| | (cait) et après elle, le déluge. | |
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Caitríona Slughorn coalition sorcière crédits : bambi eyes (av) - siren charms (s) - kane (icons + alex the gold digger) face claim : c. mulligan. pseudo : enterprise. études : verte et argent, promotion 1893 - 1900. particularité : legilimens. manipulatrice née, véritable veuve noire, il ne lui manquait plus que cet apprentissage pour posséder toutes les cordes nécessaires à son arc afin de faire mouche. | (ϟϟ) Sujet: (cait) et après elle, le déluge. Sam 20 Juin - 1:45 | |
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caitríona slughorn née croupton
glory
Dossier n° 2415 nom et prénom(s) : un prénom qui s’attache aux racines et qui n’oublie pas le sang du trèfle. irlandais, gaélique même, caitríona. prononcé chez les uns avec venin, chez les autres avec crainte et chez d’autres encore, avec amour et adulation. directement traduit de sa langue originelle, il signifie alors « sans tâche », « pur » ; la concernée aime se dire qu’il a été inventé pour elle. slughorn, elle arbore fièrement le nom de son mari, horace. mais cependant, elle n'en demeure pas moins une croupton, un nom de famille qui courbe l’échine sous un héritage immense, une renommée, une gloire, une histoire. âge et date de naissance : un premier février, un jour de froid, un jour de tempête, un jour à rester chez soi, annonciateur du coeur de glace qui se cache en dessous de cette cage thoracique d’albâtre. coeur glacé qui peut autant se montrer fondu comme gelé, alternant entre ses états depuis trente-deux ans. origines et degré de la branche familiale : branche mineure ; mais que cela ne tienne, caitríona a décidé qu’elle en ferait la plus illustre de toutes ses générations. fille, cousine et soeur, elle combine presque tous les rôles de la femme avec brio pour tenir le rang. état civil et orientation : mariée, à un homme qu'elle désire, qu'elle déteste, qu'elle adore, qu'elle méprise. profession : officier de liaison pour le bureau du commerce magique international, au sein du département de la coopération magique. caitríona s’y connait en nombres, en montant, en prix, mais surtout en gallions. son poste pourrait lui suffire, vivant de la fortune de sa famille, mais son ambition calculatrice n’est toujours pas entièrement rassasiée — elle montera encore plus haut. nature du sang : pur. et cela est assez. lieu de vie : un appartement victorien de l’époque, coquet et spacieux, à son image, situé dans le quartier huppé de chelsea. baguette : au diable ollivander’s, la sienne est signée gregorovitch. en bois d’orme, la croyance veut que seuls les sorciers au sang-purs peuvent produire de la magie avec une baguette de ce genre. infondée pour certains mais parfaitement justifiée pour caitríona, elle sait que l’orme préfère les personnes qui ont une présence bien affirmée, une grande dextérité magique et un dignité innée. selon le fabriquant lui-même, « de tous les bois de baguette, il est celui qui entraîne le moins d’accidents, le moins d’erreurs stupides et qui produit les sortilèges et les enchantements les plus élégants. ce sont des baguettes raffinées, capables d’exercer une magie très avancée si elles sont en de bonnes mains ». elle contient alors en son sein du venin de serpent, mesure vingt-neuf centimètres, plutôt rigide, et prédisposée aux enchantements. épouvantard : l’indifférence, celle des hommes comme celle de la société ; la perte de son statut, la dégringolade sociale, les oubliettes. qu’on passe devant sa personne sans se retourner, sans la charmer, sans la désirer, sans l’envier, sans avoir l’envie de tout lui donner. miroir de risèd : l’amour, l’argent, l’attention. être le centre de l’univers, le centre du monde de tous ceux qui foulent le sien. être vue comme la plus belle, la plus charmante, la plus dangereuse, la plus tout. sous des airs angéliques alors, caitríona n’a de soif que de l’essence des gens qui l’entourent ; être le seul ange du paradis et la seule gardienne des enfers. particularité : legilimens niveau 3. manipulatrice née, véritable veuve noire, il ne lui manquait plus que cet apprentissage pour posséder toutes les cordes nécessaires à son arc afin de faire mouche. n’ayant pas bénéficié de professeur spécialisé, elle est toutefois passée par des moyens légaux : son père a été son propre mentor, depuis la fin de ses études à poudlard jusqu’à son niveau 2, à partir duquel la pratique quotidienne lui a permis d’atteindre en un peu plus de temps que prévu le niveau 3. comme le veut la loi, son nom est inscrit dans les registres du ministère dans la rubrique des legilimens, et sa renommée se charge du reste. son don n’est alors plus un secret pour personne, et participe grandement à en faire d’elle une véritable araignée meurtrière et vénéneuse. Informations groupe crucio, la seule faction valable dans une société où choisir son camp devient une étape vitale dans l’évolution de la race sorcière. quel chemin cette dernière prendra-t-elle ? caitríona fait tout en son pouvoir pour qu’elle se dirige vers le sentier pur et immaculé, celui de la confédération. quoique active pour protéger les intérêts du gouvernement, elle préfère toutefois, et de loin, agir pour défendre ses siens et ceux de sa famille. caractère ou réputation : d’apparence, une femme qui ne laisse transparaître qu’une innocence feinte, des manières délicates, presque enfantine, une tête un peu trop creuse et une apparence trop soignée. mais caitríona ne joue alors qu’un rôle, actrice principale de sa pièce. femme dans une société encore peu encline à lui donner le crédit qu’elle mérite, la manipulation de ses pairs masculins est une étape cruciale pour sa survie, celle de sa famille et l’ascension rêvée. quand on creuse un peu, quand la blonde se révèle, quand elle se montre, au bout de quelques temps, sous son vrai jour, quiconque aura du mal à croire le changement opéré. subtil, tout en finesse, presque imperceptible, mais plus jamais le même. « quand quelqu’un montre sa vraie nature, croyez le du premier coup », que l’écrivaine disait. immorale, mais aussi infidèle derrière les traits de son potentiel d’épouse parfaite. peu concernée par les conséquences de ses actes, l’important est le résultat obtenu, et non la peine infligée à ceux qu’elle brise pour y parvenir. sournoise, perfide même, le blâme ne sera jamais le sien, mais toujours celui des autres ; un coupable déjà tout prêt, un bouc-émissaire désigné, qui lui permet à chaque fois de ne jamais être soupçonnée de quoi que ce soit, mettant sa famille à l’abri de quelconque accusation ou affaire qui pourraient leur nuire. individualiste, caitríona fait ce qu’il y a faire, puis disparaît de l’équation pour un temps, sans jamais se soucier de qui sera puni, châtié, blessé par ses actes. l’air innocent, toujours, mais le fond de son coeur noir comme l’encre. sa vraie nature n’est pas un secret pour ceux qui la cernent vraiment. glaciale, mais aussi brûlante que le feu, cette contradiction ambulante à la personnalité complexe ne se lie pas facilement d’amitié, si ce n’est pour sa famille, qu’elle chérie. les amitiés sont éphémères, trop fragiles, basées sur des sentiments trop nobles pour tenir tête à la tempête ; les passions mènent au désastre. les alliances y sont préférables, calculées, agencées pour ses intérêts. compétition, mais réfléchie : caitríona bouge lentement ses pions, car les choses faites de gloire prennent du temps. signification des reliques de la mort pour elle : elles ne sont, pour caitríona, d’aucune importance. leur existence même l’effleure à peine, même si elle sait qu’elles doivent revenir à la confédération. pour autant, elles ne seraient d’aucune utilité à la trentenaire qu’elle est, bien trop focalisée sur les besoins de sa famille et son ascension dans le monde sorcier.
Dernière édition par Caitríona Croupton le Lun 22 Juin - 18:27, édité 12 fois |
| | | Caitríona Slughorn coalition sorcière crédits : bambi eyes (av) - siren charms (s) - kane (icons + alex the gold digger) face claim : c. mulligan. pseudo : enterprise. études : verte et argent, promotion 1893 - 1900. particularité : legilimens. manipulatrice née, véritable veuve noire, il ne lui manquait plus que cet apprentissage pour posséder toutes les cordes nécessaires à son arc afin de faire mouche. | (ϟϟ) Sujet: Re: (cait) et après elle, le déluge. Sam 20 Juin - 1:45 | |
| a tale as old as time if i cannot move heaven, i will raise hell Chronologie janvier 1881. naissance de caitrìona, dans le kent. novembre 1886. naissance de son frère senán. il devient son poupon, la prunelle de ses yeux. septembre 1893. entrée de cait à poudlard. répartie chez les verts et argent, elle fait honneur à sa famille. décembre 1897. bal de noël de quatrième année. caitríona tente sa chance avec celui pour qui son coeur palpite depuis trois ans. elle invite albus dumbledore, gryffondor de son état, à danser avec elle, ce qu'il accepte. elle tombe éperdument amoureuse ce soir là. septembre 1898. entrée de senán à poudlard. envoyé chez les verts et argent, il fait la fierté de sa soeur. début 1889. albus lui fait son coming out. cait comprend qu'il ne sera jamais possible de construire quoi que ce soit avec lui. en colère, le coeur brisé, elle coupe les ponts. juin 1889. après six mois à souffrir du manque, caitríona se décide à renouer avec albus. elle a accepté son sort. il restera son premier amour malgré tout, et elle restera proche de lui, éprouvant à son égard une amitié et une tendresse qui ne faiblira jamais. juin 1900. fin de sa scolarité à poudlard, caitríona fait ses adieux à albus, qui part avec un ami, horace slughorn, faire son tour du monde. elle ne le sait pas encore, mais ce dernier sera son futur mari. en attendant, elle suit les conseils de son père et va candidater au ministère dans le département de la coopération magique internationale. été 1900. avant même de faire son entrée dans le grand monde, le patriarche croupton est clair : sa fille doit s'armer. ici commence son apprentissage de légilimencie. 1903. caitríona travaille en tant qu'agent de liaison pour l'organisation internationale du commerce magique et y retrouve albus et horace. une relation amoureuse se crée entre la blonde et ce dernier, chaotique et turbulente, qui ne cessera jamais d'être mouvementée. janvier 1905. caitríona se marie à horace slughorn. été 1905. senán quitte le domicile familial et se détache de leurs parents et de la plupart des membres de sa famille. caitríona, qui vit déjà avec horace, passe peu de temps chez elle et tente tant bien que mal de faire le pont entre son frère et le reste des croupton, souhaitant réparer les pots cassés. sans succès. 1906. son mariage bat déjà de l'aile. les époux s'aiment comme ils se détestent. caitríona, infidèle, empile les amants et commence à se faire une réputation dans les hautes sphères du monde sorcier. belle comme le jour mais froide comme la glace, elle fascine. 1909. caitríona gravit les échelons au ministère et devient chef de sa brigade. se concentrant sur sa carrière, elle devient également pendant ces années-là un membre incontournable de la vie nocturne et sociale de londres, sorcier comme moldu. elle sort souvent, au grand dam de son mari. ses entrées font toujours leur effet, et elle profite de cette nouvelle renommée mondaine pour lier des alliances avantageuses pour elle, son frère et sa famille. été 1910. senán prend la tête des compétitions internationales pour la ligue britannique de quidditch. caitríona lance une grande réception pour fêter le succès de son petit frère. elle y fait plus ample connaissance de cahir, le meilleur ami de ce dernier. ils finissent la soirée ensemble à la barbe de horace et il devient son amant préféré. senán restera dans l'ignorance. 1914. les tensions de la guerre imminentes ne troublent pas le train de vie de caitríona, qui ignore tout de la création de l'ordre par son mari et albus. occlumens, ces derniers lui cachent ce secret. trop absorbée par ses propres affaires et par la pureté même du sang, ils savent qu'ils la perdraient si cette nouvelle lui parvenait.
PROLOGUE - devil isn't born, it's made - ❊ ❊ ❊ une chevelure d’un blond clair, des yeux d’un bleu désarmant et des joues encore potelées. à sept ans, caitríona a tout d’une petite femme. habillée par sa mère forlaith, irlandaise comme le veut la tradition, elle porte des petites soquettes glissées dans des chaussures de cuir vernis, une pince en perle qui maintient fermement ses tresses en une petite couronne sur sa tête et une robe de mousseline blanche, aussi légère que le vent — ce blanc qui deviendra alors la couleur tant chérie de caitríona, symbole innocent, pur et chaste, qui lui sied tant et qui pourtant contrastera avec son âme dégoulinante de noirceur. une main froide et nerveuse se pose sur l’épaule de la petite fille, qui lève le regard vers l’adulte qui se tient derrière elle. « regarde. c’est le fils lestrange. » cait connait ce nom, il lui est familier. elle identifie directement le garçonnet en question, au milieu de la foule. brun comme l’homme auquel il s’aggripe, telle une moule à son rocher ; au patriarche lestrange, l’homme qui parcourt bien souvent les couloirs et qui s’enferme dans le bureau de son père, pour parler de choses qui ne la regardent pas. « il est beau n’est-ce pas ? » forlaith sourit à sa fille, s’attendant à une reponse. caitríona fait la moue. oui, il n’était pas laid. mais que sait une enfant de la beauté des hommes ? rien, si ce n’est le goût de leur mère qui déteint sur elles. « va donc te présenter ». la blonde reconnait cette tonalité. sa mère ne lui propose pas, elle lui ordonne. obéissante, jolie petite sotte, caitríona obtempère et se faufile parmi la foule des invités qui rempli son salon. les réceptions ne sont pas rares, mais c’est la première fois qu’un gamin de son âge est amené ici, au manoir des croupton. d’habitude, seuls les cris de son frère et d’elle-même emplissent la maison vide. caitríona court jusqu’au brun. en la voyant, ses yeux s’arrondissent comme des soucoupes. il n’a pas l’air malin. mais soit. « caitríona. enchantée. » elle fait alors comme on le lui a appris ; elle tend la main, paume vers le sol, prête à ce que garçon la lui prenne délicatement et la baise. mais il n’en fait rien. il se contente de la regarder, interdit. certes. la blonde sourit. si jeune mais pas assez imbécile pour ignorer l’effet qu’elle procure chez ses pairs. ses dents de lait brillent comme des perles dans la pièce sombre, éclairée au chandelier et grouillant d’invités. « viens. allons à l’étage ». par l’accord tacite qui lie d’amitié les enfants en moins de quelques secondes, le jeune lestrange hoche la tête et la suit. cait prend les devants. elle aime ça ; être le leader de la situation, mener la barque, choisir le cap, maintenir le gouvernail. elle l’amène à l’étage, dans sa chambre. deux heures suffisent pour que les bambins s’amourachent l’un de l’autre. lestrange met de côté sa timidité, il parle, il s’amuse, il en devient même intéressant. mais caitríona s’ennuie vite. elle laisse tomber ses cartes de jeu, qu’elle tenait dans sa main en éventail, assise à même le sol sur le tapis persan. « tu veux que je montre quelque chose ? ». lestrange sourit et dit oui de la tête. ils se lèvent et leurs petites jambes les mènent un étage encore plus haut. une grande porte sombre, celle des parents, dans laquelle on n’entre pas, parce que c’est comme ça et c’est tout. la petite fille tourne la poignet et se faufile à l’intérieur, suivie de son nouvel acolyte. « tu as le droit de venir ici ? ». même lestrange sait qu’ils ne devraient pas. « non. mais je voulais juste te montrer ça, regarde. » cait lève le bras et pointe de son petit doigt le dessus d’une étagère. à côté d’un vase chinois, délicatement sculpté dans de la porcelaine, une pierre verte, grosse comme une cerise et brillante comme le soleil, repose sur portant à bijoux. un collier de reine. « c’est celui de mère », explique la petite. « j’ai toujours voulu l’essayer, mais elle n’a jamais voulu. il est beau, hein ? » hein ? hein ? regarde comme il est beau, comme je le veux. l’héritier lestrange lui lance un regard en biais et fronce les sourcils. il réfléchit. « tu la veux ? ». « oui. mais je n’arrive pas à l’attraper, je suis trop petite. » la commode, haute de d’un mètre cinquante, était bien plus grande que la petite taille de cait. « laisse moi faire. » les garçons. il suffit de leur battre les cils et ils font ce vous voulez. tout ça pour montrer leur chevalerie, leurs capacités. mais parfois, trop d’orgueil mène au trépas. le garçon se démène, mais ses mains sont encore maladroites de l’enfance. dans sa quête de la pierre, le vase chinois tombe et s’éclate en milliers de morceaux. sans attendre, cait anticipe. des larmes se déversent sur ses joues, tandis que des pas résonnent déjà dans les escaliers. tout se passe très vite, mais cela suffit à caitriona pour comprendre, assimiler, apprendre, exécuter. les hommes sont tous les mêmes, et méritent de subir les conséquences de ses propres actions. après tout, ils ne sont là que pour ça. les adultes rentrent, crient. et la blonde pleure. « je l’ai empêchée maman tu sais ? de toucher à ton vase, mais il ne m’a pas écoutée. oh, c’était un si beau vase ». le visage fourré dans les jupes de la mère, un sourire à peine dissimulée, du réconfort, des paroles encourageantes. « tu as bien fait, tu as essayé de lui donner raison, de l’en empêcher, c’est ce qui compte ». une tape sur les doigts du garçon lestrange, qui lui aussi fond en larmes, traîné par la peau du coup par son père dans le couloir. à la maison, il recevra la correction de sa vie. lui, on ne lui donnera jamais raison ; jamais comme on donne raison aux jolies petites sottes. CHAPITRE I - the start of an age - ❊ ❊ ❊ « oui oui, je vois ». caitríona se force à sourire. ce n’est pas tant compliqué que ça, elle a l’habitude de composer quand elle ne veut pas trop en faire. flint continue de parler. mais la blonde ne l’écoute plus. son verre à pied tenu dans une main délicate, l’autre en train de s’amuser avec les chaînes de son collier, elle regarde à travers le garçon qui lui parle. elle le connaît bien, c’est un camarade de promotion et il a passé plus d’une fois ses après-midi au manoir familial. la famille flint est réputée au sein de la société mondaine magique. ce soir, sa figure rude et sa carrure baraquée sont animées par un flot de paroles incessant qui sort de sa bouche large et tordue, un peu semblable à celle d’un crapaud. cait est ennuyée ; mais surtout, elle n’est pas intéressée. elle hoche la tête parfois, rajoute des « oh » et des « ah », mais elle ne fait attention à rien. elle préfère regarder discrètement autour d’elle, sans essayer de paraître trop impolie. il faut dire qu’écouter flint parler de souaffle et de vif d’or n’a pas le moindre intérêt. le monde autour est déjà mille fois plus palpitant. certaines de ses amies dansent avec leur partenaires, caitríona ne pouvant s’empêcher de remarquer à quel point les robes de certaines ne leur siéent pas ; leur professeur de divination semble bien occupée à boire les paroles de celui d’enchantements ; des premières années s’amusent à torpiller le buffet ; les septièmes années s’éclipsent dans un coin de la salle par une porte dérobée (ils ont surement d’autres affaires plus importantes à mener). un groupe de gryffondors s’est rassemblé autour d’un table, près de flint et de sa prisonnière. cait grimace. elle ne les apprécie pas vraiment, elle trouve en général les rouges et or trop bruyants. un individu se détache du lot. le coeur de la blonde se met à battre un peu plus vite à sa vue, comme depuis deux ans. fascinée, éblouie, elle oublie son interlocuteur déjà lésé pour concentrer toute son attention sur le personnage. il parle un peu plus fort que les autres, ces derniers l’écoutent. caitríona a envie de se joindre à eux, juste pour entendre ce que le brun a à dire. car cela semble passionnant. albus dumbledore gesticule des mains, sourit entre deux phrases, puis continue de parler. oh ! que cela avait l’air plus intéressant que le croassement du serpentard en face d’elle, qu’elle avait déjà oublié. la blonde n’a jamais adressé la parole à albus, mais elle a déjà deviné de quel genre il était fait. charisme, intelligence, sociabilité, prestance, réputation. il avait tout. la rénommée de son nom le précédait, mais il l’honorait avec panache. il était sang-mêlé, mais soit. les qualités qu’il arborait étaient celles d’un sorcier de qualité. sa personnalité le faisait rayonner. selon caitríona, qui considérait avoir le monopole du bon gout, son physique imposant était en osmose avec son comportement extraverti, mais contrastait à la fois avec une tendresse enfouie, sortie de nulle part, mais si forte qu’elle en était palpable. du moins pour cait. elle aimait se dire qu’elle était la seule à la percevoir. albus se leva au milieu de la conversation qui animait son groupe d’amis et se dirigea vers le bar, son verre à la main, vide. cait se réveilla subitement de sa transe. sans un mot d’excuse — et sans même penser à en formuler un, elle se volatilisa à la vue de flint, se levant de sa chaise et fendant la foule sans regarder en arrière, laissant les mots de son compagnon en suspens. oh, tant pis. ce n’était qu’une démonstration de plus de l’égoïsme à toute épreuve dont pouvait faire preuve la jeune croupton. pourquoi penser aux conséquences et à la portée de ses actions quand on avait un si jolis minois ? on se le demande. son corps filiforme fend la foule d’élèves pour arriver à la hauteur du comptoir. même vu de dos, il est intimidant. mais de sa présence même, il arrive à l’émouvoir, la fasciner, la calmer mais la rendre nerveuse à la fois, une combination rare qu’elle ne retrouvera jamais. elle se glisse à ses côtés et lui effleure le bras. elle n’a pas besoin de parler, elle préfère utiliser ses yeux, comme à son habitude. ils sont alors moins les miroirs de son âme que les miroirs de sa volonté. albus dumbledore la regarde. enfin. caitríona ne l'a jamais approché au point de pouvoir lui parler seul à seul. seulement quelques mots échangés en cours de métamorphose — ce qu’elle ne comptait pas comme des choses signifiantes. elle lui sourit. il lui rend, partagé entre l’amusement, la curiosité et la gêne. « tu viens danser ? » directe. abrupte. comme les jeunes filles de son âge, jeunes et jolies, elle peut se permettre de sauter les introductions. ils ont la vie devant eux, donc aucun temps à perdre. il accepte. aujourd’hui, à son grand âge, caitríona a déjà oublié tout ce qu’il a pu lui répondre ou tout ce qu’elle a pu lui dire cette soirée là. elle ne se rappelle que d’eux deux, eux deux avant la chute. une allégresse comme rarement ressenti, le plaisir d’avoir ses mains posées sur ses épaules rassurantes, son sourire de travers, son rire à elle, beaucoup trop clair et montant dans les aigus. elle se souvient de sa robe blanche qui suit leurs mouvements, la plus belle musique du monde qui joue au loin, le tournis de la danse, la gêne des adolescents mais l’audace de la jeunesse. elle ne le sait pas encore à ce moment là, mais ce jeune garçon prendra une place dans son coeur que personne d’autre n’aurait jamais. de toute sa vie, elle renfermera en elle la personne qu’elle était ce soir là, à virevolter dans ses bras. qu’importe la douleur des autres, la souffrance des uns, les aléas du destin. dans le futur, elle se résignera. elle comprendra que ce n'est pas possible, qu'il n'y a aucune issue à eux deux. déception, coeur brisé. elle ne lui demandera alors pas de l’aimer, mais de se souvenir d’elle de cette manière, brillante, éclatante dans sa robe du soir, rayonnante d’innocence, de tendresse. alors ils tombèrent, glissant dans une intimité dont ils ne se remettront jamais. CHAPITRE II - cathedral of deadbolts - ❊ ❊ ❊ « allez, essaye encore ». caitríona fixe son père avec son regard d’acier. assise sur la chaise capitonée de son bureau, elle sert les poings, posés sur ses genoux. son corset la maintient droite, sa baguette se complait dans ses doigts tendus, nerveux, serrés. des perles de transpiration luisent sur son front, ses joues sont rouges comme le feu et ses lèvres sont pincées, fine ligne qui lui barre le visage, qui reste toujours aussi enchanteur malgré l’effort. cait avait l’habitude de croire que c’était son pouvoir premier, avant même la magie qui coulait dans ses veines : la beauté, cadeau du ciel, dans de nombreux cas beaucoup plus puissante que le sang pur et sorcier qui la parcourait. elle avait toujours été là, l’avait toujours amenée à ses fins. enfin. presque à toutes les fins. la blonde claqua la langue, agacée. le visage d’albus, entre deux battements de cil, disparu de son esprit une demi-seconde après son arrivée. elle était fatiguée. c’était surement pour ça qu’elle divaguait. depuis plusieurs heures, son corps martyrisé n’avait pas quitté le siège. mais elle était habituée. cette masquarade durait maintenait tout les mercredi soir depuis de nombreux mois. juste elle et son père, dans son bureau, les lumière éteintes. lui, le patriarche croupton, assis sur le tabouret, en face de sa fille, paisiblement adossé contre le dossier. elle, la petite, éreintée, épuisée mentalement, mais tenant bon. apprendre l’art de la légilimencie n’était pas tâche aisée et malgré toutes les aptitudes de manipulation que caitríona possédait déjà (de famille, il faut croire), elles n’avaient été d’aucune utilité pour ne serait-ce faire irruption dans l’esprit de père une seule seconde. « je n’ai pas toute la soirée ». la voix de croutpon senior, rigide et sèche, comme à son habitude, raisonna dans la petite pièce remplie de livres et encombrée de papiers en tout genre, posés au hasard sur commodes et bureaux. l’organisation n’avait jamais été un fort. la blonde secoua la tête, souffla un coup. « legilimens ! ». l’orme de sa baguette pointée entre les deux yeux de son père, un ange passe. « tu es sur que tu n’utilises pas ton don d’occlumencie papa ? ». du haut de ses dix-huit ans, caitríona est énervée, en colère, déçue, de mauvaise foi, jeune insolente. elle n’y arrive décidément pas. son père ne répond rien, se contentant de secouer la tête. il se lève. « non ! attend. je veux réessayer une dernière fois pour ce soir ». le souffle court, une migraine épouvantable et la gorge sèche, mais elle ne veut pas le décevoir ce soir, pas après plusieurs infructueux essais. croupton le père se rassoit lentement. « qu’est-ce que tu ne comprends pas ? » sa voix est cassante, mais caitríona se tait. elle sait que dans ce genre de cas, ce n’est que de la rhétorique ; il ne sert à rien d’aggraver son cas en donnant une quelconque réponse. dans le silence qui s’installe, elle entend les pas lourds de son frère senàn dans le couloir, qui appelle sa mère depuis sa chambre. oh ! qu’elle aimerait être à sa place à l’instant, jeune deuxième année, insouciant de tout. « concentre toi, bon sang. regarde moi dans les yeux ». le geste accompagne la parole. « ne lâche jamais le contact visuel. du moins, au début. rapelle toi de ce que je t’ai dit. ne toque pas contre la porte, ne demande pas la permission d’y entrer. force la. » le patriarche hoche ensuite la tête pour signifier que oui, c’est bon, sa fille peut y aller, il est disposé. du haut de son un mètre quatre-vingt-dix et de sa carrure robuste, il ne fait pas son âge — cinquantes-trois hivers. grand, même assis sur sa petite chaise, caitríona est intimidée. elle et son père ont toujours eu de bons rapports ; elle est après tout la prunelle de ses yeux. mais c’est un homme dur, exigeant, ambitieux, qui en attend de même de sa progéniture, de sa fille comme de son fils. caitríona n’a pas envie de forcer la porte de son esprit. pas par peur de ce qu’elle pourrait découvrir (elle pense déjà savoir dans quels agissements trempe sa famille), mais par respect pour les souvenirs, les secrets, les passions enfouies. elle n’a d’ailleurs jamais aimé cette idée, de s’immiscer au plus profond des gens, de leur passé, de leur présent, de ce qu’ils attendent du futur. mais elle sait qu’elle faut s’y habituer — ah ! et quelle naiveté de penser qu’elle n’y prendra pas goût d’ici quelques années. destinée à travailler pour le ministère mais aussi de se construire dans le grand monde, son père a été catégorique. la manipulation innée des croupton ne sera pas suffisante, loin de là. si elle voudra vraiment parachever ce que croupton père construit depuis des années, toucher la gloire du bout des doigts, faire de sa famille une pièce indispensable de l’échiquier social, hiérarchique et politique, le contrôle des esprits est indispensable. il sait sa fille douée. charmante. enivrante. déroutante. calculée. mais son arc aura définitivement besoin de quelques cordes en plus. le fils s’occupera des affaires, mais la fille se chargera des relations, de la tenue, de la réputation, des pièges, des secrets, des illusions. caitríona est consciente de tout cela, son père le lui a expliqué tant de fois. à peine sortie de poudlard, la préparation doit se faire vite, efficace. elle s’est donné deux ans pour au moins atteindre son premier niveau, afin qu’elle puisse se faire recenser le plus vite possible au ministère. pourtant. six mois, et toujours aucune avancée. mais la blonde est opiniâtre. tout se joue maintenant. elle regarde son géniteur, toujours assis en face d’elle. il n’a pas besoin d’user de sa legilimencie pour cerner sa fille. il répéte : « allez, essaye encore ». CHAPITRE III - men fight wars, women win them - ❊ ❊ ❊ la sonette retentit, stridente, résonnant dans les grandes pièces de l’appartement luxueux, 37th sloane avenue, chelsea. encore en bottes de cuir, caitríona descend les escaliers depuis le deuxième étage où se trouve la cuisine. à son arrivée au rez-de-chaussée, son frère est déjà dans le vestibule, déposant son chapeau sur le porte-manteau, le majordome fermant la porte vernie derrière lui. « senán ! » elle crie de joie. avec un de ses rires aigus, elle parcoure la dernière volée de marche, un sourire jusqu’aux oreilles, ses cheveux détachés flottant derrière ses épaules tel un petit étendard. elle se jette dans ses bras. il sent l’eau de cologne et le tabac froid. une odeur rassurante, plaisante, qui rappelle à cait l’enfance passée dans le manoir familial des croupton où la même odeur flottait dans l’air inexorablement et — paradoxalement pour le jeune garçon — pareille à celle du père. senán répond à l’étreinte. « soeur ». aussi dénudée d’affection que cette simple appelation peut paraître, caitríona sait qu’elle n’en pas moins empreinte d’un amour fraternel inébranlable. elle recule de quelques pas et prend dans le creux de ses mains le visage juvénile de son frère. elle ne l’a pas vu depuis des mois depuis qu’il a pris son propre appartement, quittant le domicile familial et coupant les ponts avec la bonne majorité des membres de sa famille. « pour qui tu t’es apprêté comme ça ? » dit-elle avec espièglerie. dans son costume italien taillé sur mesure, ses chaussures de cuir vernis à l’anglaise et le visage si angélique, enchanteur caractéristique des croupton, il est superbe. aussi beau qu’il fut, il était clair que caitríona manquait d’objectivité. senán était la prunelle de ses yeux, celui pour qui elle était prête à tenir tête à son mari, à sa famille, aux lois, au monde. il répond avec un sourire : « pour toi ». l’ainée glousse puis lui tourne le dos pour se diriger vers le grand salon. « viens ! » lance-t-elle derrière son épaule. « horace a ramené un bouteille de whisky irlandais la semaine dernière après son voyage à cork. sert-toi, tu m’en diras des nouvelles ». dans le séjour, elle se pose doucement sur l’accoudoir du canapé tandis que son frère s’occupe de leur servir l'alcool. il demnde : « où étais-tu ce matin ? ». innocent, aucune inquisition dans le ton. seulement de la curiosité bien placée. cait, qui accepte le verre que son cadet lui tend, se râcle la gorge en portant le whisky à ses lèvres. il est fort, mais très bon. elle ne s’y connait pas beaucoup en liqueur, mais estime que la bouteille valait son prix. « hyde park. j’en ai profité pour monter ». sa tenue en était la preuve : elle avait gardé son pantalon d’équitation, ses bottes, son chandail, et ses cheveux détachés et hirsutes n’avaient pas été coiffés depuis son arrivée, peu avant celle de senán. mais la vérité était qu’elle n’avait pas passé son entière matinée aux écuries de hyde park. en réalité, une bonne partie de ce début de journée avait été passée dans les draps d’un autre lit que celui qu’elle partageait avec son mari, en dehors de la ville pour le moment. pire, les draps d’un lit dont l’identité du propriétaire devait rester cachée, ommise, oubliée, enterrée. son jeune frère s’assoit dans le fauteuil capitonné faisant face au divan et jette un coup d’oeil calculateur à sa montre de poignet. « si tard ? tu montes tôt le matin, d’habitude ». il n’a pas l’air suspicieux. juste surpris. enfin, c’est en tout cas ce qu’elle pense. « oui, j’ai été retardé. horace avait oublié de déposer des papiers au ministère. j’ai du aller les déposer pour lui. » mensonge. senán sourit en hochant la tête. il ne la croit pas, et elle le sait. cependant, il ne pose pas plus de question. c’est ce que caitríona a toujours adoré chez eux. impossible de se cacher quoi que ce soit, mais un accord tacite qui les empêchait d’aller plus loin qu’il n’était nécessaire d’aller. son cadet était au courant des nombreuses aventures hors-mariage que sa soeur menait. il avait déjà émis son avis, qui se rangeait bien sur du côté de cait plutôt que de celui de la morale de l’union sacrée ou encore, de horace. si tu savais lequel c’était, cette fois. cait boit encore une gorgée de whisky, qui lui brûle la gorge. « et toi ? » elle change de sujet. « des nouvelles du département ? » le visage de son frère se rembrunit un peu alors qu’il tire sur la cigarette qu’il venait d’allumer. « non, greyback n’a toujours fait passer aucune missive à la ligue française, je n’ai aucune marge de manoeuvre ». il se passe une main sur le visage, fatigué, non pas par le travail, mais par l’exaspération. senán était un acharné du travail, passionné par son emploi et très à cheval sur ses responsabilités. il aimait le bon travail, le travail bien fait, et caitríona avait eu vent que le département des sports magiques connaissait quelques difficultés techniques en cette période délicate. la montée des tensions entre les différents pays et empires de la vieille europe avait tendance à paralyser les choses, même dans le monde sorcier. « mais… » il continue. cait sait à son ton que cela n’a aucun rapport avec le quidditch. « j’ai revu graal la semaine dernière ». caitríona resserre sa prise autour de son verre. « hm ? » elle ne dit rien, et se contente de prendre un air faussement intéressée. « alors ? » mots qui s’échappent de ses lèvres, de mauvaise volonté. depuis que leur cousine s’était mariée au président de la confédération sorcière, traitre à son sang, les deux frères et soeurs n’avaient plus pu la voir en peinture, outrés de cet affront. profondément jaloux, ils avaient fermé la porte à toute négociation. elle était, pourtant pour catríona qui portait une importance capitale à la famille, le mouton noir des croupton. la blonde posa son whisky sur la table basse et s’empara du paquet de cigarettes que sont frère avait déposé sur le guéridon. sous son regard scrutateur, elle en glisse une entre ses lèvres pincées, l’allume et se dirige vers la grande fenêtre donnant sur la rue, dos à lui, inspirant de grandes bouffées de tabac, essayant de contrôler sa crise de colère qu’elle sentait monter en elle. en plus du pouvoir dont elle avait réussi à s’emparer et de la réussite dont elle bénéficiait aujour’hui, caitríona n’appréciait pas l’idée d’un rapprochement entre senán et ce serpent. il était son frère. son frère. le sien ! « alors, elle sera compliquée à apprivoiser ». il marque une pause. « mais j’ai pris plaisir à la voir. elle reste notre cousine ». une ange passe. il attend surement la réaction de caitríona. elle fulmine, mais se tait. sa main tremble de colère, de nervosité. il se lève et va la rejoindre à la fenêtre. elle ne le regarde pas, elle lui fait son caprice. ils restent ainsi en silence pendant plusieurs minutes. « ça sera toujours toi et moi, n’est-ce pas ? » elle le regarde avec affront, mais aussi avec peur, faussement incertaine, être fragile qui n'en est pas un. ou peut-être l'est-elle ? senán passe le bras autour des épaules de sa soeur et l’attire contre elle. elle se blottit contre son cadet, bien plus grand que sa petite carrure. dans cette étreinte, elle n’a plus peur. cette réponse lui suffit. c'est eux deux contre le monde. CHAPITRE IV - they take their shots, but we're bulletproof - ❊ ❊ ❊ caitríona relève la tête. la main posée sur son torse humide de transpiration, elle le regarde fixer le plafond, la respiration lourde, elle qui était haletante quelques minutes plus tôt. « à quoi tu penses ? » horace essaye de garder un air sérieux, mais esquisse un sourire. « à rien ». cait ne répond pas, mais sourit elle aussi. les moments passés dans la chambre après leurs disputes sont exquis ; le genre de disputes dont eux seuls ont le secret, qui rend leur ébats de réconciliation complètement fous. rien à voir avec ceux qu’elle partage avec ses amants. sauf peut-être avec le jeune cahir, dont l’interdit, le secret et la jeunesse rend leur relation palpitante à ses yeux, comme le serait l’aventure d’une collégienne. mais avec horace, c’est différent, il n’y a rien a voir, pense-t-elle. caitríona repousse les couvertures et balance ses longues jambes hors du lit. « où tu vas ? » elle se penche pour ramasser au sol une veste de soie légère, longue jusqu’aux chevilles, d’une couleur blanche, nacrée, payée une fortune dans un magasin chic de chelsea. elle y passe un bras, puis l’autre. « fumer une cigarette ». ah — la cigarette. mal moldu, mais toutefois consommé en masse dans le monde sorcier ; cait ne sait d’ailleurs pas s’en passer. assise sur le bureau, elle en glisse une entre ses lèvres avant d’y porter une allumette. elle regarde son mari, qui ne la lâche pas des yeux. « quoi ? » elle lui sourit de manière énigmatique, ce genre de sourire qui veut tout et rien dire, celui qu’elle lui réserve, rien qu’à lui. « tu es belle quand tu fumes ». elle rit. elle sait qu’elle est belle quand elle fume, mais elle aime l’entendre le lui dire. toujours allongé sous les draps, il se tourne vers la table de chevet en s’en allume une lui aussi, plus épaisse et sans filtre, comme il les apprécie, celles qui lui confèrent cette voix rauque et râpée, douce comme une couverture élimée. le bruit de la nuit emplit la pièce par la fenêtre entrouverte, à peine masquée par des rideaux. « tu crois qu’on aura des enfants ? » horace tire sur sa cigarette, dont le bout s’illumine doucement, laissant apparaître les traits symétriques de son visage dans une lueur orangée, avant de s’éteindre et de les replonger dans la pénombre. jeune, il avait été beau. mais aujourd’hui âgé de la trentaine, il est superbe. caitríona sait qu’elle le trouvera encore plus séduisant dans une dizaine d’années. il est comme un vin de bourgogne ; se bonifie avec l’âge. devient plus sage, plus juste, plus responsable qu’il ne l’est déjà. « je ne sais pas. » presque instinctivement, cait passe une main sur son ventre, aussi plat qu’une feuille de papier bible. « oui, j’aimerais », elle rajoute en tirant doucement sur la vogue. ses yeux deviennent humides, mais pas assez pour pleurer. ils brillent dans le noir, et fixent horace avec intensité. oui, j’aimerais. presque dix ans de mariage, mais toujours aucune grossesse. caitríona n’aime pas en parler. « tu ferais un bon père », elle lui dit à voix basse. deux heures plus tôt, leurs cris raisonnaient jusqu’aux rues du quartier résidentiel tranquille dans lequel ils vivaient. une énième dispute, et pour quoi ? rien. à cause du trop plein qu’ils ressentaient, trop de haine, de confusion, d’amour surement. bref, cait ne s’en souvient déjà plus. la routine. les pleurs, les reproches, les gifles, la jalousie, la possessivité, l’amertume. tout ça n’était que routine. mais malgré tout, la blonde n’aurait voulu échanger ça pour rien au monde. comme un couvercle par dessus tous ces maux, horace parvenait à tout maintenir en place. une protection, une complicité, une tendresse violente, amère, une attirance électrique, abusive, une possessivité extrême. il était le pilier d’eux-mêmes. il n’avait peut-être pas été un bon mari, et caitríona n’avait pas été une bonne épouse. mais il était un homme bon. « tu crois ? » il rit doucement. de la situation, de l’humeur nerveuse qui emplit la chambre à coucher. après l’amour, avec elle, c’était toujours comme ça. et il aimait ça, le fil du rasoir, l’équilibre, l’atmosphère ténue sous tout égards, mais à un millimètre près de plonger dans un gouffre profond, sans fin. ce gouffre, c’était elle, caitríona. c’est ce qui rendait leur relation aussi passionnée depuis tant d’années, aussi chaotique ; une relation située du mauvais côté du paradis, mais du bon côté de l’enfer. l’envie de toujours plus s’approcher de ce ravin mais la peur d’y glisser le maintenait là, au creux de sa main, à la merci de ses cris, de ses caprices, de ses sautes d’humeur, de ses affronts. il capitulait, toujours. il ne pouvait rien lui refuser. soudain : « c’est ce que tu veux ? » un enfant ? elle pense. oui, c’est ce que je veux. trente-deux ans, c’est le début de la fin. mais il est encore temps de trouver des solutions. après-tout, faire un enfant ne doit pas être si compliqué ; ils trouveront le moyen. cait écrase sa cigarette dans le cendrier posé à côté d’elle et decends du bureau sur lequel elle était assise avec la grâce d’un chat. elle ôte de nouveau sa chemise de nuit en soie et la laisse tomber au sol. interdit, son mari tire encore sur son tabac. puis, il lui tend les bras, l’atmosphère redevenant subitement fiévreuse, fébrile. la sorcière se glisse de nouveau sous les draps. demain, elle le détestera. mais pour le moment, elle l’adore. EPILOGUE - we're all stories in the end - ❊ ❊ ❊ do not stand at my grave and weep, i am not there ; i do not sleep.
i am a thousand winds that blow, i am the diamond glints on snow, i am the sun on ripened grain, i am the gentle autumn rain.
when you awaken in this morning's hush, i am the swift uplifting rush of quiet birds in circling flight. i am the soft starlight at night.
do not stand on my grave and cry.
Dernière édition par Caitríona Slughorn le Lun 22 Juin - 21:23, édité 20 fois |
| | | Cahir Gaunt coalition sorcière crédits : Avatar par : .primrose, signature de : drake. , crackship : Prudence face claim : Dave Franco pseudo : Pando études : Sous l'égide de Salazar (1896-1903) particularité : Fourchelang, syllabes ophidiennes que fait faufiler gutturalement l’hoir du basilic | (ϟϟ) Sujet: Re: (cait) et après elle, le déluge. Sam 20 Juin - 1:56 | |
| Mulligan, ma beauté Sois la bienvenue dans l'aventure ! Ce personnage incarne l'élégance de l'exigence Tant d'allure et d'attitude. En tant que meilleur ami du frère, je me réserve une petite place pour un lien |
| | | | (ϟϟ) Sujet: Re: (cait) et après elle, le déluge. Sam 20 Juin - 2:05 | |
| ok je me suis toujours pas remise de ton profil et là je lis ce début de fiche et je meurs je m e u r s en plus les crouptons, c'est aussi @graal grindelwald qui va être contente tiens bienvenue plus officiellement chez toi chat, j’espère que tu vas te plaire à la casa |
| | | Graal Grindelwald coalition sorcière crédits : perfect cassou face claim : amber heard pseudo : .psychée études : hogwart, poufsouffle. particularité : Croupton grindelwald babe ! | (ϟϟ) Sujet: Re: (cait) et après elle, le déluge. Sam 20 Juin - 8:48 | |
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| | | Asteri Black ordre du phénix crédits : all souls (avatar) - thatweirdplanettt, vocivus (sign.) - queen of the bored (gif) face claim : tom webb. pseudo : lvnar. études : gryffondor (1902 - 1909) | (ϟϟ) Sujet: Re: (cait) et après elle, le déluge. Sam 20 Juin - 8:53 | |
| bienvenue parmi nous, j'ai hâte d'en lire plus |
| | | Gabriel Potter fresh muggle of bel air crédits : kraeken (avatar) clem (profil gif), astoria (signature gif), astra (signature), corvidae (icon) face claim : xavier dolan pseudo : figaro/amandine études : poudlard, serpentard (1900-1908) particularité : les crocs sortant sous les éclats d'une lune pleine, malédiction cachée | (ϟϟ) Sujet: Re: (cait) et après elle, le déluge. Sam 20 Juin - 9:21 | |
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| | | Amos Gaunt coalition sorcière crédits : elvis <3 (avatar) - Vocivus (icons) - Siren Charms (code sign) - Prudence (gif Gaunt) face claim : Francisco Lachowski pseudo : Bee. études : (1898 - 1905 ) Serpentard particularité : (fourchelang) s'entretient régulièrement avec Eileen, son serpent de compagnie jalousant les femmes de son entourage -- (toxique) tendance à nourrir une obsession malsaine voire morbide envers l'être aimé | (ϟϟ) Sujet: Re: (cait) et après elle, le déluge. Sam 20 Juin - 9:48 | |
| Mais quel personnage ! On en tomberait amoureux J'ai hâte de la voir en jeu, bienvenue à toi |
| | | | (ϟϟ) Sujet: Re: (cait) et après elle, le déluge. Sam 20 Juin - 12:37 | |
| une raclure au minois de poupée vicieux comme tout nous sommes de la même promo, il faudra se goupiller un truc |
| | | Caitríona Slughorn coalition sorcière crédits : bambi eyes (av) - siren charms (s) - kane (icons + alex the gold digger) face claim : c. mulligan. pseudo : enterprise. études : verte et argent, promotion 1893 - 1900. particularité : legilimens. manipulatrice née, véritable veuve noire, il ne lui manquait plus que cet apprentissage pour posséder toutes les cordes nécessaires à son arc afin de faire mouche. | (ϟϟ) Sujet: Re: (cait) et après elle, le déluge. Sam 20 Juin - 12:45 | |
| @cahir gaunt ; dave ! merci beaucoup mon chat pour ce lien avec plaisir, passe en mp si jamais t'as déjà des idées, sinon, on en trouvera un bien mijoté pour plus tard @albus dumbledore ; here you are merci encore le + beau, j'ai enfin crée un discord lol, je t'attends @Graal Grindelwald ; TOI merci de tous ces compliments lààààaàbhzjdjeh c trop !! je passe en mp à vitesse grand V pour discuter lien, je ne perdrai pas une minute @asteri black ; mhoooo tom webb mon bb ça fait trop plaisir de le voir sur le fo ! merci mon chat @gabriel potter ; oui carey je- merci à toi love @amos gaunt ; wsh que de compliments ici... jsuis flattée merci coeur @alarius delpire ; un camarade de promo aaaahahahjj je veux un lien direct moi aussi, on en discutera très prochainement, n'hésite pas |
| | | Andraste Lestrange coalition sorcière crédits : étangs noirs (av) face claim : samara weaving pseudo : GIRLS (laura) études : serpentard. | (ϟϟ) Sujet: Re: (cait) et après elle, le déluge. Sam 20 Juin - 18:59 | |
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| | | crédits : @doom days (av), @non uccidere. (profil) face claim : Natalie Portman. pseudo : January Blues, Cass études : Poudlard, promo 1885-1892, aigle. particularité : Louve (avril 1914). Morsure récente, pulsions décadentes, difficile d'apprivoiser la bête qui gronde en elle. | (ϟϟ) Sujet: Re: (cait) et après elle, le déluge. Dim 21 Juin - 12:33 | |
| La famille s'agrandit, et quelle famille ! Ces blondinettes sont décidément des forts caractères J'ai très hâte de te voir en action, et bienvenue par ici |
| | | Hylas Malfoy coalition sorcière crédits : [ avatar @siren charms. ] face claim : [ boyd holbrook. ] pseudo : [ spf. ] études : [ serpentard, 90-97 ] particularité : [ legilimens / occlumens. ] | (ϟϟ) Sujet: Re: (cait) et après elle, le déluge. Dim 21 Juin - 13:22 | |
| CROUPTON. Famille, personnage, faceclaim, que de choix merveilleux ! Bienvenue dans le coin. |
| | | Léonide Lestrange coalition sorcière crédits : odistole (avatar) ; ice & fire (sign') ; vocivus (icon) face claim : viggo mortensen pseudo : tangerine dream études : (serdaigle) particularité : (maudit) -- la mort galope à ses côtés. ils sont là, des âmes dont le trépas est récent. il monologue avec eux. un sixième sens, une hérésie qu'il cache. la folie le nargue jour après jour. gronde la menace d'une dissociation de la réalité | (ϟϟ) Sujet: Re: (cait) et après elle, le déluge. Dim 21 Juin - 14:38 | |
| léonide est choqué d'où qu'une femelle s'montre aussi exigeante lààà - Citation :
- ’est assurément pour ne pas se contenter du peu, du bas-peuple, de la vermine. elle estime avoir le standing d’un homme aussi puissant et pur qu’elle ne l’est
qu'elle prenne le premier venu, et ponde chiard c'est beau, ça empeste joyeuse crasse canaille je réclame la suite |
| | | Alcyone Black coalition sorcière crédits : (avatar) excelsior, (code signature) Magma. (icons) me face claim : (lorde) Ella Yelich-O'Connor pseudo : (MONSTRESS.) but mostly spf études : (1903-1910) chez les seprents verts et argents | (ϟϟ) Sujet: Re: (cait) et après elle, le déluge. Dim 21 Juin - 16:03 | |
| C'est tellement rare de voir Carey sur les forums, quel plaisir Voilà une femme qui inspirerait grandement mon Alcy Tant de fierté, de fourberie et force, c'est Bienvenue à toi et bon courage pour terminer la partie histoire |
| | | Nicolas Flamel ordre du phénix crédits : Avatar (@Invite/Bazzart) - Image Profil / Signature (@doom days + deathless + bandit rouge + Astoria <3) + Albus <3 face claim : Mads Mikkelsen pseudo : Alys' études : Beauxbâtons, Ordre de Lonicera (1337-1344) particularité : Alchimiste renommé aux talents indéniables, il adjoint une corde à son arc en gardant son esprit imperméable à toute intrusion. Curieux de nature, son penchant intrusif a également été convoité avec succès, lui permettant de former les membres de l'ordre. | (ϟϟ) Sujet: Re: (cait) et après elle, le déluge. Dim 21 Juin - 17:36 | |
| Bienvenue Non mais déjà le prénom, je suis fan **, Le choix de la famille, voilà quoi, les croupton Mulligan on en parle Et avec ce métier, il faudra que je vienne te poker pour un petit lien ** Bon courage pour la suite de ta fiche :) Hâte de voir ta dame en jeu. |
| | | Henry Potter coalition sorcière crédits : queen prudence (avatar/mgt) cassiopeis (gif signature) face claim : joaquin phoenix pseudo : sekhmet/marine. études : autrefois élève sous les couleurs de serpentard de 1876 à 1883. | (ϟϟ) Sujet: Re: (cait) et après elle, le déluge. Dim 21 Juin - 17:55 | |
| ce choix de dingue t'es parfaite olala je suis fan bienvenue parmi nous miss |
| | | Shibahn Gaunt coalition sorcière crédits : (ava) schizophrenic (gif) unknown (code sign) astra (img sign) prudence face claim : lily collins pseudo : jess études : blason aux couleurs de l'ascendant fièrement arboré particularité : Fourchelang, Hémophile | (ϟϟ) Sujet: Re: (cait) et après elle, le déluge. Dim 21 Juin - 18:12 | |
| bienvenuuuuue ! bon si j'ai bien compris shi & cait ne vont pas être les meilleures amies du monde (dommage on aurait pu faire le girls band vs le boys band ), mais du cat fight c'est aussi très divertissant . |
| | | Alexander Scrimgeour coalition sorcière crédits : Avatar de @weaslove. face claim : Richard Madden pseudo : Odin. études : 1896 à 1903 à l'école de Sorcellerie Poudlard (Maison Gryffondor) particularité : La légilimencie permet d'atteindre l'esprit de ses ennemis, de traquer en eux la subversion et les volontés de rébellion. Cet art n'est pas un bouclier. C'est une arme. Une épée, un glaive, une lame qui perce les esprits de ceux qui veulent défier la stabilité qu'impose le ministère. | (ϟϟ) Sujet: Re: (cait) et après elle, le déluge. Dim 21 Juin - 22:51 | |
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| | | Caitríona Slughorn coalition sorcière crédits : bambi eyes (av) - siren charms (s) - kane (icons + alex the gold digger) face claim : c. mulligan. pseudo : enterprise. études : verte et argent, promotion 1893 - 1900. particularité : legilimens. manipulatrice née, véritable veuve noire, il ne lui manquait plus que cet apprentissage pour posséder toutes les cordes nécessaires à son arc afin de faire mouche. | (ϟϟ) Sujet: Re: (cait) et après elle, le déluge. Lun 22 Juin - 3:22 | |
| @andraste lestrange ; omg samara merci chaton @scylla potter ; ok natalie portman est tellement peu vue sur les forums rpg ça fait tellement plaisir de la voir ici aaaaaaahjdsbjdnjke merci ma belle @hylas malfoy ; j'ai lu ta fiche en long en large et en travers and let me tell you something son réserve moi un lien DI-RECT pls @léonide lestrange ; mouhahaha ici on a un standing monsieur mais tqt j'ai réglé le problème, elle est mariée maintenant, et à un gars respectable svp merci en tout cas chaton @alcyone black ; omg mais trop de compliments merci t'es trop un sucre @nicolas flamel ; THE nicolas flamel ?? viens donc me poker, je n'attends que toi, ça pourrait m'aider pour mon histoire en plus merci en tout cas @henry potter ; mais on en parle de ton personnage ?? vreuuuumant merci pour tout bby @shibahn gaunt ; mouhahaha gniark gniark, voui ça va se taper dessus :niark: get ready @alexander scrimgeour ; bah avec plaisir n'hésite pas à venir me poker lol merci à toi |
| | | Blanche Fletcher ordre du phénix crédits : little wilding face claim : elle fanning pseudo : blum études : enfermée dans la maison familiale, Poudlard est un imaginaire nourrit par les paroles de sa soeur particularité : comme si le destin se jouait d'elle, elle possède une mémoire eidétique, c'est à dire une mémoire parfaite. Peut-être est-ce pour compenser le fait qu'elle est une cracmol ou alors juste pour la noyer dans ses souvenirs ? | (ϟϟ) Sujet: Re: (cait) et après elle, le déluge. Lun 22 Juin - 6:58 | |
| oh un poème d'Elizabeth Frye bienvenue |
| | | Minerva McGonagall ordre du phénix crédits : avatar (étangs noirs) ; signature (albus de mon coeur avec icons bltmr + doom days) ; gif profil (prudence choupette) face claim : zoe kravitz pseudo : guimauve études : promo 1895-1902, ancienne capitaine de l'équipe de Quidditch de Gryffondor de 1900 à 1902 particularité : maîtresse de la métamorphose, animagus chat tigré, féline et discrète. | (ϟϟ) Sujet: Re: (cait) et après elle, le déluge. Lun 22 Juin - 8:35 | |
| Olala mais je suis amoureuse du prénom Carey va magnifiquement bien pour une Croupton et tout ce que je lis est divin Ta plume est à tomber je suis sous le charme Bienvenue parmi nous ma belle |
| | | | (ϟϟ) Sujet: Re: (cait) et après elle, le déluge. Lun 22 Juin - 23:00 | |
| mais cette fiche damn j’étais tellement pas prête quoi, j'suis plus habituée à lire des bijoux pareils tu m'as pris de court. 3615 perfection c'est toi en fait, avec ta plume et ton personnage sublime à souhait là. cait est toute en demie-teinte, avec sa petite personnalité de reine des glaces et de petite bitch secrète, sans parler de ton histoire de 50 km que j'ai lue d'une traite, j'ai envie de la croquer d'une force. pour faire court, albus quand il voit ta slughorn il est comme ça, et dans mes rêves il est comme ça avec elle. frustration x 1 000. sur ce j'ai plus qu'à te valider. réserve-moi 150 rps merci au revoir jtm bye ciao à plus. te voilà des nôtres félicitations, tu es validé.e ! des dragées surprises s'abattent sur toi. Ta chocogrenouille se fait la malle ! Avant de transplaner, sache que tu es convié.e à participer à notre intrigue, aux rps communs et au rite de passage. il y a aussi la section du rappeltout pour les parrainages, les liens, l’évolution et les points, et à consulter les bottins pour te recenser officiellement dans ce sujet. Tu peux aussi flooder, et voter pour que ton groupe ait l'avantage à la prochaine intrigue. Je te laisse par la même occasion le 06 Discord du forum. Enfin, au besoin envoie un hibou à l'équipe. Ils aiment bien, ça leur passe le temps. |
| | | Caitríona Slughorn coalition sorcière crédits : bambi eyes (av) - siren charms (s) - kane (icons + alex the gold digger) face claim : c. mulligan. pseudo : enterprise. études : verte et argent, promotion 1893 - 1900. particularité : legilimens. manipulatrice née, véritable veuve noire, il ne lui manquait plus que cet apprentissage pour posséder toutes les cordes nécessaires à son arc afin de faire mouche. | (ϟϟ) Sujet: Re: (cait) et après elle, le déluge. Lun 22 Juin - 23:16 | |
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| | | Senán Croupton coalition sorcière crédits : Lux Aeterna face claim : Finn Cole pseudo : Division Bell études : Poudlard - Promotion 98 - Serpentard | (ϟϟ) Sujet: Re: (cait) et après elle, le déluge. Mar 23 Juin - 9:32 | |
| Quel frère indigne je.... J'ai as les mots Je sais pas trop si j'ai le droit de poster après ta validation, mais pour toi je peux braver les lois Je voulais laisser une trace de Senán ici parce que tout de même QUEL PERSO MES AIEUX Bref, je m'attarde pas, on va faire de grandes choses, toi et moi |
| | | | (ϟϟ) Sujet: Re: (cait) et après elle, le déluge. | |
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