correspondances d'albus dumbledore.

Albus,

L'aimes-tu encore ?

Mina

Le 1er juin 1914,

Mon très cher Albus,

Nous n'avons pas pu, en effet.

Je m'excuse par avance d'être revêche mais je ne vois pas en quoi c'est le protéger que de l'exposer à un tel risque, d'autant plus qu'il n'est même pas engagé avec nous.

Si cela n'avait été que moi, je m'en serais occupée moi-même, Albus, pour vous deux. Vous êtes les deux hommes de ma vie, je ne supporterai pas de vous perdre. Jamais. J'ai déjà perdu Ephraïm, je ne survivrai pas à le perdre lui aussi.

Ou toi, d'ailleurs.

Ne te méprends pas : je suis la plus heureuse du monde de savoir que les choses s'arrangent entre vous, que vous vous reparliez. Je vois bien que vous vous êtes manqué l'un à l'autre. Mais j'aurais aimé que ce soit pour d'autres circonstances et surtout... pas vis-à-vis de la même personne.

Que te dire ?

Tu me manques aussi beaucoup, Albus. Je sais que mon silence parle beaucoup mais je n'ignore pas que la situation est compliquée pour toi. Quoi qu'il arrive tu auras toujours mon épaule pour te consoler, ma baguette pour te défendre. Ne l'oublie pas si un soir, une journée, une nuit même tout ce que tu penses pouvoir porter sur tes épaules d'homme te semblent trop lourd.

Je suis simplement blessée par certaines de tes paroles, la dernière fois. Blessée aussi que tu me caches tout ça depuis un moment. Résignée de vous voir engagés là-dedans et décidés.

J'ai décidé que je vous accompagnerai que vous le vouliez ou non.

A toi, hier, aujourd'hui et jusqu'à nos vieux os,

Minerva

Le 1er juin 1914,

Mon très cher Albus,

Je comprends les enjeux mieux que personne, Albus. Je ne les remets pas en cause. C'est seulement la solution à laquelle vous avez aboutie qui ne m'enchante pas.

N'oublie pas que tu n'es pas seul Albus. Porter un si grand poids sur ses épaules n'est bon personne, même pour l'illustre phénix que tu es et je veux bien partager ce fardeau avec toi... Nous le partageons déjà.

J'ai toujours nié mon attirance envers lui et je pensais même que ce n'était pas réciproque, Albus. Je ne pouvais pas t'en parler si je me mentais à moi-même.

Tu as raison : il est temps que nous nous disions tout et je n'ai rien à te cacher.


Ah si.

Puis ce que nous sommes dans les confidences, c'est moi qui ait mangé le chocolat la dernière fois et mis la faute sur Fumsec (il m'avait pincée sous forme de chatte !)

Tu es déjà mon frère, Albus. Il n'y a pas besoin d'une bague au doigt pour que ce soit déjà le cas et que je puisse t'appeler comme cela. Tu seras toujours celui avec qui je partagerai ma glace au citron.

A toi, hier, aujourd'hui et jusqu'à nos vieux os,

Minerva

Le 2 juin 1914,

Mon très cher Albus,

Bien, globalement et au vu des circonstances. Je ne préfère pas y penser non plus ? Je sais que l'évitement n'est pas la solution mais il y a plus important actuellement que mes sursauts lorsque je crois reconnaître son visage. Cela va mieux ceci dit, Abelforth aide à cela, Maman aussi. Je ne nie pas qu'il y a parfois où j'ai des angoisses et que mes réactions se font plus défensives mais je sais que je ne suis pas à plaindre. Je ne te remercierais jamais assez de m'avoir sauvée, Albus.

Parler peut peut-être t'aider à y voir plus clair. Ou écrire.

Je remarque aussi le changement chez lui et cela me rend heureuse de le savoir heureux après tout ce qui s'est passé. Depuis Ephraïm, je n'ai jamais été aussi heureuse. Je l'aime, Albus, quand bien même ne le lui ai-je encore pas dit.

Quelqu'un d'autre. Abelforth n'est pas objectif pour des raisons évidentes. Je ne doute pas de ses capacités mais c'est son coeur qui risque de le guider, pas la raison. Et dans ce genre de situation, il vaut mieux que ce soit la raison qui prime avant le coeur. J'ai peur qu'il passe un cap sans pouvoir ne plus jamais faire machine arrière, au-delà même du fait qu'il risque sa vie et que ma malédiction s'applique encore. Il y a bien des manières de perdre un être aimé, pas seulement avec la mort.

Où tu veux, quand tu veux. C'est toi le Ministre de nous deux. A toi de me dire ce qui t'arrange le plus.

Je serais donc là avec des graines et du sorbet au citron. Prépare nos cuillères.

A toi, hier, aujourd'hui et jusqu'à nos vieux os,

Ta déesse à la tête de chatte, M.

Le 3 Juillet 1914, Ministère de la Magie, Londres

 
Fy Annwyl,
Plume Blanche,

Tu ne peux imaginer à quel point ta lettre a égaillé ma journée;

Je ne serais d'ailleurs, réellement, retranscrire sur papier, l'entièreté de mes sentiments à cet égard, tant ils sont nombreux à tambouriner en mon sein, me laissant enivré à l'idée d'être à nouveau à tes côtés.

Sache en tout cas, que ton entrée dans ma vie, malgré tous les aléas nous incombant, m'a prouvé à quel point les choses pouvaient changer, à quel point il m'était encore permis de rêver. En ta compagnie, sous ton regard, j'ai à nouveau la sensation d'exister...

À demain,
Pour l'éternité,

N.

Le 5 Juillet 1914,  Londres

 
Doux Ami,

Oh je m'impatiente déjà de retrouver le froid Islandais, le vent glacé sur mon visage me manque plus que tu ne l'imagines. Je n'ai aucun doute de la réussite de notre entreprise. Les dieux sont avec nous, comme au commencement.  

Evidemment Bastet m'a annoncé la merveilleuse nouvelle.

Tu n'as pas idée d'a quel point j'admire Red Diamond, je suis tellement heureuse pour vous, comme je l'ai dit à Bastet, je ferais un sacrifice pour votre bonheur.

D'ailleurs, j'organiserai un rituel en Islande avant notre escapade, j'ai hâte d'y être.

Mon pauvre ami, ainsi tu es amoureux, c'est là probablement la plus grande tragédie de l'homme, comme son plus grand bonheur. J'ai effectivement connu l'amour. Mon doux époux qui dîne aujourd'hui aux côtés d'Odin. J'ai aimé, plus qu'il ne me semblait possible quand j'étais plus jeune. Profites de cet amour, profites de ce bonheur, profites d'être près de lui. Chaque secondes qque les dieux t'offrent doivent être forgés dans ta mémoire. C'est là le plus beau des cadeaux, les souvenirs des sourires, du timbre de la voix, de la cadence des pas.

Je ne saurai te dire comme je t'envie, comme il me peine de n'avoir connu ce sentiment qu'une fois.

Til Valhalla
Isis.

Ps: L'oiseau pince, je commence à me dire que Skadi a une dent contre moi et a ensorcelé le rapace.

Le 5 juillet 1914, Godric’s Hollow

Très chère Plume Blanche,

Je note l’information, tu fais bien de me le rappeler car je croule sous les dossiers et certaines occupations personnelles très importantes. J'en oublie l'essentiel.

Tes mots me vont droit au cœur. Je n’ai rien à te pardonner, car tu m’as tant apporté ! Mon estime et mon affection pour toi s’en sont retrouvées grandies : tu as tenu ta promesse de ne parler de ces souvenirs à personne.

Nous devrions fêter cette dernière session d’occlumancie ensemble, qu’en penses-tu ? Nos efforts communs, toi pour me supporter et moi pour progresser, devraient être récompensés.

Avec toute mon affection,

Ta vilaine Panthère.

Le 3 juillet 1914, Ministère de la Magie, Londres.

Fy addoli,
Fy Pluen Wen,

Sans doute pourras-tu te targuer de m'avoir laissé atone au-dessus de mon parchemin, un acte inédit crois-moi, rare étant ceux à y être parvenus, avant toi. 

Honnêtement, je ne sais que t'écrire. Pour une fois, les mots me manquent, ma syntaxe si pointue se dérobe à moi. Je ne suis même pas certain qu'il soit, vraiment, judicieux de ma part de te répondre. Peut-être devrais-je laisser à demain le soin de lever le voile de notre discussion? Mais je ne le peux...

Ta première lettre m'a laissé perplexe, légèrement pantois et je tiens à m'excuser si la signature t'a à ce point bouleversé, l'intention n'était pas volontaire, je ne tenais pas à te mettre mal à l'aise, P.B.

La seconde m'ouvre, cependant, les yeux sur un dessein que je ne tenais pas à mettre sur le tapis, de si tôt, mais tu as raison, carias, en parler est nécessaire. P. m'a quitté, il y a plus de soixante ans, ce jour-là, j'ai eu l'impression de tout perdre, qu'on m'ôtait quelques choses de plus important encore que ma propre vie, ne me laissant qu'une plaie béante, à camoufler du mieux que possible. Alors, certes, j'ai conscience de l'immensité de ce que je peux dire, mais je ne me trompe pas, je sais ce que je ressens en ta présence, je sais que ce n'est pas juste une impulsion parmi d'autres, je ne me trompe pas...


Parlons en demain;
Affectueusement;

R.D.

Le 6 juillet 1914, Godric's Hollow

Chère Plume Blanche,

Courage, la situation est très délicate pour nous tous et surtout pour toi. Le poids pesant sur tes épaules est plus important que le mien.

Ce sont des occupations importantes concernant ma famille, des broutilles de dames qui t'ennuieraient. Me voilà sous le charme de ton inquiétude, je remercie, ma Plume Blanche si soucieuse.

Mets-toi donc sur ton 31 demain, très cher. Nous irons à un certain endroit, je te communiquerais le nom demain lorsque nous nous verrons pour cette dernière session d'occlumancie.

Avec toute mon amitié et ma hâte de te revoir,

Ta Panthère.

Plume blanche,

Merci pour ces mots, mais ne t'en fais pas pour moi.
Nul besoin de risquer de te mettre en danger, je ne souhaite pas être protégée mais être utile. Il vaut mieux pour nous que je finisse auprès de l'un d'entre eux, après tout. Cela me permettra de continuer à travailler moi aussi pour ce monde meilleur dont tu parles.

Je suis moins optimiste que toi, mais je me battrai quand même. Il n'y a pas grand-chose d'autre à faire, n'est-ce pas ?

En espérant t'apercevoir là-bas,
Rossignol

Lyubov Moya,

Si tu savais comme j'ai attendu pour recevoir cette lettre. Cette couronne n'a pas la même valeur sans toi a mes côtés pour partager notre rêve enfin réalisé. Je me sens enfin complet en lisant ces quelques mots

Nous avons énormément de travail. Et je sais que je peux compter sur toi pour me soutenir, aujourd'hui plus que jamais. Laissons au temps le soin d'effacer les erreurs du passé, elles n'ont plus lieu d'être.

Je suis libre ce soir, et tous les autres soirs si cela te sied.

Je me languis déjà de te retrouver dans mes bras.

GG.

Le 24 juillet 1914, Île de Skye.

Mon très cher Albus, mon frère, mon mari,

Il faut que tu saches quelque chose, mon très cher ami, quelque chose que j'ai sur le coeur et qui ne doit plus attendre d'être dit.

Je t'aime et quoiqu'il arrive, tu as mon soutien, mon amour, mon amitié et ma loyauté indéfectible.
Plus que jamais, je suis là pour toi. Ma porte t'es grande ouverte que ce soit ici, sur mon île, ou dans notre appartement où j'ai, bien entendu gardé les clefs.


Tu es aussi tout pour moi, Albus, et je pense que toi tu devrais parler à ton frère. Je n'ai pas envie d'aborder le sujet, certainement pas par lettre.

Tes mots me touchent, j'avais besoin de les lire. Ces dernières semaines n'ont pas été faciles. Tu me manques et je sais que c'est en pensant à ta lettre, demain, que je serais plus forte que jamais. Je prendrais avec moi demain, le miroir que je possède déjà. Abelforth gardera le sien, il peut aussi en avoir besoin.

Je prends ton conseil sage et avisé et en comprend le sens bien que j'éprouve quelques cas de conscience à ce sujet.

N'oublie pas que toi aussi tu es fort.
Plus fort que tout.

Toujours, mon tendre, toujours.

Chaton.

poudlard, le 15 septembre 1904,

mon albus,

comme tes mots me sont agréable à lire en ce début d'automne.
presque l'impression que tu es là,
près de moi.
pardonne moi.
j'ai voulu te répondre vite. pour une fois.
mais la distance n'est pas de mon côté, je pense, cette fois.

je vois que les nouvelles vont vite. trop presque. j'aurais aimé te le dire moi même, de vive voix, ou même à l'encre noire, mais on m'en a volé le privilège. qu'importe.

la répartition s'est bien passée.
techniquement, tout du moins.
comme tu as pu le voir, je suis encore celle qui dénote. celle que l'on remarque. à croire que le sort s'acharne.
j'espère ne pas te causer de soucis, comme je suppose en causer à pia. j'aurais aimé suivre le chemin d'emrys. mais on ne choisis pas toujours. tu es bien placé pour le savoir.

il m'est donc encore difficile d'espérer, pour l'instant, me plaire dans cette maison.
l'impression d'avoir cette tâche verte qui me colle au corps, et qui m'empêche de me regarder dans la glace tous les matins.
je ne pensais pas prendre cela à coeur.
tout du moins, autant.

l'école est, toutefois, formidable. comme tu me l'avais décrite.
une merveille.
mais parle moi de cette chambre des secrets, cela m'intrigue.

ne t'en fais pas pour les chocogrenouilles, ce présent que tu m'offres m'est bien plus précieux.
je me garderai d'en faire sur le terrain de quidditch pour le moment, le vol n'ayant jamais été ma spécialité, et ne préférant pas attirer les regards, ou les foudres des autres élèves. la jalousie est un poison, et un tapis aussi formidable doit surement rimer avec ce mot.
j'en ferais quand je rentrerai à la maison pour les vacances.

et toi, comment vas-tu ?

il me tarde de te voir de nouveau.
de t'entendre me raconter tes histoires.
tu me manques.
je range le tapis avec précaution dans ma malle, et attends avec impatience tes livres.

je t'embrasse tendrement,

leora.

mon albus,

comme chacune de tes lettres me rejouis. lire tes mots est comme une agréable sucrerie que l'on déguste un soir empli de tristesse. d'une réconfortante tendresse. d'une douceur presque extrême.

merci, pour tes félicitations. elle me rappelle celles que tu m'avais envoyé, alors que le blason vert venait de prendre place sur ma poitrine, et que les larmes dévalaient mes joues. aujourd'hui, je ne pleure plus. je marche la tête haute. je suis fière comme un lion. marcher dans tes pas me ravie. mais je tenterai de me faire ma propre place au sein de ses murs émeraudes. je te le promets.
sorcière exceptionnelle grâce à celui qui l'a toujours aidée, guidée. je ne serai rien sans toi. ce n'est pas une hypothèse albus, mais une certitude. je te dois surement tout.

et c'est sûrement pour cela que je ne peux m'empêcher de plier sous ta demande. peut-être aurais-je voulu passer un peu de temps avec toi, seule. accorde moi une journée, deux peut-être, avant qu'il ne nous rejoigne. un peu de temps tous les deux nous fera du bien, j'en suis certaine.
je te rejoindrais au bord de la mer, comme d'habitude. j'ai tant de chose à te dire. à te confier. et ce, à toi seul.

l'amour n'est pas ce que je recherche. toute possible faiblesse ne m'est pas autorisée, et mon statut de sang en est une déjà amplement suffisante. j'ai abandonné l'idée d'appartenance. je ne souhaite que ma liberté, pure et dure. pia se mariera à ma place, elle fera ça très bien.

il me tarde de te voir, mon albus,

je t'embrasse,

leora d.

P'tit pote,

Abel m'a annoncé la nouvelle de l'attaque que tu as subis. Je n'ai pas su en tirer les détails, j'espère pourtant que tu vas bien. Il m'a assuré que tu te remettais peu a peu, du moins c'est ce que Mr le Ministre lui a dit. Il est passé au bar ! Quel culot ce bulgare

Hécate t'embrasse, et les enfants également. Albus tu sais que malgré nos différents, tu as toujours ta place au Terrier, tu sais l'affection que je portais a Perceval et Kendra, et l'affection que j'ai toujours porté a ta famille. Je sais que les temps sont durs pour toi, et peut-être te sens-tu seul et un peu perdu.

Albus il est important que tu saches que peu importe nos différents, tu restes comme un fils pour moi, et te savoir blessé sans pouvoir te visiter me peine énormément. Hécate a dû m'empêcher de venir chez Grindelwald pour exiger de te voir. Je suppose qu'elle a bien fait, je doute qu'il apprécie de voir un Weasley dans son manoir !

Promets moi de passer au Terrier quand tu seras rétabli, que je puisse te serrer dans mes bras avant de te réprimander.

Il faut aussi que je t'annonces que Nausicaa a été blessée lors des interrogatoires, elle va mieux maintenant, mais la famille a été secouée par l'évènement...je ne sais pas ce que réserves le futur, mais promets moi de faire attention Albus, Il ne se rends pas compte de la chance qu'il a de t'avoir a ses côtés et j'ai peur de te voir sombrer dans ses rêves de grandeur.

Archie Weasley.

PS: Je suis allé chez Honeydukes pour te prendre des suçacides ! J'ai réussi a les protéger des petits morfales qui me servent de fils !  
PS 2 : C'est sûrement trop tard, mais tu devrais faire attention, Rodolph se fait vieux et pince s'il ne reçoit pas des friandises...
PS 3 : Annonces ton arrivée quand tu viendras au Terrier, Hécate et moi avons décidé de placer des protections sur le terrain.

Poudlard, 15 septembre 1904

Cher Albus,

Je suis tellement heureuse de recevoir de tes nouvelles. Je te remercie pour les chum-chum et les gulab jamun, ils étaient délicieux. Je les ai dévorés ! (j'en ai partagé quelques uns à contre-coeur)

Je me suis fait quelques amies ici, qui fort heureusement rendent cet endroit plus facile à vivre. Je n'aime pas Poudlard. On me force à user de ma baguette, et les élèves, trop nombreux, m'oppressent. Néanmoins ma santé semble déjà aller mieux, tu avais raison et je t'en remercie.

Aurais-tu des nouvelles de maman ? Elle ne m'a rien envoyé depuis mon arrivée ici. Je sais qu'elle rechigne à utiliser le service par hibou, mais elle me l'avait promis. A moins que le courrier se soit perdu ?

J'ai hâte de te revoir à Noël, que le temps me semblera long...

Ne me laisse pas tomber,

Jo.

Sahara, Juillet 1914

Mon Albus,

Ta lettre me fais chaud au cœur, je suis actuellement en déplacement, une famille de dragon que je compte bien ramener à la réserve. Tu les verrais Albus, ils sont couverts de blessures. La barbarie des sorcier n'a sûrement pas de limite.

Cependant ta lettre m'inquiète Albus, je rentre au plus vite.

Tu n'as pas besoin de me remercier, pas plus maintenant qu'il y a quelques années. Je vous porte dans mon coeur depuis trop longtemps déjà pour avoir besoin d'une quelconque reconnaissance. Je serai toujours présente pour toi, peu importe ce dont tu as besoin, que ce soit une épaule sur laquelle te reposer ou simplement une présence rassurante a tes côtés.

Affectueusement tienne,
Isobel.

PS: Je comptais te l'apporter lors de mon retour, mais je pense qu'un petit cadeau pourrait t'apporter un peu de baume au coeur.

Le 02.10.14

Cher Albus,

Je me permets de t'écrire pour te demander de l'aide.
Ma maison brûle, ma famille s'écroule.

Tu es sans doute déjà au courant, mais ma mère a été arrêtée. Mon père a également été emmené et j'ignore où. Newt et moi sommes désormais à la rue. Le domaine n'est plus à nous, le gouvernement a ordonné sa réquisition ainsi que la majorité de nos biens. Les hippogriffes ont été muselés, certains ont été tout simplement abattus et décapités sur ordre du ministère.
J'ai demandé des explications et tout ce que les employés du ministère ont trouvé à me dire est que ma mère avait agressé un représentant de la loi. Si j'ignore officiellement qui, j'ai appris le séjour à St Mangouste de Henry Potter et j'ai rapidement fait le lien. Es-tu au courant de quelque chose ? Qu'est ce que ma mère a fait ? Lui a-t-elle fait pour provoquer la ruine de notre famille !?

Par Merlin, Albus ! Je sais que j'ai été des plus désagréables envers toi dernièrement et je m'en excuse. Mais mettons nos différents et fausses querelles de côté pour agir. Tu as toujours été un ami de la famille, que dis-je, un membre du clan !
Je ne sais que faire malgré mon statut d'auror en formation, je n'ai accès à aucune information. Tout ce qu'on a trouvé à me dire, c'est que je suis convoqué d'ici une semaine dans le bureau de Selina Parkinson. Je crains le pire pour ma carrière, même si cela passe en second plan. Newt est également convoqué, mais ne t'inquiète pas pour nous. Nous logeons actuellement en vile. Par chance, j'ai déménagé quelques jours avant le drame. Tu nous trouveras désormais au 198 Notting Hill, à Londres.

S'il te plaît, Albus, agis !
Je n'ai aucune nouvelle de ma mère, elle ne doit pas être autorisée à envoyer du courrier, mais ils n'ont pas le droit de l'envoyer à Azkaban sans un procès et dans ce cas, elle a le droit à un avocat ! Genesis Shafiq peut la représenter ? Elle acceptera, j'en suis certain. Nos familles sont proches. Et mon père ne donne aucune nouvelle. On m'a parlé d'entrave à la justice, mais je n'en sais pas plus.

Pitié Albus, aide nous.


Theseus.

Le 13 octobre 1914.

Plume Blanche,

J'accepte tes excuses, Plume Blanche, quand bien même cela n'efface pas la douleur invisible que tes mots ont laissé derrière toi. Il est étonnant de se rappeler que parfois, les mots sont plus tranchants qu'une lame ou d'un sort bien exécuté.

Certaines personnes de confiance ont pu être des oreilles attentives pendant cette période difficile quand bien même ne t'égalent-elles pas toi ou Barbapapa. Ne fais pas de promesse que tu ne peux tenir, Plume Blanche, me laisser seul ou pas ne dépend pas de toi quand bien même j'apprécie ton intention louable.

Ma grossesse se passe bien. Le troisième mois commence et je commence déjà à voir mon ventre se dessiner. J'aurais cependant aimé avoir les conseils de Soldier mais je crois que je vais devoir faire avec son absence indéterminée.

Je suis très heureuse pour toi et Red Diamond que vous vous retrouviez. Vous savoir heureux est tout ce qui m'importe. J'ai hâte d'entendre vos aventures autour d'une bonne glace comme nous en avons l'habitude.

Vous êtes d'ailleurs invité pour dans deux jours pour célébrer nos retrouvailles et une année en plus. Une surprise ? Que de mystère !

A bientôt,

Bastet