler alors qu'elle avait l'impression que jusque sa gorge était atteinte, et les pleurs qui ne servaient pas à grand-chose alors que le loup s'activait. Une morsure brute à la clavicule, et le ventre entier bardé de plein de coups de griffes mal organisés. La ballade seule avait été courte, à peine quelques minutes laissée seule à chasser les papillons de nuit qu’elle suivait. Un grand cri, suivi d’appels incessants, et ses parents qui arrivent au plus vite, les Scamander eux aussi sont au courant. Répartis en deux camps, ceux qui maîtriseraient la bête et ceux qui aideraient à la transporter en sécurité. La douleur est vive, la paralyse de tous les côtés. Elle se voit mourir, puis finalement renaît.

L’apprentissage de la nouvelle vie se fait durement, alors que les parents accommodent le bâtiment à la prochaine pleine lune, voyant combien la gamine guérissait rapidement. Des sautes d’humeurs qui ont toujours été habituelles chez elle et qu’elle fait de son mieux pour contrôler, toujours dans les pattes de ses parents à tenter de les aider, les blessures qui se rouvrent sentimentalement quand ils viennent à lui manquer ; c’est qu’ils sont actifs, et qu’elle sans doute ne le sera jamais.Pourtant elle se débrouille bien avec ses doigts Calypso, et elle a des projets.  


Poudlard et sa lettre arrivent, première fois qu’une Weasley en vient à ne rien faire d’une éducation gratuite et accessible à tous, sauf à ceux de son sang. Hybride cachée pour son bien, jamais vraiment présentée pour la protéger, éternel enfant qui à la maison continuera sa scolarité. Le Terrier est parfait, seulement pas assez grand pour ses jambes trop agitées. L’éducation se fait en pointillé, la gamine ne sait vraiment s’y intéresser. La magie, elle, reste archaïque, malgré la baguette à laquelle elle a accédé. Des crises qui causent ses plus violents accès, des pleurs qui font trembler les armoiries de la maison, mais peu de choses qui sortent de sa baguette, finalement.

Il y a tellement de choses à faire à la maison, mais c’est difficile d’y rester perpétuellement. Alors elle passe quelques heures dehors, de temps en temps -de plus en plus de moments qu’elle arrache au destin, où elle se retrouve là où elle n’est pas censée aller. Il y a tellement de choses à faire, mais elle se perd souvent dans ses pensées, à se demander ce qui aurait dû arriver, dans quelle Maison elle aurait dû se retrouver. Maudite par la Lune et c’est difficile à comprendre à un âge aussi juvénile, alors on la laisse s’emmitoufler des écharpes rouge et or qu’elle aurait du avoir, si le ciel avait été plus clément un soir où tout était noir.



Côté cœur, c’est l’apocalypse des sentiments. Très tôt éveillée chez la dernière des Weasley, amours tornades pour lesquels elle ferait tout, jusqu’à ce qu’elle tombe sur la jeune fille qui changera sa vie, sans qu’elle sache vraiment comment. Une née-moldue princesse d’un monde en ruine, héritière que personne ne saurait remarquer, belle et royale, son trésor et son secret. Totale incompréhension de sa situation, alors que la situation politique lui échappe totalement, mais Lune est belle et elle est gentille, quand elle n’est pas dure, alors elle lui offre sa plus complète dévotion. Désormais elle ne répondra plus qu’à un seul satellite, se rendra présente dès que l’autre l’exigera, se perdra dès qu’elle le souhaite dans ses bras.

Lune est si belle, si grande, avec ses cheveux d’or et ses grands yeux bleus, qu’elle jure qu’il est impossible de ne pas tomber amoureux. Peut-être que c’est le comportement lupin duquel elle s’est toujours rapproché qui l’a forcée à tomber à ce point dans ses bras, elle ne le sait pas – n’en a cure, parce que ce n’est pas important, et qu’il n’y a rien à réparer. Les parents voient cette relation d’un œil méfiant, parce que Lune est au courant pour sa lycanthropie, qu’elle a la langue bien pendue et qu’elle pourrait signer la fin de sa toute nouvelle amie. Calypso, elle, savoure chaque seconde passée à ses côtés, heureuse d’avoir trouvé sur cette Terre une raison de rester.


Elle a quinze ans quand elle se lance pour la première fois dans la création de vêtements. Fabrication artisanale d’écharpes et de bonnets qui lui prennent tout son temps, vraiment fière de ses créations, espérant de tout son cœur se faire remarquer. C’est que la famille manque un peu d’argent, même si on ne tient pas à lui dire, elle sait le remarquer. Elle écrit des histoires, aussi, mais la syntaxe laisse encore à désirer, malgré toute l’imagination qu’elle peut apporter. Touche à tout et surtout désireuse de succès, elle tente tout pour être enfin estimée. Un article est finalement paru sur des bijoux qu’elle avait créé lors d’un festival de Quidditch, et c’est pour l’instant sa plus grande fierté ; faire partie, malgré tout, de la communauté sorcière, même cachée.

Elle a compris vite, que si elle voulait réussir plus fort et plus vite, alors ce ne serait pas sous la peau qu’elle occupait aujourd’hui. Que les femmes qui créent des habits, ce n’est pas plus un business qu’une simple activité, et que malheureusement, personne n’y investirait. Alors elle a commencé, en suivant les conseils des journaux du moment, à porter des pantalons, à cacher ses cheveux dans un grand chapeau, pour se faire écouter. Leo, qu’elle s’est présentée. Dès lors, tout a tout de suite été plus efficace, et elle ne peut que s’en attrister. Pour une fois, son avis a été attendu, même demandé. Des conversations sur le chemin de traverse sur une politique dont elle ne comprenait rien, volontairement d’accord avec la majorité, parce que ça rapportait des clients, parce que dans le personnage qu’elle s’était créée, il n’y avait pas de place pour les droits égaux de tous les sorciers. Parce que pour une fois elle n’était pas Louve, et qu’elle ne le deviendrait jamais.

Ta chocogrenouille se fait la malle ! Avant de transplaner, sache que tu es convié.e à participer à notre intrigue, aux rps communs et au rite de passage. il y a aussi la section du rappeltout pour les parrainages, les liens, l’évolution et les points, et à consulter les bottins pour te recenser officiellement dans ce sujet. Tu peux aussi flooder, et voter pour que ton groupe ait l'avantage à la prochaine intrigue. Je te laisse par la même occasion le 06 Discord du forum. Enfin, au besoin envoie un hibou à l'équipe. Ils aiment bien, ça leur passe le temps.