Le cœur sur la main - Archie Weasley

Août 1870.Sous les rayons chauds d’un soleil d’été, dans ce cottage a l’ancienne en campagne londonienne, quelques cris qui s’envolaient. Premiers pleurs d’un premier né, aux cheveux de feu comme a leur habitude, les Weasley accueillaient un diable d’enfant. 1875. Premier vol sur un balai, une passion qui naissait doucement sous les rires paternels trop aimant, marqué au fer rouge le souvenir dans sa mémoire comme les cicatrices des genoux écorchés par des chutes maladroites.
1877.Il était incognito, petit espion qui jouait dans un village voisin, sans se douter que ce village là était peuplé de moldu, il passait des journées caché dans un arbre a observer leurs vas et viens, finissant même par se trouver un ami secret, se faisant passer pour un gamin du coin, apprenant quelques petites choses sur la manière de vivre de ceux que la magie avait oublié. Suivant ainsi les pas de son père dans une passion pour les moldus et leurs technologies.
1881. Le petit frère pousse ses premiers cris, deuxième de la ligné qui voyait le jour, un allié éternel pour le premier qui était resté toute une nuit éveillé pour surveiller le gamin adoré.
1881 Entrée a Poudlard, le château qui lui ouvre ses portes, Choixpeau a peine posé sur la tête que c’est une évidence, Gryffondor haut en couleur, son terrain de jeu était avancé, le gamin rouge et or prêt a tout pour s’amuser. .
1882 Deuxième année a Poudlard, sa tenue d’attrapeur sur les épaules chétives, le gamin serrant entre ses doigts un balai a la mode, cadeau paternel pour lequel la famille a sacrifié beaucoup d’économies. Premier Match il se saisit du vif d’or.
1884 Il avait une fleur dans la main, qu’il tendait a la gamine, du haut de ses 14 ans, les joues rougies par la gêne et l’embarras, la jeune Hécate Abbott souriante récupérait le trésor entre ses mains blanches, posant un baiser léger sur la joue du Weasley, l’envoyant valser dans les étoiles.
1885 Quelques bouteilles de whisky pur feu cachée dans la salle sur demande, Icarus a ses côtés, silencieux dans les couloirs de Poudlard, une soirée clandestine est lancée, le Weasley forçant le Goyle a le suivre dans ses coups fourrés, Scamander a leurs côtés. C’est là qu’il donne son premier baiser, sur les lèvres d’une Hécate au tempérament embrasé.
Juillet 1887Poudlard est terminé, le gamin se présente au Ministère en tant qu’Oubliator dans le service des détournements de l’artisanat moldu. Se couchant doucement sur la passion qu’il a toujours eu pour les objets moldus, étudiant leur technologie et testant lui même quelques ensorcellements dans le plus grand des secrets.
Novembre 1887 Les amoureux transis se passent la bague au doigt, dans une cérémonie rapide ne comptant que les quelques amis de confiance des deux familles, un mariage pressé, pour légitimer la petite bosse se formant doucement sous la robe de la mariée.
Décembre 1887 les Parents Weasley meurent lors d’une altercation entre sorciers et moldus, alors qu’ils tentaient de défendre ces derniers. Orphelins, Archibald et Hécate prennent sous leur aile le jeune Bartholomew alors âgé de 6 ans. Son parrain, Archibald Quirrell, duquel il a hérité du prénom le soutien dans cette épreuve. Devenant une figure paternelle et figure de proue d'une alliance déjà pérenne entre les deux familles.
Mars 1888 Hécate quitte Archie, après que celui-ci ai eu une affaire extra-conjugale avec Naiara Fabregas. Elle part s'installer en Afrique réfugiée chez Icarus Goyle. Archibald est détruit par son départ, se concentrant sur son petit frère et sur son travail. Se promettant de récupérer sa femme et son enfant.
1888Une lettre reçue avec l’écriture familière de Icarus, son premier enfant est né dans un pays étranger, alors qu’Hécate est parti suite a une affaire extra-conjugale de l’imbécile, il se promet de la récupérer.
Janvier 1891Le jeune homme est récompensé pour ses heures de travail et son enthousiasme non-égalé, une promotion dans les poches, il devient Ambassadeur aux Affaires Moldus. Un lien particulier l’unissant avec ces voisins secrets, usant de ses connaissance pour parfaire dans son domaine. Hécate est de retour, Il sert sa petite étoile dans ses bras, posant ses lèvres sur son front. Promettant de ne plus jamais la décevoir.
Novembre 1891Deuxième accouchement, et deux pour le prix d’un, ce sont des jumeaux qui voient le jour, deux garçons pour rejoindre le premier, des boules d’énergies qui ne manquent pas de faire tourner l’oeil aux jeunes parents.
1895Troisième naissance, un nouveau garçon viens ajouter de l’énergie dans une famille déjà bien remplie.
1897Quatrième naissance, une petite princesse au tempérament de feu, portrait craché de sa mère, autant physiquement que sur le caractère.
1900Le dernier de la fratrie vient rejoindre le bataillon, petit être chétif entre les mains du père comblé par sa marmaille enflammée.
Avril 1914Décadence, Grindelwald monte au pouvoir et Archibald est chassé du ministère, plus que jamais la famille Weasley vit des heures sombres, Hécate ouvre une boutique d’enchantements pour faire entrer des gallions et Archibald fini par se retrouver au marché noir, vendant des objets moldus ensorcelés.
Juillet 1914 Alors que le monde court a sa perte, les Weasley d'un commun accord décident de servir de refuge a des né-moldus pourchassés. Archibald garde un œil sur la guerre qui éclate dans le monde moldu, dépassé par la violence de leur ère. Le père de famille rassemble les troupes. Les Weasley revenant vivre ensemble au terrier. Faisant front uni face a l'adversité du monde qui les entoure.

Archibald Weasley, Interrogatoires du ministère de la magie.
« So, in a family of blood traitors, i got the father ? » Archibald looked up at the ghost from his past, the hydra with several heads, monster in disguise. And he answered, awfully calm, politely insolent « My grand father used to say « We weasley, we’re one of a kind, Good people amongst pigs » And laugh at his own joke. He was like that, always honest, no matter what

Rires et chansons entraînantes, bousculades aux éclats cristallins s’envolant et emplissant la maisonnée de bazar et de bonheur. Cocktail Molotov d’émotions en vitrine, cœur sur la main et fossette sur les joues. Il était assis sur un long sofa en cuir rapiécé, ses iris dardant sur les tornades rousses a ses côtés, il s’était habitué au bruit et a l’énergie des marmots, et il restait immobile, profitant de ces moments où sa famille était réunie, regard fier d’un père aimant, ils étaient toute sa vie, son univers tout entier, le socle de son existence. Ça le renvoyait vers des moments où tout était plus simples, quarante quatre ans plus tôt quand dans ce même cottage il voyait le jour, premiers cris pleins d’énergie, sa mère l’avait rapidement surnommé son petit vif d’or, gamin courant avant même d’avoir appris a marcher. Il avait été élevé avec une dose d’amour et de bonheur, une vie simple, avec des parents sacrifiant leur existence pour leurs gamins, rapidement, il était devenu l’intrépide, l’aventurier, jouant dans le jardin a chasser des gnomes qui venaient allégrement empiéter sur son royaume, Le royaume de Loustry Ste Chaspoule, prince d’un château de terre et de paille, il était de ces gamins que rien n’arrêtait, curiosité débordante, brûlante. Et une soif d’aventure, toujours prêt a tout affronté, d’une intrépidité bouleversante. Toujours un balai dans les doigts, il avait appris a voler très tôt, a peine avait-il eu sept ans qu’il virevoltait dans les airs, laissant sa mère garder sur lui un regard inquiet prête a amortir ses chutes et soigner les plaies, les genoux écorchés et les coudes en sang, les dents cassées par quelques chutes ou envolées fracassante sur le toit de la demeure. Larmes séchées après quelques remontrances paternelles, pour vite reprendre le chemin des airs. Son père a ses côtés, le regard fier de voir son fils se transformer peu a peu en jeune homme au myocarde brûlant de justice et d’idées neuves. Les Weasley n’étaient pas de ces familles de sang-pur qui dardaient sur d’autres leurs pupilles pleines de jugement et de supériorité. Il était de ceux qui jouaient dans la boue sans avoir peur de se faire réprimander, au contraire, c’était s’il rentrait propre quand la lune se levait que les parents se posaient des questions. Les mains habituellement pleines de terre et de graisses d’un moteur moldu trouvé dans un coin abandonné d’une forêt. Lui et son père brûlant d’envie de découvrir, curiosité dangereuse sur ces voisins invisibles, il les avait approché sans crainte lui, trouvant un autre gosse de son âge dans le village voisin, cachant sa nature, cherchant simplement a se faire un ami d’un autre monde. Naïveté grandissante.

Poudlard, les couloirs aux milles portraits, les escaliers n’en faisant qu’à leur tête. Il se pavanait, lion aux couleurs rouges et or de sa famille, comme une évidence depuis qu’il avait traversé la porte de la grande salle, le choixpeau n’hésitant pas une seconde avant de l’envoyer rejoindre les Gryffondor. Il n’était pas des élèves les plus érudits, pas les plus travailleurs non plus, s’en sortant tout juste avec les notes qu’il lui fallait pour décrocher ses BUSE et ses ASPICS.. En revanche, si les essais et parchemins a rallonge n’étaient pas sa tasse de thé, sur un balai, il était virtuose. Tournoyant dans les airs, il avait décroché le poste d’attrapeur des Gryffondor en deuxième année, pour fêter ça, son père lui a offert le balai dernier cri de cette époque, les Weasley étant une famille peu aisé, ils avaient sacrifié des années d’économies pour ce balai. Jeune prodige en enchantements également, de part les heures passées avec son paternel penché sur quelqu’objet moldu que Richard avait déniché. Transmettant a son fils cette passion pour le bric a brac. Pour les objets abandonnés, les mines d’or a découvrir. Dans les couloirs de Poudlard il était toujours en bande, jamais seul, a ses côtés son plus fidèle ami, Icarus Goyle, les deux jeunes hommes semant la terreur autour d’eux, s’amusant a défendre les opprimés, Archie dans ses habitudes, traitant les né-moldus comme des égaux, et lançant quelques piques mauvaises aux sang-purs qui le pointaient du doigts, ne cessant jamais de rappeler que son ichor était aussi pur que le leur, et qu’ils avaient eux aussi le choix de réfléchir, plutôt que de suivre aveuglément les chemins tracés par leurs familles consanguines. Remarques qui se suivaient souvent de duels lancés par le roux, quitte a se retrouver dans le bureau du directeur qu’il connaissait par cœur, ou de s’ajouter des retenues, des heures a nettoyer les cachots. Mais toujours dans sa ligne de mire, la flamboyante, la seule que son coeur a réellement connu, tout au long de ses années, il l’avait vue le premier jour, quand ils étaient côte a côte dans le train lors de leur première année. La demoiselle envoyée a Poufsouffle avec un sourire dévastateur sur les lèvres. Elle qui était de celles qui volaient a ses côtés, tempérament d’acier, il l’avait tout de suite aimé, comme un garçon aime une fille, d’un amour pur, sans pensées secondes, juste son petit coeur idiot qui tombait peu a peu, lui le gamin plein d’énergie et de verbes a distribuer, ne fermant jamais son clapet, un regard de la demoiselle et il ne trouvait plus ses mots, perdait tous ses moyens, un sujet de moquerie constant d’Icarus. D’ailleurs, Archie était le premier a dire qu’il n’y avait rien entre lui et Hécate, au dieu il n’osait même pas lui adresser la parole au début, faisait celui qui n’avait rien a faire des yeux enflammés de la gamine. Mais les piques de son meilleur ami laissaient des traces dans le coeur, comme des marques peu a peu qui s’étendaient, qui prenaient tout leur sens. Jusqu’à ce que finalement, a la fin de leur troisième année, alors que leurs chemins se sépareraient pour l’été, le gamin avait été dans les serres de botanique, cueillir une des plus belles fleurs qu’il avait trouvé, pour l’apporter a Hécate, les joues rouges et les yeux fuyant son regard, il n’avait pas dit grand-chose, les mots se perdant dans sa gorge serrée, et la gamine avait simplement rigolé, sans récupérer la fleur qui n’était autre qu’une plante vénéneuse, dont la tige secrétait un acide agressif, laissant une plaque rouge de la taille d’une pomme de terre sur la paume du jeune imprudent, pleine de pus et particulièrement douloureuse.. Elle avait néanmoins posé un baiser sur sa joue, avant de disparaître pour quelques mois avec ce rire si particulier qu’il adulait. Incident qui restera marqué dans leur mémoire, et ouvrant tout un éventail de blagues possible a Icarus.
Le goût de whisky pur feu sur les lèvres, les rires et les cris dans la salle sur demande qu’ils avaient découverts au début de l’année par hasard, terrain de jeu pour le groupe d’adolescent sans peur d’être attrapés. La fête battait son plein, Noêl approchait et au dessus des deux têtes rousses, une branche de gui était accrochée. Archie dans sa fierté masculine, se tenait droit comme un I, jouant de regards malicieux et de sourire ravageur, alors que la demoiselle roulait les yeux au ciel, consciente que le gamin lui mangeait dans la main, elle s’était approchée sans prévenir, baiser sous les applaudissements des curieux autour, alors qu’entre les deux, le baiser joueur s’intensifiait, comme déverrouillant un monde de possibilité. C’était la première fois qu’il laissait ses sentiments déborder, il savait alors ce qu’il avait toujours su, mettait des mots sur les nœuds dans l’estomac et le poids dans la gorge, le rouge au joues quand il la voyait dans le parc, cheveux au vent, a rire au nez des imprudents. Elle était son soleil, devenait son temple. Il l’aimait sincèrement, comme des enfants s’aiment, sans réfléchir a rien d’autres, sans pensées secondes, riant d’être nés dans les familles où il n’était pas interdit d’aimer.

Des goûts de réussite, et pourtant, une amertume qui demeurait dans le cœur du grand enfant, Poudlard derrière lui, des résultats acceptables aux examens. Il avait rejoint le ministère, formation d’Oubliator a la clé, dans le service de détournement des artisanats moldus. Et il s’y connaissait en terme d’artisanat moldu, passionné par ces derniers. Il était un des meilleurs dans son domaine, retraçant l’emplacement d’un objet en quelques jours, et l’étudiant au ministère. A ses côtés, Hécate devenait enchanteresse, excellent dans son domaine. Les deux amoureux toujours liés. Et au bout de quelques mois de cette nouvelle vie, une réalité s’imposait. Hécate lui annonçait sa grossesse. Frappé par ses responsabilités, et par son amour brûlant pour la belle, il l’épousait quelques semaines plus tard, avant que le ventre ne s’arrondisse de trop. Il n’avait jamais regretté cette décision, Hécate était de loin la meilleure chose qui lui soit arrivé. Elle était son calme et sa tempête, celle qui savait où piquer pour faire réagir le gamin, celle qui calmait ses ardeurs. Elle faisait ressortir le meilleur de lui même et il le savait. Alors l’idée de fonder une famille avec elle ne le dérangeait pas le moins du monde. Et au début, tout se passait a merveille, ils s’étaient trouvé un appartement londonien. Ils commençaient a l’emménager, se disputant sur la couleur de la chambre du bébé. Il voulait un garçon, elle une fille. Et chacun espérait, tout en sachant que au final, ça n’avait pas d’importance. Il se rappelait de cet appartement, quand il la voyait penchée sur son bureau, son atelier comme il l’appelait, à la lumière de sa baguette, la deuxième main sur le ventre légèrement arrondi, quand lui essayait de démonter un appareil photo ou un téléphone. Tout allait bien. Mais Novembre laissait place a décembre. Retour violent a la réalité. L’affaire était sordide, et rapidement, il était assis sur les marches du tribunal du magenmagot, un combat perdu d’avance. Il les savait innocent, quand il voyait sur les sièges d’accusé ses deux parents, le visage fermé, trahis, détruits par leurs convictions. Les juges avaient déjà choisi, ils étaient coupable, parce que quelques sang-purs avaient joué de leurs poches. Ainsi, Richard et Rose Weasley se retrouvaient accusé d’une attaque contre des moldus. La réalité était toute autre, les Weasley s’étaient interposés entre des sang-pur radicaux et des moldus, ces derniers ont été tués dans l’affrontement, et les Weasley furent pointés du doigt par les réels coupable. Mais cette vérité ne servait a rien. Les parents étaient jugés coupables, envoyés a Azkaban et soumis au baiser du détraqueur. Un spectacle auquel Archibald et son frère, alors âgé de six ans, furent obligé d’assister. Pour écraser quelqu’envie de rébellion dans le cœur des traîtres a leur sang.. Et si son cœur brûlait de justice et de colère, il restait impassible, parce qu’il n’avait pas le droit de céder a la colère. Il devenait ainsi chef de famille, et son petit frère devenait sa responsabilité. Les amants emménageaient à Loutry Ste Chaspoule, petit village semi-sorcier de son enfance. C’était sans une hésitation qu’il assumait un nouveau rôle. Bartie sous les bras, du haut de ses 6 ans, petit enfant chétif. Il se promettait alors de tout faire pour être à la hauteur. Mais la pression était devenue trop grande, et la chute allait être brutale.

La chute elle avait un nom, elle avait ce côté épicé, venant d’ailleurs, rien ne les liait, mais elle avait des yeux a crever. Et il s’était laissé aller dans une danse dangereuse, un rythme endiablé aux élans exotiques. La douce Naïade avait percé le cœur du chevalier. Ce sentiment enivrant d’interdit, il s’était perdu dans les courbes endiablées, dans les soupirs passionnés. En sa présence oubliant tout, toutes les responsabilité, tout ce qui avait poussé le gamin de 17 ans a tout renverser. A oublier l’enfance trop rapidement il goûtait a un nouveau parfum. Il avait goûté a la pomme empoisonnée, et de fil en aiguille, après une rencontre dans une galerie d’art, petite pique lancée sur le talent inexistant d’un artiste encensé par son sang et sa fortune qui avait arraché un rire léger a la déesse. Quelques erreurs effacées, des regrets par millier, il cédait a la folie légère, a l’insomnie passagère. Rentrant le soir auprès de sa femme, de ce ventre toujours plus rond, chaque fois qu’il la regardait, c’était des poignards par millier, quand elle souriait, c’était un orage dans son cœur qui battait trop fort, et quand ses lèvres se posaient sur les tiennes, l’amour débordant devenait ingérable, alors il avait fini par craquer, abandonnant  le secret. La soirée qui promettait d’être violente, il se rappelait du salon, un pull se tricotant seul, sa belle assise a lire un bouquin, il s’était approché, glissant une main sur le ventre, avant de sentir un coup sur sa paume, et ça frappait,. Il avait fini par sortir la vérité, impossible de prévenir, impossible de garder le secret désormais il avait ensuite contacté Naiara, mettant fin a l’histoire, a l’infidélité. Il sentait la tempête qu’il avait créé, et le soir même, tout lui glissait des doigts, elle avait fait ses sacs. Il avait tout essayé pour la garder, mais le caractère de feu qu’il aimait tant eu raison de lui. Les cœurs brisés, les assiettes cassées sur les murs. Il se retrouvait seul dans ce salon, les aiguilles avaient arrêté leur danse, le livre était au sol. Et son monde avait cessé de tourner. Alors il s’était penché dans ses recherches, cherchant a s’emparer des objets moldus qu’il croisait aux détours de son métier. Il se penchait dans son travail pour ne pas devenir fou, enchaînant les missions.

Dear Beast

Je ne vais pas y aller par quatre chemins Archibald. Hécate est chez moi, en Afrique. Elle m’a demandé de l’héberger quelques temps. J’ai évidemment accepter.

Je ne veux pas savoir ce qu’il s’est passé entre vous Archie, tu sais que tu es un frère pour moi.

Récupères la, avant qu’il ne soit trop tard.

Tu n’es rien sans elle.

Raven


La lettre entre les doigts, les phalanges tendues, rictus nerveux sur les lèvres, les larmes au bord des yeux. Ce goût de rouille dans la gorge, il lançait la missive au feu, regardant le parchemin s’embraser sans retenir le torrent qui s’échappait. Elle était dans ses pensées, a chaque moments de la journée, il pensait l’apercevoir parfois, avant de se rendre compte que ce n’était pas elle. Et elle était là aussi quand il fermait les yeux, gravée dans ses pupilles, rappel constant de son erreur. Il ne dormait plus beaucoup. Gérant la santé mentale chaotique de son frère encore endeuillé. Quelques ennuis passagers, suite au tramatisme vécu, les nuits n’étaient pas complètes pour lui non plus, frappé de terreurs nocturnes. Archie a tout essayé pour calmer son frère, parfois les crises disparaissent quelques temps mais finissent toujours par revenir. Le gamin était épuisé, violent et colérique, rongé par les images qui avaient perverti son esprit, brûlant d’une colère, le bras armé de la vengeance qui se forgeait peu a peu. Pourtant il saisissait une plume. Adressée a celle qui avait tout emmené. Ses doigts glissant sur l’anneau a son index qu’il accrochait la missive à la patte du rapace de nuit. Et les missives s’intensifiaient, toujours sans réponse. Pourtant il continuait a en envoyer, attendant le jour où elle sera prête a répondre. Puis une nouvelle lettre arrivait, achevant de briser l’homme qui galérait a tenir debout.

Dear Beast.

Ta fille est née. Elle s’appelle Nausicaa Weasley.

Tu me déçois Archie.

Raven.

Coup glacé dans la nuque, il était resté éveillé toute la nuit, il était resté immobile sur ce lit trop vide. Les yeux fixant le plafond, imaginant les contours du visage du poupon, sa fille qu’il ne verrait pas, qu’il ne verrait plus. Tout semblait avoir un goût pourri dans sa bouche. Et puis les premiers rayons du soleil venaient chatouiller sa peau, il se redressait, les yeux cernés de noir, injectés de rouge. Des larmes qui n’étaient pas sorties, pas sorties car il n’avait plus de larmes a pleurer. Et un hiboux était arrivé, un de ces oiseaux au plumage immaculé. Une lettre de sa belle qui lui rendait le sourire, simplement parce qu’elle acceptait de parler. Les mois passaient, puis une années, une deuxième approchait, et avec elle le retour au calme, la tempête était passée.Il se concentrait alors sur l’autre enfant a charge. Quelques éclats de voix qui s’échappaient parfois. Mais il aurait tout donné pour son frère, malgré les années qui les séparaient. Il était devenu au fil du temps plus qu’un frère, une figure paternelle, un confident, le seul a pouvoir calmer les colères et les pertes de contrôle d’un enfant déchiré, Ils sont deux faces d’une même pièce les deux frères. Pourtant le temps érode les liens, et si jamais rien n’éteindra l’amour qu’ils ont l’un pour l’autre, la colère qui anime le cadet crée un trouble entre eux.

Promotion au ministère a la main, il prenait sa fille dans ses bras, serrant la gamine contre lui, embrassant ses cheveux roux et son visage pâle, la marquant de ses baisers et caresses paternelles, elle était là, et il respirait enfin. Et Hécate était apparue, comme un soleil dans la pièce, renversant toutes les fondations, dardant sur lui un regard inquisiteur. Elle s’était approchée, marquant ses gestes dans sa mémoire. Un coup sec sur la joue d’une main qui rencontrait sa cible, suivie aussitôt d’un baiser passionné. Quelques murmures, quelques mots. Elle lâchait les éclairs, épée de Damoclès sur la tête. « La prochaine fois, je ne reviendrais pas Archibald Richard Weasley ». Baiser en réponse, promesse scellée. Encore quelques mois a patienter et le ventre se regonflait, sous les rires d’une gamine qui grandissait. Le couple était heureux. Et au fil des années, les têtes rousses ne cessaient d’apparaître. Des boules d’énergie qui tiraient les yeux des parents, iris attendris qui commençaient a se marquer de rides a force de trop rire, d’essuyer trop de larmes et de soigner trop de bobos. Pourtant, le duo fonctionnait a la perfection, aucun accroc, chacun présent pour l’autre. Dans ce ménage avant-gardiste, où être un homme n’avait aucune importance. Ils avaient élevé leurs enfants avec cette pointe de curiosité qui caractérisait les leurs. Abondant d’amour et d’optimisme. Et il était fier, assis sur son fauteuil, quand les jumeaux se mettaient à se chasser dans le cottage, sous le regard agacé de leur aînée qui tentait de lire un bouquin. Le petit loup solitaire, plongé dans ses livres de potions et ses expériences parfois catastrophiques. La gamine qui ressemblait traits pour traits a la mère, au caractère aussi volcanique, qu’il était presqu’impossible de taire ou de calmer. Et enfin le p’tit dernier qui venait chercher une embrassade personnelle, alors que l’adulte grattait sur son crâne en lui arrachant un cri de défi suivi d’éclats de rires contagieux. Sa famille, il était heureux ces quelques années, il était heureux et continuait ses recherches, continuait son combat auprès des opprimés. Il se sentait intouchable le lion, il pouvait affronter le monde entier et leurs préjugés sans jamais courber l’échine. Crachant là où il fallait, piquant où ça faisait mal. Quitte a se faire quelques ennemis au passage. Son territoire était le Terrier. Et le foyer devint une terre d'accueil pour de nombreux amis, les Weasley n'ayant aucun problème a ajouter des couverts quand on le leur demandait. Le coeur ouvert, il était accompagné également de ses deux chiens, Deux bergers Malinois. Une femelle et un mâle, la femelle offerte a Hécate peut après la naissance des jumeaux. Et le mâle était son fidèle compagnon.

Aube de 1914, le printemps qui pointe le bout de son nez. Archie sentait l’atmosphère mauvaise, se doutait que la tempête allait s’abattre de nouveau, trop d’années de bonheur enchaînées. Et la sentence était tombée, il était au ministère lors du coup d’état, le nez dans des dossiers. Il y avait eu un calme, puis des bruits lointains. Le ministère était tombé, vive le ministre. Grindelwald se coiffant d’une couronne d’épines. A ses doigts les pantins sang-purs venaient saccager le département dans lequel il siégeait. Et le traître a son sang fut congédié, par les mots glacés d’un visage autrefois amical. Bathilda Bagshot, posant la lettre des mains de Gellert Grindelwald, renvoyant le sorcier pour trahison envers les siens. Il avait enragé le père de famille, tournant le dos au ministère, perdant sa source de revenu, perdant la stabilité, perdant tout ce pourquoi il avait travaillé toutes ces années. Hécate pris alors la décision d’ouvrir son magasin d’enchantement. Et lui se déplaçait silencieusement dans le marché noir, devenant le contrebandier qu’il avait pris l’habitude de chasser, refourguant des objets ensorcelés pour quelques gallions, d’autres artefact que ses recherches déterraient objets moldus ensorcelés, qu'il gardait secret dans son grenier. Grand victorieux de sa chute, la raclure couronnée. L’immondice devenait pantin aux bras du roi. Henry Potter et sa gueule a faire trembler les plus hardis, ce doux goût de vomis quand il apercevait la silhouette de l’autre. Les deux hommes ne se détestaient pas, le mot était trop faible, haine intrinsèque qui grandissait. Et Hadès avait lâché ses furies et ses cerbères sur Hermès caché aux enfers, il était dans son terrain de jeu désormais, hors la loi parmi les bandits, risquant toujours plus de tomber entre les griffes de celui qui désirait sa peau presqu’autant qu’il voulait la sienne. D’ailleurs c’était peut-être le seul point auprès des siens où il demeurait intransigeant, les Potter, il ne fallait pas s’en approcher. C’est aussi a ce moment là qu’il put compter sur le soutient constant de la famille Quirrell. Même après la disparition du père. Traîtres à leur sang se mêlant aux savants fous, tentant de faire coïncider leur  connaissances, entraînant la famille dans un deal dangereux mais nécessaire. Il voit la guerre faire rage autour de lui, recueillant des réfugiés, ceux qui fuient le gouvernement, et ces né-moldus fuyant la guerre de l’autre côté du rideau. Et il est dépassé par les événements, tentant simplement de garder la tête hors de l’eau, de ne pas sombrer dans les sables mouvants, entraînant avec lui ses gamins. Il mène sa barque comme il peut, jouant a un jeu dangereux. De chaque côtés on souhaite le voir rejoindre la bataille. Les Trelawney et les Lovegood, deux familles proches de la sienne tentent de le conduire sur le chemin des enfants de Morgane. Alors qu’Albus Dumbledore et les Scamander tentent de le glisser sur les pavés du phénix. Il sait qu’il devra choisir, mais il retarde au plus l’évènement. Persuadé qu’il reste encore de l’espoir pour que les choses s’arrangent. Naïf encore aujourd’hui, malgré les rides et la fatigue.

Ta chocogrenouille se fait la malle ! Avant de transplaner, sache que tu es convié.e à participer à notre intrigue, aux rps communs et au rite de passage. il y a aussi la section du rappeltout pour les parrainages, les liens, l’évolution et les points, et à consulter les bottins pour te recenser officiellement dans ce sujet. Tu peux aussi flooder, et voter pour que ton groupe ait l'avantage à la prochaine intrigue. Je te laisse par la même occasion le 06 Discord du forum. Enfin, au besoin envoie un hibou à l'équipe. Ils aiment bien, ça leur passe le temps.