(N. Flamel) Stay your own darkness

nom et prénom(s) : Étymologiquement prédestiné à la réputation retentissante de sa dynastie, Flamel provient du mot Flamme. C'est la source calorifique par excellence, inhérente à toutes les réalisations de l'art alchimique. C'est également un des quatre éléments de base, servant aux transmutations. Aujourd'hui, nulle n'ignore son patronyme, leurs reconnaissants, générations après générations, leurs talents sans égal dans la recherche, portant leurs obsessions aux biens communs. Nicolas fut le choix de son géniteur, signifiant la victoire du peuple. Le dernier choix d'un homme catapulté à la guerre. La dernière volonté d'un condamné ne souhaitant que la paix.
âge et date de naissance : Il poussa son premier cri le vingt-deux mars mille-trois cent vingt six, dans la fraicheur du domaine familiale. Jouissant des privilèges de la noblesse française, il fut cependant contraint de prendre pied à cette existence, en pleine guerre de cent ans, n'ayant ainsi jamais le loisir de connaître son père, mort à la guerre. Illustre orfèvre de la pierre philosophale, l'immortalité lui fut offerte. Voici donc cinq-cent quatre vingt huit ans qu'il arpente ces terres, l'infatigable chercheur, continuant de prôner la découverte expérimentale. Physiquement épargné par les affres du temps, son organisme arbore un aspect harmonieux. S'il voit poindre les premières rides sur son visage, la cinquantaine lui sied à merveille, donnant à ce dandy captivant, encore plus de charisme.
origines et degré de la branche familiale (mineure ou majeure) : Français Pure souche, il n’a jamais renié sa mère-patrie, la portant à de nombreuses reprises, à bout de bras. Fondateur d’une impressionnante lignée, il est l’instigateur de la branche principale, réputée pour ses recherches scientifiques, touchant l'Alchimie. Son frère eut vraisemblablement plus de chance, en réussissant à perpétuer leur patronyme dans le monde sorcier, engendrant une filiation axée sur la nécromancie.
état civil et orientation : Éduqué sous le dogme du christianisme, inhérent aux dernières croisades, plongé dans une époque encore plus noire pour l'homosexualité, Nicolas n'a jamais émis le moindre doute quant aux courbes qui devaient faire frétiller son myocarde, ne s'autorisant pas le moindre écart, en n'accordant des regards qu'à ces dames. Hétérosexuelle par principe, la question n'eut plus le moindre intérêt, quand il posa ses mirettes sur Pernelle. Capturé par ses charmes, envouté par son être, il ne fit jamais rien pour s'en débattre, concluant cette attirance commune dans une hyménée longue de cinq-cent-onze ans. Une noce où la formule consacrée signifiant 'jusqu'à ce que la mort nous sépare', prennait tout son sens. Pilier de son existence, amie fidèle, le couple, malgré des hauts et des bas, ne s'est jamais distancé, reconnaissant en l'autre, le seul univers restant, la seule base solide à laquelle se raccrocher. Malheureusement pour lui, tout fichu le camp en mille huit-cent cinquante-quatre, quand sa belle fut lâchement emportée dans un incendie. Cœur brisé, âme en miettes, l'abysse s'ouvrait devant lui, le laissant dériver dans le néant, désespérément seul. Veuf. Âme en peine, fantôme solitaire, il chercha à de nombreuses reprises à épancher sa solitude, à s'oublier l'espace d'un instant dans les bras, bienveillants, de la gente féminine, en vain. Frayer avec ces femmes ne lui apportait rien, si ce n'était un impressionnant excès de culpabilité, vis-à-vis d'une épouse enterrée, à jamais irremplaçable. Sa mort fut un point de déclic, une ouverture de son esprit, la désolidarisation d'une chaine. Au point qu'il n'est clairement plus aussi regardant qu'avant, moins tranché également. L'évolution des mœurs a fait son œuvre, même sur lui, le laissant fasciné, aguiché, et désespérément attiré par une psyché, un mode de pensée, plus que par une apparence physique, détermine. Homme, où femme, peu lui importe, tant que l'ivresse est à sa porte. Homosexuel peu assumé, ce penchant à pourtant trouver la voix de son cœur, lors d'un concours de circonstance, en prenant la forme d'un homme au combien brillant et aux cheveux d'un noir jais. L'impression d'un nouveau souffle, d'une bouffée d'air, s'installe peu à peu en lui.
profession : Difficile pour un homme comme lui de rester axés sur un seul objectif. Passionné, débordant d'énergie, ses envies sont multiples et ces centres d'intérêt variés...Alchimiste de renom, il a longtemps arboré cette unique étiquette, comme seul étendard. Intrinsèquement lié à cette science, il ne s’est jamais résolus à la quitter. Personnalité éclectique, il n'eut de cesse de rechercher la connaissance, sous toutes ses formes, se délectant de ces instants d’émulsion. Pourvu d'une vie étonnamment longue, Nicolas a officié à de nombreux postes, au cours des ces décennies, tantôt guerrier, se positionnant en un défenseur, vigilant, pour sa ville, tantôt, enseignant, cherchant à transmettre sa passion de l'alchimie. Son chemin s'est même faufilé jusqu'à la cour française et au ministère, y distillant ces conseils, avisés, lui qui eut l'infime déplaisir de voir les civilisations se construire dans l'unique but de s'effondrer... En février 1914, la révolution britannique propulse Gellert Grindelwald à la tête du gouvernement anglais, ayant pour conséquence immédiate le limogeage de son futur prédécesseur. D'ascendance né-moldu, l'ancien ambassadeur est rapatrié d'urgence, lui évitant ainsi les tourments promis, tout en s'abstenant de froisser les anglais. Ayant été mis au parfum par les nombreuses lettres d'Albus, Nicolas n'hésite pas une seconde à le rejoindre. Rompu à l’exercice de la bienséance, il agite la toile de ses connaissances et se propose, de lui-même, au gouvernement Français. Charismatique, beau parleur, ses qualités sont inhérentes à sa fonction et la renommée de son patronyme, accolée à la pureté de son sang, le rendent crédible. Jurant d'offrir ses services, en gage d'espion, cherchant à approfondir le dessein du mage Bulgare pour les profits de sa mère-patrie, il est envoyé sur-le-champ en Angleterre en qualité d'Ambassadeur.
nature du sang : Sang-Pur. Honnêtement, la chose l’indiffère. Il n’a jamais été de ceux à voir en cette caractéristique sanguine, une supériorité quelconque. Bien au contraire, sans l'apanage Moldu dans leurs arbres généalogiques, la magie aurait forcément décliné, décimant la sorcellerie d'un claquement de doigts. Une pensée fourvoyée, au vu du traitement réservé à ceux qu'on qualifie de différents, mais n'était-ce pas là la beauté de ce monde? Être pluriel?...
lieu de vie : Ville romantique par excellence, Paris a longtemps été sien. Berceau de son enfance, il n’a jamais pu se résoudre à la quitter, attaché à elle, comme à un souvenir ancien, qu’on chérit, sans vraiment savoir pourquoi. La sagacité de certains moldu, devenus questionneurs, face à un physique inchangé, on finit par le pousser à se déplacer, multipliant ainsi les demeures, sans pour autant s’éloigner. Le contexte actuel l’a forcé à revoir le sens de ses priorités, le poussant à déserter ce premier amour, pour traverser la manche, répondant ainsi à l’appel d’Albus. Alliant l’utile à l’agréable, il compte profiter de ce déplacement pour renouer, peut-être, avec la descendance de son frère. Il possède, à ce jour, un appartement à Londres, dont les enchantements et protections feraient jalouser Gringott's. Embrassant sans peine, les idéaux de Dumbledore, son lieu de résidence devient rapidement le quartier général de l'Ordre, profitant du côté intouchable, de la protection diplomatique.
baguette : Appréciant les personnalités aux objectifs élevés, le bois de vigne lui fut tout désigné. D’une longueur totale de trente-six virgules cinq centimètres, sa baguette aux pâles teintes ocres est dotée, en son sein, d’une puissance et délicate substance : Le crin de sombral. Ne pouvant renier sa passion, de discrètes dorures, représentant les quatre principaux éléments, y ont été gravés, jusqu’à en combler le pourtour. Souple, pourvue d’un manche délicat, s’affinant en virgule, cette fidèle amie corrobore l’ouverture d’esprit de son propriétaire.
épouvantard : De par son impressionnante longévité, nombreux seraient ceux à croire en une version le dépeignant mort, fauché dans la force de l’âge. Il n’en est rien. Si cet accomplissement fait toujours partie de ses ambitions, Flamel s’en est fait une raison. À ce jour, la seule vision qui l’obséderait serait le visage de Pernelle, celui de ses proches, de cette lignée consciencieusement éteinte, dont il est le créateur, le dardant accusateur. L’accablant d’être toujours là, sans eux. Le provoquant d'être ensemble, alors que lui il est seul. Désespérément seul.
miroir de risèd :  Homme de science, érudit passionné, vibrant d’un intellect en constante agitation, il se voit dépasser, transcender, son propre legs, par la réalisation d’une pierre de résurrection.
particularité : Attiré dès sa prime jeunesse par le cours de Métamorphose-Sortilèges-Transmutation (MST) donné à Beauxbâtons, son intérêt pour l’alchimie ne fera que croitre avec les années. Intelligent, semblant prendre pour acquis ces ébauches maladroites, Nicolas deviendra rapidement une pointure dans le domaine, si ce n'est une référence, la référence. Passionné, coulant de source, cet art souvent méconnu et complexe devenu rapidement une évidence, le poussant à arpenter un chemin sinueux, dans lequel tout son lignage s’évertuera, après lui, à briller. La vie et la mort, toutes ces règles pré-écrites sont comme un défi à relever, pour lui, une page blanche, n'attendant que ces tracés. Bon potionniste, fin chercheur, il réussira là où tous ont échoués, aujourd’hui encore, en créant la pierre philosophale, l’ultime but, le saint Graal de tous alchimiste qui se respecte. N'ayant guerre la folie des grandeurs, sauf pour une question de pérennité personnel, il parviendra à extraire de celle-ci un Élixir de longue vie. Suivant inlassablement ces idées et cette logique nébuleuse qui sont pour lui comme un phare dans la nuit, il parviendra à mettre au point, le concentré de son immortalité. Curieux, infatigable, conscient de ne point avoir atteins la finalité de ces recherches, la mort de Pernelle, le poussa à reprendre les expérimentations de manière frénétique, presque décuplée, prompt à faire subir à ce siècle son lot de découvertes. Éveillé à la présence des reliques de la mort, par Albus, il s’est placé un nouvel objectif : La réalisation d'une pierre de résurrection. Pour l’instant, toutes ces démonstrations se sont soldées par des échecs, mais il ne perds pas espoir, il patiente, la science n’est jamais pressée et lui non plus. Quoique…Pour une questions de secret à garder, Flamel a également appris les fondements de l'art de l'esprit, réussissant après de nombreuses années de formation à atteindre le stade 2 en Occlumencie, protégeant les secrets de la pierre à jamais. Curieux, son opposé offensif a également fait l'objet de son attention, le formant à un stade de Legilimens honorable.