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 (esras) sorry if I looked interested. I'm not.

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AuteurMessage
Esras Gaunt
coalition sorcière
Esras Gaunt
crédits : étangs noirs
face claim : jack falahee
pseudo : ama
(esras) sorry if I looked interested. I'm not. Tumblr_inline_o1xhbti0Of1qlt39u_250
études : poudlard, 1897-1904, serpentard
particularité : fourchelang
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Message (ϟϟ) Sujet: (esras) sorry if I looked interested. I'm not.   (esras) sorry if I looked interested. I'm not. EmptyVen 21 Aoû - 20:01


esras gaunt
I don’t hate people. I just feel better when they aren’t around


dissection





Ft jack falahee
étangs noirs

pseudo/prénom : ama âge : vingt-sept ans (j’ai quand même vérifié, j’avais un doute…) personnage préféré dans la saga : irk, trop de choix. draco, remus, severus, minerva  sort préféré : accio. je veux pouvoir faire ça dans la vraie vie. voudrais-tu être parrainé ? : non, ça devrait aller avec la family gaunt fréquence de connexion : aucune idée, très régulière pour le flood, pour le rp, je tiens un rythme de sénateur, mais il est là ;; comment tu as connu FTGG : bazzart, je crois, mais je ne sais plus comment ;; première impression sur FTGG et/ou suggestion : rp dans l’univers d’hp me manquait, j’ai tout de suite accroché à l’atmosphère proposée. et à esras ;; j'accepte que mon personnage subisse les conséquences d'une intrigue tout doux, on en parle bien avant ; pas contre des conséquences, mais je n’aime pas être prise au dépourvu ou n’avoir aucun contrôle dessus ;; en cas de suppression je souhaite que mon personnage soit remis en jeu ; c’est un scénario, ce serait osé d’exiger autre chose ;;
- important : attention de bien éviter les anachronismes ou visuels étranges avec vos avatars.








Dossier n° 2415

nom et prénom gaunt, l’histoire en quelques lettres, la pureté mêlée à l’arrogance, le sang du plus grand coule dans ses veines, dans une fierté écarlate dont il ne se lasse pas ;; esras, l’irlandais s’additionne aux sifflements ophidiens ;;

âge et date de naissance vingt-trois janvier 1886, vingt-huit ans gravés dans ses veines, passés sur un visage impassible, le marbre ne s’infléchit pas, les prunelles vieillissent pourtant ;;

origines et degré de la branche familiale (mineure ou majeure) aîné d’une branche mineure, les entrelacs des gaunt sont si denses que tout cela n’est plus, à ses yeux, que des traits sur le papier, branches au sang celtique inextricables les unes des autres, l’ordre des aînés conditionné aux naissances ; l’Irlande chante dans ses veines au même titre que la consanguinité ;;

état civil et orientation promesse donnée, le serpent se mord la queue, la cousine saisissant sa main pour que se perpétue la pureté ; les fiançailles sont actées, les noces suivront, inévitablement : le calme impassible d’une mer étale pour toute réaction, mais sous l’iceberg, le maëlstrom gagne en puissance ;;

profession médicomage, chercheur, pathologie des sortilèges comme extension d’une ambition marquée de tordre le cou à l’inéluctable, de plier à sa volonté la fatalité, d’enrayer la malédiction féminine de la famille ;;

nature du sang le sang carmin immaculé, sans tâche ni bavure, les tares soigneusement refoulées sous le tapis, pas de ça ici ; pureté implacable dans ses veines, cercle fermé qui bat à l’unisson chez les gaunt, consanguinité pour préserver la perfection, autarcie délétère ;;

lieu de vie appartement fonctionnel étriqué dans le chemin de traverse, indépendance prise des années plus tôt mais cordon ombilical qui le relie toujours au manoir gaunt, fait pulser dans ses veines le sang de la famille ;;

baguette trente-et-un centimètres d’aubépine des marais, l’ambivalence  et complexité à l’image de la tourmente que couve l’impassible ; plume de phénix pour cœur magique ; fonctionnelle, efficace, patinée par l’usage ;;

épouvantard son propre sang, qui s’écoule, sans vie, qu’aucune magie n’habite, infatigable ruisseau à la source inépuisable, qu’aucune coagulation ne vient enrayer, malédiction perverse qui s’est mêlée à son corps, cracmol hémophile, la pire des destinées ;;

miroir de risèd sa main se saisit d’une lame, écarlate le bras de sa cousine, fixe et savoure l’hémoglobine agglomérée, la malédiction est levée ;;

particularité langue bifide qu’il revendique, dont il se drape dans un regard noir et un sourire goguenard, la noblesse sifflante et reconnue du vert et de l’argent ; l’apanage de l’excellence, à n’en pas douter : fourchelang, aux syllabes et à l’élocution soignées ;;



Informations

groupe crucio, l’évidence du mépris, il ne pouvait en être autrement, la neutralité pour les insipides, l’opposition pour les imbéciles, il n’y a guère que la supériorité et l’éradication des tares pour porter aux nues cette excellence qu’il a doucement aux lèvres ; son regard noir ne doute pas, le dégoût face aux bourbeux ne trouve son miroir qu’en la douce satisfaction face au juste retour des choses ;;

caractère ou réputation impassible, indifférent, apathique, en contrôle, passif-agressif, sarcastique, acide, intense, méticuleux, organisé, rationnel, interne, lucide, glacial, dur, amer, sincère, protecteur, loyal, honnête, direct, sans tact, pessimiste, détaché, cynique, déterminé, âpre, affecté, silencieux, ambitieux, intellectuel, fasciné, impulsif, violent, destructeur, amoral, calculateur, posé, susceptible, rancunier, orgueilleux, arrogant, méprisant, créatif, sur la retenue, maniéré, assuré, avare en tout, excessivement pudique, lâche, humour noir ;;

signification des reliques de la mort pour lui puissance ; c’est le mot qu’il associe à l’évocation des reliques de la mort, avant de penser immédiatement à deux choses : conte pour enfant et merlin, que ne donnerais-je pas pour une baguette de sureau ; ce n’est pas qu’il ne croit pas en leur existence, c’est plutôt qu’il… n’y croit pas réellement ; si de tels objets de pouvoir existaient vraiment, comment auraient-ils pu rester cacher toutes ces années ?




Mood board






Don’t worry about what people think. They don’t do it very often
















Sorry if I looked interested.
I’m not.






You should try not to talk so much, friend. You'll sound far less stupid that way
















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Esras Gaunt
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (esras) sorry if I looked interested. I'm not.   (esras) sorry if I looked interested. I'm not. EmptyVen 21 Aoû - 20:09

A tale of three brothers

who became the masters of death

Chronologie
23 janvier 1886. naissance, la goulée d’air dans les poumons, le cri déchirant, affligé de naître dans un monde aux couleurs vives, à la morsure du froid, à l’âpreté du rude, à la violence de tout ; rien qu’un bambin qu’on plonge dans un maëlstrom, et on s’étonne après ça que ses prunelles s’obscurcissent d’incompréhension ;;

septembre 1892 / six ans. deux billes noires, silencieuses, immobiles, tétanisées, affolées ; deux corps qui se battent ou qui dansent devant lui, il ne sait pas trop, cris et soupirs qui s’entremêlent, ombre et figure d’autorité entremêlées, et le dégoût et la peur qui pointent le bout de leur nez ; les enfants ne naissent pas dans les choux, mais il n’était pas prêt à assister à ça, l’incompréhension des visages déformés, traumatisme silencieux qui le laisse statue, même quand père se rend compte de sa présence, même quand les mots s’abattent sur lui sans l’atteindre, surdité temporaire aux mirettes figées, et un bras qui le traîne hors de la chambre, nudité crue, le mutisme qui se déploie sans mot dire ;;

avril 1893 / sept ans. silence, mutisme se poursuit, s’affirme, désole le patriarche qui à défaut d’obtenir des mots fout des claques pour obtenir des cris ; la tendresse n’existe pas, la rudesse est bien là, mais il continue à se taire, ne voit plus l’intérêt de gaspiller sa salive puisqu’on ne l’écoute pas, les enfants ne méritent pas qu’on s’intéresse à eux, pions dans un échiquier qu’ils sont trop petits pour appréhender, ferme ta gueule, et bien il la ferme mais n’en comprend pas moins ; lentement les mots reviennent, mais dispensés avec calme et choix, jamais un de trop, n’utiliser toujours que le strict nécessaire ;;

avril 1896 / dix ans. violence paternelle qui abîme son corps, prunelles qui contemplent la perte de contrôle, l’haleine avinée, abhorre ce qu’il voit et constate, se promet de ne jamais s’avilir à une violence bestiale, noblesse désincarnée brandie en étendard ; bannit l’alcool de son vocabulaire, jure de ne pas y toucher pour ne pas ressembler à ça ;;

1897 – 1904 / onze – dix-huit ans. poudlard, serpentard en héritage, lézard ruisselant sur son teint impavide, la négociation l’a arraché de justesse à la menace des bleu et bronze pour le remettre dans le droit chemin d’une fierté ; tout est en ordre et tout le restera, il refuse de faire des vagues ; scolarité sans tâche, silence et sagacité tranchés par moment de colère et d’acidité sadique et cynique ; ne cherche pas les amitiés, ignore les inimitiés, se contente de la tranquillité ;;

juin 1899 / treize ans. première et seule année où il s’octroiera la première place de sa promotion ; la fierté déborde au point de défigurer son visage : sourire fin et sincère, enfantin même, lui fait perdre bon nombre d’années factices pour l’offrir sans défense à ses treize ans, sourire qui se déploie et l’illumine, rare rayon de soleil sous un ciel de nuage ; la preuve qu’esras gaunt peut avoir des émotions est là, rumeur qui se répand dans une moquerie, l’orage tourbillonne à nouveau quand la rentrée de septembre revient ;;

février 1900 / quatorze ans. les quatorze ans, la pogne du père s’abat sur son épaule, il suit, fixe la blonde devant lui, glisse les yeux vers le patriarche, reproduit par mimétisme le sourire goguenard qui s’y trouve jusqu’à ce que la porte se referme ; le silence qui se pose et se déploie, immobilité incertaine des deux parties quand l’évidence du passage à l’âge adulte s’impose ; tête qui se secoue, le traumatisme de l’enfant s’est mué en blocage, la pudeur qui se fixe et qui l’écœure, simule et simule donc, personne n’en saura rien ; tordre le cou à l’obéissance pour préserver ses intérêts ;;

juillet 1900 / quatorze ans. venin dans les veines, accident, le délire se répand, le voit hurler et se débattre, bave aux lèvres, dix jours durant, avant de le laisser hagard et pantelant ; la morsure ophidienne cicatrise sur sa peau, rappel de ce à quoi il a survécu, comme la raideur qui tétanise sa jambe depuis ; les serpents sont susceptibles, il a voulu s’en faire un ami, n’a pas fait preuve de la diplomatie nécessaire ;;

décembre 1901 / quinze ans. mort de sa mère, l’hémophilie consanguine aura eu raison d’elle, hémorragie interne, perte de deux gaunt : elle et le fils qu’elle portait ; les yeux rivés sur le sang continu, glissant sur le sol et imprégnant le parquet, écœuré par ce qu’il voit, fasciné par l’esclavage maudit qui enserre les gaunt, révolté par la perdition autour de lui, le tumulte des émotions le foudroie dans le silence implacable de ses yeux ternes ; le caractère martelé de conviction, chauffé à blanc, heurté de dégoût, sur l’extrême lisseur du métal naissent des stries : l’ambition de trouver un remède s’infiltre et s’inscrit dans sa chair ;;

juillet 1904 / dix-huit ans. sept ans à poudlard et les aspic mordent sa peau pour l’offrir en sacrifice à ste mangouste, les pharmakôn sous les doigts, remèdes et poisons entremêlés de sorts ; apprenti au sein de la recherche, accroché aux mamelles du savoir, il boit et apprend, déduit et prend son indépendance ; se déloge des soins pour s’enfoncer dans les laboratoires aux odeurs âcres et aux richesses apothicaires, pathologie des sortilèges ;;

1905 / dix-neuf ans. dissèque du regard au milieu d’un dîner ce qui aurait dû être à lui, donnée à un autre il y a si longtemps ; aelish et amos en fiançailles consacrées, l’injustice du procédé laisse un goût amer, loin des considérations de respect, plus dans l’insolente entremise qui ôte la cousine de ses doigts, le laissant sans promise ; la discipline le fait taire, détourner le regard dans un haussement d’épaules mais pince donc les lèvres et goûte l’alcool feint, de désapprobation ; la rancœur est un acide dans laquelle macère l’ego ;;

août 1907 / vingt-et-un ans. fait tomber la cape d’apprenti, l’indépendance est gagnée à la force du savoir, chercheur à part entière, monnaye un appartement à quelques lancés de pierres de ste mangouste, se dérobe au manoir gaunt pour plus de praticité, respire loin de l’égide paternelle, suffoque loin de l’étreinte familiale ; il y a des fers dont on ne se détache pas, dont on ne cherche même pas à se défaire ;;

octobre 1909 / vingt-trois ans. les gallions ont coulé entre ses doigts, plus vite que jamais, pingre dépensier, envie subite, prononcée, marquée, de se revendiquer comme gaunt et serpentard, le mamba noir s’est échoué dans les mains, au terme de pérégrinations de marché noir ; folie commise sous une impulsion rare, sifflements pour discussions, Cyanure en prénom, pour faire écho aux syllabes ophidiennes imprononçables par l’homme que le mamba lui a confiées ;;

février 1912 / vingt-six ans. la politique s’insère dans son quotidien ; le détaché lève exceptionnellement le nez de ses recherches, fixe sans mot dire celui qui se fait porteur d’évidence, adhère, aux idées, adhère, aux projets, adhère, aux propos, avale les couleuvres et entend les sifflements entêtants ; la coalition sorcière n’a de raison d’être que pour prendre le pas sur un monde en déliquescence ; pas un militant, mais un convaincu, les pas des gaunt le porte naturellement vers grindelwald ;;

1913-1914 / vingt-sept et vingt-huit ans. les événements s’enchaînent, l’effleure, l’intérêt affleure : arque un sourcil, considère d’un œil avide le développement des choses ; des morts, parmi les purs, des menaces, parmi les parasites, la validation de tout un héritage qui tord son visage, nous le savions, nous vous avions averti, nous vous avions prévenu, elles sont multiples, les raisons pouvant le pousser à se rengorger d’avoir su qu’une telle tragédie adviendrait ; à laisser les nuisibles se reproduire, on s’expose aux nuées de doxys ; les zabini auront été sacrifiés pour ouvrir les yeux sur l’inéluctable ; satisfaction en voyant le ministère nettoyé de ses scories, remplacées par des idéaux ;;

juillet 1914 / vingt-huit ans. les moldus s'entre-déchirent, la première guerre mondiale éclate, ça lui convient ; ça ne l’atteint en rien, nouvelle qui le laisse impavide, comme le reste, quelques moldus de moins ne feront pas de mal, puissent-ils se détruire et ne laisser qu’un sol vierge pour la suprématie sorcière ; éradiquer ceux qui se prétendent sorciers, ne sont rien de plus que des simulacres qui pensent jouer aux grands, qu’ils fassent eux-mêmes la basse besogne, pour qu’il n’ait pas à s’en charger ;;

septembre 1914 / vingt-huit ans. le trop-loin de ceux qui n'avaient jusque-là que son mépris ; empoisonnement du monde sorcier, il n'a aucun doute sur ceux qui sont le réel poison de leur société, épargné à sa plus grande satisfaction, mais cousins abattus, il a la colère dans les veines au service de la magie, travail accru en pathologie des sortilèges, naturellement ; dort, vit, dilapide les heures autour de ses chaudrons, au coeur des grimoires, la recherche est là, une course contre la monde pour servir les Gaunt en priorité ; ça ne le dérangerait pas que les parasites restent dans cet état  définitivement ;;

automne 1914. les fiançailles sont convenues, aelish lui est enfin promise, mais il ne sait trop qu’en penser ; cahir a organisé la chose, convaincu les patriarches, il lui doit beaucoup et déteste être le débiteur de quiconque ; déteste la vulnérabilité de ses pensées, trop chaotiques, si peu ordonnées, depuis qu’il est au courant ; ça le dérange, ça le disperse, ça sape sa concentration ;;




I. contrôle et retenue ;
Il pourrait supplier. Il pourrait pleurer. Il pourrait demander à son père d’arrêter. Mais à quoi est-ce que ça pourrait servir ? L’haleine aux vapeurs d’éthanol le fait suffoquer, le dissuade de réagir autrement que par une terreur contenue et un mutisme obstiné. L’alcool s’abat sur lui au même rythme que les coups, la magie est excellence, mais la violence moldue est cathartique, semblerait-il. Une seule certitude : ça finira bien par s’arrêter, il suffit d’encaisser jusqu’à ce que le patriarche s’écroule, jusqu’à ce qu’il se lasse, jusqu’à ce qu’autre chose attire et retienne son attention ; inévitable certitude que le déluge a une fin.

La haine est dans ces prunelles noires. Mais elle n’est pas dirigée vers le père, elle n’est dirigée que par le démon qui guide sa main, qui est maître ici, sur cette déliquescence et perdition qui avilit l’autorité pour n’en faire plus qu’une cible de mépris. Parce qu’il le méprise, celui qu’il respecte. Il déteste, celui qu’il admire. Parce qu’il le répugne, ce sang vicié, autant qu’il le porte et le transporte avec morgue et arrogance. Ambivalence d’une pureté, si fragile comme la corde raide sur laquelle il se tient.

Le contrôle comme seule solution : c’est une promesse qu’il se fait jeune, c’est une promesse qu’il ancre dans son âme, les yeux plissés, les lèvres déjà scellées de ce mutisme et de cette avarice de mots. En fait un cheminement, une décision, la détermination dans le regard. Le contrôle comme seule solution : contrôle du souffle, contrôle des mots, contrôle des gestes, contrôle des émotions, contrôle de tous ces gravillons qui pourraient le faire déraper sur la pente raide en bas de laquelle l’attendent déjà ses cousins.
Contrôle au point d’éradiquer ce qui l’insupporte : il verrouille, au plus au point, il muselle, le torrent ; il pose une chape de plomb à s’en détruire sur le volcan en sommeil. Mais parfois, le volcan entre en éruption. Tourmente, tourmente, brûle et consume, agite nerveusement ses doigts, quand la tension monte, prémisses de l’explosion. Inspire, inspire, bloque et expire, doucement, dans un sifflement rappelant le serpent. Et si ça ne suffit pas, marque ses paumes de ses ongles, cherche le sang carmin, la douleur pour concentrer l’agitation. Et si ça ne suffit pas… explose. Détruit. Ravage. Hurle et libère tout.

Avant que ne revienne le contrôle, le contrôle comme seule solution, main qui se glisse dans ses cheveux pour parfaire le lissé, pour assurer l’assurance, pour maintenir l’apparence ; sursis gagné pour quelques semaines, quelques mois, avant que la grenade ne soit à nouveau dégoupillée. Que le Vésuve s’abatte sur les versants ouvragés de Pompéi, soigneusement entretenus, visage impavide, manières contenues, mots choisis, mouvements calculés. ;;
tic-tac, tic-tac

II. Impuissance et ambition ;
« Professeur, puis-je vous emprunter Gaunt quelques instants ? » L’intéressé relève la tête de son devoir, s’abstrait à la métamorphose pour plutôt poser des yeux vides sur le directeur adjoint aux propos raides et tendus. Nervosité perceptible pour le vert et argent, curiosité indolente qui tarde à se faire vive, il déporte son regard vers l’autorité, s’exécute à l’acquiescement pour suivre hors de la salle, dans un haussement d’épaules fugaces et un nouveau froncement de sourcil, il fait le fier mais doute, se retranche dans son indifférence anxieuse. Il s’est promis le contrôle, le contrôle absolu pour retarder et enrayer la chute, mais le froid s’abat sur lui sans prévenir lorsque les mots sont dits. Mère à Sainte-Mangouste. Frère mort – puisque l’enfant n’est pas né, l’inconfort d’avoir une fille peut être évité. Les Gaunt de la troisième branche se replient et se regroupent dans une permission exceptionnelle d’une poignée de jours loin de Poudlard, son dossier scolaire sans tâches et son excellence studieuse assurent que le retard sera vite comblé. Le directeur de maison est là pour le mener à l’orée du château, transplannage de rigueur.

Le corps est là, ses yeux cillent et se figent. Aucune précipitation dans ses pas, lorsqu’ils ont traversé le hall de Sainte Mangouste, aucune précipitation dans ses gestes, lorsqu’il a été repris par le père, libéré du professeur, aucune hâte ni langueur dans la respiration quand les mots sont tombés. Le temps qu’on l’avertisse, la malédiction familiale avait fait son œuvre, trop de sang perdu, asphyxie du petit, hémorragie interne, le corps est défiguré, gonflé à l’abdomen, blanchi aux extrémités, c’est plus qu’il ne peut en supporter. « Partons. » que ses lèvres daignent articuler de cette éternelle voix soufflée, basse et péremptoire. Les morts ne sont plus que des corps, ce qui aurait pu être fait appartient au passé, l’impuissance pressée contre son torse à l’empêcher de respirer. Il est froid, comme le corps de sa mère. Il est empreint d’une raideur cadavérique, mais ses yeux ne mentent pas, ne mentent jamais, s’affolent et s’agitent, dans des soubresauts qui suivent ses cogitations.

Jamais l’affliction féminine n’avait eu autant de sens. Désagrément des autres, pas le sien, le détachement allait jusqu’à l’égoïsme crasse, avant que ça ne l’atteigne. On lui reproche souvent de ne rien éprouver, de ne rien ressentir, de n’être guère plus expressif qu’un lac étale attendant la tempête ; et c’est un tort que de croire cela. Tout est muselé, mais tout est là, condensé, comprimé, carbone sous pression pour devenir diamant. Il la ressent, la détresse, il la ressent, l’impuissance, il la ressent, la colère, il la ressent, l’incompréhension, il la ressent, la morsure dans l’ego, il la ressent, la solitude ; il est là, le ressentiment, il est là, le silence, il est là, l’avenir et le destin, vers lequel tous ses pas le mènent. Des travers qui n’attendent que de le voir tomber, des femmes qui n’attendent que de se vider de leur sang une fois leur tâche accomplie, un nom traîné dans la poussière quand il devrait piétiner les autres. Dans le silence d’un manoir que n’agite, cet après-midi-là, que les elfes de maison, il laisse échapper un soupir. Lourd de sens. Une promesse, aussi. « Ça ne se reproduira pas. » La tranquille assurance de la morgue, du camouflet lancé à la malédiction. Il ne reproduira pas les erreurs des Gaunt, restera loin la dépravation familiale, restera en contrôle, oui. Mais il lèvera ce qui ternit leur sang trop pur et le déverse sur des sols qui ne le méritent pas, aussi. S’il a négocié durement pour être réparti à Serpentard, ce n’était pas faute d’ambition, non. Mais parce que ses yeux étaient une terre aride, avide de savoir, l’ignorance en horreur. ;;
tic-tac, tic-tac

III. reptile ;
Accroupi dans le parc familial, les prunelles rondes fixent les fentes, celles qui ne cillent pas, celles qu’il cherche à ne pas laisser se couvrir de paupières. « Tu es mien. » L’arrogance de la certitude, les quatorze ans se revendiquent, l’adolescence piétinée, l’adulte en devenir, l’humilité est restée dans l’utérus à la naissance mais la fierté n’a pas oublié de s’épanouir. L’animal siffle et ondule, agite l’herbe en tournant autour de lui. « Non. » et le rire sonne comme des crécelles, agace et envenime la conversation. Le refus n’est pas dans ses prévisions. Et ce n’était même pas une question. « Tu es à moi. Je suis ton maître. » L’évidence, il se veut parangon de son héritage, tend la main mais à nouveau les crécelles sifflantes, à nouveau l’animal laisse effleurer ses écailles, se dérobe, joue avec lui. S’impatiente. Attaque.

La douleur est un pincement, pendant un bref instant, qui accroche dans la gorge du Gaunt un petit cri de surprise, avant que l’indifférence ne retombe, avant que la colère ne veuille le faire étriper l’importun qui pensait le prendre en traître. Mais alors qu’il se dérobe encore sous ses doigts, la vague s’abat enfin et le cri se transforme en hurlement, sous le rire du reptile. « Apprends l’humilité, cloporte, et nous reparlerons de qui est le maître, de qui est l’esclave ». Venin qui se diffuse dans la jambe, dans les muscles, alors que se précipitent les elfes, alors que le temps et l’espace se plient, retour à Ste Mangouste, si tôt, si vite, l’année 1904 menace de voir disparaître un troisième Serpentard ; mais lui s’en sort. Douleur pernicieuse, nouvelle amie qu’il doit apprivoiser, dix jours durant elle se diffuse, dix jours durant elle paralyse, dix jours durant il lutte, avant que ne le sauvent les potions et cette médicomagie vers laquelle il entendait déjà se tourner. Ambition et vocation confirmées, le séjour aura au moins eu cet effet-là sur lui.

Neuf ans. Neuf ans après, regard concentré sur des grimoires, araméen se déliant sous une traduction sommaire – mais suffisante – et raideur dans la jambe. Il se crispe, il inspire, la gouttelette se penche, joueuse comme le reptile face à l’arrogante, danse au bord de la coupe et tombe dans le vase. Le fait déborder. Le contrôle vole en éclats. L’allée sombre est une cape doucement posée sur ses épaules. Quelques dizaines de minutes plus tôt, il était dans son appartement. Il fixe désormais d’un œil sombre mais attentif les multiples cages devant lui, dans un recoin. Le déplacement irréfléchi, comme les gallions qui tintent entre ses doigts, comme le sifflement de colère qui se répand dans la gueule du mamba, comme le sifflement hautain qu’il propose en réponse. « Allons, tu ne vas pas rester dans cette cage éternellement. » Pas de menace, juste un constat que rehausse le mépris. En face, le mamba goûte l’air, s’agite à nouveau. « Deviens mien. » L’offre a valeur d’ordre, mais la prudence est de mise. Appris de ses erreurs. « Combien d’autres t’ont traité d’égal à égal ? » Aucun, il n’est même pas sûr de le faire lui-même et n’en a que faire. Mais l’argument fait mouche. Les gallions ruissellent, dégoulinent, l’outre percée de l’avarice, le vase fait plus que déborder, il se répand comme un barrage brisé.

Il aurait pu demander à Cahir. Il aurait dû demander à Cahir. Pingre qu’il est, il aurait demandé à Cahir en d’autres circonstances. Mais le pingre a ses excès, à ses folies, à cette brutalité et ces explosions discontinues. Un soupir et le mamba se délasse dans ses bras, compte Gringotts allégé de manière inattendue, qu’il regrettera sitôt le pas de l’appartement franchi sans que l’orgueil n’ose revenir en arrière. Le sol absorbe l’eau débordée et le barrage se reconstruit. « Shut up! « qu’il persifle au rire du cyanure, véritable poison noir qui ondule et s’installe sur le lit.
tic-tac, tic-tac

IV. amoralité et indifférence ;
La recherche. Pour un perfectionniste, elle est pénible : chercher ne signifier pas trouver, juste espérer trouver, investir des heures, des jours, des mois, des années pour rien le plus souvent. Il est médicomage, de formation, mais sauver des vies ne l’intéressait que peu au quotidien, il se considère comme spécialiste, ne sortant de son laboratoire que pour fixer des cobayes – que d’autres appellent malades ou patients – et éprouver sur eux des potions adaptées, des contre-sorts légèrement modifiés ; la magie est immuable, les sortilèges et métamorphoses sont volatiles, chaque nouveau cas est soit une perte de temps, soit un défi qu’il adore relever ; parce qu’une chose est certaine, c’est que la passion l’anime ; et elle l’anime certainement bien plus qu’une quelconque bienveillance : Esras n’a d’intérêt et d’attention que pour ses propres besoins, il ne cherche ni à être rassurant, ni à être complaisant, guère une surprise que Sainte Mangouste l’aie relégué à l’arrière-scène sans sourciller ; il mène des recherches jours et nuits, élève des rats, des lapins, des niffleurs pour leur usage que d’expérimenter sur eux ses potions et sortilèges, prend parfois des spécimens un peu plus gros, ce que l’on trouve dans les bas quartiers de Londres, ces parasites dont personne ne se soucie, à peine humain puisque non magique, mais avant l’avantage de ressembler au moins morphologiquement parlant à un sorcier ; la moralité d’Esras n’est pas douteuse : elle est par bien des aspects simplement inexistantes, il n’a pas vraiment de haine envers les moldus, juste le sentiment de supériorité qu’ont les enfants en écrasant un cloporte ;

Ce soit, le spécimen pleure, gémit, l’insupporte. Et il ne peut même pas le rendre silencieux, puisqu’il a besoin de ses interactions, puisqu’il ne veut pas parasiter davantage l’atmosphère ; son appartement est insonorisé, il a les mains jointes devant lui, à fixer celui qui se dandine, bras ficelés, sang qui goutte et goutte encore dans un chaudron. Claquement de langue agacé. « Ne veux-tu pas te taire ? Tu vas mourir dans l’heure. Accepte cette idée et rends-toi utile. » Sa cape chuinte quand il se lève, Cyanure siffle en retour, glisse et remonte le long de la jambe du moldu qui accepte enfin de faire silence, la tétanie a ses avantages quand la terreur passe au-delà du cap des suppliques ; « T’est-il vraiment d’un quelconque intérêt » Il hausse les épaules, ignore le mamba qui goûte l’air. « Un hémophile, voilà ce qu’il me faudrait. » Un spécimen hémophile, très exactement, il a déjà Shibahn comme complice mais il lui faudrait un rat pour éprouver d’abord ses avancées. Ses lèvres s’étirent, dans un humour qu’il est le seul à partager. « Votre lignée royale, là… ils n’ont pas un rejeton à me prêter ? » La maladie des rois, n’est-ce pas ?
tic-tac, tic-tac

V. fiançailles ;
Ses pas remontent l’allée le menant au manoir, convocation paternelle, l’égide du patriarche et l’obéissance filiale comment raisons suffisantes pour obtempérer. Il ignore, toutefois, le pourquoi d’un appel, ne peut que subodorer et craindre au pire un vide familiale, une tache supplémentaire sur leurs couleurs, un impair à mettre sur le dos d’Amos, de Cormac ou de Cahir ou un nouveau cadavre à sertir dans le tombeau familial ; au mieux, des fiançailles, un parti acceptable, puisque l’heure tourne et le temps se passe, puisqu’il ne voit pas l’intérêt d’aller lui-même courtiser des inintéressantes. De toute manière, il aurait dû être… « Tu vas épouser Aelish, c’est convenu. » Cille. Se tait, mais nulle volonté cette fois à garder le silence. Il n’a juste plus de mots, plus de réaction, la satisfaction qui pointe le bout de son nez mais l’incompréhension qui trouble bien malgré lui son visage. « Plaît-il ? » L’impatience s’affiche en face. « Tu m’as bien entendu, ça a été convenu, tu pourras remercier Cahir. » Et la conversation s’achève, le laisse toujours aussi muet, alors que cogite et cogite encore l’encéphale.

C’est une énigme d’un nouveau genre, que ce palpitant qui s’agite sans que le moindre mot ne suffise pour qualifier ce qu’il ressent à cette nouvelle. Il s’en satisfait, c’est une certitude. Il voit là un juste retour des choses à la normale, c’en est une autre. Il note de remercier le cousin. Reste troublé de savoir entre ses mains la promise convoitée de longue date sans avoir œuvré pour ça. Se sent floué. Agacé. Soulagé. Inquiet. Et c’est cette dernière émotion qui le tourmente, puisque désormais, la machinerie est mise en route, la potion est placée sur le feu. Et Aelish est une lézarde dans sa façade, qui grandit, menace le barrage.  
tic-tac, tic-tac

VI. informations en vracs ;
001. Son patronus est un hibou grand-duc ; le souvenir d’une soirée d’hiver, pelotonné dans les bras de sa mère, à regard un feu de cheminée dans le silence des craquements des bûches et l’odeur des parchemins du grimoire qu’il lit suffit à l’éveiller ; depuis quelques mois, toutefois, il lui est de plus en plus difficile de faire apparaître son patronus lorsqu’il le souhaite ;

002. Intellectuel, il excellait dans tout et tout touche son intérêt, Poudlard était un havre de paix, la bibliothèque son refuge, il n’est jamais plus détendu lorsqu’il est assis sur un fauteuil à compulser un ouvrage dans une langue inconnue, jamais plus heureux que lorsqu’il s’immerge dans un problème, se noie dans une énigme insoluble ;

003. Seules la divination et l’étude des moldus ont toujours eu son plus grand mépris, bien que les récentes prédictions de Trelawney l’aient amené à se remettre en question vis-à-vis de la première discipline ; il n’a que de très vagues, par le biais d’ouvrages lus par curiosité, connaissances dans les deux domaines, n’assume même pas d’avoir osé jeté un œil sur la réalité de l’existence des moldus, mais soit : il s’est bien intéressé à un moment de son enfance aux fourmilières sophistiquées et aux habitudes des doxys, alors pourquoi ne pas étendre ses recherches aux autres cloportes ? ;

004. Pudique, les dortoirs ont été pour lui un calvaire, la perspective de dénuder ses avant-bras, ses chevilles, de déboutonner sa chemise serrée en présence de tiers le révulse ; traumatisme d’enfant jamais réellement résolu, il appréhende le devoir familial qui lui intime de concevoir des héritiers, tout en ayant déjà, au gré de ses pensées, statué sur le sexe, l’évolution, l’avenir des quatre enfants qu’il souhaite avoir pour progéniture : un héritier mâle pour reprendre le flambeau, bien évidemment ; un second pour pallier tout manquement du premier – ne jamais courir le risque d’un décès prématuré, une fille à marier à un Gaunt, une seconde pour nouer une alliance correcte avec une tierce lignée pure ; la quatrième étant dispensable, il avisera le moment venu ; Esras en aîné, pour le reste, il daignera laisser le choix des prénoms à son épouse ;

005. Les enfants ne sont pour lui que des êtres proprement inintéressants ; non contents de ne pas savoir parler et encore moins savoir se comporter en société, ils sont dépendants des autres, geignards, pleurnichards, incontinents, accumulent bien plus de défauts que de qualités ; il a déjà prévu de confier les gamins geignards à une elfe de maison, ou à son épouse, et de les ignorer jusqu’à ce qu’ils soient en âge d’être pertinent et construit dans leurs propos, sept ans devrait commencer à faire l’affaire pour peu qu’ils sachent lire et raisonner, sinon il patientera bien jusqu’à Poudlard ; tant que le nom et l’honneur sont là, il n’a pas prévu de se faire importuner par le reste ;

006. Loyal, bien trop loyal envers sa famille ; il a la lâcheté d’un Serpentard, mais pas en ce qui concerne les Gaunt ; contrairement à ce qu’il pourrait bien laisser paraître par son impassibilité coutumière, l’unité des purs est sa priorité, qu’on touche à l’un d’entre eux, la vengeance n’est jamais bien loin ; les Gaunt sont les seuls à pouvoir faire mal à d’autres Gaunt, la règle est assez simple ;

007. Ses terreurs sont multiples, mais il a notablement une sainte horreur des hauteurs : le vertige le prend à la gorge lorsqu’au-dessous de lui, le vide se fait trop imposant ; il chérit au contraire les sous-sols, n’aime rien de plus que les espaces confinés, le sol tangible sous ses pieds, la solidité de son environnement ; inutile de dire à quel point les cours de balais ont été une agonie pour lui, l’envoyant sans relâche à l’infirmerie, malade d’angoisse avant même d’y aller ; le transplannage a été une libération ;

008. Il est excessivement soucieux du regard des autres, déteste ne pas être constamment parfait ; son apparence physique et ses tenues sont soignées, il refusera de dépenser une mornille supplémentaire pour du superflu, mais passera s’il le faut des heures devant un miroir à s’assurer qu’aucun pli ne dépasse ; sans surprise, mais si ça en étonne plus d’un, il connait toute une panoplie de sorts ménagers pour nettoyer ses habits et les repasser, et de sorts de nettoyage ;

009. Ses résultats d’ASPICs sont à la hauteur de ses études ; il n’a cependant pas vraiment digéré le piètre en astronomie : le fait d’avoir envoyé son télescope par-dessus le rebord de la tour d’astronomie n’a guère aidé, il s’en veut encore de ne pas avoir plutôt balancé son voisin Sang-de-Bourbe qui avait ce tic si exaspérant d’essuyer ses mains moites sur sa robe de sorcier ;
Citation :
MÉTAMORPHOSE : Effort Exceptionnel
SORTILÈGES : Optimal
POTIONS : Optimal
HISTOIRE DE LA MAGIE : Effort Exceptionnel
ASTRONOMIE : Piètre
DÉFENSE CONTRE LES FORCES DU MAL : Optimal
BOTANIQUE : Effort Exceptionnel
ARITHMANCIE : Optimal
ÉTUDE DES RUNES : Optimal

011. Pour les besoins de la recherche, il ne s’est pas contenté de l’anglais, de l’irlandais et du fourchelang, mais a ajouté à sa collection la compréhension du latin, du grec, du sanskrit et de l’araméen ; il ne parle aucune de ces langues, les étudie encore, mais les maîtrise suffisamment dans sa compréhension pour comprendre des textes écrits, avec l’aide d’un dictionnaire adapté ; il se repaît davantage des langues mortes que des langues vivantes : les cadavres ont le mérite de se taire, certains devraient prendre exemple ;

010. Son obsession du contrôle n’a d’égale qu’en la violence dont il est capable quand il le perd, ce contrôle, justement ; a trop retenir ce qu’il ressent, ce qu’il encaisse, ce qu’il entend, il explose fréquemment, dans une destruction de ce qui l’entoure, allant jusqu’à briser sa propre baguette en quatrième année, face à un in-Acceptable obtenu en potions, binôme gryffondor exécrable ; anxieux à l’idée de finir comme son père, comme ses ancêtres, comme ses cousins, il tient le compte précis des jours sans incident ;
tic-tac, tic-tac



Dernière édition par Esras Gaunt le Dim 23 Aoû - 19:15, édité 3 fois
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Cahir Gaunt
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Cahir Gaunt
crédits : Avatar par : .primrose, signature de : drake. , crackship : Prudence
face claim : Dave Franco
pseudo : Pando
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études : Sous l'égide de Salazar (1896-1903)
particularité : Fourchelang, syllabes ophidiennes que fait faufiler gutturalement l’hoir du basilic
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (esras) sorry if I looked interested. I'm not.   (esras) sorry if I looked interested. I'm not. EmptyVen 21 Aoû - 20:10

Je suis franchement ravie que ce soit toi qui incarnes Es' ! :woo: Non seulement ça me rappelle le bon vieux temps mais surtout et avant tout, tu as à merveille su en capturer l'essence :melt:  parce qu'il est exactement comme je le visualisais en l'imaginant. I love you Son humanité aussi tapie qu'elle en est cruellement  noire :twisted: , toutes les touches de réalisme et d'humour disséminées çà et là. Vous allez nous faire rêver avec Aelish bon faudra être patient ou espérer un craquage ou des cours avec Cahir  :judgingu: :mhaw:

(Cahir : :jean:
Esras : :idunkno: )
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études : (les serpents) serpentard. de 1898 à 1905.
particularité : (legilimens) les esprits qui n'ont plus aucun secret. vipère qui s'infiltre dans le cerveau des autres.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (esras) sorry if I looked interested. I'm not.   (esras) sorry if I looked interested. I'm not. EmptyVen 21 Aoû - 20:28

finally
:diva: :diva:
quelle beauté
je veux un lien
j'ai pas du tout déjà fait des crackgifs de nos loulous sur un autre forum et je l'mes aient pas toujours en stock non non
bienvenue en tout cas !
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pseudo : Kyn
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études : (1898-1905) Serpentard
particularité : (Fourchelang) Hérédité qu'elle n'échangerait pour rien au monde, véritable bouclier social, douce bulle intime n'étant partagée qu'avec le carmin reptilien.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (esras) sorry if I looked interested. I'm not.   (esras) sorry if I looked interested. I'm not. EmptyVen 21 Aoû - 20:32

Ouuuh, tu es enfin là ! Et cette fiche. :yamlove:
Elle est franchement au-delà de mes espérances, et tout comme Pando, je suis tellement heureuse de te retrouver ici. Le hasard fait bien les choses. :herz:
Esras est parfait, les détails le rendent tellement réel. J'adore ce que tu en as fait ! :brille:

On va devoir demander à Prudence une retouche du gif familial. :mhaw:


(MVDD souhaite donc que sa sœur se fasse tringler... :judgingu:)
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études : gryffondor (1902 - 1909)
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (esras) sorry if I looked interested. I'm not.   (esras) sorry if I looked interested. I'm not. EmptyVen 21 Aoû - 21:38

un cousin :diva:
t'as bien fait de craquer :niark:
welcome here, et quelle jolie fiche tu nous présentes là :inlove: :keur:
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études : [ gryffondor 1898. ]
particularité : [ magie sans baguette. ]
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (esras) sorry if I looked interested. I'm not.   (esras) sorry if I looked interested. I'm not. EmptyVen 21 Aoû - 21:55

Tu as craqué. :mohh: :mhaw:

Et c'est déjà bien avancé tout ça. :snap: J'ai hâte de me plonger dans la lecture de cette fiche. I love you
Bienvenue dans le coin, n'hésite pas à nous sonner si tu as besoin de quoi que ce soit. :keur:
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pseudo : ama
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études : poudlard, 1897-1904, serpentard
particularité : fourchelang
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (esras) sorry if I looked interested. I'm not.   (esras) sorry if I looked interested. I'm not. EmptyVen 21 Aoû - 23:19

merci beaucoup tout le monde :aah: :aah: trop contente de vous rejoindre :ahn:
et encore plus heureuse que mon interprétation d'esras plaise comme ça ( :luv: :hugging: ), en espérant que ça continue après lecture de la fiche :mhaw:

Nile, ouii, j'ai craqué :goog:  désolée pour la longueur de la fiche, du coup, si c'est toi qui vas me relire :wot:
pas de grosse question, pour le moment, hormis peut-être vis-à-vis de l'intrigue la plus récente : est-ce qu'il faut que je l'intègre dans la chronologie en décidant si Es a été touché ou non ? :think:
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études : [ gryffondor 1898. ]
particularité : [ magie sans baguette. ]
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (esras) sorry if I looked interested. I'm not.   (esras) sorry if I looked interested. I'm not. EmptySam 22 Aoû - 8:56

Il serait bien que l'intrigue soit intégrée dans la chronologie du personnage, oui. I love you Par soucis d'équité pour les anciens membres qui ont tous dû tirer les dés ou dépenser des gallions, nous encourageons les nouveaux personnages à aller tirer le dé et laisser le destin décider si ils ont été épargnés. :niark: Mais comme nous réalisons qu'une partie du dilemme n'est pas une option pour les nouveaux (= dépenser des gallions pour s’exonérer du dé), nous sommes également plus flexible si le personnage a une raison logique pour y avoir échappé. :diva:
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face claim : hugh dancy.
pseudo : spf.
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études : (serpentard ; 1890-1897) amibitieuse vipère.
particularité : (occlumens, legilimens) l'esprit pour terrain de jeu.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (esras) sorry if I looked interested. I'm not.   (esras) sorry if I looked interested. I'm not. EmptySam 22 Aoû - 10:47

quelle plume agréable à lire.
bienvenue ici. I love you
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Théa Flamel
ordre du phénix
Théa Flamel
crédits : abel love (avatar) // prue da best (signa) // pisces (profil)
face claim : dianna agron
pseudo : pisces, clémence
(esras) sorry if I looked interested. I'm not. XcMwJDA8_o
études : fière serpentarde, préfète et préfète en chef de son état, de 1895 à 1892
particularité : aucune
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (esras) sorry if I looked interested. I'm not.   (esras) sorry if I looked interested. I'm not. EmptySam 22 Aoû - 11:35

est ce qu'il y a une seul gaunt qui n'écrit pas divinement bien sur ce forum ?

apparemment, non :regis:
quelle lecture, j'ai adoré I love you ce personnage est vraiment passionnant, je suis ravie de voir les gaunt avec une plume en plus, c'est vraiment l'une des familles les plus soudées sur le forum :marie:
bienvenue dans ta nouvelle maison :woo:
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Minerva McGonagall
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Minerva McGonagall
crédits : avatar (étangs noirs) ; signature (albus de mon coeur avec icons bltmr + doom days) ; gif profil (prudence choupette)
face claim : zoe kravitz
pseudo : guimauve
(esras) sorry if I looked interested. I'm not. 200718054623516049
études : promo 1895-1902, ancienne capitaine de l'équipe de Quidditch de Gryffondor de 1900 à 1902
particularité : maîtresse de la métamorphose, animagus chat tigré, féline et discrète.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (esras) sorry if I looked interested. I'm not.   (esras) sorry if I looked interested. I'm not. EmptySam 22 Aoû - 12:39

f a s c i n é e
je suis juste fascinée par ce personnage qui déjà en scéna était de quali (en même temps on parle du scéna de Cahir :diva:) mais alors là :tombe: Tu l'as rendu tellement fascinant ce Gaunt comme tout le reste de la famille je :diva: j'ai dévoré ta fiche, genre gros coup de coeur :nova: hâte de voir ce que ça va donner avec Aelish :keur: et bienvenue parmi nous :yamlove:
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Esras Gaunt
coalition sorcière
Esras Gaunt
crédits : étangs noirs
face claim : jack falahee
pseudo : ama
(esras) sorry if I looked interested. I'm not. Tumblr_inline_o1xhbti0Of1qlt39u_250
études : poudlard, 1897-1904, serpentard
particularité : fourchelang
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (esras) sorry if I looked interested. I'm not.   (esras) sorry if I looked interested. I'm not. EmptySam 22 Aoû - 16:51

oh la la, mais vous me faites trop plaisir là :brille: :brille:
merci encore pour tous vos retours positifs sur Es et son interprétation !
(moi aussi, j'ai hâte de voir ce que ça va donner avec Aelish ( /sbaff/  :keur: )

@Nile Shafiq, du coup (désolée, je comprends vite mais faut m'expliquer longtemps :whaat: ), je tire les dés maintenant ou post-validation ? :think:
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Yuri Metveïev
coalition sorcière
Yuri Metveïev
crédits : [ avatar @vellichor. sign @non uccidere. ]
face claim : [ joel kinnaman ]
pseudo : [ spf. ]
(esras) sorry if I looked interested. I'm not. Tumblr_inline_pg0bx6Afmi1t8bm8b_250
études : [ serpentard, 85-92 ]
particularité : [ lycan. ]
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (esras) sorry if I looked interested. I'm not.   (esras) sorry if I looked interested. I'm not. EmptySam 22 Aoû - 18:11

Tu peux les tirer maintenant. :keur:
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Shibahn Gaunt
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Shibahn Gaunt
crédits : (ava) schizophrenic (gif) unknown (code sign) astra (img sign) prudence
face claim : lily collins
pseudo : jess
(esras) sorry if I looked interested. I'm not. Tumblr_inline_p7r3u8GvZW1sccn28_250
études : blason aux couleurs de l'ascendant fièrement arboré
particularité : Fourchelang, Hémophile
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (esras) sorry if I looked interested. I'm not.   (esras) sorry if I looked interested. I'm not. EmptyDim 23 Aoû - 13:21

Officiellement bienvenue par ici :cute: :herz: (et surtout dans la famille :peach: )

j'aime beaucoup la aire dont t t'es approprié le personnage :yeah:
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Nile Shafiq
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Nile Shafiq
crédits : [ avatar @ moonclaf ]
face claim : [ mena massoud. ]
pseudo : [ spf. ]
(esras) sorry if I looked interested. I'm not. Tumblr_ovxa5cd1711vmbamko4_250
études : [ gryffondor 1898. ]
particularité : [ magie sans baguette. ]
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: (esras) sorry if I looked interested. I'm not.   (esras) sorry if I looked interested. I'm not. EmptyDim 23 Aoû - 15:14

Citation :
(...) les cadavres ont le mérite de se taire, certains devraient prendre exemple ;

m o o d. :ned:

Eh bien mon petit, c'est une fiche et un personnage assez remarquable que tu nous as pondu là. :woo: Ce fut un plaisir de te lire, et je ne doute que j'en prendrais tout autant en suivant les aventures d'Esras et d'Aelish, déjà que je stalke sans honte les Gaunt. Cette famille tordue s'allonge d'un énième personnage fascinant. Je suis si content que tu ais craqué et c'est avec plaisir que je te valide. :daam:

File donc. :ohoh:

 
te voilà des nôtres

félicitations, tu es validé.e ! des dragées surprises s'abattent sur toi.

Ta chocogrenouille se fait la malle ! Avant de transplaner, sache que tu es convié.e à participer à l'intrigue (voir le lien en page d'accueil), à la loterie rp pour se trouver quelqu'un avec qui rp. il y a aussi la section du marché aux liens pour te trouver des liens. n'hésite pas non plus à éplucher notre face claim et à contacter directement ceux qui te semblent convenir pour un lien. il y a aussi la section rappeltout pour les parrainages, l’évolution et les points. Tu peux aussi flooder, et voter pour que ton groupe ait l'avantage à l'intrigue. Je te laisse par la même occasion le 06 discord du forum. Enfin, au besoin envoie un hibou à l'équipe. Ils aiment bien, ça leur passe le temps.
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