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 Pandora ♦ Née d'un jet d'encre

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AuteurMessage
Pandora Skeeter
coalition sorcière
Pandora Skeeter
crédits : ©Ivy (avatar) ; ©ren (gifs)
face claim : Holliday Grainger
pseudo : Roxelane
Pandora  ♦ Née d'un jet d'encre E3a58f55819c1bde89dc5e1bfbb25981
études : L'écharpe bleu et bronze des Serdaigle a entouré son cou de nacre de 1899 à 1906
particularité : Métamorphomage, un don qu'elle fortifie avec un certain panache
Pandora  ♦ Née d'un jet d'encre Empty
Message (ϟϟ) Sujet: Pandora ♦ Née d'un jet d'encre   Pandora  ♦ Née d'un jet d'encre EmptyLun 13 Avr - 17:10




Pandora Skeeter
Mot et mort, juste un "r" de différence, celui qu'il faut pour respirer


Keyword





Ft Holliday Grainger
Shya (avatar) Hollidaysee (icon)

pseudo/prénom : Roxelane âge : 26 ans personnage préféré dans la saga : Severnus mon amour !  sort préféré : Evanesco fréquence de connexion : 7j / 7 comment tu as connu FTGG : Par PRD première impression sur FTGG et/ou suggestion : Je le trouve vraiment original, le travail de création est poussé de la part du staff pour en faire un bébé à part des autres forums, c’est pourquoi je l’ai suivi depuis son ouverture et que j’ai fini par craquer.  What a Face  Je cherchais également une communauté vraiment sympathique où il est agréable de rpiser et d’échanger. Je pense donc avoir trouvé mon bonheur parmi vous.  I love you








Dossier n° 2415

nom et prénom(s) :  Pandora, celle que l’on dit ornée de tous les dons, celle que les Dieux de la mythologie grecque moldue ont façonnée, animée, mais également celle qui ouvrit une boîte synonyme de bien des maux.  Un prénom dont les multiples facettes lui sied à merveille. Son patronyme, quant à lui, se suffit à lui-même. Skeeter se lit sur toutes les lèvres, de l’aurore au coucher au gré de milliers de mains qui tournent les feuilles de la plus célèbre des gazettes sorcières.
âge et date de naissance : Enfant de l’hiver, c’est en ce 28 janvier 1888 que ses grands yeux s’ouvrirent sur le monde au crépuscule d’un jour brumeux, d’un jour neigeux, d’un jour silencieux où ne percèrent que ses cris de nouveau-né.
origines et degré de la branche familiale :  Elle s’enracine profondément dans la terre anglaise de ses ancêtres, dont elle est le plus jeune fruit, le dernier rameau de la branche majeure.
état civil et orientation : Pour l'heure, aucun homme ne lui a proposé de s’unir à son destin pour n’en faire plus qu’un.  Elle s’en lamente parfois car elle n’est pas insensible à leurs charmes. Cela lui a d’ailleurs joué quelques tours fâcheux …
profession : Elle console les cœurs de ces dames comme de ces messieurs, à défaut du sien, en qualité de responsable du courrier du cœur à la gazette des sorciers.
nature du sang : Certains diraient qu’il est entaché de sang de bourbe, d’autres prétendraient que ne s’y trouvent pas tous les maux de la consanguinité dont usent les grandes familles afin de conserver leur pureté. Un discours que bien des sangs mêlés peuvent entendre au cours de leur existence, en somme.
lieu de vie : Sa demeure ne pouvait être que près des bureaux de la gazette, elle loge donc dans un appartement particulièrement coquet au-dessus de l’enseigne lumineuse du journal, sur le chemin de traverse.
baguette : Lorsqu’à ses onze ans, Pandora s'est rendue chez Ollivander, son caractère semblait la destiner à posséder une baguette en bois de Sycomore. Curiosité et aventure ne la définissaient que trop bien. C'est d'ailleurs une baguette forgée dans ce bois que le propriétaire des lieux lui proposa. Était-ce le cœur, était-ce le bois, l'objet perdit aussitôt de son éclat. Un coup particulièrement dur pour l'enfant qui n'ignorait pas, que cette diminution de clarté signifiait l'ennui de la baguette. Un silence gêné régna quelques instants lorsque sur l'une des étagères, une petite boîte tomba seule à terre. Ce fut donc celle qu’Ollivander lui tendit. Elle l’ouvrit avec fébrilité. A l’intérieur, une baguette longue de vingt-sept centimètres constituée d’un élégant bois d’acacia virant davantage vers le rouge que vers le brun, s’anima aussitôt à son contact. On y trouvait en son cœur le crin d’un Sombral. Une baguette peu commune pour qui avait vu la mort, lui assura le fabricant, et destinée aux sorciers doués dotée d’une profonde personnalité.
épouvantard : Une balançoire, ce cercueil tanguant, ce cruel amusement enfantin qui à ses yeux ne pourra plus jamais porter ses rires. Et ces délicieuses chatouilles qui parcouraient son ventre à chaque élan, se sont métamorphosées en un terrifiant étau. Ah funeste souvenir, cause de tout … pourquoi ne peut-elle donc t’oublier ?
miroir de risèd : Le reflet qu’elle  aperçoit est auréolé de gloire, de réussite. Une coupe à la main, des photographes magiques venus du monde entier se pressent autour d’elle, on l’intronise comme meilleure journaliste sorcière de tous les temps. Porter un nom à son sommet fut la tâche de ses ancêtres, mais l’inscrire dans l’argile ferme de l’histoire est une autre ambition, plus noble, plus difficile surtout mais à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire, n’est-ce pas ?
particularité :  Animagi sont la plupart des Skeeter, ils aiment à aller épier sous la forme de petits animaux dans des recoins sombres mais sûrs d’où ils peuvent entendre certaines conversations savoureuses pour la gazette. Pandora est différente. Sans doute, l’héritage de sa particularité revient-il à cette arrière-grand-tante venue de l’île de Wight, car Pandora ne peut nier qu’elle est tout aussi métamorphomage que son ancêtre l’était.  Ce pouvoir découvert à l’adolescence, Pandora l’a accueilli comme un don du ciel. Avoir en elle une particularité qui la différenciait des autres membres de sa famille l’a exaltée. Elle a appris, d’abord seule à contrôler tous les aspects de ce présent de la providence. Patiemment, elle s’est apprivoisée elle-même afin de mieux laisser cette part d’elle-même parler. Elle échoua beaucoup, mais comme lorsqu’on chute après un accident, elle se releva et recommença encore et toujours.  Et puis, l’inespéré lui arriva, certaines de ses relations la mirent en contact avec un mentor, un bien précieux et rare dans le monde sorcier. En sa présence, elle aiguisa cette particularité, équilibrant, dosant l’apparence de l’âge, l’apparence du sexe sous lequel elle désire apparaître. Homme, femme, enfant, vieillard, chaque figure, chaque corps lui est possible. Cependant, comme pour beaucoup de personnes, sa pire ennemie est elle-même. Devenue adulte, cet âge où le fardeau des responsabilités, des soucis, des amours, des amitiés est bien plus lourd à porter, ses émotions peuvent l’ébranler. Or, ce cœur dont elle se fait l’écho dans ses rubriques a parfois trop battu à des rythmes irréguliers.  Des montagnes russes de sentiments qui font que si aujourd’hui, elle maîtrise particulièrement bien ce don, il peut être parfois à l’image de la page blanche. Bloqué. Plusieurs crises se sont ainsi succédées, dont la dernière l’a laissée plus de six mois impuissante. Cette particularité, elle l’a faite référencer auprès du Ministère de la Magie. Elle sait parfaitement ce qui peut en découler, ce choix, elle l’a pesé et soupesé sous tous ses angles, inconvénients comme avantages. Si elle a choisi la transparence, c’est pour donner une preuve de sa bonne volonté à l’actuel pouvoir. De plus, ne serait-ce pas un avantage certain si Grindelwald lui-même lui permettait d’aller se renseigner auprès des factions ennemies ? Un véritable atout pour une journaliste digne de ce nom.



Informations

groupe  Crucio, cela va de soi. En effet, elle est partisane de la confédération sorcière dirigée par Grindelwald, comme la plupart de sa famille. En qualité de journaliste, si l’on veut poursuivre son travail sans connaître la censure si punitive pour qui porte une plume à papote, il est conseillé de se ranger du côté du plus fort.  Ce qu’elle n’a pas hésité à faire. Néanmoins, sa quête de la vérité, sa personnalité même, la pousse à vouloir s’informer, à écouter plusieurs discours et à se rendre sur tous les terrains, quitte à dévier sur des chemins qui pourraient déplaire au pouvoir en place.
caractère ou réputation : Le silence de la pensée, la pensée logique, minutieuse, philosophe même la caractérisent. Un bout de plume caressant un recoin de ses joues, une tâche d’encre dessinée à la commissure de ses lèvres, elle sourit avec espièglerie, moquerie, insolence avant de coucher ses mots sur le papier. Un bon mot pour un bel esprit. Elle est en effet, un être cultivé, secret, doué pour la méditation et la réflexion, capable de faire une analyse détaillée et en profondeur d’une situation et de ses protagonistes. Sa bonne mémoire ne lui fait également jamais défaut. Dans son métier, cela serait un pêché. Physionomiste, elle s’applique donc à retenir noms et visages, car susceptible elle-même, elle ne saurait vexer autrui en ne le reconnaissant pas. Diplomate, agréable, charismatique, elle encourage de sa voix la plus douce chacun à se livrer par des regards brillants de curiosité et d’intérêt. Sa technique infaillible est digne d’une Skeeter, rendre à son interlocuteur le reflet d’une personne unique autour de laquelle le monde tourne. Créative et inspirée, elle peut s’exalter à tout moment pour un projet, pour une idée, pour une cause. Sous cette glace faite de calculs se cache une lave bourdonnante toujours en quête de renouveau. Elle est donc incontestablement une jeune femme empreinte de modernité, mais témoin de ses sautes d’humeur que peu de personnes comprennent, on pourra alors la penser lunatique. Son ambition innée a également développé en elle une vanité certaine, elle ne supporte donc pas d’échouer, et elle ne reculera alors devant aucune tricherie, aucun coup bas pour obtenir gain de cause. N’est-ce pas ce qu’on lui a transmis dans ses gênes en même temps que quelques graines de vénalité ? Mais si par malheur, le destin lui occasionne pourtant un difficile revers, une humiliation cuisante, elle peut devenir un monstre de rancœur n’aspirant qu’à la vengeance. Et pourtant, fidèle en amitié, entière en idéaux qui lui fait considérer sous cape que la pureté d’un sang ne le rend que plus pauvre surtout en humanité, elle vénère l’authenticité des sentiments. Une personnalité ô combien complexe, mais la plus étonnante facette reste ce désir éperdu de risques, cette volonté de se jeter dans l’inconnu, de jongler avec les interdits, de narguer les pièges de l’existence et de se moquer de la mort, car après l’avoir vue en face, elle ne la craint plus. Insouciante ? Non, bel et bien consciente au contraire, car la vie ne possède réellement de saveur que lorsqu’elle ne tient qu’à un fil.
signification des reliques de la mort pour iel : Ces reliques que bien des sorciers veulent retrouver prêts à se les arracher tel le Saint Grâal des Moldus, représentent pour elle du pain béni. Si elles sont si importantes pour le monde sorcier, elles sont plus importantes encore pour la gazette. Par conséquent, elle suit cette affaire de très près, s’informant, guettant le moindre rebondissement. Son désir le plus cher ? Être la première à coucher sur le papier tous les moindres détails de cette aventure unique, et connaitre surtout toutes les petites mesquineries qui ne manqueront pas de jalonner cette chasse.  Car comme pour bien des choses, ce qui intéresse vraiment, ce n’est pas le but que l’on se fixe mais la façon dont on y parvient.





Dernière édition par Pandora Skeeter le Jeu 21 Mai - 14:16, édité 19 fois
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études : L'écharpe bleu et bronze des Serdaigle a entouré son cou de nacre de 1899 à 1906
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: Pandora ♦ Née d'un jet d'encre   Pandora  ♦ Née d'un jet d'encre EmptyLun 13 Avr - 17:10

A tale of three brothers

La vie est un jeu de maux, une longue phrase peu ponctuée avec bon nombre de parenthèses

Chronologie
28 janvier 1888. A l’heure où le soleil blafard dardait ses derniers rayons, les poumons de Pandora s’emplirent d’air pour la première fois. La légende familiale prétend que son père reprit aussitôt sa plume à papote pour rédiger le faire-part de naissance publié dès le lendemain, dans un encart de la première page de la gazette des sorciers.
7 avril 1897. Elle se fait la muse de son père pour quelques mois, en lui inspirant une rubrique dédiée uniquement aux enfants et adolescents dans leur journal. Y étaient publiés également les premiers écrits de Pandora sous forme de feuilletons bimensuels.
19 août 1897. Pandora fait la connaissance d’une née-moldue nommée Juliet, particulièrement friande des aventures issues de son imagination et avec laquelle elle se lie d’amitié. Ce sentiment se renforce en une quasi sororité au fil des semaines.
15 octobre 1897 Malgré un certain succès, la rubrique de la gazette dont l’enfant sorcier était roi subit une refonte et Pandora n’y tiendra plus aucun rôle. Ses feuilletons seront repris et transformés par un autre membre de sa famille.  
9 Juin 1898. Un accident particulièrement stupide dont elle fut la cause provoque le décès de Juliet. Pandora en subit le traumatisme de plein fouet et ses cauchemars demeurent encore aujourd’hui peuplés des souvenirs de cette terrible journée.
septembre 1899. Poudlard lui ouvre ses portes sous ses yeux émerveillés et le choixpeau la répartit à la maison Serdaigle.
22 septembre 1902. Suite au départ d’un ancien élève de l’équipe de Quidditch, elle devient  jusqu’à la fin de sa scolarité poursuiveuse pour les Serdaigle.
15 décembre 1903. Lors d’un jeu à Pré au Lard, elle constate pour la première fois son don de métamorphomage en perdant un de ses gants dans la neige. A sa frayeur première succédera la curiosité et elle s’isolera, afin d’apprivoiser cette particularité.
25 juin 1904. Elle réussit ses BUSE en obtenant sept épreuves sur dix.  
mars 1905. Elle rentre dans une forme de harcèlement auprès des différents fantômes de l’école, ainsi que des tableaux mouvants situés au dessus des escaliers, afin d’obtenir une interview exclusive de leur part. Le directeur la convoque afin qu’elle cesse ses interrogatoires. Elle se soumet par peur d'un éventuel renvoi.
juin 1906. Ses ASPIC sont obtenus à raison de trois efforts exceptionnels.
27 septembre 1906. Elle devient relectrice et correctrice de certains articles de la gazette des sorciers, notamment pour la rubrique quidditch.
8 novembre 1907. Un contact la met en relation avec un mentor qui lui permet d'aiguiser davantage son don de la métamorphose.
28 janvier 1908. Le patriarche de la gazette lui offre pour son vingtième anniversaire, la responsabilité du courrier du cœur du journal. Elle accepte mais à ses conditions.
13 novembre 1912. Après une catastrophique relation amoureuse, elle se laisse dépérir et tente de s'ôter la vie à l'aide d'une potion.  
16 février 1913. Elle sort de l'hôpital Sainte-Mangouste, guérie mais encore affaiblie et déprimée. Les siens déguiseront cet épisode afin d'éviter que la rumeur ne courre et se transforme en scandale. Cet immobilisme lui fait prendre conscience de nouvelles aspirations malgré son attachement certain à sa chronique.
novembre 1913. Son père publie l'article de la très célèbre prophétie de Cassandra Trelawney. C'est cet évènement qui la sauve de son état de torpeur.
janvier 1914. Elle fait appel au service de Calum Goyle afin de la protéger d'un maniaque lui envoyant des lettres anonymes. Au lendemain de l'attaque moldue sur les Zabini, elle se rend sans en informer sa famille à Loutry-Ste-Chaspoule, afin d'obtenir certains témoignages à publier dans la gazette.  Il s'agit de son premier article en qualité de reporter sur le terrain et sous son vrai patronyme.
février 1914. Les Skeeter la tiennent à l'écart au cours de la révolution sorcière, période pourtant la plus prolifique pour la Gazette.
mars 1914. La jeune femme se range officiellement en même temps que sa famille du côté de Grindelwald. Elle fait également recenser son don de métamorphomage.
avril 1914. Pandora désire suivre de près l'ouverture des arènes moldues, mais sa famille ne le lui permet pas, ce qui fait naître en elle une frustration de plus en plus grandissante.
juillet 1914. Les rumeurs de potentiels opposants au gouvernement de Grindelwald se font de plus en plus nombreuses et une action d'envergure est sur toutes les lèvres des informateurs des Skeeter. Elle reste donc plus que jamais à l'affût. Elle prend également sous son aile, la soeur de Juliet, Aloysia, sous son aile en la rachetant en qualité d'esclave pour sa rubrique. Elle la sauve ainsi des arènes.



I. « Le temps est assassin et emporte avec lui le rire des enfants »

Chère âme,

Six ans. Tu représentes six ans de mon existence à présent. Pour apaiser tes tourments, pour sécher tes larmes, pour voir naître un sourire sur ton visage, je t’écris inlassablement, ne distinguant plus ni le jour ni la nuit. Lecteur ? Abonné ? Oui et non... Ce que tu partages avec moi n’est pas qu’un passe-temps, n’est pas qu’un emploi, mais une tranche de vie. Bien que la plupart du temps anonyme, ou connu que de ton seul prénom, tu te mets à nu dans une enveloppe et je tente de t’habiller de tes plus beaux atours par ma plume, afin que triomphant, tu te dépasses, tu te relèves, droit, la tête haute, tel un phénix renaissant de ses propres cendres. Te connaître sous toutes les coutures du cœur est mon aspiration quotidienne mais toi, que connais tu de ta servante ? Rien ou si peu … Cependant, cela serait ton droit. Une balance ne s’équilibre que lorsqu’un contre-poids s’appose dans l’autre plateau.  Ainsi était le jugement de l’âme, la pesée du cœur et de la plume dans la mythologie moldue égyptienne. Permets qu’à son image, chère âme, je m’épanche donc auprès de toi, car la fleur bleue qui baigne en tous ces flots de guimauve mièvre est davantage une rose rouge dont les épines ont jonché l’existence.  

Et pourtant ma venue au monde laissait présager la meilleure des destinées, l’épanouissement d’un père, le bonheur radieux d’une mère, la richesse et la célébrité d’une famille prospère.  Durant mes premières années donc, sous mes boucles blondes qui dissimulaient un sourire mutin, se trouvait une enfant débordante d’énergie et d’espièglerie. Moulin à paroles inlassable, déjà insatiable de rumeurs si minimes soient-elles, les plumes à papote de mon père ne parvenaient pas à retranscrire l’exactitude de tous mes mots.  Entre ces murs où je t’écris, doivent encore résonner mes fous rires, mes nombreux caprices et les mauvais tours que je jouais à mes frères et sœurs ou qu’eux même me jouaient. Un âge tendre somme toute banal et merveilleux, aujourd’hui empreint de nostalgie.

Néanmoins, le mensonge guettait déjà jusqu’à mon ombre. En effet, j’ignorais que la joie apparente de celle qui m’avait mise au monde cachait une vérité féroce. Dernière enfant de notre branche, j’avais provoqué par ma naissance particulièrement difficile et tardive, un désir de sa part de ne plus porter d’enfants. Je demeurais ainsi persuadée pendant de longues années que le repos de mes parents dans des chambres séparées, se réglait sur une normalité de couple.  La façade de rigueur peinte sur leurs visages leurra et leurre encore bien du monde.  En outre, mon esprit faisait sciemment abstraction des signes évidents de tension entre mes deux géniteurs. Je maquillais moi-même mon esprit, mes pensées par une imagination créative et insouciante dont les fruits à récolter plurent aussitôt à mon père. Cette belle cueillette fut synonyme d’une nouvelle rubrique pour enfants, inspirée de mes incessants questionnements, de mon insatiable curiosité du monde. Y furent publiées notamment des photos magiques d’animaux rares issus du monde sorcier ou moldu, des astuces pour réussir certains sorts, des idées de farces et attrapes, mais surtout mes premiers écrits. Une fierté, non un orgueil me saisit du haut de mes neuf printemps. Mafalda, une héroïne sorcière âgée de douze ans aux allures d’héroïne prit ainsi vie sous mes doigts, sous la forme de feuilletons bimensuels.

Pour un temps, je devins la coqueluche de tous les petits lecteurs de la gazette, certains pariaient leurs chocogrenouilles sur la suite des aventures de Mafalda. D’autres venaient jusqu’au journal afin de mener une véritable enquête de détective, leurs parents ayant répandu la rumeur que la benjamine Skeeter connaîtrait réellement l’héroïne sorcière. Une enfant en particulier fit partie de ces furets aux jambes agiles. Juliet. Ce prénom résonne encore en moi comme un doux et cruel écho. Ma sœur. Celle que l’on choisit et que le hasard d’une rencontre m’a offerte tel un présent. Je revois encore cette table que l’on m’avait attribué dans l’une des salles de la gazette et sous laquelle elle s’était dissimulée. J’entends toujours mes pas la contourner et mes lèvres émettre un sifflement afin de lui faire croire que je ne l’avais pas remarquée.  Que ne sacrifierais-je pour revivre à nouveau cet instant où glissant sur mon bureau de fortune, la tête renversée afin de la surprendre, nos regards se croisèrent et nos rires se mêlèrent. Le temps, cet ennemi de toutes choses, nous enveloppa dans un oubli de ces heures, de ces jours qui s’égrènent. Nous avions réussi à le suspendre lors de nos promenades, de nos amusements et de nos serments d’éternelle amitié.  

Hélas, un tableau si idyllique soit-il se détériore immanquablement sous les coups du sort. Et ce dernier ne me rendit mon souffle qu’une fois ma chair et mon âme déchirées en lambeaux. Tout d’abord, il frappa à ma porte un matin d’automne en chœur avec une blessure nouvelle, la trahison. Celle qui étreint comme un serpent et ronge telle une moisissure au creux du ventre. Cette leçon de vie me fut infligée par ma famille. Mafalda désormais ne m’appartenait plus et la rubrique pour enfants fut reprise de main de maître, l’expérience ne jouait pas suffisamment en ma faveur. Voici l’excuse que l’on me servit. Je cédais. Le vol de mon imagination accompli, on me sacrifiait à affronter chaque jour un parchemin blanc, ce démon des écrivains. Plus tard disait-on. Plus tard. Je me revêtais donc de l’armure de la patience et attendis.

Pour autant, le destin ne connait guère la pitié lorsqu’il entame son œuvre de destruction. Marionnette entre ses mains, notre second rendez-vous se tint dans un lieu propice aux joies. Comment donc aurais-je pu me douter que son fantôme se portait sur Juliet et moi ? De ce parc londonien moldu où nous avions gambadé, je me souviens de tout et trop bien. Le nombre de bancs, le nom des arbres, le plumage coloré de leurs hôtes oiseaux et surtout … le grincement sourd de cette balançoire.

Néanmoins, en ce soir funeste, je n’écoutais que l’invitation de mon amie à nous y amuser.  Elle s’y assit donc en conquérante, s’enroula autour de la corde, avant de relâcher la tension qu’elle y exerçait. Ses souliers vernis créèrent des cercles dans le sable, tandis que son rire s’élevait par-delà l’horizon crépusculaire. Grisée, elle m’ordonna de l’élancer. Toujours plus haut, toujours plus vite, toujours plus loin. Je m’exécutais avec empressement, car nous partagions cette gémellité rare du bonheur. Exaltée, elle exerçait elle-même une pression sur ses jambes dans l’espoir d’atteindre le soleil couchant, sa cible. Et moi, faisant fi de ce bruit strident qu’émettait l’objet de notre distraction, je poussais encore et encore. Puis vint ce terrible moment où mes mains inconscientes forcèrent davantage son dos, son dos qui se déroba. Survint alors cette chute d’un instant ou peut-être d’un siècle. Tel un pantin désarticulé, son corps fut projeté, ses lèvres figées en un atroce hurlement muet. La violence avec laquelle sa tête de porcelaine se brisa, hantera, je le sais, à jamais mes cauchemars. Ses yeux ouverts que la mort avait éteints se firent à l’image de l’abysse béant et de l’enfer qui m’engloutissaient. Secouée de tremblements et de hoquets de pleurs, je demeurais pétrifiée des minutes entières, tous les muscles de mon corps tétanisés. Je désirais m’approcher de cet être tant chéri, replacer correctement cette mèche de cheveux qui barrait son visage entaché de rouge, mais mes pieds s’enlisaient en un socle de terreur. Cette terreur qui déjà esquissait des scénarii d’horreur dans mon esprit. Les affronter me paraissait impossible, une chape de plomb sur mes frêles épaules m’écrasait, me broyait. La lâcheté d’une seconde m’enfiévra alors d’une adrénaline nouvelle, je me retournais et hasardais un pas, puis un deuxième, scrutant les alentours, le souffle court. Cette marche ne me fut bientôt plus suffisante et je m’abîmais en une course éperdue jusqu’à ce que je rencontre le mur de briques du chemin de traverse. Ma maison se souvint sans doute de mon allure lourde. Je feignis un malaise auprès de mes parents afin d’expliquer mon extrême pâleur et regagnai le cocon supposé de ma chambre. La culpabilité me submergea alors et tel un ouragan il m’emporta. Je vomis jusqu’à recracher mon âme sanglante de ma poitrine et j’étouffais mes larmes dans mes oreillers.  Je ne voyais désormais que le noir. Ce phare qui me guidait jusqu’à présent s’était éteint.  Je l’avais éteint.  


II. «  La maladie de l’adolescence est de ne pas savoir ce que l’on veut et de le vouloir cependant à tout prix. »

Poudlard, cette école de la vie pour tout sorcier ranima la mienne. Durant un an de faux sourires, de faux-semblants rythmés par un puissant déni, je ne survécus qu’à l’aide de ma plume à papote. Un seul journal moldu avait mentionné Juliet et l’accident dont on l’avait crue victime, j’avais voulu le conserver, mais une fraîche cicatrice se raccrochent aux fils qui l’ont sauvée. Je ne luttais donc pas contre cette part de moi-même si désireuse d’écrire une autre page. Je me révélais être à l’image de ce siècle, qui quelques mois plus tard se fanerait et auquel un nouveau bourgeon succéderait.  

L’excitation de mes premiers achats, ma baguette, mon balai, ma chouette me combla juste assez pour patienter jusqu’à cette heure où je m’engageais par la voie 9 ¾. Les paysages verdoyants et ocres de cet automne naissant, défilaient sous mes yeux et se faisaient synonyme de renouveau. Enfin, je respirai sans être oppressée par un étau invisible.  Oui enfin. Et lorsque la brume se dissipa sur les hauts remparts du château légendaire, je ne pourrai décrire avec fidélité mon émerveillement.  Je ne m’attardais pas sur le nombre d’escaliers que je gravissais, la tête plantée dans les étoiles de la grande salle. Une enveloppe de chaleur me saisit, celle qui se fait si agréable les soirs d’hivers, celle qui fait se sentir chez soi et les Serdaigle qui m’accueillirent dans leur Maison renforcèrent ce sentiment d’appartenance.  Avec fierté, je portais donc dès ce jour, l’emblème bleu et bronze en écharpe autour de mon cou.

J’apprenais avec délice mes premiers sorts et confectionnais mes premières potions, quoique parfois, je l’avoue, j’échangeais des mots avec mes camarades sous la forme d’origamis ingénieux. Volubile et facétieuse, j’appréciais également me faufiler la nuit sous les couvertures de mes nouvelles amies, afin de partager avec elles toutes les rumeurs bruissant sous les toits de cet imposant édifice.  Les années se succédèrent ainsi mais néanmoins ne se ressemblèrent pas.  J’y aurai péri d’ennui. Lorsque par conséquent, une opportunité s’offrit à moi, je ne lui permettais guère de m’échapper. J’allais alors sur mes quinze ans, à la suite du départ d’un des poursuiveurs de l’équipe de Quidditch, je pris les devants et me présentais au capitaine afin d’occuper cette place vacante. Grande admiratrice de ce sport, je brûlais de m’y exercer et le goût du risque m’exaltait.  La violence de ce jeu même parfois me fascinait. Peut-être désirais-je déjà exorciser mon traumatisme passé par un accident quelconque. Qui sait … Toujours est-il, que ma motivation plut. Je fis donc mes débuts très rapidement, me désintéressant des risques encourus et des coups rudes des cognards. Bien au contraire, plus mon corps se cabossait, plus mon âme expiait. Non, je n’avais pas vraiment oublié Juliet, malgré tous mes vœux en ce sens.

Mais je parvenais, tel un clown, à narguer jusqu’à mes souvenirs sous un vernis d’humour et de désinvolture.  Et cela tombait bien, chaque jour se révélait être une source inaltérable de jeux à partager avec cette joyeuse bande d’adolescentes, dont j’étais la meneuse. Et Pré-au-Lard représentait, quant à lui, un bon terreau, en particulier lorsque la neige le recouvrait de son blanc manteau.  Ce jour d’hiver donc, je me faufilais au centre de la grande rue et d’un geste grandiloquent, je déclarais une partie de colin-maillard ouverte. On banda les yeux de la plus jeune d’entre nous et je m’esquissais plusieurs fois, afin de ne pas être touchée. Nos rires redoublaient lorsque les pieds de la malheureuse élève s’enfoncer dans la neige, la conduisant parfois à trébucher. Cependant, à cause de tous mes mouvements de repli, je perdis alors un de mes gants. Je me penchais aussitôt pour le ramasser, lorsque je remarquais avec stupeur que mon bras droit s’allongeait.  Effrayée, je reculais jusqu’à heurter une de mes amies. Je feignis un besoin pressant et quittai la partie afin de regagner un recoin derrière le salon de thé de Madame Pieddodu.  Que m’arrivait-il ? Quelques instants plus tôt, j’avais certes envié la beauté sauvage d’une de mes camarades, mais se pouvait-il à la lueur de ces taches de rousseur qui désormais pigmentaient la peau de mes mains, que je me transformasse en elle ? Grâce à une des fenêtres du salon, je pouvais y voir mon reflet et j’observais également que mes sourcils se coloraient de cette teinte orangée.

Deux heures plus tard, nous rentrions en silence, mon esprit était en proie à mille questionnements. Pourtant, à ma frayeur succéda rapidement la curiosité et je m’isolais depuis, à mes heures perdues, dans les toilettes des filles. Apprivoiser cette particularité représentait un véritable défi, je m’y lançais à corps perdu et avec un sérieux qui m’était jusqu’à alors inconnu. Ce sérieux accrût aussi en moi une soif d’apprendre et je plongeais soudain en apnée dans mes vieux grimoires, afin d’étudier sans répit. Si bien que je regagnais des semaines de relâchement, en quelques jours. Ma grande mémoire en précieuse alliée m’y aida fortement. Est-ce grâce à cela, que je réussis mes BUSE, à raison de sept épreuves sur dix, je ne saurai le dire.  Je pêchais malgré tout en botanique, en arithmancie et en étude des runes, mes bêtes noires.  Mais que m’importait ! Je célébrais ma réussite comme il se doit, lancer de chapeaux dans les airs et jus de citrouille en main. Ce jour demeure encore aujourd’hui, l’un des plus savoureux de mon existence.  Emportée par cette ivresse de la jeunesse, je goûtais derechef aux promesses que l’on se fait entre amies sur le quai d’une gare.

L’été s’égrena, la rentrée l’emporta dans son tourbillon de feuilles automnales. Les habitudes reprirent et je m’efforçais de me concentrer sur la préparation de mes futurs examens. Cependant mon attention fut attirée tel un aimant par tout autre chose. Cette lubie prit naissance au cours d’un banquet, lorsque je croisai la mystérieuse et insaisissable Dame Grise de notre Maison. En effet, une idée soudain m’illumina, pourquoi ne pas entreprendre des mini-biographies pour le compte de la gazette, qui selon moi ne manqueraient pas de fasciner les lecteurs ? J’étais décidée et enthousiaste. Une plume à papote me suivant aussi bien que mon ombre, je rentrais dans une forme de harcèlement quotidien auprès des différents fantômes de l’école, ainsi que des tableaux mouvants situés au-dessus des escaliers. Je les guettais dans tous les recoins afin d’obtenir une interview exclusive de leur part. Si mon père m’approuvait et m’encourageait dans ses lettres à persévérer, le directeur ne l’entendait pas de cette oreille. Ce dernier me convoqua dans son bureau afin je cesse mes interrogatoires. Par peur d’un éventuel renvoi, je me soumis et regagnai avec sagesse les bancs de la prestigieuse école. Ma famille tenta pourtant de m’y enlever avec cette pression, cette insistance qui lui est propre ou par des offres que j’aurais dû trouver généreuses.  Certes, je ne savais que trop bien que mon destin serait de servir la gazette, mais je ne souhaitais pas que l’on exploite mes talents avant que ne sonne l’heure. En outre, je désirais achever ma scolarité en beauté, en décrochant mes ASPIC. Mon ambition naturelle m’y poussait. Je résistais donc aux diverses beuglantes de mes parents et deux années plus tard, j’obtenais trois matières avec la mention effort exceptionnel.  Je ne pouvais plus repousser l’échéance désormais. En ce mois de juin 1906, je portais un ultime regard sur les hauts remparts du château, le cœur gagné par un mélange d’orgueil et de tristesse.

S’armer pour affronter l’âge adulte n’est guère chose aisée.

III. « Alors c’est ça l’âge adulte : un tissu sordide de relations intimes, aussi complexes qu’ignobles. »


Atteindre de par sa naissance le haut d’une échelle est certes confortable, mais périlleux, la dégringolade ne peut s’en faire que plus brutale. J’avais appris ma leçon, lorsque l’on m’avait dépossédée de Mafalda, pour servir de meilleurs intérêts lucratifs. Gravir les échelons un à un me paraissait plus sûr. Mon père s’étonna de cette philosophie voire même de cette rébellion mais acquiesça. Le lendemain, je me fondais dans la masse des petites mains, en qualité de relectrice et correctrice des pages sportives de la gazette, notamment des interviews des joueurs de quidditch des équipes anglaises mais aussi internationales. Le travail demandé se révélait fastidieux et rébarbatif, mais j’appris sans doute réellement mon métier au contact de toutes ces personnes que je côtoyais. Pour tromper malgré tout cette monotonie quotidienne, je rentrais en contact avec un nom que mon père avait griffonné sur un de ces carnets d’adresses.  Il s’agissait d’une mentor métamorphomage. Cette dernière originaire d'Amérique du Sud accepta à force de persuasion de me faire bénéficier de son savoir.  Un savoir immense et je pris un plaisir non dissimulé à être en sa compagnie pour accroître, parfaire, affûter le don que mon aïeule m’avait transmis dans ses gênes. J’étais exténuée mais heureuse et satisfaite.  Mon miroir me rendait tantôt le reflet d’une enfant, d’un vieillard, d’un homme, tantôt d’une femme sublime ou bossue ou d’un animal. Quel pouvoir grisant !  

Le jour de mon vingtième anniversaire, je ne résistais d’ailleurs pas à me prendre l’apparence d’une de nos domestiques afin de fureter dans tous les préparatifs de la maison. Je glissais une oreille derrière une porte ou un œil par une serrure, mais ne découvris rien de la surprise que me réservait mon père. Le soir venu, celle-ci me laissa sans voix et les yeux pétillants, lorsqu’on me conduisit au centre d’un immense bureau décoré selon mes goûts. J’en effectuais le tour, ébahie, lorsque j’aperçus sur la porte, une plaque dont les lettres dorées annonçait que travaillait en ces lieux, la responsable du courrier du cœur. Je n’osais y croire. Ainsi, cette rubrique phare de notre gazette, recevant des dizaines et des dizaines de lettres par jour, aujourd’hui, m’était offerte sur un plateau, symbolisée par une clef et une magnifique plume à papote. J’hésitais, avais-je les reins suffisamment solides pour cela ? De par mon parcours, je répondais par l’affirmative et acceptais ce présent, l’esprit déjà en ébullition. Car oui, même si je parvenais à grande peine à contenir mon émotion, je chassais tout de même ce rêve éveillé, l’espace d’un instant, afin d’exprimer clairement mes conditions. Je souhaitais apposer ma griffe et désirais ardemment un renouveau et un rapprochement avec mes futurs lecteurs. Une carte blanche en quelque sorte, que mon père me confia avec joie. Mon nom de plume devint ainsi Juliet en souvenir de mon amie prématurément disparue et je baptisais ma chronique " l'écho des âmes en (amants) fleurs et en pleurs ".  

Le lendemain, je m’installais pour la première fois sur ce fauteuil, le menton fier et conquérant. Audacieuse, impétueuse, superbe, le défi de mettre le monde de l’information à mes pieds ne me paraissait nullement impossible.  Rien ni personne n’aurait su, n’aurait pu m’abattre.

IV. Mes amours ? Je me suis éprise. Je me suis méprise. Je me suis reprise.

Comme je me leurrais … Lui y parvint … Cahir … Nom béni, nom maudit.  Poison au mortel venin, serpent enjôleur. Apollon au charme insolent et ténébreux, tu m’attiras dans le cocon de ta toile par un seul de tes sourires. Un danger naturel émanait de toute ta personne et te conférait un arôme envoûtant. Je le compris, toute résistance à ce parfum enivrant était vaine. Les barrages que la raison m’opposait cédèrent l’un après l’autre. Je me perdis avec délice dans l’étreinte de tes bras, cet étau enchanteur et fielleux.  Journées de félicité aux illusions si vite perdues … Ta froideur tout d’abord imperceptible puis latente, s’immisça entre nous, jusqu’à éteindre la chaleur de nos corps s’entremêlant. Pourquoi ? Était-ce mon sang parsemé d’impureté qui te rebutait ? Était-ce une lassitude de ma personne ?  Et pourtant, je ne réclamais qu’une faveur, qu’une seule pitié, nos doigts entrelacés à la vue de tous. Ah ton silence, ton indifférence... Crucifiée sur la croix de ton mépris, j’étranglais mes reproches, mes doutes, mes suppliques. Jusqu’à ce jour, ce crève-cœur, ce cilice qui m’étouffe depuis... l’enveloppe aux monogrammes entrelacés, riche et noble d’apparence renfermait une exclusivité bien amère. Toi et elle. Ces liens sacrés dont vous souhaitiez vous unir … A cette lecture, mon âme éclata et perça mes entrailles de ces fragments tranchants. Je ne retrouvais mon souffle que pour te jeter au visage les débris de notre histoire que ton hypocrisie avait souillée.

Mourir. Le mot revêtit soudain une certaine douceur.  Ce rendez-vous que beaucoup craignaient, je l’appelais de mes vœux. J’allais donc à sa rencontre. Mes deniers servirent aussitôt à l’acquisition d’une potion salvatrice. Ma plume à papote déposée sur un dernier adieu, je débouchais le flacon, en sentais tous les effluves et le portais à mes lèvres. D’un trait, je le vidais jusqu’à la lie afin d’accueillir le baiser de la mort.

Ce baiser ne vint pas. L’obscurité prit fin et une lumière éblouissante m’aveugla dans une chambre de l’hôpital Sainte Mangouste. Un médicomage dont je ne distinguais que les contours du visage, m’adressa alors un sourire flou. Ma famille se tenait à mes côtés, mais son soulagement fit bientôt place à une certaine incompréhension voire à une colère sourde. Leurs questions m’épuisaient. Ne pouvait-on m’épargner ? Ils ne rencontrèrent que mon silence.  Au fil des semaines et des mois, je me soumettais aux divers traitements mais leur goût ne me rendait pas la saveur de l’existence. Les miens afin d’éviter que des rumeurs ne courent et ne se transforment en scandale, déguisèrent cet incident. Je souffrais donc de la dragoncelle pour tout à chacun, fort heureusement soignée à temps. Je quittais l’établissement de santé et durant ma prétendue convalescence, je reçus de poignantes démonstrations d’attachement de ta part, chère âme. Un soleil bienvenu dans l’obscurité qui m’étreignait.

Le printemps et l’été se succédèrent, le jour se substitua sans charme à la nuit. J’écrivais sans inspiration, te répondais avec mélancolie, cynisme et aigreur, trempant mes mots dans l’encre acide de ma propre souffrance. Un fleuve d’égoïsme m’engloutissait. Tes chagrins me paraissaient si dérisoires.

Mes ailes brisées retrouvèrent pourtant leur envol, lorsque mon père publia la prophétie de la célèbre Cassandra Trelawney.  Quel évènement ! Un diamant brut que l’on déposait au creux de l’histoire sorcière et dont nous nous faisions l’écho. La curiosité qui m’anima dès lors me sauva de mon état de torpeur. Couvertures mises à mal, je sautais dans mes vêtements et regagnais mon bureau, décidée à mordre la vie avant que celle-ci ne me morde à nouveau.

Certes, des obstacles jonchaient ma route, déposés là par ma propre famille, mais je les contournais à l’image de cet après-midi où je me rendais à  Loutry-Ste-Chaspoule, sans leur approbation afin d'obtenir des témoignages juteux à publier dans la gazette.  Tous les yeux se tournaient vers ce village attaqué par les Moldus et où les Zabini avaient péri. J’écris ainsi mon premier article en qualité de reporter sur le terrain et sous mon vrai patronyme. Je me sentais galvanisée. Cependant, n'ayant pas eu le feu vert des miens, je le leur cachais les mettant devant le fait accompli. Ils n’apprécièrent guère. Instable et fragile à leurs yeux depuis mon suicide avorté, ils désiraient me protéger, l’extérieur cet ennemi n’aurait pas manqué de m’écorcher par sa laideur. Ils me plongeaient donc dans cette eau de rose permanente. Pourtant, malgré mon attachement certain à ma rubrique, j’aspirais à plus, à mieux …

Je ne fus donc pas dans le secret des Dieux, au cours de la période la plus prolifique pour la Gazette. Je parvenais tout juste à grignoter des nouvelles de la révolution sorcière par çi et par là, grâce à des bruits de couloir. Une véritable frustration pour moi. Cette tranche d’histoire ne pouvait pas rimer qu'avec les tracas du cœur et les amours impossibles ! Tout mon être, toute mon intelligence se révoltaient ! Je dus pourtant m’y contraindre.
Un scénario identique me fut imposé à l’ouverture des arènes moldues …  Je ne trouvais véritablement un intérêt à cette période, qu’en venant à la rescousse de la famille de Juliet que je savais dès lors en danger.  

Je n’ignore pas aujourd’hui toutes ces rumeurs qui bruissent, tel un nuage de bourdon. Des opposants au gouvernement de Grindelwald font élever une voix souterraine et dangereuse. Certaines lèvres ont trouvé en moi une oreille attentive, lorsqu’elles ont évoqué une action d'envergure de la part du Ministère. Alors, tel un chasseur prêt à bondir sur sa proie, je reste sur le qui-vive. Un espoir nouveau, une ambition croissante, gonfle à présent mon cœur. Si seulement …  

*****

D’un geste, Pandora immobilisa sa plume à papotte au dessus du parchemin où son dernier mot se traçait. Avec un soupir de regret, elle s’empara de l’ensemble des feuillets. L’heure n’était pas encore venue de les publier. S’approchant de la cheminée, elle s’accroupit et d’un geste vif jeta ses confessions, ses confidences au feu. Un jour peut-être, on saurait.


Dernière édition par Pandora Skeeter le Sam 1 Aoû - 12:34, édité 25 fois
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Cahir Gaunt
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études : Sous l'égide de Salazar (1896-1903)
particularité : Fourchelang, syllabes ophidiennes que fait faufiler gutturalement l’hoir du basilic
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: Pandora ♦ Née d'un jet d'encre   Pandora  ♦ Née d'un jet d'encre EmptyLun 13 Avr - 17:54

Ma boîte aux mille maux comme mots ! Ihihiiiii :aah: :aah: (méga viril sous Cahir) :twisted: Je ne suis pas encore validée mais je voulais passer pour te souhaiter la bienvenue. Je suis trop contente de te retrouver par ici et de savoir que nos plumes pourront s'unir à nouveau à défaut d'autre chose :miih:
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: Pandora ♦ Née d'un jet d'encre   Pandora  ♦ Née d'un jet d'encre EmptyLun 13 Avr - 17:57

:body: :body: :feels: :feels:
non mais ce début de fiche, ce personnage, cette famille, cette bouille. j'aime déjà tout avec ta pandora. il me tardait tant de voir une skeeter ici en plus, je suis joie.
j'te couvre déjà d'amour. sois la bienvenue à la maison.
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Pandora  ♦ Née d'un jet d'encre Tumblr_inline_p7r3u8GvZW1sccn28_250
études : blason aux couleurs de l'ascendant fièrement arboré
particularité : Fourchelang, Hémophile
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: Pandora ♦ Née d'un jet d'encre   Pandora  ♦ Née d'un jet d'encre EmptyLun 13 Avr - 18:08

bienvenuuuue :herz: ou pas d'ailleurs

j'aime beaucoup ton début de fiche et tout cette idée de drama :sexy: j'attends avec impatience la suite :popcorn:
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Nicolas Flamel
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études : Beauxbâtons, Ordre de Lonicera (1337-1344)
particularité : Alchimiste renommé aux talents indéniables, il adjoint une corde à son arc en gardant son esprit imperméable à toute intrusion. Curieux de nature, son penchant intrusif a également été convoité avec succès, lui permettant de former les membres de l'ordre.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: Pandora ♦ Née d'un jet d'encre   Pandora  ♦ Née d'un jet d'encre EmptyLun 13 Avr - 20:01

Omg une SKEETER :aah:
Avec la sublime bouille d'Holliday, ce combo divin :tombe:

Bienvenue par ici, Pandora,
Bon courage pour la suite de ta fiche ^^
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: Pandora ♦ Née d'un jet d'encre   Pandora  ♦ Née d'un jet d'encre EmptyLun 13 Avr - 20:05

une skeeter :hihi: avec holliday, la plus belle oh oh :hihi:
bienvenue sur le forum et bon courage pour ta fiche :yamlove:
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Abelforth Dumbledore
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Abelforth Dumbledore
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Pandora  ♦ Née d'un jet d'encre UZsdptx5_o
études : Poudlard, promo 1895-1902, blaireau.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: Pandora ♦ Née d'un jet d'encre   Pandora  ♦ Née d'un jet d'encre EmptyLun 13 Avr - 20:07

J'adore le choix de famille, elle risque de nous en faire voir de toutes les couleurs ta Pandora. :miguel:
Bienvenue sur le forum I love you
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Harfang Longbottom
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Pandora  ♦ Née d'un jet d'encre 200726083725741139
études : (promotion 1900) - serdaigle des plus appliqués de la célèbre Poudlard, le graal du précieux insigne de Préfet-en-Chef sur le poitrail.
particularité : occlumens (stade 2).
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: Pandora ♦ Née d'un jet d'encre   Pandora  ♦ Née d'un jet d'encre EmptyLun 13 Avr - 20:16

la magnifique holliday. :yamlove:
pour une skeeter en plus ! c'te classe. :shiny:
bienvenue parmi nous.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: Pandora ♦ Née d'un jet d'encre   Pandora  ♦ Née d'un jet d'encre EmptyLun 13 Avr - 23:10

une beauté de plus ici :hinhin:
bienvenue et bon courage pour ta fiche I love you
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Léonide Lestrange
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Léonide Lestrange
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Pandora  ♦ Née d'un jet d'encre FsQJug0
études : (serdaigle)
particularité : (maudit) -- la mort galope à ses côtés. ils sont là, des âmes dont le trépas est récent. il monologue avec eux. un sixième sens, une hérésie qu'il cache. la folie le nargue jour après jour. gronde la menace d'une dissociation de la réalité
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: Pandora ♦ Née d'un jet d'encre   Pandora  ♦ Née d'un jet d'encre EmptyMar 14 Avr - 8:12

elle rafistole les coeurs :excit:
et cette trombine que je n'avais pas vue depuis longtemps :tombe:
bienvenue :melt:
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Pandora Skeeter
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face claim : Holliday Grainger
pseudo : Roxelane
Pandora  ♦ Née d'un jet d'encre E3a58f55819c1bde89dc5e1bfbb25981
études : L'écharpe bleu et bronze des Serdaigle a entouré son cou de nacre de 1899 à 1906
particularité : Métamorphomage, un don qu'elle fortifie avec un certain panache
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: Pandora ♦ Née d'un jet d'encre   Pandora  ♦ Née d'un jet d'encre EmptyMar 14 Avr - 12:09

Cet accueil de fifou ! :cute: :herz: :aah:

Vous êtes tous trop adoraaaaaaaaables ! Merci à tous ! :herz:

@ Cahir : Moi aussi je suis hyper contente de te retrouver sur ce fofo et de lire ta superbe plume ! :rila: J'ai hâte de jouer notre lien de la mort qui tue ! :fouet:

@ Albus : Commenter ma fiche avec des gifs de Rogue, tu sais déjà comment me parler toi !  :minou:  Eh oui je trouvais que les Skeeter n'étaient pas très nombreux alors qu'ils sont trop cool, du coup me voilà ! :heros:

@ Shibhan :  Merci ! :herz: Ton cher et tendre cousin va faire un peu parti de ce drama, mais tu dois déjà être au courant. What a Face On ne devrait plus tarder à se croiser d'ailleurs toutes les deux je pense, j'ai hâte aussi ! What a Face hinhin !  :niark:

@ Nicolas : Le grand Flamel qui vient complimenter ma petite bouille !  :marie:  Pandora peut avoir un autographe ?  :marie:  *fangirl*

@Roisin : Héhé oui je trouve qu'Holliday était parfaite pour une Skeeter ! Merci à toi ! :herz:

@Abel : Hinhin, oui sa plume à papote se retrouvera derrière vous tous sans que vous ayez le temps de vous retourner :mdr:

@Harfang : N'est ce pas que cette bouille lui va bien ! Après tout Skeeter et Grainger ça rime presque, elles étaient faites pour se rencontrer !

@Quincy : Merci ! :herz: Quincy est vraiment une beauté aussi ! Si Dora n'était pas hétéro ...  :greensmile:

@Léonide : Aurait-elle ton petit cœur à rafistoler par hasard ? *sifflote* Elle attend ton courrier si c'est le cas. 56  Merci pour ton message.
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Minerva McGonagall
ordre du phénix
Minerva McGonagall
crédits : avatar (étangs noirs) ; signature (albus de mon coeur avec icons bltmr + doom days) ; gif profil (prudence choupette)
face claim : zoe kravitz
pseudo : guimauve
Pandora  ♦ Née d'un jet d'encre 200718054623516049
études : promo 1895-1902, ancienne capitaine de l'équipe de Quidditch de Gryffondor de 1900 à 1902
particularité : maîtresse de la métamorphose, animagus chat tigré, féline et discrète.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: Pandora ♦ Née d'un jet d'encre   Pandora  ♦ Née d'un jet d'encre EmptyMar 14 Avr - 15:54

Holliday grainger :yamlove: :brille: Tu me ramènes à des années en arrière avec cette bouille :brille: En skeeter en plus :ohoh: courrier du coeur à la gazette, me gusta :perv: une collègue que je vais a-do-rer :nova: :woo: :perv: :marie:
Bienvenue à toi et bon courage pour la suite :aah:
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: Pandora ♦ Née d'un jet d'encre   Pandora  ♦ Née d'un jet d'encre EmptyMar 14 Avr - 16:28

SKEETER :burn: Best famille tbh :sad:
j'aime beaucoup ce que je lis jusqu'ici, hâte de voir la suite :keur:
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Ruben Maugrey
ordre du phénix
Ruben Maugrey
crédits : Corvidae
face claim : OSCAR ISAAC
pseudo : golem
études : POUDLARD / 1889 - 1896 / GRYFFONDOR
particularité : OCCLUMENS-LEGIMENS / bastion du crâne, les failles sous sceller
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: Pandora ♦ Née d'un jet d'encre   Pandora  ♦ Née d'un jet d'encre EmptyMar 14 Avr - 20:13

skeeter
cette famille d'harpies, cet oriflamme de folie
:sagan: :sagan:
cette profession
madame console de ses jolis mots?
ça sent la fourberie
:diva: :diva: :diva:
une métamorphage
associée à ce blason
damn,
cachons nous
fermons nos bouches
à qui faire confiance
:wait: :ned: :niark:

ce personnage aux teintes délicieuses
bienvenue
:albus: :albus: :albus:
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Théa Flamel
ordre du phénix
Théa Flamel
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face claim : dianna agron
pseudo : pisces, clémence
Pandora  ♦ Née d'un jet d'encre XcMwJDA8_o
études : fière serpentarde, préfète et préfète en chef de son état, de 1895 à 1892
particularité : aucune
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: Pandora ♦ Née d'un jet d'encre   Pandora  ♦ Née d'un jet d'encre EmptyVen 17 Avr - 12:29

j'adore ce personnage omg :woo:
et ton faceclaim est perf pour le forum, holliday est superbe, j'adore I love you
j'ai hâte que tu nous rejoignes officiellement, ce personnage promet :cute:
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Pandora Skeeter
coalition sorcière
Pandora Skeeter
crédits : ©Ivy (avatar) ; ©ren (gifs)
face claim : Holliday Grainger
pseudo : Roxelane
Pandora  ♦ Née d'un jet d'encre E3a58f55819c1bde89dc5e1bfbb25981
études : L'écharpe bleu et bronze des Serdaigle a entouré son cou de nacre de 1899 à 1906
particularité : Métamorphomage, un don qu'elle fortifie avec un certain panache
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: Pandora ♦ Née d'un jet d'encre   Pandora  ♦ Née d'un jet d'encre EmptyMar 21 Avr - 14:33

Merciiiiiiiiiiiiiii à vous tous ! :yamlove:

Vous êtes adorables ! :brille:

Hâte aussi de vous croiser en rp ! :excit:

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Message (ϟϟ) Sujet: Re: Pandora ♦ Née d'un jet d'encre   Pandora  ♦ Née d'un jet d'encre EmptyMar 21 Avr - 18:25

@Pandora Skeeter ma belle, tout d'abord je tiens sincèrement à nous excuser du retard sur ta fiche. je ne vais pas rentrer dans les détails par respect, ceci dit sache qu'on ne t'ignorait pas du tout. :quoua: je viens aussi de dévorer ta fiche et je suis tombée littéralement amoureuse de ta pandora. :shook: il y a longtemps que je n'avais pas eu de coup de coeur total pour une plume et un personnage. elle est la digne présentatrice des skeeter et plus encore. la demande de particularité est parfaite elle aussi, et son alliance à grindelwald me laisse tellement rêveuse. je te souhaite encore la bienvenue à la maison et te valide avec une joie immense. j’espère que tu te sentiras ici chez toi et si tu veux bien d'un lien avec albus pour participer ensemble avec @gellert grindelwald à la propagande du nouveau régime, je suis carrément ope. :yey:


te voilà des nôtres
Toutes mes félicitations, tu es validé.e. Une pluie de dragées surprises s'abat sur toi, tandis que des chocogrenouilles se font la malle.

Avant de transplaner, sache que tu es convié.e à participer à notre rite de passage, la section du rappeltout pour les parrainages, les liens, l’évolution et les points, et à consulter les bottins pour te recenser officiellement dans ce sujet. Tu peux aussi flooder, et voter pour que ton groupe ait l'avantage à la prochaine intrigue. Je te laisse par la même occasion le 06 Discord du forum. Enfin, au besoin envoie un hibou à l'équipe. Ils aiment bien, ça leur passe le temps.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: Pandora ♦ Née d'un jet d'encre   Pandora  ♦ Née d'un jet d'encre EmptyMar 21 Avr - 18:31

oops je me permets juste un double post concernant la branche, elle ne peut pas être le dernier enfant de la branche majeure vu son age, voir ici. veux-tu la mettre dans la 2nde branche ? :albus:
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Pandora Skeeter
coalition sorcière
Pandora Skeeter
crédits : ©Ivy (avatar) ; ©ren (gifs)
face claim : Holliday Grainger
pseudo : Roxelane
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études : L'écharpe bleu et bronze des Serdaigle a entouré son cou de nacre de 1899 à 1906
particularité : Métamorphomage, un don qu'elle fortifie avec un certain panache
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: Pandora ♦ Née d'un jet d'encre   Pandora  ♦ Née d'un jet d'encre EmptyMar 21 Avr - 18:40

@Albus Dumbledore  : Il n'y a pas de soucis pour le petit retard. Je comprends tout à fait. :yamlove: Je te remercie également pour tous tes compliments, je suis ravie que mon style d'écriture et ma petite Dora te plaisent autant. :brille: :marie:

Ça sera avec un très grand plaisir qu'on se fera un petit lien aux oignons. :herz: :aah:

Pour la branche, j'avais en tête qu'elle ait 12 ans de différence avec son aîné, ce qui expliquait pourquoi sa mère après n'avait plus voulu d'enfants, sa naissance étant tardive et difficile.

Mais si cela pose soucis, elle peut être de la seconde branche oui ou je peux la vieillir aussi un peu en modifiant les dates pour que ça colle mieux avec la branche principale. :herz:
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: Pandora ♦ Née d'un jet d'encre   Pandora  ♦ Née d'un jet d'encre EmptyMar 21 Avr - 19:12

ici albus I love you han avec grand plaisir, ta fiche est ultra chouette. et parfait, je viens d'ajouter pando à la branche principale. :mhaw: merci encore à toi.
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Message (ϟϟ) Sujet: Re: Pandora ♦ Née d'un jet d'encre   Pandora  ♦ Née d'un jet d'encre Empty

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