les femmes qui n’aimaient pas les hommes (theodora)

25 décembre 1882. naissance de Theodora Templer, deuxième fille du couple Bertha Templer (née Quirrell), cracmole, et Lloyd Templer, médecin moldu, cadette de deux années de Serena Templer qui ne développera jamais de pouvoirs magiques, enfant oubliée de la famille Templer, la plus protéger aussi paradoxalement. 5 juin 1884. naissance du premier petit frère, Simon Templer. Theodora a alors deux ans mais ressent déjà la différence de traitement de son père, trop heureux d’avoir un héritier mâle. Dans les jupons de sa mère, elle n’aura de cesse de chercher l’attention de ce père. 23 septembre 1888. Theodora, six ans, est une enfant curieuse qui suit son père de partout, posant mille et unes questions sur ce qu’il fait, pourquoi il utilise tel produit. Parfois, elle se cache pour le regarder s’occuper de ses patients. C’est de cette façon que plusieurs évènements étranges se produisent et que Theodora sans comprendre ce qui se passe, montre ses premiers signes de magie (flacons de solutions qui volent jusqu’à elle ou disparaissent, seringue qui lévitent toutes seules). Paradoxalement, elle devient de plus en plus jalouse de son frère, Simon, pourtant bébé. Bertha tente d’occuper avec des activités « de filles » ce qui déplait à Theodora. 1890. naissance du petit dernier de la fratrie, Ambrose Templer. Le soleil de sa vie, le petit garçon qu’elle protègera toujours, l’amour fraternel au bord du cœur et des lippes. 1892. Tandis que des évènements de plus en plus étranges se produisent autour de Theodora que ni Bertha, ni Lloyd ne remarquent, une lettre parvient un dimanche matin. Après la messe, Theodora l’ouvre et apprend qu’elle est scolarisée à Poudlard l’école de sorcellerie. C’est un tsunami chez les Templer. Lloyd apprend alors l’existence du statut de cracmole de sa femme qui, elle, regarde sa fille avec une jalousie nouvelle. Pourtant, le fait est là : Theodora est une sorcière et d’ici quelques mois, elle ira commencer sa scolarité pour apprendre à contrôler ses pouvoirs. 1er septembre 1893. Theodora fait sa première rentrée à Poudlard, laissant ses parents devant le mur 9 ¾. Perdue mais décidée à ne pas se laisser marcher dessus, elle finit par se trouver une place dans un wagon avec ses affaires. On ne l’y délogera pas et elle aura tout l’occasion de lire l’Histoire de Poudlard pendant le trajet ainsi que les contes de Beedles le Barde. Le soir, lors de la cérémonie de répartition, elle s’émerveille du plafond de la Grande Salle et se fait poser le choixpeau sur la tête. Il faudra plus de cinq minutes pour que le Choixpeau ne décide ou plutôt que Theodora, choixpeau flou Serdaigle/Serpentard, ne demande à aller à Serpentard. La maison l’accueille avec des applaudissements tièdes. Elle n’a pas encore compris qu’elle a fais le pire des choix en tant que née-moldue. 1er septembre 1893 – juin 1900. Scolarité à Poudlard. Theodora se fait harceler du matin au soir, son bourreau le plus récurrent étant Kieran Goyle. Elle rencontre Susan Umbridge qui prend rapidement sa défense et la protège comme elle le peut malgré leur différence de maisons. Peu à peu, Theodora se rend compte qu’elle a des sentiments pour elle sans savoir quoi en faire à cause de sa foi. La scolarité de Theodora sera sans heurts malgré les multiples harcèlements dont elle fait face. Elle sortira majore de sa promotion avec les louanges de ses professeurs, notamment en potions et botanique. Cependant, pendant sa scolarité se forme une haine de plus en plus grande pour les hommes et les sangs-purs, ayant remarqué la différence de traitement qu’elle subit. C’est aussi à cette époque qu’elle rencontre Graal Croupton avec qui elle aura une relation de rivalité exagérée mais ne se démontera jamais devant la Poufsouffle. juin 1900. rentre à Sainte Mangouste en tant qu’apprentie médicomage et s’installer dans une chambre de bonnes pour sortir du cocon familiale. En parallèle, une correspondance avec Susan Umbridge se crée, correspondance chère au cœur de Theodora qui entretiendra ses sentiments à son égard. 1911. Theodora s’enrôle dans un projet de recherche qui lie maladies moldues et sorcières, son expertise est notamment requise pour quelques questions sur les nouvelles technologies moldues en science et plus particulièrement en médecine. Février 1912. Le projet est arrêté du jour au lendemain sans explications. Ressentant une vague de haine assez importante avec la création du parti de Grindelwald, Theodora prend les devants et décide de tout organiser au cas où il faudrait fuir avec son frère Ambrose et Simon. Février 1914. Coup d’État de Grindelwald qui prend le pouvoir. Alors que les Templer tentent de fuir, Simon négocie un traitement de faveur pour sa soeur et son frère pour leur arrestation, pensant leur éviter l'arène. Theodora quant à elle, pensera qu'il  a vendu sa fratrie pour sauver son entreprise et son statut. Décidant de se sacrifier pour sauver la vie de son frère, Ambrose, Theodora retarde le plus possible les aigles et arrive même à en blesser sérieusement un, le rendant borgne. Elle se fera attraper après presque une heure de duel acharné. Quand enfin, on parvient à la maitriser, elle espère avoir laissé suffisamment de temps à son frère pour s’enfuir. Février 1914 – Mi-Mai 1914. Theodora est tatouée et achetée par les Croupton. Sa maîtresse n’est autre que Graal Croupton. Les basses besognes qu’elle lui donne à faire ont tôt fait d’agacer particulièrement Theodora qui ne supporte pas sa condition d’esclave. En Mars 1914, elle assiste à l’appel de l’Ordre du Phénix qui, en voulant se la jouer héroïque, participera au massacre de nombreux de ses camarades nés-moldus et hybrides dans l’arène. Elle décide alors qu’elle ne rejoindra jamais leur cause. Le point de non retour au sein du foyer Croupton arrive fin mai 1914. Theodora est de moins en moins obéissante, ne supportant pas de se faire humilier davantage avec des basses besognes. Elle en vient finalement à casser des objets précieux de Graal. Cette dernière, ne supportant plus que Theodora lui tienne tête, décide de se séparer de Theodora. Suite à cet incident, Theodora est lancée dans l’arène. Fin Mai 1914 – fin juillet 1914. Dans l’arène, Theodora se retrouve être une adversaire redoutable contre toute attente. Luttant contre sa foi à cause des meurtres des siens qu’elle doit commettre, Theodora vrille complètement le jour où elle se retrouve contre Proserpina, une amie demi-vélane, qui lui a confié quelques jours à peine avant qu’elles ne s’en retrouvent là que le bébé qu’elle portait était le fruit d’un viol. Lors de l’affrontement, Theodora refuse de toucher Proserpina, lui disant qu’elle doit la tuer et survivre pour le bébé. Proserpina refuse ne souhaitant pas donner naissance au bébé et demandant à Theodora de la tuer. Theodora refuse mais Proserpina commence à l’attaquer. Bien que Theodora tente de se défendre, un des sortilèges de Proserpina rebondit et la blesse. S’effondrant, Theodora tente de lui sauver la vie mais, suppliante Proserpina lui demande d’achever sa vie ainsi que celle du bébé. Theodora lui brisera la nuque pour que Proserpina ne souffre pas. On mettra un moment avant d’arriver à séparer Theodora du corps de Proserpina, choquée et en pleurs. Ce sera finalement elle qui demandera à mettre Proserpina elle-même dans la fausse commune, lui accordant une prière à elle et son petit ange. Août 1914. Tandis que la première guerre est déclarée, Theodora est toujours en lice dans l’arène. Lors du dernier combat qui a eu lieu, la baguette de l’un de ses adversaires a littéralement explosé, tuant ce dernier au passage et blessant gravement Theodora qui manque de perdre sa jambe. On finira par la lui sauver mais elle en gardera de lourdes séquelles. Theodora se retrouve donc être gagnante des jeux de l'arène non sans être handicapée. Aussitôt fait, elle se retrouve à la rue mais parvient à trouver un emploi chez les Umbridge dans le casino le Golden Dragon.

anecdotes ou histoire I. Foi. Theodora est catholique pratiquante ou tout du moins était pratiquante jusqu’au coup d’Etat de Grindelwald. De par sa mémoire eidétique, Theodora connait la Bible par cœur mais a aussi lu le Coran et la Torah, par curiosité mais aussi par envie de faire sa culture. Sa foi a cependant évolué avec le temps et elle pense que même si officiellement elle est catholique, elle a malgré tout réussi à créer sa propre pensée théologique, en essayant de concilier le monde moldu mais aussi le monde sorcier. Theodora croit en l’enfer et le paradis, les anges, les démons, Dieu et Lucifer. Si elle pourrait citer sans problème des passages entiers de la Bible, elle ne suit pas les écrits au pied de la lettre. Theodora a été baptisée, fait sa communion et sa confirmation. Jusqu’à récemment, elle allait à l’église presque tous les dimanches et pouvait encore se confesser. La découverte de ses pouvoirs magiques a été un choc tant pour ses parents que pour elle-même. Si elle a envisagé de voir Jésus Christ comme le premier sorcier à vouloir rassembler un peuple, elle n’y croit pas réellement, préférant penser qu’il y a bien un Dieu qui guide l’univers. Cependant, quand on s’intéresse à la religion de Theodora en tant que tel par curiosité, elle n’est jamais fermée à la discussion et voudra toujours expliquer de manière simple à un sorcier. Certaines notions, telles que le pardon, lui échappent encore et elle se juge comme étant une pêcheuse, d’autant plus maintenant qu’elle a les mains couvertes de sang. Theodora juge aussi que les femmes ont très peu le beau rôle dans la Bible mais ne s’en formalise pas, remettant dans le contexte que la Bible a été écrite par des hommes… pour des hommes. Theodora ne croit pas en la réincarnation pour des raisons évidentes. Concernant l’avortement, Theodora est pour et considère qu’une femme doit pouvoir contrôler son corps par elle-même ainsi que son désir ou non d’avoir un enfant. Cependant, même si elle serait capable d’en faire un, elle considère que la mère ira en enfer par ce geste, tout comme elle est persuadée qu'elle-même ira en enfer avec ce qu'elle fait. Theodora aussi, condamne très fermement le suicide, ne le tolérant pas. Selon elle, seul Dieu choisit de quand et comment l’on doit mourir.
II. Mémoire eidétique. La mémoire eidétique de Theodora fonctionne de deux façons : par association quand il s’agit de se rappeler de quelque chose, par concentration pour mémoriser. Theodora doit se concentrer pour mémoriser quelque chose sans quoi sa mémoire serait beaucoup trop encombrée (ce qui ne l'empêche pas de l'encombrer avec des détails inutiles). Elle possède une capacité de lecture plus rapide que la moyenne sans pour autant être hyper rapide non plus. Concernant les souvenirs en eux-même, plus forts avec le TSPT, elle fonctionne par association : une odeur, une couleur ou un son peut lui faire repenser à un moment de sa vie qui y est associé. Elle peut ainsi parfaitement décrire un évènement qui l’a véritablement marqué dans sa vie avec une précision et un côté factuel assez prononcé. De ce fait, Theodora est souvent persuadée que sa mémoire est la vérité. Hors, la mémoire est aussi subjective et si Theodora est persuadée que sa vérité est la vérité absolue de tout le monde, ce n’est pas le cas en réalité. Theodora n’oublie jamais un visage (elle a la mémoire facile concernant ces derniers couplés avec sa mémoire eidétique). Cependant, avec son TSPT, Theodora a tendance à jouer sur l’évitement et il lui arrive d’oublier des choses involontairement, ce qui l’agace autant que ça l’arrange. De plus, son TSPT la renvoie aussi à ses traumatismes et il lui arrive très souvent de faire des crises d’angoisses. En général, pour se calmer, elle a pris l’habitude de compter en faisant des multiplications et des additions simples.
III. Hippocrate. A la fin de ses études, Theodora a prêté un serment concernant son métier de médicomage. Si le serment n’est qu’une formalité, il prend un aspect compliqué de plus en plus amorale chez Theodora. Elle a parfois refusé de donner des soins à des sang-purs, les laissant à ses collègues. De plus, dans l’arène, elle continue parfois d’aider certains de ses camarades nés-moldus et hybrides car même si les combattants ont un suivi régulier, elle ne fait pas confiance aux médicomages engagés, quand bien même sait-elle qu’elle risque de se faire exécuter si cela venait à s’apprendre.
IV. Homosexualité. Enfin, la plus grosse remise en question de sa foi concerne son homosexualité. Theodora a compris depuis qu’elle était adolescence qu’elle n’aimait pas les garçons mais n’avait que d’yeux et sentiments pour les filles. Elle n’a jamais fait son coming out sauf auprès d’une ou deux exceptions. Elle reste très mal à l’aise avec cette idée, mais n’en est pas au point de se haïr elle-même ou se faire du mal. Son refoulement vient surtout du fait qu’hormis quelques baisers par ici ou par là, elle n’a jamais voulu passer le cap et ne s’est jamais pleinement engagée dans une relation. Toutes ses relations (qui se comptent sur les doigts d’une main) sont jusque-là restées platoniques. Theodora a peur de vivre le côté charnel d’une relation comme un pêché. Elle n’a aussi jamais couché avec un homme. L’acceptation de son homosexualité reste malgré tout compliquée. Elle n’en parle pour ainsi dire jamais au vu de l’homophobie de la société sorcière. D’un point de vue extérieur, Theodora passe pour une frigide et une vieille fille. Certaines rumeurs diraient même qu’elle est stérile, ce qui est faux.
V. Arène et jeux. Elle détestait son rôle de combattante, mais c’était plus fort qu’elle : elle doit survivre. Bien que Theodora fut un pantin du gouvernement, elle considérait qu’elle pouvait se rebeller de façon plus sournoise. On la reconnaissait comme étant une excellente combattante. Elle était arrivée à mélanger la magie mais aussi les méthodes moldues, n’hésitant pas à surprendre son adversaire en lui donnant un coup de poing par exemple (ce qu’un sorcier non né-moldu n’aurait pas forcément l’idée de faire mais plus d’utiliser sa baguette). Elle fut connue pour être du genre à s’attaquer aux sens et handicaper physiquement son adversaire. Son sortilège préféré est Conjonctivit, ce qui, avec sa baguette bridée, venait faire perdre parfois l’un ou les deux yeux de son adversaire. On la connaissait aussi, en guise de rébellion, pour donner des morts rapides (briser la nuque notamment). Elle ne souhaitait en général pas donner de spectacle ou en tout cas le moins possible. De même, elle récitait toujours une prière avant d’entrer dans l’arène et une, après avoir tué son adversaire. Elle portait d’ailleurs toujours son chapelet autour de son cou, la Bible lui ayant été retirée. En général, elle se dévouait pour aller mettre dans la fausse commune les gens qu’elle tue et leur accorder une dernière prière.
VI. Idéologie. Theodora est anti-sang-pur et ne fait absolument pas confiance en ces derniers pour des raisons évidentes. Si jusqu’à présent, elle avait quelques exceptions dans son entourage, aujourd’hui, elle ne sait plus faire la différence de qui est avec elle et qui ne l’est pas. Elle considère que même un sang-pur compatissant et voulant aider un né-moldu ne pourra jamais comprendre, ni se mettre à sa place, qu’il y aura toujours une différence de traitement entre eux et elle. Elle considère aussi que la magie est viciée par le fait que les sangs-purs restent entre eux, que la magie devient appauvrie et que c’est le rôle des nés-moldus de venir diversifier la magie et la renouveler. Pour elles, les nés-moldus finiront par créer une magie différente et renverser la balance mais les sangs-purs ne font que retarder l’échéance. Ce n’est qu’une question de temps avant que les sangs-purs ne disparaissent. Elle considère aussi que les mariages devraient être plus diversifiés et que les mariages entre sang-purs doivent être interdits pour aider au renouvellement de la magie. Concernant les cracmols, elle considère qu’ils sont essentiels pour pouvoir distiller la magie dans le monde moldu de manière à créer les nés-moldus qui eux viendront purifier la magie. Concernant les hybrides, elle n’a pas vraiment d’avis sur ces derniers.
VII. Ordre du Phénix. Pour Theodora qui a entendu parler de l’appel dans l’arène, l’Ordre du Phénix est aussi coupable que la Confédération du massacre des nés-moldus et hybrides, jugeant qu’il n’a pas été très intelligent de faire l’appel alors qu’ils étaient dans l’arène. Elle considère aussi que malgré le côté « gentil » de l’Ordre, il s’agit uniquement de menteurs et d’hypocrites qui dans le fond ne veulent rien changer aux conditions des nés-moldus et hybrides et au purisme qui régnait déjà avant cela. De plus, elle est persuadée que l’Ordre du Phénix ne va pas assez loin dans ses actions et ses réflexions. Elle devient de plus en plus extrême dans ses réflexions et pense par exemple qu’une bonne solution serait de faire exploser le Ministère. Elle garde cependant le silence quant à ses idées que ce soit religieuses, son idéologie sur le sang, l’homosexualité ou son avis politique sur l’Ordre du Phénix.
VIII. Les frères Templer. Theodora a toujours un complexe d’infériorité quant à Simon qui a toujours été l’enfant préféré de son père. Elle s’est toujours plus ou moins comparée à lui et a toujours voulu faire mieux que lui. Cependant, elle voit plutôt d’un bon œil l’entreprise de Simon, (ou tout du moins la voyait d’un bon œil), persuadée qu’il était alors dans la vague de faire changer la mentalité de certains sorciers. Depuis qu’elle s’est rendue compte qu’il les a trahis, elle lui voue une rancune particulière. C’est de sa faute, selon elle si elle en est devenue une meurtrière. Ambrose est le soleil de sa vie, le frère qu’elle a toujours protégé, pour qui elle a toujours été une confidente. Elle a sacrifié sa liberté pour lui et reste encore persuadée qu’elle a réussi à faire en sorte qu’il soit maintenant à l’abris. Pour elle, c’est tout ce qui compte à présent.
IX. Amortentia. L’amortensia de Theodora est composé de l’odeur du désinfectant, de l’encens et l’odeur du cuir. L’odeur du désinfectant fait référence à son métier de médicomage et plus particulièrement la médecine qui a toujours été une vocation pour Theodora. L’odeur de l’encens lui rappelle sa foi et sa religion, les messes et les sacrements. Enfin, l’odeur du cuir fait référence à Susan.
X. TSPT ou Trouble de Stress Post-traumatique. Theodora l’a développé suite au double meurtre dans l’arène d’une de ses amies, Proserpina Goldstein, alors enceinte de quelques mois. Theodora avait elle-même compris quelques temps avant que son amie fût enceinte mais Proserpina n’a pas clairement dit qu’il s’agissait du fruit d’un viol. Tuer cette dernière qui ne souhaitait alors que mourir a été un grand choc pour Theodora qui, choquée, a mis plusieurs jours à sortir d’un état léthargique. Toujours sur les nerfs, couplé avec sa mémoire, Theodora revit très souvent ce moment de sa vie couplé à celui d’autres meurtres au sein même de l’arène. Theodora est constamment en hypervigilance, souffrant d’insomnies, de nervosité, d’irritabilité qui se traduit par un sarcasme méchant et parfois agressif. Quand bien même Theodora a toujours été une personne sensible, il lui arrive de plus en plus de ne plus ressentir d’émotions pour se protéger elle-même et accentuer ce comportement d’évitement. Elle a aussi la manie de ne plus vouloir utiliser sa baguette qui de toute façon fonctionne une fois sur deux, l’associant à un objet de mort et une arme à feu plus qu’à sa propre extension d’elle-même.

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