TC MARIAGE BLACK - Les noces d'or

Non, il n’avait point versé la moindre larme. Non, il était resté le même marbre, imperturbable, là, au côté de son frère d’une autre mère. Témoin. Non, il n’avait pas compris pourquoi lui donner un tel rôle, pourquoi lui, surtout depuis que la réalité était connue, que le frère savait ce qui se passait sous carne, ce qu’il n’était plus, ce qu’il était devenu mais l’entraide avant tout. Comme ces secrets qui n’en étaient plus, l’amour, le vrai, incompris par l’archange mais résidant entre les deux époux. Etrange, non, l’être ne comprenait toujours pas ce qu’il pouvait trouver à sa sœur mais c’était un combat perdu d’avance, il ne pourrait jamais voir Astoria comme le Black la voyait. Jamais… Etonnement, l’être ne ressentait point la perte d’une sœur, pas de celle-là, parce qu’elle restait dans la famille, dans ce lien qui ferait qu’il la reverrait autant qu’il voudrait. Et puis, sans doute que le silence régnerait davantage avec son départ, une aubaine pour le laconique. La tornade Astoria se préparait à se déverser sur une toute autre maisonnée. Regard porté vers la foule d’invités, toujours plus nombreux, trop sans doute. L’être était venu en partie seul, enfin, il savait bien qu’à un moment donné sa fiancé arriverait, qu’il serait dès lors accompagné mais rien n’avait vraiment été prévu, comment depuis l’étrange rencontre avec sa sœur… Le simple prénom de Théa dans son esprit suffisait à lui donner de l’urticaire. Et puis, peut-être que ce genre d’évènements ne plaisaient guère à la Malfoy. Il ne savait point, suivrait la direction, se comporterait comme il fallait. Sa sœur avait bien insisté là-dessus, ce soir elle attendait de lui un comportement plus qu’exemplaire, aucune fausse note et il avait malheureusement été contraint d’accepter, une sorte de cadeau de mariage. Non, ce soir, il ne s’énerverait point même si la colère du loup l’étouffait peu à peu, la pleine lune approchant et puis les souvenirs resurgissant toujours. La culpabilité de ne point avoir su le protéger, lui au milieu de la foule, lui le roi de la soirée. Non ! Il avait été atteint dans sa chair et cette douleur se propageait dans l’être du Potter, l’envie d’une vengeance également. L’image revenant en boucle, trop pour ce jour où le calme devait régner ou l’héritier comme tel devait se comporter. L’homme, le verre de champagne à la main observait la foule, ne s’y mêlait pas encore, non, rester sur la réserver, observer, regarder au loin le Black et lui lever son verre, doucement, pour lui envoyer des courses. Non, il ne pourrait pas se prêter à un tel cérémonial, tout ici l’étouffait et s’il restait c’était bel et bien pour l’ami… Et dire qu’un jour, c’est lui qui se retrouverait à sa place, contraint de feindre un amusement, de tenter en tout cas. Le mariage n’était guère la priorité, encore moins maintenant que la marque était brûlée…

Spoiler:

t’as le cœur qui palpite et le souffle court, l’anticipation, l’excitation de s’unir enfin au fiancé, attente bien trop longue, bien trop agonisante.

tu te regardes une dernière fois dans le miroir. on dit que t’es parfaite, princesse parfaite avec un parfait futur époux et un parfait mariage. mais t’arrives pas à te calmer, les émotions qui s’entrechoquent. le paternel est là, il attend pour amener sa princesse jusqu’au black. bientôt la princesse ne sera plus une potter mais une black. bientôt tu vas épouser l’homme que tu as aimé toute ta vie. celui qui te fais mal et du bien en même temps, celui que t’arrives pas à oublier. il est là et il t’attend et t’as jamais eu aussi de ta vie. tu t’accroches au paternel comme si ta vie en dépendait. tu vois pas le temps défiler, ne comprend pas tout ce qui est dit.

et après ce sont les invités. les visages qui défilent, qui félicitent. sourires faux, vérités à moitié cachées dans de belles phrases et de beaux vêtements. toi t’es accrochée au bras de l’époux maintenant, et tu te répètes encore et encore ça. époux. l’anneau à ton doigt, que tu ne cesses de fixer. tu attrapes la coupe de la black te tends, la garde en main sans la boire pour autant. t’as des frissons qui te parcours lorsque tu entends le nom qui sort de sa bouche. tu n’es plus une potter mais bel et bien une black. finalement liée avec l’homme de ta vie.

– moi non plus, monsieur black. que tu murmure en retourne, un léger sourire apparaissant sur tes lèvres.

moment bien trop vite écourté, les invités qui ont besoin d’intention. tu n’as qu’une envie, c’est qu’ils partent enfin.
qu’ils vous laissent enfin tranquille.

en attendant, le visage d’ennui s’efface pour se faire remplacer par celui d’un réel bonheur. tu scrutes les invités, prête à intercepter la moindre petite erreur, le moindre petit détail. tu vois gabriel, bien sûr seul, loin de la socialisation. tu essaies d’intercepter son regard, lui faisant comprendre d’un simple mouvement de faire un petite effort. le ministre est là aussi, accompagné de son épouse. il faudra bien évidemment aller les voir et les remercier dans la soirée. albus dumbledore aussi, une femme que tu ne reconnaît pas à son bras. deux autres femmes à côté, et tu reconnais leora. Instinctivement, tu ressers un peu plus la prise sur le bras d’antarès en la voyant.

tu croises le regard de l’époux, mot qui  retentit encore et encore dans ton esprit. nouveau mot, nouvelle réalité à laquelle tu as hâte de goûter.

Spoiler:

Une représentation dont elle se serait bien passée, Scylla, malgré la joie de voir sa jeune nièce épouser... son jeune neveu. L'idée alambiquée lui traverse un instant l'esprit, mais elle la chasse bien vite en se disant que chercher du sens à tout ça n'a pas vraiment d'intérêt. Longtemps qu'elle a arrêté de chercher un sens à tout ça. Quelques mois, en réalité. La morsure encore brûlante sous sa robe de soie, recouverte d'une longue veste vermeille qui reste lâche sur ses épaules. Les commodités et félicitations passées, les sourires papelards échangés, le bras de Faust quitté dans un regard inquiet pour rejoindre des recoins plus discrets. L'éclat de l'aigle s'est fané depuis les révélations faites à son mari sur sa conditions de louve, quelques semaines auparavant, et cette impression d'être constamment dévisagée, traquée, observée, n'a rien de rassurant. Au loin, elle aperçoit Albus Dumbledore aux côtés du Ministre et cette vision sur glace le sang. En dehors de son mari, il est la seule personne à être entré dans son esprit, lors des interrogatoires de Juillet, pour lui arracher la vérité. Contre toute attente, il ne l'a pas dénoncée. Il n'a même pas cherché à la contacter, la menacer, se servir de cette information pour les faire chanter. Qu'est-ce que cet homme pouvait-il bien cacher ? Scylla s'interroge, mais ce n'est ni l'endroit, ni le moment, pour questionner le trentenaire. Coupe de champagne entre ses doigts fins, elle s'approche de son neveu Grabriel, anxieuse. Longtemps qu'elle n'a pas recroisé les enfants d'Henry et Drusilla, les deux branches de la famille séparées par les querelles des deux rois. Pourtant, elle se souvient des rires de Gabriel, enfant. De ses farces, de ces courses sans fin avec ses cousins. Mais aussi du garçon docile, dompté par les manipulations et les coups de son père. Evidement, elle ne s'attend pas à un accueil chaleureux. Tant pis. Une dernière chance de raviver les festivités. « Gabriel, déclare-t-elle en s'approchant à ses côtés, majestueuse mais quelque chose s'est éteint dans son regard, je pensais te voir chanter l'union de ta sœur. Antarès est un très bon ami à toi, si je me souviens bien ? » Sans le savoir, les grands esprits se rencontrent. Loin de se douter que la même malédiction les dévorent, alors que l'astre lunaire menace déjà leur intégrité, quelques jours à peine avant le châtiment.

Spoiler:

Antarès semblait plutôt bien remis de l’incartade avec son adversaire trop masculine pour son bien. Elle avait été touchée des voeux échangés entre les deux époux, sans jamais désirer vivre la même chose de son côté. La décoration était soignée, et Selina avait envie de souligner l’humour intact du Black. D’un coup d’oeil rapide, elle observait les jolis tissus et les beaux ornements travaillés dans la pièce. Les Black savaient organiser une fête, c’était certain. Elle passe une main distraite dans ses cheveux, et vérifie que son rouge à lêvres carmin est intact à travers le reflet de l’une des cloches qui lui tire un sourire.

Oh, elle aurait pu se contenir. Ne pas jouer de ses qualités expertes, éviter les jeux de regard, mais elle n’avait pas pu s’empêcher d’aller vers lui. Au loin, elle lui offre un clin d’oeil, il fait mine de se concentrer sur son échange avec celle qu’elle reconnaît comme la belle soeur d’Henry. Il ne lui en faut pas plus pour s’avancer vers le garçon, l’air décidé, sa robe qui flatte ses chevilles. “Bonsoir Gabriel. Tu es très élégant.” Elle se penche vers lui pour frôler sa joue, baiser poli, mais qui le fige, et elle en profite avec délice. Elle glisse à son oreille. “Réserve-moi une danse, à défaut de la faire sur ma tombe.” Et elle s’éloigne avec un regard innocent. “Madame Potter ? Enchantée, Selina Parkinson, cheffe du bureau des aurors. Vous êtes ravissante.” Elle lui tend la main, et lui offre son plus joli sourire. Il fallait l’avouer, les Potter étaient soit bien nés, soit bien mariés. “Je dois vous laisser, je n’ai pas salué le marié. A plus tard Gabriel !” Et bon courage pour justifier notre proximité, mon cher.

“Madame Black, vous êtes divine. Magnifique mariage. Mes félicitations à vous deux.” Elle baisse la tête, respectueuse, mais se permet de déposer un baiser familier sur la joue du garçon. “Je vous ai apporté un cadeau que je vous conseille de garder près de vous, pour éviter d’autres aventures malheureuses au sein de votre domicile.” C’était une glace à ennemi, améliorée, évidemment. “J’ai demandé à ce qu’une alarme se déclenche pour me prévenir si jamais quelqu’un tentait quoi que ce soit chez vous. Installez la, et soyez serein. Je m’arrange pour endurcir le corps de votre mari au plus vite, ma chère.” Elle chasse ainsi toute inquiétude qui pourrait venir de la future mariée, et précise la nature de son offrande au nouveau couple. Evidemment, le rapeltout lié à la glace à ennemi se trouvait désormais avec elle à chaque instant. Elle espérait simplement ne jamais être sollicitée par ce dispositif et qu’Antares serait enfin plus prudent. Elle leur souhaite une bonne soirée avant de chercher une autre cible digne de son intérêt.

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Résumé:

♛
LES NOCES D'OR
(ou l'ennui)

Le mariage de l’année (ou était-ce du siècle ?) lui a volé plusieurs décennies de vie, au moins. S’acharnant sur le col trop serré de sa chemise, Kieran tire la gueule, n’ayant jamais été particulièrement doué pour cacher ses émotions. Là, en l’occurence, il se fait chier et a toutes les peines du monde à feindre l’intérêt envers une union qui ne le concerne ni de près, ni de loin. C’est donc avec tout juste assez d’entrain pour ne pas être irrespectueux qu’il félicite le jeune couple, et sans trop savoir ce qu’il est en train d’offrir, puisque évidemment il ne s’est pas chargé de l’achat lui-même, qu’il pose un petit paquet sur la pile de cadeaux déjà impressionnante.

Toute l’élite de la société sorcière s’est rassemblée, ce qui amplifie son envie de s’en aller : il n’y a jamais été désiré, ni même à l’aise, méprisant les sourires de façade et les jeux politiques, les effusions et les murmures. Acerbe, il a d’ailleurs été étonné d’être invité, avant de réaliser que c’était sans doute son nouveau statut auprès du Ministre qui lui en avait valu le soi-disant honneur. C’est donc armé d’un verre de champagne qu’il a décidé d’affronter la soirée à venir. Tendant une coupe à sa femme, c’est la foule qu’il observe pourtant, ses yeux se posant sur les visages familiers sans s’arrêter, jusqu’à trouver la silhouette qu’il cherchait sans s’en être rendu compte. La brune est évidemment aux côtés de son employeur, lui-même entouré de son épouse et de son… bras droit. Son regard s’attarde sur la jeune femme quelques instants supplémentaires, tentant peut-être d’attirer son attention, avant de s’en détourner. Soupesant l’idée d’aller les saluer, il décide finalement de se tenir pour le moment à distance, d’abord parce qu’il ne travaille pas ce soir, ensuite parce qu’il n’est pas friand de présenter Adalind formellement, et enfin parce qu’il n’a aucune envie de s’embarrasser d’une quelconque bienséance. “Tu penses qu’on doit rester combien de temps pour être polis ?” Le marmonnement est soufflé à l’oreille de sa chanceuse cavalière, dont la présence lui est pour une fois agréable — notamment parce qu’il aura, si besoin, un punching ball à portée de main. Pratique. Quelques années plus tôt, ils auraient sans doute parié ensemble sur le statut des couples et relations qui les entouraient, prétendant ainsi mieux s’en sortir que les autres. Aujourd’hui, il est prêt à mettre sa main à couper en déclarant que personne ne peut être dans pire situation que la leur, et ne s’égare pas à faire un quelconque commentaire.

Spoiler:

Le regard finement maquillé d’un maquillage arc-en-ciel, petite lueur dans toutes ces robes et couleurs pâles pour ne pas faire de l’ombre à la magnifique @Astoria Black se pose sur la salle. L’organisation du mariage lui avait occupé une grosse partie de son temps de cet été et Naiara Fabregas était satisfaite de la chose, ne voulant que le bonheur des deux jeunes mariés. Tout était pour ainsi dire parfait et alors qu’elle prend la main de sa petite fille, Haydée de huit années tout juste, vêtue d’une petite robe rose, Naiara sourit tendrement à sa fille.
« Mama, il y a aura du gâteau au chocolat ? »
Naiara pouffe de rire.
« Non, ma chérie. Mais je peux t’en faire demain si tu veux. »
« Voui ! Et on pourra en garder pour Papa ? »*
Une main de jeune homme vient se poser sur son bras dont les couleurs viennent changer doucement, son corps est une aquarelle et des fleurs dans le dos nu se forment sur sa peau, dessins artistiques. Esteban Fabregas, héritier et fils se tient le regard sérieux, prenant son rôle de petit patriarche très à cœur. Il est le seul homme qui doit protéger sa mère et si Naiara en est attendrie, elle sait cependant que pour l’instant c’est elle qui est sa garante.
« Vous me réservez une danse, Madre ? »
« Bien sûr, mi querido. » dit-elle avec un sourire avant de finalement arriver devant les deux époux accompagnée de sa fille et son fils pour cavaliers. L’absence de Lukian sera sûrement notée mais Naiara n’en a cure. Elle préfère le savoir loin à vrai dire, cela lui évitera de vouloir lui casser la vaisselle dessus et de boire trop ce soir pour régler leurs comptes plus tard, sûrement sous quelques draps.
Un sourire sincère et charmant se dessine sur les lèvres de Naiara alors qu’elle peut enfin les saluer correctement.
« Antarès, Astoria, toutes mes félicitations. »
Haydée fait une petite révérence avec sa robe, adorable petite gamine bien élevée (mais chipie qui n’hésitera pas à voler les dragées qu’il y a sur les tables) tandis qu’Esteban se montre tout aussi poli.
« J’ai laissé vos cadeaux là où il y a tous les présents. J’espère que cela apportera un peu de gaieté à votre nouveau cocon. »
Le cadeau d’Astoria était un magnifique bouquet de fleurs exotiques immortel venant tout droit de Cuba qui vient pousse, se fleurit et se meurt continuellement.
Le cadeau d’Antarès est une magnifique plante carnivore magique (endormie pour évité qu'elle ne mange les autres cadeaux), un mot est accompagné avec les instructions pour s’en occuper.
« Amusez-vous. » glissa-t-elle, charmante et chaleureuse. « C’est votre soirée. »
Laissant les autres invités dire bonjour au couple marié, Naiara passa devant Adela Black sans jamais lui adresser un regard, s’étant copieusement prises la tête récemment. Haydée finit par lâcher sa main et se dirige vers d’autres petites filles en riant et en courant, petite boule d’énergie. Naiara l’observe du coin de l’œil. Esteban se détache d’elle pour aller voir d’autres petits sang-purs camarades du même âge. Naiara se retrouvant seule vient récupérer une coupe de champagne d’un esclave qui passe par là. Son regard tombe sur le témoin @Gabriel Potter et elle décide de prendre la tangeante, le voyant de toute façon bien occupé. Elle ne lui a pas reparlé ni réellement revu depuis leur nuit, encore moins depuis qu’il lui a renvoyé les vêtements. A la place, elle se dirige vers @Alaric Black, profitant du fait qu’il soit seul.
« Monsieur Black, votre élégance n’a d’égal que votre prestance. » Sourire charmeur et poli, son ancien patron, au bureau des relations internationales, lui tapait toujours dans l’œil et si jusqu’à présent, elle n’avait jamais rien osé, Naiara n’avait plus aucun scrupule à venir pourrir le mariage de son ancienne amie, Adela.

*La conversation se déroule en espagnol

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Amos l’avait invité à cette célébration, une union de deux familles, de deux sorciers ; elle avait accepté. L’hésitation pour sa robe ne dura pas longtemps, elle gardait dans un placard particulier quelques rares vêtements à la valeur sentimentale, décidant d’accorder ses couleurs à celles de son cavalier. Il l’embrasse quand elle rit, lui faisant remarquer que ce carnaval politique lui semblait une perte de temps, c’est un ami qu’on célèbre lui répondit-il, sur son visage l’air joyeux. Et il glisse sur son poignet un bracelet d’or fin, forme merveilleuse d’un serpent annonciateur d’une fierté, la relique des Gaunt. Elle le contemple, émue par ce cadeaux inespéré.
Près de lui, elle observe ces allées où les mets se dessinent délicats, où le faste se mue dans toutes les tenues des invités, où les esclaves enchaînés supportent l’humiliation, pour éviter cette triste vision de l’inégalité, Amarante, toujours le bras contre celui d’Amos repère un magnifique piano sur lequel gît un vide, il attend la joueuse comme elle s’impatiente de toucher les notes. Parlant de trésor… Amarante, perdue dans ses pensées, un moment d’absence, se surprend à entendre dans la voix de son amant une émotion chargée de sens.  « Enchantée. Ravie de faire connaissance. » Dit-elle lorsque le marié se présente à elle.  « Toutes mes félicitations. » En espérant sincèrement que votre mariage vous soit harmonieux, mais cette phrase se perd.

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Elle n’avait aucune envie d’aller à ce mariage pourtant en enfilant sa robe couleur bordeau, Minerva McGonagall se dit qu’elle n’avait pas le choix. Ne pas y aller aurait pu être un outrage pour les deux grandes maisons des Black et des Potter. L’échine faite en véritable os de dragon plutôt jeune laisse voir son dos et dos un aspect mythique à la robe tandis qu’elle vient mettre ses tresses, nouvellement faites et plus grosses d’un côté de son épaule avant de venir mettre une boucle d’oreille en argent. Maquillée et prête son regard tombe sur @Abelforth Dumbledore dont elle sait qu’il est encore moins enchanté qu’elle d’aller à ce mariage.
« Promis, nous n’y resterons que jusqu’à ce que ce soit raisonnable de partir. » avait-elle dit.
A vrai dire, elle avait été surprise de recevoir le faire-part. Les McGonagall ne s’entendaient pas spécialement avec les Potter et avaient une indifférence complète pour les Black. Mais quand Minerva avait appris qu’Albus voulait offrir un dragon au jeune marié, elle avait rapidement compris où il l’avait trouvé et avait fortement grincé des dents. Les dragons n’étaient pas une propriété. Les dragons étaient libres et si les McGonagall avaient des savoirs faires depuis des siècles maintenant, elles n’aimaient non plus laisser des dragons à d’autres comme cela. D’autant plus que Minerva avait suffisamment entendu parlé de l’histoire des Black et des Umbridge et que dans son esprit, laisser un bébé dragon a quelqu’un comme Antarès Black était une mauvaise idée. Elle ne pouvait donc pas le laisser sans instructions.
La cérémonie fut belle. Astoria était magnifique et Minerva se concentra sur elle, pas sur Henry Potter qui pourtant était bel et bien au mariage de sa fille. Elle repense à Lyrae qui crèche chez elle de temps à autre et la vue de la cicatrice de la jeune femme lui donner envie de se diriger droit sur Potter et de le défigurer et de le saigner comme le porc qu’il était. La violence qu’elle éprouvait à l’égard de l’homme était nouvelle et Minerva le revoyait pour la première depuis les interrogatoires. Elle s’en serait bien passée mais la présence d’Abelforth la rassure. Celle d’Albus aussi et de temps d’autres.
Voyant une opportunité pour aller voir les mariés après la cérémonie, elle souffle à Abelforth :
« Il faut absolument que je laisse les instructions. Ce ne serait pas raisonnable sinon. »
La métisse arrive enfin en face des deux jeunes mariés et leur sourit aimablement.
« Au nom de la famille McGonagall, je vous souhaite toutes mes félicitations. L’union de vos deux maisons sera prospère, j’en suis certaine. »
Elle vient finalement sortir de son sac à main et avec une aisance particulière deux petits paquets cadeaux. Deux broches pour les deux mariés. L’une d’elle, pour Antarès, pouvait se porter sur la poche pectorale de ses vestes et était en argent avec le blason de sa famille. Celle pour Astoria se glissait dans les cheveux et avait le blason de sa famille maternelle, les Potter. Les deux broches se mettaient à chauffer légèrement signalant si l’autre était en danger.
« Je vois qu’Albus a pris la peine de vous laisser l’œuf de dragon. » Son regard sévère se pose sur l’œuf. Non décidément, elle n’était nullement ravie de cette initiative. Elle irait tirer les oreilles d’Albus plus tard. « J’ai de nombreuses instructions à vous donner pour la santé du dragon à l’intérieur et la vôtre. Je crains déjà qu’il ne faille pas le laisser comme cela mais le placer dans un endroit douillé et chaud… » Son visage s’égaie alors et elle semble se détendre, l’étincelle dans le regard lorsqu’elle commence à parler du dragon. Entendant quelqu’un tousser derrière elle parce qu’elle prenait trop de temps, Minerva se rendit compte qu’elle aurait pu continuer à accaparer les mariés deux heures avec ses instructions.
« Tenez, un début d’instructions que j’ai pris le soin de vous écrire et je pourrais si besoin vous en adresser d’autres. »
Ça non plus ça ne l’enchante pas. Elle ne va pas révêler tous les secrets des McGonagall évidemment mais les savoirs faires les plus communs pour que ce dragon ne soit pas un danger public. Avec un sourire poli, elle s’écarte alors en compagnie d’@Abelforth Dumbledore, évitant l’endroit où se trouve @Henry Potter. Sur le chemin, elle vient dire bonjour à des connaissances avant que son regard ne se pose sur @Gellert Grindelwald  et @Graal Grindelwald. Changement de cap. Hors de question qu’Abelforth se retrouve à moins de 5 mètres du Ministre. La métisse croise le regard d’@Albus Dumbledore et le fusille du regard pour son œuf bien qu’appréciant de le voir en compagnie de @Susan Umbridge, @Nicolas Flamel. Cependant, sur le chemin, elle remarque un de ses très chers amis, @Kieran Goyle.
« Viens, je vais te présenter à Kieran. » souffle-t-elle à l’amour de sa vie dont elle tient le bras. « Je te promets qu’il est de bonne compagnie, surtout avec moi ! Quoiqu’un peu grognon. »
Adressant un sourire à Kieran et Adalind, Minerva arrive à leur hauteur.
« Kieran, je suis contente de te voir ici ! » dit-elle joyeuse. « Je te présente Abelforth Dumbledore, mon compagnon. Abelforth, voici Kieran Goyle un très cher ami d’enfance. Nous étions une petite bande de quatre gamins toujours fourrés ensemble avant Poudlard avec Rylan Carrow et Horace Slughorn. »
Puis, elle se tourne très gentiment et chaleureusement vers Adalind.
« Adalind, c’est bien cela ? Enchantée de faire votre connaissance enfin ! J’ai lu de nombreux travaux sur les runes et ma famille en est une adepte… » Elle vient décaller son bras pour montrer la rune de feu à l’intérieur de son bras.

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Inutile de mentionner l'étonnement du jeune sorcier lorsqu'il avait aperçu cet hibou qui toquait du bec comme un forcené contre la vitre de sa chambre, il y a quelques jours de cela désormais. Il avait fébrilement tenu cette lettre, invitation inattendue au mariage de son cousin. Évidemment, il en avait entendu parler; ne s'étant pourtant pas préparé à y être personnellement convié. Après tout, lui et le reste de sa famille, hormis peut-être sa sœur désormais, étaient considérés comme des traîtres à leur sang. Et même si Asteri avait entretenu une certaine relation avec Antarès par le passé, et qu'il connaissait désormais Augustus également, rien ne lui garantissait sa survie s'il se rendait enfin corps et âme au Square. Aussi pour cette raison, il laissa l'idée se perdre plusieurs jours dans sa tête, le distrayant et torturant plus qu'autre chose, avant de prendre cette décision finale, peut-être dans un excès de folie: il braverait les démons pour féliciter en personne son bien aimé cousin.
Les muscles déjà en alerte devant son miroir, cela faisait plusieurs heures maintenant qu'il ajustait cette chemise blanche et ce gilet noir. Ses mains tremblantes ne lui rendaient pas chose facile, symptômes d'une peur contenue avec difficulté. Il appréhendait, évidemment. Au moins, il avait eu le courage de demander à Alecto de l'accompagner dans la fosse aux lions, dans l'espoir de se fondre dans la masse à ses côtés. Lui présenter à quelques de ses amis, si l'occasion était offerte...
Reprenant un peu de sa contenance, Asteri observe d'un œil discret les sorciers présents aux festivités. Pile de cadeau qui s'amasse au fur et à mesure aux côtés des jeunes mariés, il attend le moment opportun pour aller les féliciter à son tour - déposer le miroir à double sens qu'il tient proprement emballé entre ses mains. Et quand enfin un moment plus calme semble se présenter, il décide de se lancer, plongeant ses yeux sans la moindre hésitation dans ceux de son cousin. Il se retient cependant dans l'enlacer, pas ici, pas maintenant... « Antarès. » Bref moment de silence, il cherche et pèse ses mots, choisit finalement pour la formule classique. « Mes félicitations à vous deux. » Léger sourire, qui se veut plus que sincère.
Il observe à nouveau les alentours, essaye d'enregistrer chaque détail de cette maison qu'on a tenter de lui vendre à plusieurs reprises. Il aperçoit son plus jeune cousin aux côtés de son oncle, n'ose pas s'approcher de plus près. Désespéré, il ne peut s'empêcher de la chercher elle du regard. Si longtemps... Il se demande si elle a tant changé, après toutes ces années si loin de lui... Pour l'instant, Alcyone semble se cacher, mais il est intimement persuadé qu'elle est là, pas très loin, quelque part...
Alors il reporte son attention sur la femme à son bras, magnifique métisse avec qui il commence à se lier d'amitié. « Allons peut-être prendre un verre? Et si le coeur t'en dit, pourquoi pas danser un peu par la suite? » D'une certaine manière, sa présence l'apaise, douce chaleur alors qu'il se sent comme un étranger ici, presque comme une proie à chasser... Tant mieux, parce que même s'il ne compte pas s'éterniser, il tient tout de même à rester un peu.

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« Promis, nous n’y resterons que jusqu’à ce que ce soit raisonnable de partir. » « Mh. » Décidément, la pilule ne passait pas, malgré l'invitation. Il allait se rendre à cette nouvelle mascarade, mariage de deux poupons de cette société pourrie jusqu'à la moelle. Pourquoi avait-il été invité, d'ailleurs ? Ah. C'est vrai. Albus. Le nom Dumbledore inspirait une certaine connotation politique, désormais. Il aurait été bien incorrect de ne pas inviter le frère du bras droit du Ministre. Heureusement, Minerva aussi avait reçu son invitation, et, papiers divins à la main, laisser-passer qui valait de l'or, ils s'engagèrent au cœur du vice. L'antre des Ténèbres leur ouvrait les bras ; et comme deux innocents, ils se jetaient dedans.

Le strict minimum. Un costard, quelques salutations, un verre de champagne. Deux verres de champagne - il fallait bien rentabiliser la perte de temps. Quoi que. Il était important d'entretenir sa couverture. Autant pour Minerva que pour lui. Et étrangement, il se sentait léger à son bras. S'il mentait au reste de la société, savoir qu'il n'avait plus ce poids à porter face à Minerva l’apaisait entièrement. Au loin, Albus, au bras de Nicolas, Gellert et sa blondasse, Potter et sa douce Drusilla - comme il la plaignait, sérieusement. Autant de visages qui lui étaient d'un ennui singulier. Alors que Minerva donnait des instructions à l'homme fêté, Abelforth détournait le regard, observait l'assemblée. Les gens aimaient-ils vraiment cette fantaisie, ce superficiel, ce mensonge ? Minerva semblait presque amical avec le jeune homme. Parfois, Abel se demandait si elle jouait vraiment la comédie. Enfin, il y avait plus important à gérer. Comme ne pas se retrouver au milieu de ce guêpier.

Alors, Minerva l'entraina vers un de ses ami d'enfance. Aussitôt, le visage reconnu. Clébard de Grindelwald, petites mains du Ministre, comment oublier cet homme qui aura vidé son bar, quelques semaines auparavant, afin de laisser à Gellert toute l'intimité nécessaire pour abattre son courroux sur Abel, à coups de sureau ? Déjà, les dents grincent. Minerva avait décidément le don pour choisir ses fréquentations. Mais il y avait une couverture à tenir... et il n'était pas le seul, visiblement. Lorsque son regard croisa celui d'Adalind, il se figea. Comment avait-il pu oublier ce détail ? Tous les deux membres de Morgane, parfois, il avait tendance à oublier le nom de famille de sa partenaire de crimes. Il fallait jouer le jeu. Il expliquerait à Mina plus tard. Le nom de Rylan lui était également familier. Horace aussi, évidement. Comment de simples enfants avaient-ils pu prendre des chemins si différents ? « Enchanté, je connais moi-même Minerva depuis longtemps, mais je n'ai pas la chance de pouvoir dire que je l'ai vue haute comme trois pommes. » Déclara-t-il en tendant sa main à Kieran. Ne manquant pas de maintenir son regard discrètement, des flammes de défi dansant dans ses pupilles. Son attention se porta alors sur Adalind, la saluant d'un signe de tête et d'un léger sourire, avant que Minerva ne lui montre la rune sur son bras.

Leora s'approcha de la petite troupe, les saluant. Connaissant les orientations de sa cousine, Abel fut peiné de devoir mentir, encore une fois, à un membre de sa famille. Surtout qu'il se sentait en partie responsable de la radicalisation de sa cousine pour le parti de Gellert. Il ne l'avait pas assez protégée, il avait laissé Gellert s'insinuer dans son esprit comme il l'avait fait avec celui d'Albus. « Bonsoir Leora, tu es ravissante. Je ne te vois plus souvent en ce moment, comment vas-tu ? J'ai entendu dire que tu apprends au Ministère pour devenir briseuse de sorts, tu as définitivement le talent des Dumbledore pour la magie. » Affirma-t-il dans un sourire nostalgique. Finalement, peut-être que cette soirée pourrait lui permettre de retrouver quelques âmes éloignées.

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