(sev) we shall fight

24 juin 1875. naissance de Sevda Aleksandra le mercredi 24 juin 1875 à 14h27 au manoir attribué à leur famille dans le quartier prestigieux de Belgravia, après quatre heures de labeur. second enfant du couple uni que forme Emir Dzhafarov et son épouse dévouée, Halime. ceux-ci sont enchantés d'avoir une fille après avoir eu un héritier mâle, le tableau familial grossit et se consolide.

1875-1886. si son frère aîné Murad entre dans la prestigieuse école pour garçons de St. George's d'Ascot, ce n'est pas le cas de Sevda qui est éduquée à la maison par sa mère, sa tante maternelle et deux gouvernantes anglaises, Mrs Dwight et Mrs Devereux. son statut d'enfant issue de la noblesse russe lui permet de fréquenter d'autres jeunes filles de son âge. elle apprend la lecture, le calcul, l'histoire ainsi que la couture et la broderie. on remarque un attrait particulier de Sevda pour les chiens adoptés par ses parents et elle supplie son père de lui offrir un chaton pour son sixième anniversaire. son enfance est heureuse mais parsemée d'évènements intrigants et surnaturels, bien que sa famille n'ait jamais été témoin de ces scènes. ces étranges incidents poussent Sevda à croire qu'elle est spéciale ou malade. ne cherchant nullement à dissimuler ses réflexions intérieures, elle en parle à ses parents qui en rient et attribuent dès lors à Sevda une imagination débordante justifiée par son intérêt pour les contes. les naissances successives d'Osman, Rümeysa et Azra embellissent le quotidien des Dzhafarov. ses parents sont comblés.

20 juin 1886 peu avant le onzième anniversaire de Sevda, les Dzhafarova reçoivent la visite d'un homme nommé Basil Fronsac. celui-ci se présente étant directeur de l’école de sorcellerie Poudlard et comme étant un sorcier. il révèle les pouvoirs de Sevda et sa condition de sorcière née-Moldue, ce qui attise la colère d’Emir qui croit en une arnaque ou un coup monté et menace Fronsac d’une arme à feu… que ce dernier réduit en poussière à l’aide de sa baguette magique, prouvant aux Dzhafarov que la magie existe et qu’elle n’est pas négative si on apprend à la maîtriser et l’utiliser pour des buts louables. face au refus catégorique d’Halime concernant l’intégration de Sevda à Poudlard et à la défiance d’Emir, qui sous-entend que Fronsac serait probablement le seul magicien dans le pays et qu’il souhaiterait kidnapper leur fille, le directeur leur fait découvrir le Chemin de Traverse et la communauté de sorciers y vivant. Sevda, finalement aussi émerveillée et conquise que son père, supplie sa mère de la laisser devenir étudiante à Poudlard. Halime n’a d’autre choix que de se plier aux volontés de son mari mais n’adressera plus la parole à ceux-ci durant tout l’été, malgré sa promesse de ne rien révéler du secret magique à quiconque.

été 1886 curieuse et ne souhaitant pas paraître ignorante, Sevda passe ses journées à lire ses manuels scolaires ainsi que quelques ouvrages sur l'histoire du monde magique à travers le monde. elle ne prend pas encore conscience de la discrimination des nés-Moldus chez les sorciers et ne semble pas s'en soucier, bien que ses parents soient au courant des persécutions existantes dans l'histoire contre les êtres dotés de pouvoirs. ses frères sont très excités à l'idée d'avoir une soeur sorcière, tandis que Rümeysa croit en une malédiction. premier coeur brisé pour Sevda.

1886-1887. débute sa première année à Poudlard le 1er septembre 1886. le Choixpeau Magique hésite à la repartir chez les Poufsouffle mais se décide pour Gryffondor, lui murmurant que derrière sa loyauté et douceur, se dissimulerait le courage et la force d’une lionne. Elle n’en comprendra la signification exacte qu’à la montée au pouvoir de Grindelwald, vingt-huit ans plus tard.
élève dynamique, volontaire et curieuse de l'univers s'offrant à elle, Sevda est appréciée des enseignants. souvent prise à tort par une Weasley ou une Scamander, elle n'est pas vraiment pointée du doigt pour la nature de son sang. ceux qui tenteront de s'en prendre à Sevda apprendront à leurs dépens (pour la plupart) à ne pas la provoquer plus d'une fois, ce qui causera de nombreuses heures de retenues à la Dzhafarova.
elle écrit fréquemment à sa famille et décrit Poudlard comme étant le plus bel endroit qu'elle ait pu voir, leur partageant des détails tels que ses notes et une description de ses amis. se réconcilie avec sa mère lors des vacances d'hiver.
sa passion pour les animaux prend une envergure encore plus sérieuse lorsqu'elle découvre les créatures magiques grâce à la bibliothécaire de l'école et le garde-chasse.

1888 entre en troisième année et décide de suivre les cours de soins aux créatures magiques et d'étude des Runes. commence à réellement s'initier à la magizoologie, contre l'avis de son père qui ne trouve pas ce domaine très sérieux pour une femme.

mai 1890 apprend par Basil Fronsac que son frère cadet Osman est un sorcier et qu'il a lui aussi reçu sa lettre d'admission à Poudlard. l'adolescente qu'est Sevda est morte de joie et envoie un colis de friandises à Osman afin de le féliciter.

1890-1892 entre en cinquième année, Osman est réparti chez les Gryffondor, à la plus grande satisfaction de Sevda qui se sent moins seule malgré qu'elle soit entourée et aimée de ses camarades. elle éconduit une poignée de prétendants, pour se rapprocher de son meilleur ami. se met en couple avec celui-ci en avril 1890.
passe les épreuves des BUSE : ne valide pas l'astronomie et l'étude des Runes. obtient d'excellents résultats aux soins aux créatures magiques (O), en métamorphoses (O) et défense contre les forces du Mal (O). se voit attribuer des E pour la botanique, les sortilèges et potions, puis un A en histoire de la magie.
la sixième année de Sevda se déroule sans encombre et elle passe avec succès l'épreuve de transplanage. l'idée d'apparaître d'un point à l'autre l'excite particulièrement. rêveuse, elle songe aux distances qu'elle pourrait parcourir dans le pays aisément pour découvrir d'autres paysages, elle qui n'a connu que le quartier de Pré-au-Lard et les belles rues de Londres.

été 1892 incertain de l'avenir de leur couple et surtout, inquiet de la réaction de sa famille s'il venait à épouser une née-Moldue, son compagnon choisit de mettre un terme à sa relation avec Sevda en prétextant ressentir davantage un sentiment d'amitié pour elle que l'inverse. second coeur brisé pour Sevda. les deux restent amis, mais chagrinée, Sevda profite de la fin de ses études à Poudlard et l'obtention de ses ASPIC pour prendre une année sabbatique.

septembre 1892 - août 1893 étudie les dragons en Roumanie et en Ukraine avant de rejoindre son frère Murad à Saint-Pétersbourg. introduite à la cour impériale russe en décembre 1892 lors du bal d'hiver, elle y accordera une danse au tsarévitch Nicolas Aleksandrovitch Romanov.
la sorcière quitte l'Empire russe en mars 1893 pour étudier les zouwus en Chine. l'idée lui vient alors d'écrire un roman destiné aux enfants, qu'elle nomme dans ses brouillons Les Aventures de Morgan et d'Eres le Zouwu. la jeune femme regagne Londres en juin 1893.

juillet à octobre 1893 lors de son retour en Grande-Bretagne, se rend immédiatement sur le Chemin de Traverse afin d'obtenir un entretien pour la publication d'un roman pour enfants chez Obscurus Books. un rendez-vous est fixé pour le 16 octobre 1893. n'ayant aucun travail réel, Sevda utilise de nouveau la fortune des Dzhafarov, échangeant une somme d'argent chez Gringotts afin de voyager aux Etats-Unis et d'y étudier des créatures magiques. elle y rencontre Duncan Scrimgeour, employé britannique au MACUSA, en août dans le quartier magique de New York : les deux tombent amoureux l'un de l'autre et le sorcier décide de suivre Sevda dans ses aventures. une fois arrivés en Arizona, Sevda devient l'assistante d'un dresseur d'oiseaux-tonnerres. elle retourne à Londres, accompagnée de Duncan, en octobre 1893. la chance lui sourit : Obscurus Books accepte de publier Les Aventures de Morgan et d'Eres le Zouwu, qui devient un franc succès auprès de la jeunesse sorcière britannique.

19 novembre 1893 épouse Duncan Scrimgeour, devenu assistant de l'ambassadeur anglais des Etats-Unis au ministère, lors d'une grande cérémonie organisée à Londres. le père de Sevda semble ressentir une certaine amertume concernant cette union, souhaitant que sa fille épouse un tatare de Crimée mais comprenant que sa condition de sorcière aurait été difficile à assumer.

1893-1894 le couple marié emménage dans un appartement situé sur le Chemin de Traverse. ils semblent être sur un nuage durant un temps, organisant et aménageant leur nouvelle demeure à leurs goûts. cependant, se disputent fréquemment lorsque Duncan fait savoir à Sevda qu'il souhaite avoir une épouse femme au foyer. celle-ci souhaite continuer ses recherches en magizoologie et ne pas dépendre d'un homme, faisant face aux moeurs étriquées des Scrimgeour et des Dzhafarov, dont les avis se rejoignent parfaitement. elle tombe enceinte d'une petite fille durant l'année.

12 juin 1894 donne naissance à Morrigan Scrimgeour dans leur appartement, s'inspirant de l'héroïne de son premier roman pour le choix du prénom.

1894 à 1898 se consacre à l'éducation de Morrigan tout en mettant en place un plan de ses péripéties à venir, sous l'oeil déçu et agacé de Duncan qui estime lui donner tout ce dont elle a besoin et ne comprend pas cette nécessité de travailler. mais Sevda reste une bonne épouse, remplissant ses devoirs avec plaisir et enchantant Duncan avec ses plats, sa bonne humeur et cette tendresse qu'elle véhicule au sein de leur famille.
en 1896, décide de se rendre en Afrique pour y étudier les créatures magiques du continent surnommé "le berceau de l'humanité" tout en emportant Morrigan avec elle. engage un assistant, Byron Meadowes, pour l'épauler. elle y restera six mois, à la plus grande déception de Duncan.
accueillie froidement par Duncan à son retour en janvier 1887, ils se réconcilient au fil des semaines et elle tombe de nouveau enceinte.

14 septembre 1898 naissance de son fils et second enfant, Cihan Scrimgeour. les parents ressentent une fierté immense et avoir un héritier mâle semble conférer un certain statut à Duncan vis-à-vis de sa famille, extrêmement exigeante et "vieux jeu".

de 1898 à 1906, toujours accompagnée de son fidèle assistant Byron Meadowes et de ses enfants, Sevda prit la décision de parcourir le monde entier, le coeur animé par ces bêtes qui la passionnent depuis sa plus tendre enfance. son époux Duncan la rejoindra souvent dans ses aventures lors de ses congés. rédige et publie l'Encyclopédie des Dragons en partenariat avec Obscurus Books, ce qui ravie la population qui ne disposait pas encore d'ouvrages semblables sur ces créatures ailées et dangereuses. durant la rédaction de l'encyclopédie, Sevda se lie d'amitié avec les Stormhell.
l'Encyclopédie des Dragons est applaudie au-delà des frontières britanniques et la prochaine ambition de Sevda après cette victoire est d'écrire une encyclopédie complète sur les créatures magiques. projet qui s'avèrera plus complexe et long sur le temps.
voyage dans toute l'Amérique du Sud durant huit mois en 1904, se souviendra de la forêt amazonienne pour le reste de sa vie. des rumeurs infondées circuleront sur un accident dont Sevda aurait été victime au Brésil.
en 1905, Duncan devient ambassadeur anglais des Etats-Unis suite au départ de son ancien supérieur mais semble toujours ressentir une certaine jalousie envers la réussite de Sevda, qui n'a pourtant rien à lui envier si ce n'est qu'une réelle liberté professionnelle. parallèlement à la promotion de Duncan, fête sa troisième grossesse.
son beau-père, Edgar Scrimgeour, rend son dernier souffle en 1906, léguant la maison familiale à Duncan. le décès d'Edgar amène leur petite famille à déménager sur l'île de Skye, près des Stormhell et des McGonagall.

24 décembre 1906 accouche de son troisième enfant, de nouveau un garçon, lors du réveillon de Noël. aidée d'Ellaria Stormhell, conviée chez eux pour les fêtes, donnera naissance à Ozan Scrimgeour.

1906 à 1914 mène un quotidien moins intense et qu'elle apprend à apprécier sur l'île de Skye, prenant soin des siens, réduisant ses voyages et aidant les Stormhell à s'occuper de leurs dragons. commence à cette période à soigner les créatures magiques plus régulièrement jusqu'à en faire un véritable business, ce qui l'arrange pour se rendre plus disponible pour sa famille. sa réputation lui permet de collaborer avec le Département du contrôle et de la régulation des créatures magiques, leur fournissant des informations et une aide précieuse.

février 1914 la Révolution sorcière britannique est en marche, à la plus grande inquiétude de Sevda. le mage noir Gellert Grindelwald renverse le gouvernement, s'emparant du ministère. les évènements se suivent rapidement et Sevda est vendue aux autorités par Duncan, qui ne peut se résoudre à risquer son poste et craint de ne plus pouvoir subvenir aux besoins de sa famille s'il cache son épouse.
capturée en même temps que l'attaque menée contre les Stormhell, après un combat surprenant contre de prétendus Aurors. est enfermée à Azkaban sous prétexte d'avoir attaqué des employés du ministère. est libérée deux semaines plus tard, mais est escortée jusque dans les rues de Londres par Henry Potter et des Aigles. le directeur du Département de la justice magique l'oblige à réaliser une marche forcée sans magie dans les rues londoniennes jusqu'à une certaine adresse, qui se révèle être la demeure des Fabregas. affaiblie et malade, s'évanouit et se réveille chez les Fabregas, où elle est dans l'obligation d'en devenir l'esclave. comprend que les nés-Moldus sont voués à être exterminés ou devenir des parias.

février à juin 1914 esclave des Fabregas, d'anciennes connaissances qui ne la traitent pas aussi mal que d'autres familles malgré de fréquentes humiliations et piques variées. l'annulation de son mariage avec Duncan Scrimgeour est également prononcé, ainsi que l'interdiction de fréquenter ses enfants. la sorcière est dévastée.
après un incident concernant un des enfants Fabregas, est livrée à l'arène et parvient à vaincre contre toute attente son adversaire.

juin à juillet 1914 devient une née-Moldue libre mais reste l'employée de Lukian Fabregas, afin de pouvoir subvenir à ses besoins grâce un salaire misérable. parvient à louer un studio sur l'Allée des Embrumes et à reprendre doucement ses activités de vétérimage, bien que les clients ne semblent plus affluer autant qu'avant de par son statut.

« J… j’ai f-froid… » furent les seuls mots que Sevda parvint à bégayer dans un murmure presque inaudible. Les yeux bandés, un de ses pieds complètement nus depuis qu’elle avait perdu un chausson lors de sa capture deux semaines et demi plus tôt, vêtue d’un simple pyjama inchangé depuis cette fameuse nuit, était-ce une sentence d’exécution qui planait au-dessus de sa tête ? Elle pouvait sentir la présence de quatre Aigles du ministère, deux devant elle et la moitié derrière, et le souffle au parfum de tabac d’Henry Potter se rapprocher de son visage. « Vous avez froid ? Excellent, cela vivifiera votre esprit de sang-de-bourbe. » susurra-t-il à son oreille, vicieux et encore plus démoniaque qu’elle n’aurait pu le croire. Elle pouvait entendre des voix autour d’eux, comme si une foule de personnes les attendait dans la rue. Le bandeau recouvrant ses yeux se volatilisa et ses lèvres tremblèrent de stupeur face au spectacle qui s’offrait à elle.
Sous ce ciel gris sombre, des sorciers – comme elle l’avait pressenti – étaient regroupés en une foule qui se découpait en deux parties afin de laisser s’ouvrir devant elle un long passage qui paraissait interminable. Une fois son bandeau levé, certains se mirent à hurler, d’autres à siffler et le plus douloureux était de voir certaines personnes – inconnues ou pas – pleurant silencieusement, s’épongeant les yeux. Des gens qui aimaient Sevda sans la connaître ou qui l’avaient côtoyé à Poudlard, que la rousse ne reconnaissait pas car ils avaient vieilli plus vite qu’elle. Son cœur se resserra : quel sort lui réservait-on ? L’ambiance générale était tendue, triste et excitée à la fois. C’en était effrayant.

Le regard de Sevda s’abaissa sur ses pieds. Ses doigts étaient devenus bleuâtres et ses poignets étaient ligotées, liés contre son dos par un maléfice. Henry Potter affichait une mine victorieuse et réjouie. La voix du monstre s’éleva dans les rues glaciales, amplifiée par un sortilège. « Mesdames, messieurs. » Des hurlements approbateurs se manifestèrent, répondant à l’appel du directeur du Département de la justice magique. « Soyez donc témoins de ce qui arrivera aux opposants de la haute puissance qu’est le ministère et surtout… » Potter enfonça sa baguette au bas du cou de Sevda, qui chancela brièvement. « des voleurs de pouvoirs, tels que cette femme ici présente. » Acclamations, applaudissements. Sevda eut un frisson incontrôlable, s’ajoutant à ceux déjà causés par la température : jamais on ne l’avait appelé cette femme sur un ton aussi insultant et le sentiment d'être aussi détestée lui était inconnu. C’était peut-être la première fois, elle qui était familière aux étreintes, embrassades, mots respectueux et au pire des cas, à l’ignorance. Elle avait la sensation que la foule qui s’était donnée rendez-vous en ce jour était consciente de quelle serait sa sentence avant même qu’elle ne le soit. « Sevda Aleksandra Dzhafarova se rend coupable de l’agression commune de plusieurs membres du ministère qui souhaitaient simplement la questionner. » Mensonge, mensonge, mensonge. « Par cet acte d’injustice et de folie inouïe, par ordre du ministre de la Magie Gellert Grindelwald, Miss Sevda Aleksandra Dzhafarova est condamnée à une marche d’expiation de ses crimes en ce jour du 18 février 1914 avant de pouvoir regagner ses activités, qui rendront service à la communauté sorcière de Grande-Bretagne. Pour le plus grand bien. » Nouveaux applaudissements, plus fermes et vigoureux. Au loin, l’écho d’un cri déchirant provenant d’une voix familière, si proche d’elle… mais la faiblesse empêchait Sevda de l’identifier. Le froid l’envahissait depuis si longtemps et à tel point qu’elle ne parvenait plus à penser correctement, ni à s'interroger sur sa nouvelle appellation de Miss Dzhafarova au lieu de Mrs Scrimgeour.

« La coupable est autorisée à prononcer ses derniers mots avant d’entamer sa marche. » Sevda sursauta, se demandant intérieurement ce qu’elle pourrait bien dire, elle qui peinait à relever les yeux vers la foule tant sa fierté avait été piétinée. L’ignoble sorcier s’inclina légèrement vers elle, de sorte à ce qu’elle seule puisse l’entendre. « Excusez-vous et souvenez-vous de ce que je vous ai dit à Azkaban avant de vous libérer. » Obéissez et votre charmante fille aura la chance de poursuivre sa formation d’Auror sans ennuis, avait-il lâché sans pitié aucune. Elle déglutit, réfléchissant aux mots appropriés et rassemblant ce qui semblait être les restes de sa force physique pour ne pas bégayer comme elle l’avait fait en arrivant. Sois fière et solide. Sevda redressa son visage pâle, son regard résigné. Dernières volontés de son âme fatiguée et torturée. « Si j’ai pu, mesdames et messieurs, vous offenser par des mots ou des actes inappropriés un jour, je m’en excuse par cette condamnation. » Elle marqua une pause, rencontrant subitement le regard encourageant et souffrant de Pluton, qui lui redonna le courage nécessaire pour finir. « Désormais, je m’en remet à mon Dieu pour me juger après le jugement de monsieur le ministre, qui a été bon et souple envers mes crimes. » Il y eut des éclats de rires parmi ceux qui ne croyaient en aucun dieu, c’est-à-dire la majorité écrasante des sorciers du pays. Croyance de Moldus ! tonna un idiot. Sevda n’en avait que faire, c’était ainsi qu’on l’avait éduqué : ne pas délaisser la religion qu’on lui avait inculqué plus jeune. « Voilà qui est concluant, vous pouvez maintenant traîner vos horribles pieds jusque l’endroit où les Aigles vous conduiront. » Elle aurait donné cher pour que la foule puisse entendre les propos indécents et déceler l’amusement manifeste d’Henry Potter.
Sevda obtempéra, le corps et les entrailles gelés. Elle ne ressentait strictement plus rien et ses yeux ne regardaient plus la populace mais le sol. Honte et désespoir se dessinaient en elle. La belle rousse qu’elle était encore quelques temps plus tôt espérait s’enfoncer dans les abîmes souterrains pour ne plus réapparaître. Comment parviendrais-je à supporter cet affront, n’ai-je pas la fierté démesurée de mon père ?
Un pas, puis deux et trois vers l’avant. Un bourreau cracha violemment au visage de Sevda, mais les larmes se refusaient à couler le long de ses joues. Quelques pas de plus, sauf que les pieds avançaient au ralenti. Elle parvint pourtant à parcourir une distance la menant à l’intersection de la rue, ce fut cependant tout car ses réserves étaient littéralement épuisées par le manque de nourritures et par le temps d’hiver qui n’accordait pas d’indulgence en ce mois de février. Sevda s’écroula malgré elle sur le sol de pierres, ses genoux heurtant brutalement quelques bouts de verre. Des rires retentirent et au milieu de toute cette cruauté, au-dessus de toute perversion de ce monde, une silhouette jaillit, tentant de la redresser. « Mrs Scrimgeour ! Relevez-vous, s’il vous plaît. » Les mains, infiniment douces, essayèrent de la maintenir, mais il était trop tard. Trou noir. Le magnifique sourire de Morrigan vint l'illuminer une dernière fois, avant que les noirceurs de l’inconscience s’emparent de son être entier. Sevda Scrimgeour n’était plus.


Elle pouvait entendre le chant des oisillons, aussi heureux qu’elle de l’arrivée du printemps. Le ciel était d’un bleu éclatant et paisible, l’herbe du jardin avait repris ses couleurs et l’ambiance était paisible au sud de l’Angleterre. Cela aurait-pu être pire, non ? songea Sevda, tout en continuant de préparer les pelmeni* qu’elle servirait au dîner. Ce soir, elle ferait profiter de l’authentique cuisine russe aux Fabregas, celle même que lui avait appris sa mère. Un doux sourire au goût mélancolique illumina brièvement son visage lorsque Sevda se mit à penser à la Russie, la cour impériale, la timidité du désormais tsar Nicolas II et les différentes villes traversées lors de ses séjours au sein de son empire de cœur. La magnificence de Ste-Pétersbourg et de Moscou, la paisibilité de Tsarkoïe Selo et les paysages à couper le souffle d’Alouchta. Sa vie actuelle aurait pu être singulièrement différente si son traître d’époux – elle ne revenait toujours pas de l’annulation de leur mariage – ne l’avait pas dénoncé et trahi. Elle ne se tiendrait pas chez les Fabregas à leur servir d’esclave ménagère et culinaire. Dans son malheur, Sevda avait cependant eu la chance d’avoir été attribuée à une famille qui ne lui était pas inconnue. La née-Moldue avait rencontré les Fabregas en Argentine, lors d’un gala où elle avait été conviée et qui lui avait permis de se lier d’une amitié cordiale avec Naiara. Mais quelque part, les deux ne se considéraient plus comme des amies depuis les évènements survenus en Grande-Bretagne magique. On n’accepte pas d’asservir une amie et elle ne me traite pas comme une amie, pensa-t-elle avec amertume. Naiara, bien que plus aimable que son époux sur de nombreux aspects, était devenue plus froide, distante et autoritaire. Lukian était quant à lui exécrable et étrange en tout point. Les aspects positifs étaient qu’ils ne la torturaient pas, qu’elle disposait d’un minimum de confort dans leur cave, la présence de leurs abraxans et puis, celle de leurs enfants. Le jeune Esteban et la magnifique Haydée, étaient de véritables petits monstres mais adorables. C’était le cœur serré qu’elle s’occupait de ces gamins, qui lui rappelaient qu’il lui était impossible de voir ses trois enfants.

Sevda fut tirée de ses pensées lorsqu’elle entendit la petite Haydée dévaler l’escalier à une vitesse éclair. Lâchant immédiatement la cuillère remplie de farci au bœuf, elle se rua vers l’extérieur de la cuisine. Manifestement, c’était Sevda qu’Haydée était venue chercher. La ravissante gamine tenait un livre entre ses mains et le myocarde ne fit qu’un bond dans sa poitrine. Les Aventures de Morgan et d’Eres le Zouwu. Le livre dont Sevda était l’auteur. Elle jeta un coup d’œil furtif et inutile autour d’elle : de toute évidence, les parents étaient absents depuis le début d’après-midi et elle ne risquait donc rien. « Regarde ce que j’ai vu ! » s’exclama la princesse, ouvrant le bouquin et le feuilletant jusqu’à tomber sur la bonne page. Retournant l’ouvrage avec excitation, elle le brandit le plus haut possible afin que Sevda puisse voir. Et comment, je n’ai même pas besoin de savoir, c’est moi qui l’ait écrit. « C’est toi ! Je t’ai trouvé dans la chambre d’Esteban. » Haydée éclata d’un adorable rire qui aurait pu faire fondre un iceberg. La photo animée de Sevda s’affichait sur une des dernières pages du roman, avec un court commentaire de remerciements aux lecteurs plus bas. Elle ne ressemblait pas vraiment à la femme qu’elle était en cette seconde, simple dans une robe mi-longue de Moldue noire, chaussée de ballerines de la même couleur et les cheveux attachés en une longue natte. Sur cette photographie, Sevda rayonnait de bonheur. Sa chevelure rousse et abondante se baladait librement le long de son corps, elle possédait un charme doux indéniable et était maquillée avec goût. Les vêtements portés, ses bijoux et sa posture laissaient deviner qu’elle était issue d’une famille fortunée ou noble. Rien à voir avec le détritus qu’elle était désormais, même si on pouvait parfaitement la reconnaître. Elle était en colère, de se voir ainsi. Pourquoi Dieu lui infligeait-il cette épreuve ? Sevda n’était pas encore folle et n’avait pas oublié qui elle était. Sa gentillesse ne l’avait jamais empêché d’être une brillante sorcière et d’exceller dans son métier, vivre chez les Fabregas au statut d’esclave lui était insupportable et elle en pleurait souvent de désespoir, une fois seule dans la cave.

Peinée, Sevda reprit cependant contenance. « Range ce livre, ma chérie. C’est l’heure du goûter, fais donc descendre ton frère, je vais vous préparer quelque chose. » Haydée se mordit la lèvre inférieure, presque consciente qu’il n’était pas approprié de montrer cette photo à Sevda ou à quiconque dans cette maison. Elle referma le livre, le serrant contre sa poitrine et observant la réaction la femme rousse qui exerçait le moindre de leurs désirs de ses grands yeux. Sevda n’était pas fâchée mais était retournée à ses occupations, ne souhaitant pas entretenir la conversation sur un passé révolu. « D’accord… mais t’es très jolie sur cette photo. Pourquoi tu ne t’habilles plus comme ça ? » La Dzhafarova fit volteface, presque agacée, sauf qu’avant d’avoir pu répondre, le garnement s’était déjà volatilisé pour chercher Esteban en riant de nouveau. Sevda laissa échapper un bref soupir, délaissant momentanément les pelmeni pour préparer le goûter du jour et s’imaginant dans un avenir lointain être libre, voir Morrigan devenir une véritable Auror et peut-être acheter une maison où de véritables amis, comme Byron Meadowes et Ellaria Stormhell, viendraient lui rendre visite très souvent. C’était trop beau pour être vrai. Le réel n’était qu’Enfer.

Spoiler:

« Je… je suis désolée Sevda, je n’ai pas trouvé mieux. » marmonna son fidèle ami et ancien assistant, très embarrassé par ce qu’il offrait à celle qui avait lui avait apporté beaucoup plus durant les premières années de sa vie d’adulte. Sevda était silencieuse, parcourant le petit studio vide et délabré, synonyme de sa liberté nouvelle et macabre. Le logement que Byron lui avait déniché n’avait définitivement rien à voir avec l’appartement dans lequel elle avait pu vivre sur le Chemin de Traverse, après son mariage. Encore moins avec la maison des Scrimgeour, situé sur l’île de Skye. Les murs grisâtres avaient une mauvaise isolation, il n’y avait évidemment pas de balcon et aucune chambre. Dans la minuscule salle de bain, le siège de toilettes, la douche et l’évier semblaient se chevaucher. Une couche de poussière recouvrait le sol, si bien que Byron et Sevda s’étaient mis à éternuer en ouvrant la porte quelques minutes plus tôt. Si elle devait être franche, le studio n’avait rien à envier à la cave des Fabregas. Mais il était préférable de vivre dans la misère plutôt qu’être dominée en permanence chez autrui. « Les autres appartements sont tous pris sur le Chemin de Traverse et sur d’autres visités à Londres, les propriétaires ont refusé car… » « … je suis une née-Moldue. » acheva Sevda d’un ton froid. Elle n’était pas stupide : les nés-Moldus pouvaient être libres s’ils prouvaient que leurs pouvoirs étaient suffisamment émérites, sauf qu’ils resteraient des parias de la société. Tant que ce Grindelwald était aux rênes du ministère, rien ne changerait. Les yeux baissés, Byron ne semblait plus savoir où se mettre sans ressentir l’envie de la laisser seule à la fois. « Oui, sauf que tu es libre. » Il s’était soudainement animé, dans l’ultime et dernière intention de se rattraper, de faire oublier à Sevda ses traumatismes et de lui prouver que le soleil finissait toujours par apparaître pour éclairer le ciel de la nuit. « Je vais t’aider à réaliser des travaux dans ce petit endroit et à t’acheter des meubles qui te plairont, tu me rembourseras quand tu auras des revenus, ne t’inquiète pas. Tu pourras reprendre tes activités, n’est-ce pas ? Tu es libre, Sevda, libre. » Positionné face à elle, le Meadowes s’empara du visage délicat de la rousse qui faisait office d’une coupe nichée au creux de ses mains. Il la fixait, sans ciller, déterminé à lui faire comprendre que le cauchemar était terminé. Pourtant, Sevda n’y croyait pas vraiment. C’était trop incroyable pour être durable, on viendrait sans doute lui faire du mal et se rire d’elle. La bonté du monde qu’elle mettait auparavant en valeur n’était plus qu’une vague utopie. Son âme, si pure et innocente, avait été souillée dans l’arène lorsqu’elle avait tué Joanna Woodcroft volontairement.

Son instinct de survie et sa rage de vaincre l’avaient emporté sur son bon cœur, Sevda était assez âgée pour comprendre qu’elle avait choisi de vivre au péril de la vie d’une autre personne. Chose qu’elle n’aurait jamais pensé faire, sauf qu’autrement, Joanna l’aurait découpé. Parce que Jo aussi, voulait continuer à respirer et reprendre une pâle imitation du quotidien qu’elle avait mené auparavant. « Penses-tu que je suis vraiment libre après être devenue une meurtrière ?! » rétorqua-t-elle avec une violence insoupçonnée, ses yeux noisettes teintées de verts se remplissant de larmes sans qu’elle ne puisse se contrôler et se retenir. Cela faisait plus d’une journée que Sevda bouillonnait intérieurement contre le monde entier sans oser exprimer ses remords, sa colère et son chagrin. Lorsqu’elle avait remporté le combat, la moitié des spectateurs avait applaudi, tapé de leurs pieds, lui avait manifesté du soutien et de l’engouement. Un tonnerre de bruit comme elle en avait peu entendu. Dans cette euphorie, elle, n’avait absolument ressenti aucune joie si ce n’était qu’un pauvre soulagement. Elle était trop humaine pour se satisfaire de la mort de Joanna, qu’elle avait pourtant détesté durant son adolescence.
Les larmes continuaient à couler et Sevda s’était mise à sangloter, tremblante et toujours aussi malheureuse dans les bras de Byron, qui l’avait accueilli contre lui sans ajouter un mot de plus. « Je suis un monstre. » Malgré sa liberté retrouvée, Sevda était terrifiée de la suite à venir et ne parvenait pour l’instant pas à supporter le meurtre qu’elle avait commis en échange de tout cela. Elle n’était pas mieux que ces ordures du gouvernement en s'étant permis de rentrer dans leur jeu. Qu’était-ce le bonheur et la notion de liberté si elle n’avait pas le droit de voir ses enfants ? Qu’était-ce la justice si Duncan lui avait volé l’argent qu’elle avait gagné à la sueur de son propre front ? Tout cela n’était que de la comédie, une mascarade, une mauvaise blague. Naiara aurait dû la tuer le jour où Esteban s’était blessé, cela aurait été plus rapide et supportable qu’ôter la vie de Jo.
Les doigts de Byron caressaient les cheveux de Sevda et l’homme réprimait des larmes de rage, furieux contre ce régime despotique. « Ils mourront tous. Comme ils ont tué Joanna, Ellaria, son fils et les autres. Nous les tuerons et les éradiquerons de cette planète, Sev. » Bande d’enfoirés.


I. angel dust une femme intègre, vraie, généreuse, douce et douée. elle était l'espoir de ces dames et messieurs nés-Moldus, à l'instar de sa propre personne. une des preuves vivantes qu'eux aussi, pouvaient être reconnus pour ce qu'ils accomplissaient et participer activement à l'évolution du monde magique. que les nés-Moldus savaient tout aussi bien se battre que les sangs-purs pour obtenir ce qu'ils désiraient sans user de la violence. elle était respectée des respectables et donnait sans hésiter aux nécessiteux que les puristes jugeaient moins crasseux que elle, la fille de bourbe. qu'importe, elle ne les entendait pas et ignorait royalement les médisances à son égard. voilà ce que représentait Sevda. elle n'est aujourd'hui plus que l'ombre de cette lumière, jaugeant l'inconnu d'un regard presque méfiant et dénué de bons sentiments, réfléchissant à deux fois avant d'accepter de rendre service, arpentant les rues de la capitale sans aucune sérénité et prompte à se fâcher sur le premier venu au moindre évènement susceptible d'attiser sa colère. elle-même ne se reconnaît plus. sa fierté et gentillesse sembleraient avoir été bien trop piétinées pour qu'elle se souvienne de sa réputation d'antan. ou du moins, qu'elle essaie d'appliquer à la lettre les valeurs qu'elle défendait tant : l'amour, l'amitié et la loyauté.  II. treasure ses enfants sont absolument tout pour elle. hormis quelques personnes fiables, ils seraient ce qu'il lui resterait de bons sur Terre. même si elle a interdiction d'entrer en contact avec eux, il lui suffit de fermer les yeux le soir pour se remémorer leurs étreintes, les fous rires partagés, les voyages effectués ensemble jusqu'au bout du monde et en somme, la fusion et connexion incroyable existante entre eux. III. music est une excellente pianiste, ayant pu bénéficier d'un enseignement de qualité grâce au statut de son père à la Royal Academy of Music. si elle n'aurait pas été une sorcière, Sevda aurait sans doute poursuivi une carrière professionnelle dans le milieu de la musique. elle envisageait même intégrer la Moscow State Tchaikovsky Conservatory et évoluer dans cet univers fermé au sein de l'Empire russe. IV. faith les sorciers jurent par le caleçon de Merlin ou ne croient en rien, mais Sevda n'aurait jamais cherché à les imiter. malgré qu'elle soit parfaitement intégrée aux moeurs sorcières, elle croit fermement en la religion inculquée par ses parents qui est l'Islam. elle est donc musulmane et pratiquante, sous l'oeil amusé de ses proches qui n'y comprennent pas grand chose.  V. rage si on s'accorde généralement à dire que Sevda est adorable, elle possèderait une face cachée que peu soupçonneraient : derrière sa bonne humeur constante, se dissimulerait une nervosité et colère n'attendant que d'être délivrée de ce corps sain. on déconseillerait fortement un excès de provocation envers Sevda, ne pas tenter le Diable ou celui-ci serait capable de vous détruire d'une traite. ses joutes verbales seraient aussi exquises que ses rixes. VI. pride and culture n'a jamais supporté d'être jugée comme sotte, inférieure ou ignorante. de ce fait, a toujours énormément lu et voyager afin d'en savoir le plus possible sur le monde qui l'entoure. encore plus après avoir appris qu'elle était une sorcière : Sevda passe la plupart de son temps libre à lire des livres et à organiser de nouveaux voyages dans un carnet. VII. nature possède une affinité magique impressionnante avec la nature, ses plus puissants sortilèges ayant même été associés aux quatre éléments (feu, air, eau et terre). une des raisons qui font que l'île de Skye lui manque particulièrement et qu'à l'époque, elle n'aurait jamais regretté leur premier appartement du Chemin de Traverse.  VIII. masterchef cuisine extrêmement bien, régalant par le passé ses hôtes de plats russes traditionnels plus authentiques et gouteux que ceux servis dans des restaurants étoilés. autant dire qu'elle était la domestique idéale pour les Fabregas, avant de commettre une simple erreur qui mena Sevda à l'arène. IX. feminist ne croit pas en la supériorité de l'homme et a toujours tout fait pour ne pas dépendre d'un mâle, autant financièrement qu'émotionnellement. une façade de Sevda que Duncan, si conservateur sur cet aspect, détestait sans pouvoir rien y changer par amour. indépendante, libre d'esprit et indomptable tout en restant paisible. c'est une force tranquille. X. anti-conformist déteste l'idée de se plier à des conventions stupides, des moeurs étriquées et d'imiter la pensée du commun des mortels. elle trouve la mentalité des sorciers britanniques trop traditionaliste, peu propice au progrès social et technique. selon Sevda, additionner les nouveautés moldues et sorcières serait très avantageux pour tous si certains sorciers se montraient plus ouverts.