fuego y pasión (naiara)

1er mai 1869. naissance à la Havane. Son père, Pedro Hererra, est richissime. La famille Hererra possède plusieurs hectares sur l’île et surtout des champs de canne à sucre et de tabac. Naiara est née au milieu de cette richesse. Sauf que cette richesse n’arrivera pas à sauver sa mère, Carmella Hererra, qui fait une septicémie et meurt quelques heures à peine après la naissance de sa fille et unique enfant. Pedro Hererra se fait la promesse qu’il ne se remariera pas mais offrira à sa fille une enfance heureuse, tout du moins autant qu’il peut malgré le contexte de Cuba qui vient d’entrer dans la Guerre de Dix ans et lance sa première insurrection contre les espagnols qui possèdent l’île.
1876. Naiara a sept ans et est une enfant éveillée mais surtout particulièrement maline. Plusieurs fois, elle fait des frayeurs à son père en se faisant passer pour un autre enfant ce qui donna des situations particulièrement compliquées avec certaines familles. Notamment une fois où, du haut de ses sept ans, elle a enfermé une petite fille dans les écuries de la demeure des Hererra et a tenté de se faire passer pour la petite fille. La supercherie n’a fonctionné qu’une vingtaine de minutes mais la mère y a cru jusqu’à ce qu’on entende les cris de la petite enfermée, effrayée par les chevaux. Cet incident achèvera de convaincre Pedro de trouver un mentor pour sa fille. Il demande donc a un de ses amis d'aider Naiara a maitrisé son don. Elliott Selwyn rentre donc dans sa vie.
Septembre 1880 – Juin 1886. Naiara est scolarisée dans l’école hétéroclite de Castelobruxo. Havre de paix dans une Amérique du sud sous le joug des européens et commençant à traverser des crises financières et indépendantes, elle s’y épanouie pleinement découvrant des cultures et des langues jusque-là inconnues. Elle sera réputée comme étant extrêmement douée en Sortilèges, créant de la « belle » magie, artistique. Elle y côtoie des nés-moldus sans problème et est même amie avec certains. En parallèle, elle entre dans l’école de danse magique du Brésil où elle se trouve une passion pour la danse (danse classique, valse, bachata entre autres mais surtout flamenco). Son emploi du temps est peu à peu aménagé pour lui permettre de suivre ses cours de danse.
Juillet 1885. Naiara a 16 ans lorsque son épiphanie a lieu. Invitée par son mentor et ami, Elliott Selwyn, elle tombe amoureuse des productions artistiques d’Elliott (peintures, sculpture). Décidant d’arrêter la danse mais toujours autant passionnée, elle se décide à suivre des cours d’art avec Elliott. N’aimant pas l’art dit « traditionnel » (essentiellement portraits, paysages) elle fait plus dans l’abstrait et touche à tout pour se trouver : peinture, sculpture, photographie aussi. Peu à peu elle devient aussi la muse d’Elliott et leur relation prend un nouveau tournant. Lors d’une séance photo dans l’atelier qui a été aménagé par Elliott, Naiara et lui entament une relation romantique.
Août 1886. Des rumeurs éclosent dans la haute société sorcière cubaine. On dit que la petite Hererra, âgée de dix-sept ans à peine, est devenue la maîtresse du grand Elliott Selwyn qui par ailleurs est marié. Naiara se fiche complètement des rumeurs et assume sa relation avec Elliott, profondément amoureuse de cet homme qui lui a tout appris et à qui elle doit tout. Son père, Pedro Hererra, ne verra pas spécialement d’un bon œil cette relation et se brouillera avec Elliott mais n’interdira jamais sa fille de voir son amant. Pendant ce temps, Naiara commence sa carrière d’artiste peintre à travers le monde et se fait lancer par Elliott. Très vite c’est un succès pour cette jeune femme à peine majeure mais déjà visionnaire.
Novembre 1887. Pedro Hererra qui veut assurer le futur de sa fille lui fait comprendre qu’elle doit commencer à envisager un mariage. Si au début, Naiara refuse car elle souhaite rester la maîtresse d’Elliott, elle finit par accepter un soir après de longues discussions avec son père. Oui, mais pas sans conditions. Comme la fille de l’homme d’affaires qu’elle est, Naiara négociera avec son père le futur mari qu’elle souhaite : un mari qui la laisse vivre de son art mais la soutient financièrement, elle ne veut pas d’enfants tout de suite mais quand elle sera prête, veut continuer à fréquenter Elliott, veut pouvoir retourner à Cuba quand elle le souhaite. Si son père rechigne sur Elliott et les enfants, il finit par lui dire qu’il va voir ce qu’il peut faire, aimant sa fille plus que tout au monde et ne voulant pas qu’elle soit malheureuse dans son mariage. Ensemble, ils établissent une liste de prétendants et finissent par la réduire à trois noms. Lukian Fabregas pourtant déjà engagé est dans la liste. Annonçant la nouvelle à Elliott, une dispute éclate entre eux. Lui n’accepte pas qu’elle se marie. Elle lui dit qu’elle n’a pas le choix et que ce sera comme cela. Il boude un temps mais ils continuent de se voir.
Janvier 1888 – Mai 1888. Naiara commence les négociations de son futur avenir marital avec les deux premiers noms de la liste sur ces quelques mois. Le premier, elle ne le trouve pas à son goût. Le deuxième est stupide. Désespérée, elle finit par se rabattre sur Lukian Fabregas sans grand espoir, après tout, il est déjà engagé et elle ne l’a jusqu’alors jamais rencontré. C’est à Londres qu’elle le rencontre tandis qu’elle assiste à une vente aux enchères importante. Ils lorgnent tous les deux sur la même œuvre. C’est finalement Naiara qui parvient à l’avoir mais c’est déjà trop tard : elle a le coup de foudre pour Lukian. Elle passera quelques temps à Londres dans le but de le séduire avant de finalement parvenir à une négociation de ses fiançailles avec lui. Ce dernier rompte ses fiançailles déjà engagées avec une autre femme et décide de s’engager avec Naiara. Ils apprennent doucement mais sûrement à se connaître.
Juillet 1888. Toujours amoureuse d’Elliott mais ayant développé des sentiments pour Lukian qu’elle veut comme mari, Naiara retourne à Cuba. Elle y prépare de mai à juillet 1888 une de ses plus grosses expositions. Le 18 juillet 1888, l’exposition a lieu et est un succès. Lors de cette soirée, Elliott Selwyn a fait le déplacement mais est accompagné de sa femme au grand désespoir de Naiara. Si elle s’imaginait une femme soumise et triste, il n’en est rien : il semblerait qu’il y est un accord tacite entre les deux époux. Malgré tout, en colère, mal de se retrouver devant sa rivale, Naiara explose tandis qu’elle est seule avec Elliott, le gifle et lui hurle dessus qu’il n’avait aucun droit de ramener sa femme et de l’humilier ainsi (tout le monde parlait sur eux dans la soirée). Il tente de la calmer mais elle s’enfuit de la soirée. Il part à sa recherche. Tandis qu’elle parcourt les rues de La Havane en larmes, elle passe devant une voiture moldue devant l’ambassade américaine à Cuba. Alors qu’elle est au bout de la rue la voiture explose la propulsant au sol et la sonnant. Elliott finit par la retrouver et la porte jusqu’à l’hôpital pour qu’elle se fasse soigner. Cet attentat commence à marquer le début des frictions à Cuba. Naiara en ressortira choquée et particulièrement haineuse des moldus.
Octobre 1888. Tandis que les préparations du mariage avancent, Naiara se remet de cet épisode. Le point de non-retour se produit entre Elliott et elle un soir d’octobre. Naiara apprend qu’il a une nouvelle muse. Hors d’elle, jalouse et attristée, elle met fin à leur relation après une violente dispute. Il ne sera pas invité à son mariage.
15 Mai 1889. Mariage avec Lukian Fabregas. Naiara abandonne son nom de jeune fille pour devenir sa femme. Les noces sont somptueuses et ont lieux en deux temps : une première partie à Cuba, une deuxième à Londres. Naiara quitte Cuba pour emménager à Londres où elle commence sa nouvelle vie. Ils entament leur voyage de noce en faisant l’itinéraire suivant : Egypte, Thaïlande et Australie, sur tout l’été 1889.
Septembre 1889 - 1904. Les débuts à Londres sont difficiles quand bien même les Fabregas vivent reculés dans le sud. Naiara a du mal à se faire au temps anglais et déprime quelque peu, n’arrive plus à produire des œuvres. Ne connaissant personne (et évitant Selwyn), elle finit par, grâce à Lukian et ses relations, devenir ambassadrice de Cuba à Londres, navigant entre son pays natal et son pays marital, elle sera extrêmement touchée par la guerre d’indépendance de 1895 de son île. Elle gèrera cependant les relations diplomatiques avec brillot et assurera la sécurité de son père.
1903. Elle arrive un soir chez elle et demande à Lukian de lui faire un enfant. Elle veut être mère et se sent prête à fonder une famille. Disposant d’une liberté sexuelle et allant voir ailleurs, le couple décide de devenir exclusif pendant cette période et pendant une partie de la grossesse de Naiara. En parallèle, Naiara arrête sa carrière d’ambassadrice et se remet à l’art, période prolifique de sa vie artistique.
16 novembre 1904. Naissance d’Esteban Fabregas. Un bébé en très bonne santé et ayant le don de Naiara. Si Naiara a eu peur de terminer comme sa mère, elle n’en est pas moins rassurée. La grossesse a été un peu difficile à vivre pour la cubaine malgré tout.
1905. Naiara se lance enfin et entre deux couches, elle ouvre sa galerie d’arts à Londres. Artegloria fait de nombreuses expositions et ventes aux enchères. Naiara y met aussi une partie de son atelier pour être centralisée à Londres.
1907. Naissance d’Haydée Fabregas, une petite fille sans le don de Naiara. Le couple Fabregas reprend ses habitudes libertines bien que Naiara attende réellement deux ans pour réellement s’y remettre.
1914. Coup d’Etat de Grindelwald. Les Fabregas soutiennent le pouvoir en place. Arrivée de Sveda, une amie née moldue de Naiara dans la famille. Naiara, faisant confiance à Sveda laisse ses enfants à la charge quand elle ne peut pas s’en occuper. Un incident se produit, une broutille mais qui fait paniquer Naiara. Une dispute éclate entre les Fabregas et Sveda qui finit par se retrouver dans l’arène… et en sort libre au grand désespoir de Naiara qui aurait aimé la voir morte. Lukian décide d’employer Sveda déclenchant des disputes avec Naiara qui dans le même lapse de temps commence à fréquenter plus assidument le casino d’Edelgard Umbridge, tombant peu à peu dans une dépendance de jeux.

anecdotes I. Naiara est polyglotte de par ses voyages dans le monde. Elle parle couramment l’espagnol, le français, l’anglais et l’italien. Elle a une certaine passion pour les langues en règle générale et une facilité déconcertante à les apprendre. Cependant, lorsqu’elle parle anglais, elle a toujours son accent espagnol parfois prononcé surtout quand elle est sujette à des émotions fortes telles que la colère ou la joie. II. Artistique, elle a touché à tous les arts. Si elle ne pratique plus la danse professionnelle depuis ses 16 ans, elle garde une énorme passion pour cette discipline et lui arrive de dispenser parfois des cours à des personnes. Elle danse merveilleusement bien et a gardé une certaine grâce et flexibilité malgré ses deux grossesses. III. Son art est à la fois chaotique, déstructuré et fait appel aux sentiments. Tout y est coloré, flamboyant mais surtout magique. Il lui arrive aussi de représenter des nues, un peu scandaleuse et excentrique sur les bords tout comme sa personnalité. Elle aime choquer la bonne mœurs sorcière anglais qu’elle trouve ridicule et coincée. IV. Naiara est l’excès par excellence, elle aime le bon rhum et n’aime pas le whisky, fume énormément et surtout des cigares des Cuba qui viennent du marché noir de temps en temps mais surtout de chez elle principalement. Elle fume énormément et elle retourne très souvent à Cuba pour y rendre visite à son père. V. Naiara est très intelligente et a toujours été particulièrement autodidacte. Son père étant riche, elle a pu suivre de nombreux cours et possède aussi une culture impressionnante. Elle a notamment pris des cours de cuisine dans chacun des pays où elle a mis les pieds et adore cuisiner. Jamais cependant elle ne se force à quoique ce soit et une fois qu’elle en a marre ou pense qu’elle a atteint son objectif, elle arrête pour faire quelque chose qu’elle aime. VI. Elle découvre la photographie grâce à un voyage à Tanger pour une de ses expositions. Elle tombe immédiatement amoureuse de cet art et décide de s’y mette. Encore en noir et blanc, elle est du genre à captiver les moments intimes, les scènes de vie de tous les jours, voir à vous prendre en photo pendant un orgasme. Elle veut voir les détails intimes des gens dans ses photographies et la beauté du genre humain. Les hybrides ne font pas exceptions et elle estime qu’ils font de bons sujets avec leurs attributs particuliers. VII. Naiara est une flambeuse et une joueuse. Elle a récemment développé une addiction aux jeux. Particulièrement douée au poker et aux jeux de cartes, elle est forte mais ne sait pas s’arrêter ce qui pose de gros problèmes avec son mari. VIII. Ses enfants sont toute sa vie. Ce sont ses enfants rois. Elle ne fait pas de différence entre Esteban et Haydée même si le petit a son don, les aimant tous les deux et étant fière qu’ils soient sorciers eux aussi. Naiara aime jouer avec eux mais aussi et surtout faire de la peinture avec eux. Son moment privilégié avec eux est souvent lorsqu’ils cuisinent un gâteau au chocolat ensemble. Mère louve protectrice, elle les pourrit-gâte sans aucune honte. IX. Son Amortensia est composé de senteur de goyave, d’épices diverses et l’odeur du gâteau au chocolat au four. La goyave lui rappelle son île natale Cuba, toujours dans son cœur et espérant la voir un jour libre. Les épices font référence à Lukian et à leur lune de miel en Egypte. Elle le considère comme l’amour de sa vie. L’odeur du gâteau au chocolat au four est une référence à ses enfants qu’elle aime et il s’agit de leur gâteau préféré qu’elle fait très souvent. X. Si elle possède de nombreux talents artistiques, qu’elle joue du piano, danse, sculpte, dessine, peint et photographie, Naiara n’a aucun talent en chant. C’est même plutôt désastreux et elle boude cette discipline. XI.Naiara est philanthrope. Elle organise régulièrement des soirées à caritatives pour récolter des dons pour des causes qui l'intéressent et notamment pour les enfants.