dark side of the moon (délai 24/04)

août 1894. naissance de cirilla daphne umbridge. décès, quelques minutes plus tard d’ivana umbridge. grossesse qu'elle savait à risque depuis les premiers instants. janvier 1903. décès d'alphonse umbridge, de la dragoncelle. septembre 1905. première année à poudlard pour cirilla. la gamine est envoyée chez les rouges et ors sans grande hésitation par le choixpeau. octobre 1908. cirilla rejoint l'équipe de quiddicht de sa maison comme batteuse. juin 1910. ici, se termine le parcours scolaire de cirilla, bien qu'elle ne le sache pas encore. août 1910. peu avant son seizième anniversaire, cirilla se fait mordre par un loup-garou et manque d'y laisser la vie. malédiction de la lune, avec laquelle elle devra cependant vivre à partir de ce moment. février 1914. le décret de la confédération sorcière tombe. edelgard planifie donc la fuite de cirilla pour lui permettre de survivre. la gamine sera donc laissée à elle-même. avril 1914. alphard scamander retrouve la jeune louve, et contre toute attente, lui offre refuge chez les siens. gamine, qui accepte cette pause dans sa fuite qu'on lui offre. seulement pour quelques jours, cependant. juillet 1914. époque actuelle. cirilla est toujours chez les scamander et commence à s'y intégrer.

le silence. rien d’autre que le silence. et pourtant, pas l’un de ceux que l’on trouve lourd, que l’on recherche désespérément à briser. non. un silence doux, dans lequel on se laisse bercer sans trop y penser. de l’un de ceux qui nous permet de réfléchir. de se poser, au plein milieu de nos pensées.
tes pas, qui te guidaient. jusqu’à cet endroit maudit depuis des générations. lieu interdit. cet endroit, qui au fil de toutes ces histoires racontées, aurait dû te terroriser. et pourtant, il n’y avait que ta curiosité, qui avait été piquée. et le silence, qui ne faisait que te rassurer. faux sentiment de sécurité.  
et ce n’est que trop tard, que tu l’avais réalisé. quand le silence, qui t’avait jusqu’à présent bercer, fut subitement dérangé. et c’est sous la lueur bleuté de l’astre lunaire que tu t’étais mise à courir. comme si ta vie en dépendait. et elle en dépendait. hurlement de la nuit, qui se rapprochait, et toi gamine, tu t’époumonais.
ton souffle, qui se fait plus court. les secondes, qui te paraissent être une éternité. le temps, qui s’arrête presque, avant que tu ne figes, devant la bête. ses traits qui se dessinaient devant tes yeux, sous la faible lueur de la lune. et pourtant, tu n’avais pas de mal à distinguer ce qui te faisait face. un loup-garou, comme tu le pensais. bête, qui se faisait imposante devant toi.
prise au piège. tu le savais, il n’y avait aucune issue possible. il n’y avait que ton destin qui se dessinait devant tes yeux. ton destin, qui n’avait jamais été aussi limpide. ce soir, c’était ta fin. ta gorge, qui s’était nouée. tes yeux, qui doucement se fermaient. et tes pensées, uniquement dirigé vers tes ainés. puisque tu étais désolée.
et cette fois, c’était un cri, qui avait percé la nuit. ton cri. douleur palpable, le long de l’échine. cicatrice, que tu garderais, toute ta vie. et ses crocs, qui s’étaient enfoncés si près de la jugulaire. ta vue, qui s’embrouillait. ton souffle, qui s’affaiblissait. corps inanimé. gamine, laissée pour morte au milieu de cette forêt. et pourtant, il y avait toujours ton cœur, qui battait.
cette nuit-là, ton destin avait été celé. à partir de ce jour, tu étais devenue une esclave de séléné.

tu cours, gamine. depuis déjà bien trop longtemps. le souffle court. et pourtant, tu sais bien que tu ne peux t’arrêter. qu’il te faut continuer. repos, qui te serait pourtant bien mérité. après toutes ces longues journées à fuir. malgré tout, tu avais espéré. qu’elle vienne te chercher. elle, qui avait promis de te retrouver.
et tu l’avais attendu. de longues heures, qui s’étaient transformé en journées. près de cet armoire, où elle t’avait dit qu’elle viendrait te chercher. mais ce n’était jamais arrivée. gamine, qui avait été forcée de fuir lorsque des traqueurs s’étaient approchés. et depuis ce jour, tu n’avais pas cessé. tu courais, petite louve. tu courais.
et tu as tellement couru, que tu as fini par oublier les jours. tu as tellement couru, que tu as fini par perdre un peu de ton humanité. gamine, à l’état sauvage. prête à sauter sur quiconque se présentait à toi. et pourtant… il n’y avait personne cette nuit-là. seulement toi, et l’astre qui planait. bien ronde. trop ronde.
astre qui était finalement apparue. et il n’avait fallu que quelques secondes pour que tu le remarques. la douleur, qui t’avait prise, si subitement. celle que tu ne supportais toujours pas, malgré ces nombreuses années. et un cri de douleur qui avait percé la nuit. la transformation, qui avait débuté. celle que tu ne pouvais pas arrêté.
gamine, trop longtemps épargnée. qui avait su garder sa lucidité. et pourtant, ce soir-là, tu n’étais plus cirilla. il n’y avait que la bête en toi. celle, qui viendrait déchirer ton âme, déchirée la gamine que tu étais encore. parce que le peu d’humanité qu’il te restait avait complètement disparu. et la terreur, l’horreur. tout ce sang, coulé. tu ne savais pas si tu pourrais te relever.
there is no dark side in the moon really. matter of fact, it's all dark.

I. elle a toujours eu tendance à s’attirer des ennuis. II. elle sait voler depuis qu’elle est toute jeune et a toujours rêvé de quiddicht. III. malgré tout ce qu’on peut dire sur sa famille, elle a toujours été très fière d’être une umbridge. IV. bien qu’elle n’en parle que très peu, elle a toujours souffert de ne jamais avoir connu sa mère, et que très peu son père. V. lycanthrope depuis plusieurs années, elle s’est pourtant toujours promise de ne pas laisser la bête prendre le dessus. VI. elle a beaucoup de mal à contrôler sa baguette, le manque de pratique se fait plutôt flagrant quand on la regarde aller. VII. elle serait prête à donner sa vie pour sa famille. après tout, elle leur doit sa vie. VIII. elle a travaillé comme caissière pendant quelques années au casino de sa famille.  IX. elle espère qu’un jour, la potion tue-loup aie meilleur goût. X. elle est entrain de se perdre, peu à peu. devenant tout ce qu’elle a toujours craint d’être. un monstre.