TC MARIAGE BLACK - Les noces d'or

Les Scamander de Loutry Ste Chaspoule avaient, ce soir, fière allure dans leurs habits élégants de cérémonie. C'est qu'il était assurément inhabituel de les voir autrement attriquer que de leurs vêtements utilitaires de la campagne, sales de terres et des immondices de leurs terres. Le chic de la grande ville semblait leur siée à la perfection, caractéristique réputatoire de leur capacité d'adaptation fulgurante ; leurs crinières flamboyantes et coiffées, les mentons et les barbes finement rasés à la lame du meilleur coutelas jamais enchanté, le parfum de meilleures arômes du jardin floral de Nova et une robe verte, élégante de simplicité dont la seule frivolité s'illuminait d'un motif floral brodé. Les écossais n'avaient négligé aucun détail pour leur grand retour dans la société magique anglaise. Deux mois à se terrer dans leur Tanière, à laisser une main guérir (et qui, aujourd'hui, n'avait plus besoin de faire se cacher les meurtrissures sous un gant de coton).

Du bout de leurs chaussures (cirées) à la frisette de leur toupet, les chasseurs de monstres se mêlaient aux invités comme s'ils eussent toujours fait parti de la prétention de ces bonnes gens. Côte à côte, les époux Scamander, un verre de champagne à la main, échangeaient des banalités avec les convives qu'ils croisaient, soulignant la beauté des décorations du 12 Square Grimmaurd et de la magnificence de la cérémonie nuptiale. Il ne fallait pas s'entendre à moins avec des familles aussi réputées que celles des Black et des Potter. Une union on-ne-peut-plus réfléchit qui unissait deux des plus importantes familles de la Confédération de la nouvelle Magistrature anglaise. Des pièces d'un jeu d'échec matoisement orchestré, bien qu'à voir les jeunes mariés, l'Éleveuse d'Hippogriffes n'eut douté plus longtemps de leur sincérité amoureuse.

Tout compte fait, les tourtereaux s'étaient bien trouvés et elle s'était même permis d'en glisser une remarque à @Alphard Scamander, « Tu te rappelles quand on était comme eux? ... Tellement transparent en publique? », alors que les Époux avaient fêté, en juillet dernier, leur vingt-et-unième anniversaire de mariage. Une éternité à s'aimer sans qu'aucun nuage n'eut jamais su ternir leur relation.

Balayant la salle du regard, un bras autour de la taille de son mari, Artemisia cherchait d'œillades réjouit quelques visages familiers. Au loin, elle reconnue @Albus Dumbledore qu'elle salua d'un hochement de tête. Mais son affection certaine s'illumina à la vue de sa protégée, @Minerva McGonagall, à laquelle elle lui accorda un mimé Tu es magnifique sincère, imprégnée de toute la fierté d'une Marraine. Son regard s'heurta aussi sur la redingote malsaine d'@Henry Potter, dont elle omit délibérément d'alarmer son mari ; c'est qu'elle lui avait fait promettre de ne rien tenter et que l'ignorance serait l'attitude la plus adaptée en ces temps de festivités. Néanmoins bouleversée par la vision de l'Animal, la Sorcière ne s'était pas aperçue qu'elle avait avalé son verre de champagne à grandes lampées pour s'apaiser. Confuse d'excuses, elle décida d'aller se chercher un autre verre, ne serait-ce que pour véritablement le déguster.

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les noces d'or

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Le bleu glacial de ses yeux jugeaient l'agglomérat avec flegme, observant certains visages non désirés se mêler aux autres invités. Il se fustigeait intérieurement de ne pas s'être occupé lui-même des invitations tandis que son dernier fils — le plus insignifiant des trois chiens — vint rejoindre son paternel. Œillade furtive pour le jeune cabot, la coupe entre ses lèvres tandis qu'il ne lui montrait rien si ce n'était l'indifférence qu'il lui inspirait. Alaric balaya du regard sa réflexion puérile à propos des anniversaires en songeant au fait que Augustus demeurait son dernier garçon célibataire. Désireux de le ramener dans la réalité, il posa une main sur l'épaule du gringalet en affichant un faux sourire. « Le pire présent à déballer le jour de son mariage c'est son épouse. Il te faudra des années pour te rendre compte que c'est un cadeau empoisonné que tu ne pourras jamais échanger. J'ai eu de la chance, ton frère aussi et j'espère que celle que je te choisirai te conviendra un minimum. Célèbre joyeusement le bonheur de Antarès, il sonne le glas et la fin du tien et de ton cœur ivre de liberté. » Regard entendu partagé avec son benjamin, lui qui arrivait désormais second dans la succession après la mésaventure de Arcturus froidement écarté de l'héritage au vu de sa santé fragile. Alaric ne laissa pas vraiment le temps au jeune chiot d'aboyer, rejoins rapidement par son beau-frère et ami Henry. Sourire discret pour cet allié de longue date en venant faire tinter son verre contre le sien. « Effectivement ils sont très beaux, je me réjouis aussi de cette nouvelle alliance entre nos deux familles. Nous avons au moins réussi ces deux là. » Regard en biais pour Augustus en sous entendant à quel point il n'arrivait pas à la cheville de son frère tandis qu'une sorcière au précieux véhicule de vie pur et ensoleillé s'approcha des trois hommes. Alaric baisa respectueusement la main de Naiara en accueillant d'un regard amusé les compliments de la Cubaine. « Vous me flattez Señorita Fabregas. Vous êtes divine et c'est un réel plaisir de vous voir aujourd'hui. Quelle tristesse de ne plus vous croiser au sein du Ministère. » Charmant comme à son habitude, il offrit un sourire à Naiara et Henry avant de le voir s'effacer en apercevant son neveu Asteri discuter avec les Goyle. « Tout comme les enterrements, les noces semblent attirer les corbeaux également. » Regard pour Augustus pour tenter de savoir si il avait été mis au courant par Antarès de l'invitation de son cousin jugé traître à son sang par le patriarche Black avant d'habilement détourner la conversation afin de ne pas laisser le malaise d'installer. « Cela est fort dommage que Lukian ne soit pas là pour vous accompagner Naiara. Si nos épouses ne nous retiennent pas en otage sur la piste, Henry et moi-même seront ravi de vous faire danser. N'est-ce pas cher ami ? » Le Cerbére échangea une oeillade furtive et complice vers le Cerf en affichant un sourire amusé avant de boire une nouvelle gorgée.

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« C’est le premier mariage auquel nous allons ensemble. » s’est réjouie Théa. Atlas, finissant de se préparer avoir passé bien trop de temps à sélectionner des boutons de manchette, lui a rendu son sourire. Il a toutefois précisé. « Dommage que ce soit pour ce petit con d’Antarès. » Mais il se réjouit pour la mariée. Après tout, il l’aime bien, Astoria. Il n’a pas eu l’occasion de savoir si elle aime sincèrement ce petit tocard de Black. Drusilla et Henry, croisés rapidement, lui ont assuré qu’elle consentait à ce mariage. Un repas de famille interminable chez les Flamel durant lequel ses parents ont resservi Théa (pour l’empêcher de parler ?) et n’ont finalement pas compris son envie de boycotter ce mariage. Et non, il ne ferait pas de coup d’éclat, ce serait embarrasser Théa, par ailleurs. Pour l’une de leurs premières sorties ensemble. Il a levé les yeux au ciel.

Il avait à peine décoléré lorsque le grand jour était arrivé. Toujours pas l’ombre d’une poursuite du ministère contre le tortionnaire de Susan. Il s’était surpris à lire la Gazette du Sorcier, cherchant entre les lignes alors que cela ne l’intéressait pas, que les grandes nouvelles du monde sorcier lui viennent d’ordinaire toutes seules aux oreilles.

Et la situation moldue qui allait de mal en pis. Quel monde pourri. Mais il s’était promis de faire bonne figure. Pour la mariée, qui ne méritait pas qu’on gâche son grand jour. Pour Théa, si heureuse qu’ils se rendent à un mariage ensemble et qu’ils puissent danser autrement que dans l’intimité de leur maison – et dont il avait promis de boire la coupe de champagne si elle ne parvenait pas à l’éviter. Il devait y avoir Moon, Minerva … Et il ignorait s’il trouverait Susan. Pour des raisons qui lui échappaient, elle avait été invitée. Ca ne ressemblait pas aux Potter, il en déduisait que les Black étaient des crétins insensibles.

Théa se charge d’ajuster d’infimes plis du costume bleu sombre qu’il porte. Comme à son habitude, il ignore comment elle a pu se mettre si joliment en valeur, et si elle parviendra à marcher facilement avec de telles chaussures. Tentative admirable de compenser leur différence de taille. C’est lui qui emporte l’écrin, contenant les deux gourmettes ensorcelées. Le sortilège est inoffensif pour le porteur, mais la sensation de brûlure s’active lorsque la personne que le possesseur aime le plus est en danger. On a vu des couples brisés pour moins que ça, quand Madame comprenait que le bracelet ne s’était pas activé lorsqu’elle avait été en danger.

Les bracelets révélateurs de danger (ou d’infidélité) sont donc une idée de Théa.

Arrivés sur place, les salutations au couple. Plus crispées qu’à l’ordinaire. Plus de chaleur avec les parents Potter, quand bien même Henry n’est pas la personne qu’Atlas irait voir s’il se sentait triste. Les Flamel s’éclipsent, retrouvant Nicolas qu’ils saluent, Moon gratifiée d’une bise sur la joue par son frère. « Je suis content que tu sois venue. » Sortir lui fera du bien. Tiens, il y a Albus. Qu'Atlas ne salue pas, Théa a engueulé des gens pour moins que ça. Il leur semble apercevoir Susan, près du buffet. Excuse parfaite, Atlas aimerait un verre. Il leur semble apercevoir une silhouette connue. Atlas chuchote à son épouse, profitant de l’occasion pour passer un bras autour de la taille de Théa. « C’est Gabriel, qui se barre, là-bas ? »

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Les noces d'or.

Si l'authenticité des promesses échangées entre les futurs époux pouvait être sujet à débat, tant la plèbe était rompue à cette hypocrisie, censé imiter la clameur d'une hyménée ardemment briguée, la justesse des serments n'était peut-être pas totalement écornée, ni amputée de sa solennité, par un unique dessein politique, où seul la noblesse du patronyme entrait en ligne de compte, pour assurer la pérennité de leur dynastie. Certes, l'un n'était pas dissociable de l'autre, l'alliance des deux illustres maisons ne pouvait être exemptée de négociation, mais Nicolas avait l'intime conviction que ces épousailles ne rebutaient aucun des deux protagonistes. Bien au contraire... Le jeune Antarès, pour l'avoir côtoyé à plusieurs reprises au détour d'aparté, relativement courtois et éclairé, au Gentlemen's Club, donnait réellement l'impression d'être ravis à l'idée d'unir sa destinée à la ténébreuse brunette, la cadette des Potter. Sacrement judicieusement bouclé, sous l'ovation de l'assemblée, la liturgie fléchie enfin pour laisser place au banquet. Ravis de ne point être seul, en cette douce soirée, quand bien même avait-il prit l'habitude d'honorer ces prérogatives de la sorte, depuis plus de six décades, l'alchimiste était véritablement enjoué à l'idée d'étrenner ces instants en compagnie de sa nièce, Moon, qui avait consenti à l'accompagner, après un énième sourire de sa part, lui promettant de ne pas la lâcher d'une semelle.

Cintré avec élégance dans un costume céruléen, l'ambassadeur s'avançait avec nonchalance au travers du cortège, l'égide savamment tendue pour la benjamine Flamel, resplendissante dans sa tunique, bleutée elle aussi. Costume savamment endossé, les phrases s'extirpaient de ses labres avec une facilité déconcertante, feignant l'habitude d'une telle mascarade, pendant qu'ils déposaient les présents sur la pile attenante. Commissure des lippes redressée en un sourire, paume longeant son épaule, ses lèvres rivalisèrent d'adresse pour venir s'accoler à son crâne et y déverser un murmure, inaudible. «Quand tu en auras assez, fait moi signe.» Son œillade se fit entendue, longue, protectrice, les agates ancrées aux siennes, dans un soutien partagé, le patriarche ayant parfaitement conscience des efforts consentis par l'astronome. Ensemble, ils suivirent la masse, approchant des conjoints, comme bon nombre d'invités, pour transmettre les félicitations d'usage. Arrivé devant le jeune homme, sa paume libre venue enserrer son épaule, dans une gestuelle intègre, congratulant le langue-de-plomb, à sa manière, avant de retomber dans ces ancestrales travers, lui seyant à ravir, à l'égard d'Astoria, en se confondant dans un baisemain épuré, avant que sa verve ne claque, impérieuse, maîtrisée, mais avant tout, chaleureuse. «Toutes mes félicitations pour votre mariage. Profitez bien de cette soirée.» Éloges apposées, Nicolas se décala pour s'enfoncer avec sa cadette dans la pièce, les prunelles virevoltantes à tout va, épiant le moindre recoin à la recherche d'une silhouette connue. Au loin, il vit Henry et Alaric, les deux meneurs à l'honneur, en compagnie de la sublime styliste, la Cubaine, Naiara.

Attiré dans cette direction, son cheminement fut écourté par une voix de baryton, venue lui chatouiller les tympans dans une salutation des plus pompeuses, aussi véridique soit-elle au vu du métier qui lui valait l'invitation de ce soir, à moins que ce ne soit la pureté de son sang? Allez savoir... En d'autre circonstances, Flamel aurait esquissé une moue taquine, pendant qu'un de ces sourcils partait à l'assaut de son front, dans une expression faussement railleuse, qui se serait ponctué d'une réplique assassine dans le style «Really?», mais il s'abstenu, délaissant ainsi ses élucubrations psychiques, jusqu'à leur totale dissolution, se contentant d'honorer l'interpellation lui étant due, en scindant ces lippes en une ligne polie, l'esprit rivé au néant. «Monsieur le directeur.» Dénuée de familiarité, son intonation était assurée, bras enserré par les phalanges féminines, sa carrure pivota vers l'attroupement, dénotant la présence du ministre -le contraire lui aurait presque paru étonnant, même si, du coup, cette discussion prenait un tour presque ironique, voir irréel-, de sa tante, de son épouse factice, de Susan et d'une jeune brune totalement inconnue. Politesse retournée à l'encontre de la célèbre batteuse, tout en feintant l'anonymat le plus profond, les vocalises de sa nièce, l'atteignirent en plein cœur, conscient que les ronds-jambes présentatoire en cours était loin de son intention en acceptant son invitation. «Connaître est un bien grand mot, mais nous avons eu l'occasion de nous rencontrer à plusieurs reprises. Monsieur le Ministre, c'est un plaisir de vous voir, ici. Votre présence les honore.» Politicien à ses heures, rôle consciencieusement imposé fixé à ses épaules, ses prunelles avaient lentement délaissé la stature du Dumbledore, pour venir quérir celle du ministre, affabilité et civilité chevillée aux lippes.

Un pas de plus et le Français agrippait la paume de la reine, honorant sa rétorque d'une ritournelle courtoise, avant de, tour à tour, réitérer ces engouements grandiloquents, dont il préférait se départir au plus vite, à Bathilda puis Leora. La réplique de la galloise capta pourtant son attention, un coup de lucarne à Albus et une moue amusé se perdit dans l'éther, venant soutenir les ambres de la brune. «En bien j'espère? Dans ce cas, permettez-moi de vous présenter ma nièce, Moon Flamel.» Amusé par le qualificatif légèrement erroné, la vérité suintant de son âme était pourtant parfaitement raccord avec sa verve, même si les puristes devraient accoler à cette filiation quelques 'petite- petite-' pour donner la donne. Importance des titres relégué au second plan, ses pupilles s'égrainèrent dans la salle, lui permettant de reconnaître, Minerva, Abelforth et les Scamander, tandis que Moon accaparait à nouveau son intellect, avec une question lui arrachant une risette : Danser, il n'attendait que cela! «Plusieurs même. Dès que les mariés auront éreinté la piste, je t'emmène.» Ses orbes l'englobèrent du haut de son mètre quatre-vingt-trois, le sourire aux lippes, il se penchait à nouveau vers son oreille, se chambrant, lui-même, d'une déférence plus prononcée si le style musical restait classique, les nouveautés du genre le laissant, malencontreusement, de marbre. À peine eut-il le temps de ponctuer sa phrase qu'Atlas & Théa arrivaient dans leur direction, enlaçant la blonde. «Vous venez faire les répétitions?.» Son tempo était lent, presque détendu, sous prétexte que dans quelques jours se serait à eux de sauter le pas, d'être à leur place...

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Les noces d'or

mariage d'astoria potter & antarès black

Il n’avait pas envie d’être là. Les yeux glissant sur la montre à gousset qu’il rangeait rapidement dans la poche de son gilet en soupirant. La foule était dense ce soir, les faux-semblants de mise, et Gellert n’appréciait pas ce genre de rassemblements, dégoulinant d'opulence, de familles tentant de préserver l’illusion de force acquise au fil des années. Célébrant une union nouvelle, dont la consanguinité avait légèrement fait sourire le ministre, ils n’apprendront donc jamais. Pourtant il était là, le visage fermé et sévère, protégeant son image avant tout, après tout c’était le but de l'événement. Il laissait sa femme s’accrocher à son bras, le couple vendant un mensonge parfait, des attentions discrètes, particulières, des détails qui rendaient l’illusion parfaite. Pourtant malgré lui, il n’avait pu laisser @Albus Dumbledore échapper de son champ de vision, les deux hommes allant de paire avec leurs cavalières respectives. Il embrassait la main de son épouse alors qu’ils rejoignent leur table. Il souriait en voyant @Leora Dumbledore et @Helios Bagshot les saluant tous les deux, ”Leora, tu donneras ça à la mariée, avec mes félicitations” Il récupérait une boîte trouée sur les côtés, de laquelle s’échappaient des ronronnements endormis, deux matagot destinés à la mariée @Astoria Black, loyales et dociles créatures, redoutables pour défendre une maisonnée, du moins c’est ce qu’on lui avait dit. Deux Matagot, les créatures avaient été trouvées pour l'occasion et n'obéiraient qu'à la mariée. Il n’allait pas se déplacer, il ne connaissait les deux célébrés qu’en tant qu’employés, n’ayant que peu de contact avec les langues-de-plomb. Il se retourne ensuite vers @Bathilda Bagshot sourire sincère avant que le visage ne se referme, il n’était jamais familier ou tactile en public. Encore moins ici. Il serrait la main de @Nicolas Flamel, saluant aussi sa cavalière @”Moon Flamel". ”Vous êtes ravissante Miss Flamel. Mr Flamel, le plaisir est partagé, prenons un moment pour nous revoir..” Il prenait place, laissant Albus prendre les reines de la conversations, il était plus doué à ce jeu là, Gellert détestait les mondanités, et selon son expérience, il n’y avait rien de pire que les français niveau mondanités inutiles. Au fil de la conversation pourtant son regard se posait sur @Henry Potter et @Alaric Black. Prenant la main de son épouse il s’excusait auprès de la tablée. ”Allons présenter nos hommages aux hôtes” Il savait qu’Albus n’avait probablement pas envie de voir Henry, pourtant il lui glissait un regard appuyé On ne traînera pas comptant bien quitter cet endroit dès que cela serait possible.

Il prenait la main de son épouse pour l’entraîner avec lui. Dans ces mondanités, Graal était beaucoup plus à l’aise que le Bulgare, elle était son atout dans cette sociétée, elle connaissait les sang-purs plus qu’il ne les connaîtrait jamais. Il s’approchait alors des deux hommes et de @”Naiara Fabregas”, coupe à la main. ”Henry, Alaric, cette réception est splendide, j’ai cru comprendre que vous pouvez remercier les talents de Mrs Fabregas ?.” Il levait sa coupe à l’espagnole. ”Mon épouse Graal” La main se posant sur l’arrière du dos de l’épouse, proximité habituelle. Ses iris éclairs se posent sur les deux hommes, même dans ce genre de soirée, la politique était le seul intérêt pour Gellert, après tout, s’il fallait y passer du temps, autant le rendre productif, et s’il avait récemment acquis la loyauté du Cerf, le soutien de la Noble et Très Ancienne maison des Black était maintenant un de ses objectifs, l’alliance des deux familles aidant sa cause. ”Messieurs, félicitations pour cette alliance, je souhaite un bel avenir a vos enfants.” Politesses d’usage, contrairement à ce que Albus et Bathilda pensaient, les sang-purs avaient énormément à offrir à leur cause il souriait au gamin, qu’il déduisait être le jeune Augustus, le dernier chien du Black ”J’aimerais que nous nous retrouvions bientôt, il y a beaucoup de sujets que j’aimerais aborder avec vous deux” La coupe trouvait les lèvres dans un sourire léger

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Les noces d'or

mariage d'astoria potter & antarès black

face - dos

Isobel se tenait droite, carton d’invitation entre les doigts, la cérémonie avait été agréable, si l’on ne s’attardait pas sur les rumeurs, les faux-semblants, les sourires empoisonnés qui étaient tout simplement naturel dans ce genre de soirée. Elle avait le regard droit, une robe noir, les épaules couvertes d’écailles de dragon dorées, un décolleté plutôt osé comme à son habitude, pourtant pour une fois les bras eux étaient recouverts de noir, ses doigts couverts de bagues et les ongles couverts de poudre d’or. Si sa tenue était simple, elle était a son habitude resplendissante, détournant les regards à son passage, pourtant le visage de la lionne était fermé. Après tout elle était venu pour protéger Minerva, Artemisia, Susan, mais si en le faisant, elle pouvait attirer l'attention du Cerf, elle n'hésiterait pas, voilà bien trop longtemps que la lionne attendait une occasion de fondre sur sa proie.

Elle avançait pourtant calmement, la tête haute, les tresses relevées dans un chignon stricte et le visage simplement maquillé, elle observait les deux jeunes mariés de loi, s’approchant finalement après avoir vu @Minerva McGonagall discuter avec le gosse a propos du dragon qu’Albus avait jugé bon d’offrir à un dérangé. Elle avait soupiré. Ignorant purement et simplement le marié, elle posait un regard doux envers @Astoria Black "Vous êtes resplendissante, toutes mes félicitations." Je te plains sincèrement ma pauvre. Le sourire d’apparat toujours présent, elle aussi savait jouer son rôle. Elle tendait alors une petite boîte dans laquelle reposait une bague forgée dans un feu de dragon sur laquelle avait été apposée une rune de feu que les McGonagall utilisaient souvent, ainsi le sorcier portant la bague était protégé contre les flammes. Le bijoux peut résister à un sort, une fois utilisé, le bijoux devient bleu pendant plusieurs jours avant de redevenir doré. Elle trouvera ça surement utile quand son idiot d’époux aura mis le feu à sa maison en essayant de dompter un dragon. A lui elle tendait sa carte. Au moins elle avait une chance qu’il l’appelle pour récupérer l’animal une fois la lubie ignorante passée. Pauvre bête

Elle s’éloignait ensuite, elle s’approchait d’@Artemisia Scamander et @Alphard Scamander Un sourire chaleureux sur les lèvres elle posait la main sur l’épaule de sa soeur de toujours. Signe de soutien, rappel qu’elle était là et que l’éleveuse d’hippogriffe était en sécurité. Il n’oserait jamais la toucher, pas avec eux à ses côtés. Elle écoutait calmement Artemisia, suivant le couple alors que son regard se posait rapidement sur @Bathilda Bagshot elle se promettait d’aller lui toucher quelques mots. Après tout, autant s’amuser puisqu’ils étaient obligés d’assister à cette idiotie. ”Je te paries tout ce que tu veux qu’il l’a engrossée.” La voix s’échappait calmement, sans même peser les mots, un sourire joueur et provocant sur les lèvres elle cherchait rapidement @Minerva McGonagall des yeux, refusant de laisser sa fille hors de sa vue qui puait le sang-pur frustré. Abandonnant quelques secondes les amoureux pour rejoindre sa fille, elle glissait ses mains sur ses épaules, un sourire sur les lèvres en reconnaissant le jeune homme sur la tablée ”Kieran Goyle, tu me feras un plaisir de venir boire le thé à la maison avec ton épouse !” Se rappelant du gamin qu’elle avait connu, les iris parcourant le physique plutôt agréable, il avait bien changé. Elle souriait à sa compagne. ”Enchanté Isobel McGonagall” Elle se tournait ensuite vers sa fille, glissant un baiser léger sur sa joue, proximité publique dont elle ne se souciait guère. ”Tu restes dans les parages chaton. Et si quelqu’un te cherches tu me l’envoies” Chuchoté à l’oreille. Elle se glissait ensuite aux côtés d’Abelforth ”Tu pourrais sourire, tu vas finir par avoir plus de rides qu’Elora” Petit coup dans les coudes de ce fils qu’elle avait porté dans son coeur. Elle souriait en voyant approcher @Leora Dumbledore à qui elle adressait un léger clin d’oeil ”J’ai un cadeau pour toi princesse, approche” Elle glissait au cou de la demoiselle un pendentif en forme de phénix, ce dernier était une amulette, agissant comme une protection contre les malédictions diverses. De plus, le rubis en son centre contenait des larmes de phénix, le porteur pouvant les libérer du bijoux à l’aide d’un alohomora ”Je l’ai trouvé au Sahara, j’ai immédiatement pensé à toi et je te préviens dès que ce dragon est en danger tu m’écris” Sourire léger, elle laissait la demoiselle discuter avec son cousin, ses paupières cherchant l’attraction principale de la soirée @Henry Potter. Celui qu’elle se promettait d’aller voir, voilà bien longtemps qu’il avait mérité une entrevue avec la lionne, et il le voyait au loin, le même charme irritant, elle plantait ses iris sur sa silhouette, reconnaissant à ses côtés @Alaric Black, @Naiara Fabregas et le ministre en personne. Toujours aussi doué pour renifler le derrière du plus fort, des animaux qui paradaient. Et pourtant elle ne pouvait détacher le regard, se retenant de se diriger droit sur lui, se doutant bien que Minerva ne la laisserait pas faire, c’était presque dommage. Qui sait, peut-être exigera-t-elle une danse, à défaut d’avoir reçu de l’or pour son toit. Elle lui sourit alors qu’il croise son regard, penche légèrement sa coupe le sourire aux lèvres, sans jamais le lâcher des yeux.

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mariage potter/black

Il avait le front plissé, et d’un réflexe, elle passa ses doigts sur son visage pour voir son expression se détendre sous la caresse légère. Les lèvres qui se rencontrent avant qu’elle ajuste ses boucles d’oreilles. Elle était encore loin d’être prête, mais d’un regard rassurant, elle tente de soulager un peu son âme tourmentée. “Je sais que ce n’est pas évident pour toi ce soir. J’essaierais d’être une distraction suffisante.” Promesse qu’elle tente d’accomplir au mieux. Un maquillage discret quand sa tenue et ses bijoux l’habillent, la coiffure travaillée pour y placer un ornement supplémentaire, et sans grande difficulté, elle entre dans sa robe qui frôle ses chevilles pour flatter sa taille menue. Elle serre les lanières de ses chaussures, si elle perd l’équilibre, elle s’accrochera au bras d’Atlas. D’un sourire, elle le taquine. “J’ai choisi de porter les couleurs de ta maison, j’espère que ça te fais plaisir !” L’enthousiasme de la blonde est palpable, et déjà, ils partent pour la demeure Black, particulièrement bien accordés.

Théa est horrifiée de la décoration malhabile du Black. Comme le sentiment que ces elfes sont une moquerie non dissimulée à sa famille. On peut être tout aussi Malfoy jusqu’à la mort que les Black étaient attachés à leur noble maison. Elle bougonne dans son coin, alors que son fiancé est tendu, volant la coup de champagne qu’on lui a posé entre les mains. Elle le remercie d’un regard, et elle sait qu’il se détendra probablement après quelques verres. Elle devait simplement surveiller qu’il ne prendrait pas le verre de trop. Si Théa connaissait les liens d’Atlas avec la famille Potter, elle n’en était pas moins mal à l’aise de croiser le patriarche, toujours secouée des événements passés avec Lyrae. Elle se concentre sur les observations de son futur marié : effectivement, Gabriel semblait pressé. Coup au coeur en le voyant. Leur dernière rencontre ne fut pas des plus plaisantes… “Il fait bien ce qu’il veut, nous sommes tous les trois liés désormais, et il n’y a pas de risques pour Méra. Du reste, je me fiche bien de savoir ce que fait ce gamin.” Toujours la langue qui fourche tel un serpent, même sous les couleurs de l’aigle… Moon et Nicolas offrent par leur présence une diversion agréable. L’oncle de son bien aimé ne semble pas lui tenir grandement rigueur de leur entrevue précédente. “Nicolas ! Oh, notre réception sera du meilleur goût en se tenant chez vous. Le charme à la française offrira un contraste saisissant avec cette soirée, j’en suis convaincue.” Sans dénigrer frontalement la réception, elle insiste sur le fait que les Black manquaient de classe. En toute discrétion. Elle serre contre elle Moon, replaçant une mèche de la chevelure de la jeune fille, comme elle pourrait le faire avec sa soeur. Bientôt, pour Moon. “Ma douce, tu es divine. N’oublies pas de m’envoyer un hibou que je te prépare ta chambre si tu le souhaites, d’accord ?” Ce n’est pas le lieu pour s’épancher outre mesure sur la situation, mais Théa voit sa belle soeur avec une tendresse infinie. Elle s’est si vite pris d’affection pour l’enfant qu’elle était. “Atlas, tu n’oublieras pas de faire danser ta soeur, n’est ce pas ?” Paroles rassurantes pour la jolie blonde qu’elle ne voulait pas laisser tomber. Jamais. Sororité solide, et ce, depuis le premier instant.

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Elle avait complètement oublié ce détail qui n’en était pas un sur la potentielle rencontre Kieran/Abelforth. Elle manque de laisser échapper un soupire, Minerva. Elle qui avait voulu éviter qu’il ne se retrouve avec des gens qu’il a envie de tuer… Elle n’avait pas parlé à Albus de la rencontre Gellert/Abelforth parce qu’@Abelforth Dumbledore lui avait demandé de ne rien dire. Fierté masculine encore et cela lui donnait envie de lever les yeux au ciel en y pensant. Minerva fit de gros yeux à l’évocation du fait qu’Abelforth ne l’ait pas connue jeune.
« Peut-être n’est-ce pas plus mal. » tente-t-elle de faire de l’humour pour le détendre. « Je n’étais pas très gentille avec les garçons. » Elle jeta un regard amusé à Kieran. A vrai dire, Minerva avait trop pris à cœur les enseignements de sa mère et sa grand-mère et comme tous les enfants, elle tenait à recopier les agissements de son modèle principal, @Isobel McGonagall. Parfois, elle se disait que si elle avait été née au Dahomey et qu’elle avait été une véritable amazone, elle aurait été du genre à enfermer Abelforth dans une cage comme elle l’avait vue là-bas, tant pour le protéger et le diviniser, sa semence utile d’après ses fières cousines lointaines, que pour se protéger elle-même et ses sœurs. Petit sourire à cette pensée.
« minerva. abel. quel plaisir de vous voir. »
« Oh bonsoir Leora ! » Le ton de Minerva se fit enjoué. En réalité, elle était très contente de voir la cadette des Dumbledore et elle se pencha vers elle pour la prendre dans ses bras avant de lui glisser à l’oreille, malicieuse : « Toujours aussi amazonesque, jeune fille. »
Se redressant, elle pose son regard sur @Helios Bagshot à qui elle adresse un sourire poli et chaleureux et des salutations. Elle en revient à Abelforth et note son sourire nostalgique. Elle aurait une discussion avec lui plus tard à propos de @Leora Dumbledore, probablement et… plus largement de cette soirée et de ce qu’il laissait transparaitre… C’est-à-dire tout. C’était pour cela qu’elle l’aimait évidemment et si elle était plus douée que lui à faire semblant quand bien même la situation ne l’enchantait pas de se retrouver dans la même pièce qu’Henry Potter, elle essayait de son mieux de ne pas céder à une angoisse qui la bouffait pourtant. A cette pensée, son regard tomba sur sa marraine… Bientôt cachée par sa mère qui arrivait telle une tornade.
« Maman, » souffle-t-elle à la fois soulagée et inquiète, le regard aussi sévère sur sa mère avant de la prendre dans ses bras et d’entendre cette dernière lui dire :
« Tu restes dans les parages chaton. Et si quelqu’un te cherches tu me l’envoies »
« D’accord mais tu m’expliques par quelle stupidité, tu as accepté qu’Antarès Black se retrouve avec un œuf de dragon ?! »
L’agacement et la colère dans la voix alors qu’elle siffle entre ses dents. Les deux femmes se détachent pourtant.
« Tu pourrais sourire, tu vas finir par avoir plus de rides qu’Elora »
Minerva se mordit la lèvre pour ne pas rire et regarda ailleurs. Ah, maman…
Laissant Isobel donner son cadeau à la jeune Leora, Minerva se tourna vers Kieran et Adalind : « Nous vous souhaitons une bonne soirée. Nous allons rejoindre notre table. » leur adressa-t-elle chaleureusement avant de glisser son bras vers Abelforth. Puis ce qu’elle ne pouvait et ne voulait pas se diriger vers Albus à qui elle avait envie de faire bouffer son œuf de dragon, elle pensa donc à aller droit sur la table qu’elle avait avec les Scamander. Eviter le buffet pour aller voir @Atlas Flamel et @Théa Malfoy qu’elle aurait pourtant voulu saluer, mais consciente que au vu de l’humeur d’Abelforth, elle voulait éviter une crise de jalousie… ou celle de Théa, soyons très honnête. A ce propos…
« Abelforth, » souffle-t-elle alors qu’ils se sont éloignés du couple Goyle et de Leora et son cavalier. Elle vient se placer devant lui et tendrement vient déposer un baiser sur ses lèvres peu soucieuse de ses épanchements publics. « Je sais que ce n’est clairement pas la soirée idéale et moi non plus contrairement aux apparences, je n’ai pas envie d’être là… Mais fais un effort s’il te plait bien que tu le sais : j’aime ta transparence et je t’aime. » mi-reproche, mi-douce. Elle vient lui prendre sa flute, celle-là qu’il a entamé un peu trop rapidement par rapport à la première. « Et doucement sur l’alcool, mo ghaol* » Elle lui vole un dernier baiser avant d’arriver enfin vers sa marraine, @Artemisia Scamander et @Alphard Scamander. « Marraine, Papa ! » voix presque enfantine alors qu’elle les serre chaleureusement avant de s’arrêter plus longtemps dans ceux d’Artemisia, partageant sa douleur d’être ici. Les morts ne sauraient traduire ce qu’elle voudrait lui dire et la force qu’elle cherchait à lui transmettre.

*mon Amour

Spoiler:

« Naiara. Tu es magnifique dans cette robe. »
« Merci, Henry. Tu es d’une élégance folle toi aussi, Señor Carisma. » s’amuse-t-elle avec un sourire éclatant et solaire et une certaine familiarité. Et probablement très ému de voir sa fille, la seule qu’il lui reste après avoir mis Lyrae dehors, se marier.
Son regard se repose sur @'Alaric Black', le Cerbère gardien des enfers, lui laissant sa main pour apprécier le baise-main.
« Vous me flattez Señorita Fabregas. Vous êtes divine et c'est un réel plaisir de vous voir aujourd'hui. Quelle tristesse de ne plus vous croiser au sein du Ministère. »
« C’est vous qui me flattez avec vos compliments. » souffle-t-elle en inclinant légèrement la tête. Sur sa peau, les couleurs changent légèrement pour devenir légèrement pailletées en accord avec sa robe. « Oh, vous allez très certainement me recroiser bientôt. »
Et elle avait grand-hâte de s’y retrouver à vrai dire, cela l’empêchera de penser à Lukian et broyer du noir. Elle suit le regard d’Alaric sur @Augustus Black à qui elle adresse un sourire chaleureux.
« Cela est fort dommage que Lukian ne soit pas là pour vous accompagner Naiara. Si nos épouses ne nous retiennent pas en otage sur la piste, Henry et moi-même seront ravi de vous faire danser. N'est-ce pas cher ami ? »
Un sourire radieux se dessina sur les lèvres de Naiara qui avait quelques passions dans la vie dont l’une d’elle était de danser.
« Si vos épouses le veulent bien, Et au vu de sa relation actuelle avec Adela, possiblement que ce ne soit pas le cas. je serais ravie de vous faire danser moi-même. »
Et quand on la connaissait on savait qu’elle pouvait avoir un rythme soutenu et réellement danser toute la nuit. Son regard quitta les trois hommes pour chercher ses enfants qu’elle ne lâchait jamais réellement longtemps. Esteban toujours avec ses petits camarades. Haydée qui tentait de voler des dragées sur la table d’invités et sembla dire quelque chose qui fit froncer le nez à un invité. Naiara haussa un sourcil et quand le regard de sa fille croisa le sien, Haydée comprit qu’elle devait s’excuser, ce qu’elle fit probablement avant de repartir comme une flèche dans les jupes de sa mère.
Ce fut à cet instant que @Gellert Grindelwald et son épouse, @Graal Grindelwald, firent leur apparition ici. Naiara adressa un sourire poli aux deux jeunes mariés.
« Monsieur le Ministre. Madame la première dame. » les salua-t-elle.
« Henry, Alaric, cette réception est splendide, j’ai cru comprendre que vous pouvez remercier les talents de Mrs Fabregas ? »
« Oh, vous êtes trop flatteur, Gellert. » répond-t-elle. Ses cheveux prirent la teinte violette d’une partie de sa robe avant de redevenir naturel. Elle devait avouer qu’elle avait bien réussi son coup compte tenu du fait qu’elle avait fort possiblement tout fait pour que les jeunes mariés soient à l’aise avec le fait que la mariée était enceinte… et que cela ne devait pas se voir.
« Madame, » dit elle en observant @Graal Grindelwald, laissant les hommes converser. « Puis-je me permettre de vous dire que votre robe est absolument resplendissante ? Qui vous l’a faite ? »
Apparence aimable saupoudrée d’hypocrisie. Naiara ne comprend pas réellement pourquoi les Croupton ont accepté de souiller le sang de la jeune Graal en la mariant avec un sang-mêlé quand bien même Gellert était-il un homme plus que respectable et que Naiara admirait beaucoup.

Spoiler:

L'arrivée d'Isobel en fanfare - comme d'habitude - marque le visage d'Abel d'un sourire sincère - le premier de la soirée. Ricanant à sa plaisanterie, il observe la femme se chamailler avec sa fille d'un œil protecteur et amusé. Un instant, il oublie qu'ils se trouvent dans la plus grande mascarade du siècle ou le dernier endroit au monde où il voudrait être. Les salutations avec le couple Goyle faites, Minerva l'entraine un peu plus loin, et dans un dernier regard à Adalind qui veut clairement dire "bon courage", Abel suit sa féline sans plus de question. Alors, Minerva se tourne vers lui... et lui fait presque la morale. Il lève les yeux au ciel, mais doit bien admettre qu'elle a raison. Un baiser tendre et une étreinte plus tard, il déclare : « Excuse-moi, je ne sais pas jouer la comédie comme Albus ou toi. » Loin d'une reproche, mais une simple vérité : ils sont de parfaits espions pour l'Ordre. Sans plus s'attarder, il termine sa coupe de champagne et sur les conseils de sa dulcinée, ne se ressert pas. En arrivant près du couple Scamander, un nouveau sourire sincère égaye le visage du tavernier. Bien qu'ils ne les connaissent pas beaucoup, cela fait bien longtemps qu'il n'a pas croisé le chemin du couple et cela lui fait plaisir. Minerva les enlace, et, à son tour, il les salue, non sans adresser un regard presque désolé à Artemisia - il n'ose même pas imaginer le traumatisme que la simple présence d'Henry Potter doit réveiller. « Je suis très heureux de vous revoir, comment allez-vous ? » Demande-t-il à l'adresse de madame autant que de monsieur.

Spoiler:

face claim : (c) ice and fire pseudo : ftgg.

Les noces d'or

mariage d'@astoria black & @antarès black

5 septembre 1914
Sous les candélabres, le gratin de la société sorcière célèbre l'union de deux enfants. Livrés aux Black, Astoria Potter s'est unie à Antarès devant une foule intéressée, alliance politique qui se déverse sur l'Angleterre sorcière d'une main de maître. La plèbe, conviée au repas des noces, fait foule au manoir. Les employés du ministère sont assis à une grande table. Les sorciers au carmin pur, sont assis à une autre. Autour d'eux gravitent des nés-moldus réquisitionnés pour le service, suprématie sorcière dans sa déclinaison la plus éloquente. Les verres s'entre-choquent, ponctués de rires gras qui se perdent dans l'éther. La plupart s'enivre et le temps s'étiole, coupes vides et assiettes presque terminées, jusqu'à ce que le fracas des deux portes massives de l'entrée ne perturbe la mêlée. Une enveloppe d'un rouge vif singulier fait irruption dans la grande salle, se présentant aux jeunes époux et au Ministre, assis non loin d'eux. Le banquet plonge lentement dans le silence à mesure que les invités posent leurs iris sur l'objet si distinctif. Les deux encolures de l'enveloppe forment une espèce de mâchoire prête à déchiqueter quiconque ose se mettre en travers de son chemin. Lorsqu'elle s'ouvre, une voix masculine et rauque en sort, déversant l'essence de sa rage à l'attention de l'assemblée.

— Vous, assassins, ne méritez pas les pouvoirs que vous possédez ! La magie est un art noble que vous souillez par vos actions ignobles et votre bigoterie sans borne ! Le monde des sorciers mérite mieux, et chacun devrait pouvoir vivre en paix sans avoir peur de son prochain ! Vous devriez avoir honte ! La lettre continue avec férocité. Elle crache son venin à l'attention des tablées de sang pur. Puisque vous prenez un malin plaisir à torturer notre monde, préparez-vous à déguster ! Les Enfants de Morgane espèrent que vous avez apprécié le repas qui vous a été servi ! Il n'a pas été aisé de l'ensorceler à l'insu de tous, mais d'ici quelques heures, vous serez égaux à ces moldus que vous méprisez !

Elle pousse un grognement avant de se déchiqueter d'elle-même, réduisant le papier en des centaines de petits morceaux qui virevoltent pour s'écraser sur le sol. Le silence s'empare à nouveau de la salle de réception, avant que les murmures ne viennent troubler la stupeur environnante.

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Aldaric Burrows

002

Vice-Premier Ministre de Grindelwald
Crucio

Nom : Burrows.
Prénom : Aldaric.
Age : Quarante-trois ans.
Nationalité : Britannique.
Origines : Anglaises.
Nature du sang : Mêlé.
Profession : Vice-Premier Ministre.
Personnalité : Charismatique, sinistre, mesquin, tenace, enjôleur.
Aime : La politique, l’humilité, la discrétion.
Déteste : L’insubordination, les jeux d’argent, les parvenus, les grandes gueules.
Signe(s) distinctif(s) : Il a toujours une mèche de cheveux noirs qui tombe négligemment sur son visage malgré l’image de type tiré à quatre épingles.

intervention du PNj

5 septembre 1914
Ce que les invités du mariage ne savent pas, c'est que la panique s'empare actuellement du Londres sorcier et particulièrement de Sainte Mangouste où l'afflux de malades s'intensifie. Quelques minutes après que la beuglante n'ait fini son discours, l'on entend une nouvelle fois les grandes portes de l'entrée s'ouvrir avec fracas, et de nombreux pas hâtifs se font entendre. Le Ministre se lève de sa chaise avec rapidité tandis que les Aigles chargés de sa protection se tiennent prêts. Le reconnaissable Aldaric Burrows, Vice-Premier Ministre de Grindelwald, fait irruption dans la pièce, la mine grave, entouré de gardes du corps.

— Par ordre du Ministère, vous êtes tous priés de rester au sein de cette propriété. Monsieur le Ministre, nous venons d'apprendre le début d'une nouvelle attaque terroriste, un empoisonnement des canalisations semble-t-il. Nous ne savons pas encore pour l'heure quelle est la gravité du poison, mais nous mobilisons en ce moment-même les services médicaux de Sainte Mangouste. Les badauds se sont rués à l'hôpital, il est donc nécessaire que vous restiez ici par sécurité. Une équipe médicale est dépêchée ici, ils sont en train de monter les tentes médicomagiques à l'extérieur au moment où je vous parle.

L'agitation se fait entendre au loin alors que certains se lèvent, d'autres sortent du manoir. Dehors, sur la gigantesque pelouse de l'arrière-cour, des médicomages font leur apparition, d'uniforme vêtus, et les tentes se montent seules par ensorcellement alors qu'on organise le triage des invités pour examen. Pour l'heure, aucun symptôme n'est à déplorer, mais ce n'est l'histoire que de quelques heures avant que les premiers effets ne se fassent sentir.

Disclaimer Tout comme l'eau du Londres sorcier, les réjouissances culinaires ont été empoisonnées dans l'après-midi, et les premiers symptômes commencent à apparaître. Badauds ayant pris un verre d'eau dans un bar (sait-on jamais), invités du repas ayant ingurgité boissons et repas, et même flemmards ayant eu la mauvaise idée de s'hydrater avant de retourner se vautrer dans leur canapé tombent peu à peu malades. Les conséquences de cet empoisonnement sont connues de vos personnages : vous perdez vos pouvoirs, selon la beuglante.

En tant qu'invités du mariage Black, et en présence du Ministre, vous êtes confinés au Manoir jusqu'à nouvel ordre. Les médicomages arrivent et montent des tentes. Les auscultations commencent, à mesure que les symptômes apparaissent.

Manifestations physiques possibles Nausées, vertiges, frissons, fièvre, vomissements, sensation d'être particulièrement vaseux, hallucinations visuelles de sévérité variable.

À noter qu'évidemment, pour les malades commençant à démontrer plusieurs symptômes inquiétants, leur magie elle aussi commence à se détériorer. Quelqu'un voulant par exemple en user risque d'avoir un léger choc.

Patienter, rien d’autres en cet instant, en ce moment, non seulement patienter, seulement tenter de ? Quoi ? Attendre l’instant qui ne vient pas, ne point faire de vague, seulement être une version moins encline sur sauter sur un inviter sans vraiment de raison. Non, l’homme n’aperçoit point l’œillade meurtrière de @Astoria Black, toujours aux aguets, prête à réagir si le comportement se trouvait perturbateur d’une manière ou d’une autre. Mais non, le calme plat, aucune vague, pour l’instant, ce qu’il fallait, ce qui était attendu. Les pensées dans le vague, l’archange regardait la silhouette approcher comprenant difficilement ce qui pouvait pousser ses pas vers les siens. @Scylla Potter savait-elle pour sa rencontre fortuite avec Faust ? Pour les coups échangés ? Pour le comportement mordant ? Sans doute pas, sinon pourquoi tenterait-elle ça ? D’approcher le mouton noir pour la branche la moins intéressante de la famille. Le prénom dans les lippes, chaleureux, comme à l’accoutumée, comme le symbole de celle qui ne l’a pas totalement abandonnée à l’opposé de son époux. Chanter ? Avait-elle déjà abusé de l’alcool ? Qui avait-il a fêté finalement ? Le départ d’une sœur ? La paix retrouvée ? Cette dernière emménageant chez le frère d’une autre mère, lui enlevant le précieux allié d’une certaine manière. Chanter le secret bien gardé ? Trop bien gardé ? « Oui nous sommes amis. » Que rajouter d’autre ? Devrait-il argumenter sur son état ? Sur la volonté de faire tapisserie rien qu’un peu. « Et vous, pourquoi ne déambulez-vous point au bras de mon oncle ? » Pourquoi venir vers lui ? Loin de la foule ? Loin du monde étrangeté d’un instant. Rejoindre le solitaire dans son antre précaire, étrange choix finalement. Antre qui ne l’est plus vraiment quand l’ensorceleuse (@Selina Parkinson) arrive dans la pièce, croise son regard et décide sans y avoir été invitée d’avancer sur son chemin. Les pas se rapprochant, encore et toujours, bien trop au gout du Potter, contraint d’une œillade d’observer le rouge carmin de la robe, les formes se dessinant pour la première fois sous un regard que la haine n’étreint pas encore. Mais tout vient, là, quand les mots sont prononcés, quand la baiser est donné, fige tout sur place, retrouve le problème premier, celui qui ne devrait point exister, elle n’est point femme seulement une emmerdeuse bien obligée de la supporter… Une danse ? Eux ? Non, hors de question mais elle ne lui laisserait pas le choix hein ? En aucun cas… Et cette voix, uniquement dans son oreille, cette proximité un peu trop prononcée, là devant une foule, il la hait pour cela et s’il le pouvait, il lui montrerait à quel point il a envie de la tuer en cet instant. S’il était capable de bouger, de ne point être emprisonné par les gestes, par le parfum, par cette multitude jamais observée auparavant. Et la voilà déjà partie, lointaine et le regard qui la suit n’est que noirceur tandis que celui de la tente se fait interrogateur. Sans trop savoir quoi répondre, comment s’en sortir de quelque façon que ce soit. « Les gens ne savent pas tenir l’alcool. » Dit-il en vidant d’une seule traite son verre, un autre venant remplacer le premier assez rapidement, la mine déjà renfrognée. Et comment ne point augmenter la noirceur du regard si ce n’est par une autre présence ? Elle, @Naiara Fabregas, les deux gamins horribles lui collant aux basques et elle l’ignorant de toute sa splendeur. Echange de regard cessé tout de suite. Deuxième verre totalement vidé sous le regard d’une tante interloquée. « la cérémonie m’a assoiffé. » Mensonge éhonté, besoin de cacher la vérité, celle qui ne peut point être prononcée en aucun cas, jamais… Elle cessera donc tout contact pour éviter la reproduction ? Et lui ? Le gout de la possessivité revient, trop surement pour ne point s’emparer d’un troisième verre. Moment choisit pour que le regard ne suivie une autre silhouette (@Leora Dumbledore), le rappel de mauvais souvenirs, d’autres incompris, d’un tout se mélangeant finalement. Point le temps d’attendre, de comprendre quoi que ce soit que @Mishka Dolohov vient parler, prononcé à la hâte quelques mots, là, dix minutes, venir, l’ordre n’est point ce qui est apprécié par l’héritier, en aucun cas. L’idée de ne point y aller traverse l’esprit, l’espace de quelques instants s’il n’avait été le seul appelé mais non, étrangeté, curiosité un peu déplacée sans doute. « Veuillez m’excuser ma tante, l’un des devoirs d’un témoin m’incombe. » Et le voilà en train de s’éloigner, incapable de comprendre ce qui va se passer. Suivre le mouvement comme dans ses jeunes années à Poudlard, sans savoir, sans trop comprendre… La porte venant s’ouvrir et la population se faisant, était-ce vraiment surprenant de voir un serpent sortir de la poche du marié ? Pas vraiment…
tw drogue:

Retour à la réalité, la place toute trouvée, indiquée, assis et manger, boire, beaucoup, sans doute trop comme à son habitude jusqu’à ce que l’enveloppe n’arrive. La beuglante et finalement tout qui change. Les enfants de Morgane, la menace indiquée, loin d’être totalement comprise pourtant. La nourriture ? La boisson ? Empoisonnement ? Comment est-ce possible, encore l’incompétence de la cheffe des aurors certainement. Egaux aux moldus ? Quel effet ? Quel résultat ? Le silence règne, consume la pièce. Point le temps de vraiment réagir que le tout se transforme encore une fois, rester ici ? Génial, tout ce qu’il désirait, le mariage qui se retrouve transformé, le poison, alors ils vont peut-être tous crever ? Autant se resservir un verre non ? Pour l’instant l’être ne ressent rien, observe autour de lui la foule s’agiter ce n’est pas tellement son genre finalement. Le corps finit par se lever, suivre le mouvement, le verre toujours à la main. Sans doute devrait-il arrêter de boire mais qui oserait empoisonner de l’alcool ? Même les enfants de morgane ne sont pas aussi cruel pas vrai ? La route croise celle de @Selina Parkinson quelques secondes, le temps de lui adresser quelques mots « La danse est annulée je crois. ». Content ? Trop sans doute, trop peut-être, il ne peut s’en empêcher pas vrai. Le témoin finit par se diriger vers la table des mariés (@Astoria Black et @Antarès Black). « Comment vous vous sentez ? » Inquiétude pour le couple, le témoin faisant son boulot finalement, étrangement.

Félicitations mêlées aux rires et aux tintement des coupes de champagne noient l'arrivée discrète des jumeaux Shafiq à la réception organisée par la famille Black. Ce genre d'occasions, d'ordinaire, Nile y aurait assisté comme on assiste à une démonstration comique, s'amusant des traditions pompeuses tout en s'empiffrant jusqu'à ne plus rien pouvoir avaler, avant de trouver un moyen loufoque de perturber ce défilé de grosses têtes. Mais l'union des deux cousins -ce que le briseur de sort ne manqua pas de noter, fait que Genesis lui pria de ne pas mentionner devant les deux concernés- est une occasion spéciale, et les dorures s'accompagnent d'un reflet de danger. Il est bien placé pour le savoir, Nile, qui ne peut s'empêcher d'afficher un sourire triomphant en balayant son regard sur la foule. Ils ne savent pas ce qui les attendent.
Et c'est bien pour cette raison, cette fois, qu'il a convaincu Genesis de l'accompagner. Pour assister à l’ascension de Morgane de ses propres yeux, et montrer à sa divine sœur que le Phoenix ne restera pas non plus impuni pour sa complicité. Sombre dessein dans les pupilles de l'omanais qui salue les jeunes mariés : Les cadeaux amenés par les Shafiq n'ont rien de grandiloquent et pour cause, d'ici quelques heures, il s'agira là du cadet de leurs soucis. La belle avocate à son bras, apprêtées de leur rayonnantes tenues blanches et dorées trahissant leur héritage, ils slaloment entre les invités d'un pas dansant, saluant tantôt diverses connaissances, évitant tantôt d'autres. Les visages s'enchaînent, se succèdent. Il aperçoit les pères des héros du jour, et il tourne les talons. Comment manquer leur illustre ministre et la première dame ? Albus, et l'homme qui n'est finalement -il l'a appris plus tard- pas son père, mais bel et bien l'alchimiste de renom (sois-disant) Nicolas Flamel, et son sourire malin s'élargit. Le Phoenix tombera en même temps que le gouvernement qu'il assiste. Plus loin, il aperçoit Minerva, et son sourire fane. La dresseuse de dragon pourrait bien le faire douter, si sa colère n'était pas aussi vive. Il aperçoit Isobel pas bien loin, et là encore, il sent sa poitrine se serrer. Il évite le regard d'Abelforth, craignant qu'ils se trahissent et le reporte sur sa sœur qui s'est emparée d'une coupe de champagne. Les mains de Nile s'agitent, lui pique le verre d'entre ses doigts et le repose sur une table non loin. Il resserre la prise sur son bras, attire le visage de son double contre le siens, ses lèvres contre son oreille.

« Quoi qu'il arrive : ne mange rien, et ne bois rien. » Le regard qui se veut interrogateur, et presque inquiet. Une discussion qu'il lui intime de remettre à plus tard. « Je suis sérieux Genesis. On en parlera plus tard. »

Et la discussion est close.
Il ne la quitte pas des yeux un seul instant. Pas quand il est temps de socialiser, ni quand il est temps de s'asseoir. Ils apparaîtraient presque suspect, à ne rien avaler, si quelqu'un faisait seulement attention à eux. Avec un autre pincement à l'estomac, il observe Minerva se servir d'une coupe de champagne, mais ne peut s'empêcher un râle mesquin lorsque la mariée se permet d'avaler un petit four.
Son regard sur les portes, son corps entier se tend lorsque celles-ci s'ouvre en trombe. Et déjà, il bondit sur ses deux jambes, empoignant le bras de sa sœur.

« Il est temps de partir, chère sœur. » Pendant que l'assemblée est toujours distraite.

Ils filent entre les invités, qui commencent peu à peu à se tourner vers l'enveloppe carmin qui fait son bout de chemin jusqu'à la table d'honneur. Marchant d'un pas pressé mais qu'il espère non suspect, ils parviennent à quitter la grande salle avant que la beuglante ne s'ouvre. Derrière eux, elle hurle :

« Vous, assassins, ne méritez pas les pouvoirs que vous possédez ! […] Les Enfants de Morgane espèrent que vous avez apprécié le repas qui vous a été servi ! »

Leur transplanage avale la sentence.
Vive les mariés !

les noces d'or
tenue de genesis

Elle ne souhaite pas s’y rendre, mais son absence serait probablement remarquée - en parfaite sorcière de la confédération qu’elle prétend être. Et, si Nile traîne des pieds, lui aussi, il ne raterait pas une occasion de se gaver de petits-fours et de semer le trouble. C’est donc à ses côtés qu’elle se rend à la réception. Apprêtés comme des princes, leur peau olive qui détonne parmi les hommes et les femmes de la haute. Son bras enroulé autour du sien, Genesis lui rappelle à voix-basse les sujets qu’il est convenable d’aborder et ceux qui ne le sont pas. Le fait que les mariés soient cousins étant probablement la conversation qu’elle refusait de le voir amorcer. Les présents déposés parmi les autres, ils peuvent vaquer à leurs occupations. Son regard balaie l’assemblée à la recherche de Harfang qui demeure introuvable. Quand bien même aurait-il été présent, elle n’aurait probablement pas pu l’approcher. Leur relation qu’ils n’étaient pas encore tout à fait prêts à officialiser. Au loin, elle discerne la silhouette de son supérieur, Henry Potter, et détourne aussitôt le regard. Son frère l’évite, comme s’il avait lu dans ses pensées. Tentative qui les mène nez-à-nez avec Gellert Grindelwald et sa prétendue compagne, si elle en croit la courte vision entrevue, quelques semaines plus tôt, dans l’esprit d’Albus Dumbledore. Ce dernier qu’elle redécouvre, de chair et d’os, malgré les multiples rumeurs qui avaient clamé sa mort haut et fort. Un soupir de soulagement qui s’échappe de ses lèvres et un sourire discret qu’elle lui adresse. Les prunelles embuées, l’émotion de le retrouver, toujours aux côtés de Nicolas Flamel à qui elle adresse un signe de tête poli. Ils croisent Minerva et Abelforth et Genesis ne comprend pas bien pourquoi le visage de son frère se décompose en les apercevant.
« - Il y a un problème ?, lui demande-t-elle d’une voix douce. »
Mais, il finit par secouer la tête sans adresser un mot au couple d’amis. Soit. Ils pourront toujours les rejoindre plus tard. Une coupe de champagne qu’elle saisit entre ses doigts, porte lentement à ses lippes avant que Nile n'interrompe son geste et repose le verre sur la table.
« - Quoi encore ? Plainte murmurée, mais laissant transparaître son impatience. Les bras qu’elle croise sur sa poitrine en l’attente d’une réponse.
- Quoi qu'il arrive : ne mange rien, et ne bois rien.
- Tu veux rire, j’espère ? Mais, il n’a jamais été aussi raisonnable, Nile.
- Je suis sérieux Genesis. On en parlera plus tard. »
Les sourcils qui se froncent, néanmoins elle sait qu’il ne répondra pas à ses interrogations avant de l’avoir lui-même décidé. À ses moindres faits et gestes, elle sent son regard posé sur elle, comme un parent cherchant à prendre sa fripouille désobéissante la main dans le sac. Et, la sorcière ne peut s’empêcher de se demander quel joncheruine a piqué son frère. Un mariage comme celui-ci sans un ou deux verres de crémant risque d’être particulièrement difficile à supporter. Son corps qu’elle laisse retomber dans une siège, sitôt redressé par son double qui saisit son bras.
« - Il est temps de partir, chère sœur.
- Par Merlin ! À quoi tu joues ? »
Une cadence rapide qu’elle s’efforce de suivre. Ils se faufilent entre les danseurs, l’orchestre et les invités sans la moindre résistance. Nul besoin de rassurer quelques curieux d’un sourire hypocrite ou de prétexter une envie pressante. Le hall d’entrée qu’ils rejoignent et les lippes de Genesis qui s’entrouvrent, prêtes à tempêter.
« - Vous, assassins, ne méritez pas les pouvoirs que vous possédez, hurle la beuglante. […] Les Enfants de Morgane espèrent que vous avez apprécié le repas qui vous a été servi !
- Il faut prévenir… »
Pas le temps de finir sa phrase, Nile glisse sa main dans la sienne et les fait transplaner.

Les noces d'or

mariage d'@astoria black & @antarès black

5 septembre 1914
Il avait finalement réussi, enterré le manteau de l’enfance à coup de rails et de rires avec ses plus proches amis, ses alliés, son cercle. Leurs visages ancrés dans sa mémoire, et les promesses d’aventures à venir. Et puis le retour à la réalité bien que plus doux quand la tête s’envolait sous l’effet de la poudre ingérée. Il était presque heureux le Black, oubliant que ses ennemis rodaient dans son manoir; Oubliant tout il retrouvait sa reine à leur table, que les festivités commencent, le festin était lancé, et sous les rires de la tablées, la soirée semblait parfaite. Digne de ce que les deux familles avaient imaginé pour le mariage des deux joyaux. Le chien accueillait l’émeraude dans son foyer, elle portait son nom et sa couronne, et alors que discrètement sa main allait toucher le ventre de l’autre, sans qu’aucun regard ne capte le mouvement, un sourire léger. Trois contre le monde. Alors il buvait et mangeait, profitant de cette soirée pour oublier le reste, les yeux évitant à tout prix de se poser sur un visage particulier, réussissant à la bloquer hors de ses pensées, pour ce soir au moins. Il n’arrive pas a effacer le sourire de ses lèvres, même quand les portes s’ouvrent brutalement en attirant son attention, la lettre écarlate s’arrêtant face à lui et Astoria, son regard se fige alors que la beuglante transmet son message, des frissons parcourant le corps du marié. Sa main se glisse dans celle de son épouse. Alors que le vice ministre fait irruption dans la salle. Antarès écoute, et directement se rends compte de la catastrophe. Gabriel apparaît alors, et Antarès finit par se lever, s'agrippant à sa chaise alors qu’il est pris d’un léger vertige, se racle la gorge, sûrement trop d’alcool ingéré, ça passera. ”Ca va. Je m’occupe d’elle, trouve Augustus, Alcyone et Asteri s’il te plait.” Le Black n’avait pas le temps de réfléchir à autre chose. Il fallait gérer la crise. Il se tournait vers Astoria ”Je suis sûr que tout ira bien d’accord.” L’héritier claquait les ordres alors qu’il ne bougeait pas la main toujours agrippée au dossier de sa chaise. Son regard capte celui d’Alaric. La foule se disperse alors rapidement, certains disparaissent, d’autres se faufilent alors que le manoir se trouve être une zone de quarantaine. Pourtant pour l’instant il se fout des coupable, l’important c’est de s’assurer que les Black vont bien, tous. Il appelait alors deux des elfes des Black. ”Assurez vous que les hommes du ministère disposent de tout ce dont ils ont besoin. Nous discuterons de votre incompétence plus tard” Verve crachée envers les serviteurs, l’un d’eux écopant d’un coup de pied pour l’éloigner du chemin. Comment cette attaque avait-elle put avoir lieu. Il se retournait alors vers la foule, regard entendu avec Alaric

”Mesdames et Messieurs merci de rester calme. Tout rentrera certainement dans l’ordre. N’hésitez pas à vous adresser à nos serviteurs pour la moindre demande.”

Sourire poli, maintenir l’image. Il saisissait ensuite le bras de son épouse. L’entraînant avec lui pour rejoindre leurs pères. ”Père, c’est forcément une erreur.” Le sang se glaçait dans les veines, les mots de la beuglantes se répétaient sans cesses. Perdre ses pouvoirs n’était pas une option, pas après ce qui lui était arrivé, pas alors que le manoir grouillait d’ennemis. Alors presque trop naturellement, à l’opposé de son tempérament, peut-être juste pour protéger son épouse à ses côtés alors qu’@Henry Potter était à leurs côtés, les deux patriarches toujours réunis, il attendait les ordres. Soldat avant tout. Et pourtant le soldat sentait son corps se chauffer doucement, le dos de la main essuyant une goute de sueur au coin de la tempe, la poudre faisait rarement effet après tout ce temps, mais c’était sûrement ça. Le mélange avec l’alcool, regrettant presque d’avoir utilisé le cadeau de Mishka, ses yeux cherchaient d’ailleurs ses amis. S’assurer qu’ils allaient bien

Spoiler:

Et là,
C'est le drame.

Ou presque.
Pas encore, mais bientôt, sûrement. Certainement.
Premier acte, le ministre et son épouse.
Léger hochement de tête envers @Gellert Grindelwald et son épouse, la belle @Graal Grindelwald pour les saluer, respect sincère, aucun mot sur le serment liant les deux hommes des jours auparavant, mais une servitude complice et dévouée envers l'homme, Potter n'avait aucune intention de trahir l'homme.
Et puis, un autre visage familier se dessine dans la foule. Et le front lui martèle, douleur silencieuse, sinueuse.
@Artemisia Scamander fait son entrée, peu de temps avec @Minerva McGonagall. Potter évite le regard des deux femmes autant que possible, préfère se concentrer sur le verre qu'il tient à la main. Inutile de faire des vagues en ce jour heureux.
Heureux.

Les effluves cubaines peuvent faire tourner la tête de bien des hommes, car les courbes de dessinées au pinceau de @Naiara Fabregas font tourner de beaucoup, mais ce n'est pas ça. Non, ce n'est pas ça qui donne le vertige à Henry.
Un verre à la main, du brandy dont le cristal a déjà trinqué, même résonance, écho de l'unisson des emblèmes avec son comparse @Alaric Black ce n'est que le deuxième, pas assez pour lui donner chaud, pour faire naître une migraine affreuse, mais pourtant, Potter chancelle dangereusement. Sa main le retient, posée contre la cheminée éteinte, il dépose son verre et fronce brièvement les sourcils, se veut discret dans son malaise naissant.
La chaleur est vive, il desserre le noeud papillon autour de son cou et glisse une main sur son front, se surprend à sentir l'humidité, perle de sueurs. Fièvreux à souhait, il n'est pas bien et cela ne s'arrange pas, crescendo comme la mesure qui bat et augmente.

« Alaric, Naiara, veuillez m'excuser... » mais il ne termine pas sa phrase, interrompu par la beuglante, il écoute la voix qui tonne, la colère divine et les menaces. La chute des titans !? il fronce les sourcils. Et puis, c'est l'arrivée de ce cher monsieur Burrows qui s'adresse au ministre. Du poison ?!

Immédiatement, Potter tourne la tête, cherche du regard sa marmaille. Il croise le regard de @Gabriel Potter et de sa fille @Astoria Black, soulagé de les voir présent avant de se concentrer sur sa personne, sur la fièvre qui lui donne des sueurs, de croiser le regard d'Alaric et de Naiara avec qui il bavardait un peu plus tôt. Et si Potter reste de marbre, impassible, le teint livide sur son visage le trahi autant que la sueur qui goutte le long de son arcade sourcilière.
L'idée émerge dans son esprit, le souvenir de son père qui se meurt sous la gorgée de son propre vin souillé. Le poison.

« Alaric, j'aimerai te parler... » de nouveau, il ne termine pas sa phrase. L'arrivée d'Antarès l'en empêche et l'oncle observe son neveu avant de dévisager la foule un moment. Tout se met en place vite, trop vite à son goût, mais il faut agir. Ils sont tous ici dans une cage, des lions, des chiens, des loups, quelques rats, tous enfermés ensemble. « Bien. Antarès, reste aux côtés de ta femme. Ensuite, je pense qu'il est préférable de voir si les menaces de cette chère beuglante sont véridiques. Essayons tous de lancer un sort basique. Voyons. » il s'empare de sa baguette, désigne discrètement un verre vide posé au loin. « Accio. » souffle le ~~sorcier~~ mortel.

Le verre bouge.
Tourne sur lui-même.
Faiblement.
N'obéit pas.
Potter fronce les sourcils, recommence, une fois, deux fois. S'acharne en vain. Rien n'y fait et la fièvre s'accentue. La gorge est sèche. Il tourne son regard vers son comparse Alaric et la cubaine.

« Je crois que nous avons un problème. »

[ inspiration tenue ]

Les noces d'or

mariage d'@astoria black & @antarès black

5 septembre 1914
Gellert avait conversé quelques secondes avec les hôtes et la cubaine, Graal a ses côtés, preuve de ce pouvoir qu’ils avaient arraché. Et puis les festivités avaient repris, rejoignant sa table aux côtés de son épouse, assis face à son mari, il glissait à sa belle dans un murmure ”Rassures moi, après ça on s’en va ?” Le ministre détestait ce genre d’assemblée, quand bien même il semblait y être à son aise, ayant dû apprendre au fil des années à se comporter comme l’un d’entre eux. Pourtant il s’ennuyait profondément alors qu’il enchaînait les coupes de champagnes, participant quelques fois aux conversations de la tablée, sans vraiment y mettre du sien. Les yeux qui balayaient sûrement trop souvent la montre à gousset. Une cigarette à ses lèvres, il haussait un sourcil au vacarme des portes qui s’ouvraient, décidément ils aimaient faire les choses en grand chez les Black. Pourtant il ne lui avait fallu qu’un regard vers Alaric pour savoir que ce n’était pas prévu.

“Les Enfants de Morgane espèrent que vous avez apprécié le repas qui vous a été servi ! Il n'a pas été aisé de l'ensorceler à l'insu de tous, mais d'ici quelques heures, vous serez égaux à ces moldus que vous méprisez !”

Le ministre jurait, quittant violemment sa chaise qui tombait à la renverse alors que les aigles et autres employés s'agglutinent à ses côtés. Idiots incompétents Il enrageait intérieurement alors que Aldaric débarquait dans la salle, des aurors à ses pieds, des médicomages qui suivaient. L’homme se dirigeait vers lui en parlant, et le ministre serrait la mâchoire. Fondant dans l’esprit du vice-ministre, feuilletant les derniers évènements. Une attaque terroriste. La baguette du ministre glissait entre ses doigts, l’utilisant dans un premier temps pour appeler @Perseus Parkinson Endoloris à distance qui restait le signal d’alerte pour le chien de garde alors qu’il faisait signe à @Kieran Goyle de le rejoindre. Pointant le sureau vers le plafond, peut-être pour calmer la foule alors que le jeune Black tentait les mots, il appliquait à la demeure un maléfice anti-transplanage. Le sureau vibrant au bout des doigts. Quelque part rassuré que sa magie réponde encore il baissait les yeux vers Graal ”Restes avec Albus” Ses yeux se posaient ensuite sur le Gallois. tout ira bien. Un hochement de tête qui suffit à comprendre, pincement au coeur à cause de la nécessité de se détacher de l’autre, le ministre ne pouvant se permettre de laisser transparaître quoi que ce soit. Un Sonorus baguette pointée sur la gorge, la voix calme et sèche du bulgare résonne dans l’assemblée calmant la foule qui semblait sur le point de céder à la panique.

”Mesdames et Messieurs, merci de ne pas céder à la panique. La Noble et Très Ancienne maison des Black est ravie d'aider le Ministère a régler cette histoire le plus rapidement possible, le ministère a tout sous contrôle. Veuillez suivre les médicomages et obéir aux Aigles. Votre sécurité reste notre priorité.”

Hors de question de laisser ça passer, et puis il était persuadé qu'Alaric partageait son avis. Du moins ce n'était pas comme s'il lui laissait le choix. Faire front commun pour conserver l'image que Gellert s'efforçait d'avoir. Le ministre avait le visage fermé et les yeux glacés, les attaques continues sur le gouvernement devenait impossible à gérer. Et il refusait d’être vu comme faible. Le temps était venu d’être intransigeant. Il se dirigeait vers @Selina Parkinson, son vice-ministre à ses côtés. ”Pas de muscle, pas de force. Vous vous occuperez de maîtriser la foule en cas de mouvement de panique. Je ne veux pas de blessé de nos mains, est-ce que c’est clair ?” Si la menace était réelle, alors ils avaient une chance de faire passer quiconque était derrière l’attaque pour un psychopathe dégénéré. Il tournait la tête vers @Kieran Goyle ”Tu te sens bien ?” Gellert avait besoin de ses gardes en pleine forme, lui pour l’instant ne ressentait aucun symptôme, préférant ne pas y penser. Pas tant qu’il n’avait pas de preuves que la menace était réelle. Des sorciers privés de leur magie, surtout dans une assemblée de sang-purs, ça ne promettait rien d’agréable. ”Et emmenez moi @Alaric Black et @Henry Potter “ Qu’ils puissent tenter de régler leur bordel.

Spoiler:

noces d'or

tout le gratin sorcier

◊ ◊ ◊

le père manque cruellement de tact et d'humour, une fois n'est pas coutume, ce n'est pas comme s'il s'était attendu à une véritable discussion avec la personne qui l'avait à ce point ignoré toute sa vie durant. un rappel aux règles du mariage auxquelles il jure qu'il n'échappera pas, augustus pourrait en vomir sur place tellement c'est hors de propos, tellement ça paraît illégitime que ce genre de fêtes puisse avoir lui comme intérêt. le gamin habitué à l'être qui n'avait pas fait attention au fait que les années passaient. les noces qu'il voudrait jamais ne voir arriver. bon, il est temps pour moi d'aller tenter de m'étouffer avec une pâtisserie, en espérant que ça recule la date. même pas intérêt de savoir avec qui, il la détestait déjà de potentiellement exister. joignant la parole au geste, se dépêchant d'échapper à ses paroles néfastes en tentant d'y ajouter le baume de la mère ; naturellement qu'elle ferait tout pour lui laisser le temps, la famille n'était pas aux abois, forte d'une nouvelle union, même un futur bébé qu'ils ignoraient. de quoi le faire l'oublier un moment, il espérait.

c'est en gobant son deuxième loukoum de manière théâtrale qu'il entend la beuglante assourdissante, et dans un premier temps, il croit à la blague devant des personnes visiblement bien concernées. tenté de recracher ce qui semblait empoisonné, contraint à avaler, le sens des manières rudement appris et pas l'envie de causer une esclandre dans un milieu aussi enclin aux drames en tous genres. regard rapidement lancé en direction de son frère qui prenait déjà la situation bien en main, fierté mise à part devant l'urgence de la situation, alors qu'il le rejoignait comme le reste des black. déjà honnêtement nauséeux, la faute à la consommation d'eau avant la soirée, et augustus qui s'en voulait de s'être à ce point lavé juste avant le mariage, baignant dans le poison autant que c'était possible, alors qu'il espérait que les autres membres de sa famille aient une chance autre ; au pire, il n'en sera la risée qu'une fois de plus. antares est rapidement rejoint, alors qu'il lui attrape la main, passe un moment les yeux dans le vide, à tenter de se concentrer. incapable de faire sens de ce qu'il voyait. antares, qu'il lance, pour avoir son attention et au moins son soutien, pendant que la crise silencieuse continue, devant l'effervescence de la foule, soit les girafes du zoo de londres organisent un putsch dans deux mois contre grindelwald, et si c'est le cas je les en félicite, soit c'est en train de m'atteindre différemment. impossible de croiser son regard, alors que les hallucinations continuaient.

(c) oxymort

(...)

Suite aux paroles de la beuglante inopinée, un silence de quelques secondes sembla duré une éternité. Tous, par-dessus les tables, les verres et le banquet, s'observaient, hypnotisés encore par les menaces du papier enchanté qu'ils venaient d'écouter. Les Enfants de Morgane, Artemisia n'avait pu s'empêcher de surprendre penser à l'ironie de l'appellation. Demi-sœur du Roi Arthur, adepte de la Magie Noire, mais surtout ennemie jurée de Merlin, le choix du blason n'indiquait rien de bon.

Puis, un vent de consternation parcourut les invités, tandis qu'au-devant, d'autres sorciers se précipitaient tout autour du Ministre (@Gellert Grindelwald). Se penchant d'instinct vers Alphard, il lui pris les mains, les encadrant dans les siennes, un regard chargé de mépris vers les Aigles qui entouraient le Bulgare comme s'il eût été le plus précieux trésor de cette assemblée. Son épouse lui aurait bien chuchoté quelque chose, ne serait-ce que pour lui rappeler qu'ils n'étaient pas ici pour estropier personne, mais la voix portante de la personnification de la Magistrature la stoppa dans son élan. Se dégageant une main, elle l'a déposa tout simplement contre sa cuisse, tendue et bandée par des milliers de nerfs invisibles sous la chair, prêt à réagir.

Sauf qu'à ses paroles...
... à ses nouvelles consignes, c'est la Sorcière qui manque de tact, dégoûtée par le visage impavide du Père de la Nation... il ne laissait rien paraître de ses émotions.

« ... votre sécurité reste notre priorité... » qu'elle mimique ironiquement, l'Albannach, reprenant les paroles douteuses de son Ministre avant de froncer le nez de désapprouvement. Of course que les bonnes gens de la soirée seraient en sécurité, pour ce qui est de la deuxième table, la Scamander n'était pas prête à y parier un œuf d'hippogriffe. « ...c'est ce qu'on nous avait dit en juillet dernier... » interrompu par le renâclement bruyant de son mari, elle jette un coup d'œil à sa droite et Alphard semblait découragé le sentier glissant sur lequel son épouse semblait s'être décidée à emprunter.

Lui offrant paire de sourcils impatiemment redressés, la Sorcière observe sous ses longs cils noirs les réactions des autres. L'on se bouscule de l'autre côté, des invités s'activent et accourent aux côtés de Grindelwald, tandis que d'autres manifestes des symptômes inquiétants; elle voit @Henry Potter se couvrir de ridicule en étant incapable de pratiquer même la magie la plus élémentaire. Échec auquel la Fermière esquissa un petit sourire matois. L'Animal n'était plus si inquiétant sans sa magie, pas plus qu'elle n'était ravie de le revoir, même en de si fâcheuses positions. Comme elle commençait sincèrement à regretter leurs invitations, l'Éleveuse se tourne vers les membres de son clan, comme piqué d'une aiguille du bon sens, dont elle regrette ne pas s'être acquittée plus tôt de leur état de santé :

« Vous allez bien? » qu'elle demande à l'adresse de sa progéniture, collant son avant-bras sur chacun de leurs fronts, tour à tour, comme vérifier une fièvre. C'est qu'elle ignorait tout des effets secondaires de ce poison, sinon, qu'ils y laisseraient assurément leur magie. « Isobel? A leannan? » inquiétée par l'état de sa sœur (@Isobel McGonagall) et de sa nièce (@Minerva McGonagall), elle coule également quelques œillades vers @Abelforth Dumbledore.

Elle ignore encore quels sont les effets sur sa propre magie, alors à l'unissons de quelques autres convives, l'Écossaise dégaine sa baguette et fait un test très simple sur son verre de champagne. À l'exception des autres, le sien vient délicatement rejoindre la paume de la main tendue, et le résultat terrifiant de cette constatation lui font regarder ses compagnons, l'air hébété :

« Par la Barbe de Merlin... » elle dépose son verre de champagne sur la table, mais ne lâche pas sa baguette : « Qu'est-ce qui se passe? »

Spoiler:

« C'est pire qu'être de corvée de nettoyer l'enclos des hippogriffes. »

Il râle.
Encore et toujours, il râle.
Et pourtant, Theseus refuse de ne pas suivre ses parents. Il traîne les pieds le rouquin jusqu'au mariage. Les noces, union malsaine de deux maisons pathétiques, la pouliche de cet enfoiré de Potter va s'unir à ce pathétique chien mouillé de Black. Non, définitivement, Theseus n'a aucune envie d'y aller, de les voir se pavaner et surtout, de croiser le regard de Potter, bourreau de sa mère, de Prince, bourreau de Prudence et de tous les autres.
Parce que le sorcière supporte de moins en moins l'hypocrisie et les mensonges, n'arrive plus à se contrôler malgré les mises en garde.Mais il le doit. Il n'a finalement pas le choix. Alors il fait ce qu'il sait faire de mieux quand il n'est pas content de la situation.
Il râle encore et toujours.

Il râle quand il arrive au mariage.
Il râle, jure entre ses dents en apercevant les mariés, ne leur souhaite rien d'autre que des enfants à foison, pondus en nombre pour déformer le corps que le rouquin concède comme appréciable, des sales gosses insolents qui vont faire regretter aux parents d'avoir engendré une descendance consanguine malsaine.

Oui, Theseus râle beaucoup.
Tellement qu'il préfère oublier la situation en prenant un verre qu'il vide d'un trait. Mais quelque part, le jeune homme sait qu'il doit être là. Aux côtés de sa mère, de son père, des siens. Le clan avant tout, l'Ecosse peut souffrir, être mise à genou, mais jamais elle ne cède, se redresse sans cesse, la tête haute.
Et c'est ce qu'il fait, le rouquin, en restant prêt de sa mère.

« Ah, @Minerva McGonagall et @Isobel McGonagall
sont là. » dit le sorcier, satisfait de voir dans toute cette meute, joyeuses langues de bois, des alliées, des membres du clan, de la famille.

Et il vide un verre, peste d'être là malgré tout, car ses pensées sont tournées vers sa patrie, vers une fleur absente et qui lui manque bien plus qu'il ne veut l'admettre, mais la soirée doit continuer, vive les mariés jusqu'au bout de la nuit.

Ou pas.
La beuglante déclenche les passions et surtout, la panique. Theseus arque un sourcil et par réflexe, repose son verre. Du poison, l'arme des femmes dit-on. Il plisse les yeux, observe autour de lui les réactions et la cohue qui semble mettre fin aux festivités, adieux les réjouissances, bonjour les angoisses.
Le regard du garçon se pose sur le ministre qui se lève, pratique la magie, mais aussi sur celui de Potter qui n'arrive pas à pratiquer un sort basique. Léger sourire, pendant quelques secondes, mais que l'information ne monte jusqu'au cerveau. Le clan. Il tourne presque en même temps les yeux vers sa mère, la douce @Artemisia Scamander qui déjà, pose sa main sur son front. Mais il se sent bien, au contraire.

« Vous allez bien? » le fils acquiesce, observe ses proches. « Oui, mais et toi maman ? »

Et déjà, plusieurs sorciers imitent Potter, dont sa mère pour voir s'ils peuvent pratiquer la magie. Theseus n'attend pas, s'empare de sa baguette pour faire de même.

« Oppugno. » et des petits oiseaux jaillissent du bout de sa baguette discrètement. « Finite. » et le sort disparaît sur son ordre.

Theseus en revient à ses proches, observe sa mère dont la magie semble fonctionner aussi. Qu'est ce que tout cela veut dire ? Mille et une questions dans son esprit se bousculent. L'Ordre est-il derrière tout cela ? Impossible, on les aurait prévenu ! Qui alors ? Qui aurait les ressources pour agir ainsi ? Organiser une opération d'une telle envergure ?

« Maman, papa, lâchons tous nos verres, ne touchons plus à rien. » et il range soigneusement sa baguette. « Je reviens, je vais me renseigner. »

Et le sorcier s'éloigne de la patrie pour approcher de @Minerva McGonagall dans un premier temps, croise le regard de son compagnon @"Abelfort Dumbledore".

« Par la barbe de Merlin, dites-moi que vous allez bien ? Mina ? » et l'inquiétude se lit déjà sur son visage de chérubin.

[ inspiration tenue ]

« - Quel merveilleux évènement, Jenna ! Personne ne vous arrive à la cheville en matière d’organisation, sachez le…
- Voyons, vous êtes trop obligeante. Mrs Fabregas m’a bien aidé, voyez-vous, elle connaît si bien les Potter qu’il m’était indispensable de m’associer à elle à l’occasion.
- Mais vous restez une véritable petite fée, j’ai entendu que vous avez été choisi par les Flamel et les Malfoy concernant l’engagement d’Atlas et Théa ?
- Oui, en effet… pardon excusez-moi, juste un détail à régler ailleurs… »

Mimant une voix distraite et absente, Jenna vrilla son regard au loin, en direction d’un pauvre né-Moldu assurant le service. L’excuse parfaite pour se dérober de cette vieille pie, dont les compliments l’ennuyaient. Elle n’avait plus qu’une hâte : celle de retrouver Naiara, jaser et danser, boire des verres et enfin, se détendre l’espace de trente minutes. Mais était-ce possible lorsqu’on était l’organisatrice d’un évènement d’une telle envergure ?

Le plus grand mariage de l’année, disait-on.
Et Jenna s’était donné le plus grand mal à orchestrer la chose, cela faisait depuis des mois qu’elle bataillait avec la jeune Astoria afin de rendre l’évènement plus qu’éclatant. Sa petite cliente était des plus exigeantes et la contenter n’avait pas été aisé, contrairement à Théa qui s’avérait plus aimable et conciliante sur certains détails. La dernière crise avait été de gérer l’absence de la demoiselle d’honneur principale, soeur de la mariée. Pour une raison qui lui échappait, Lyrae Potter n’avait pu assister au mariage.
L’organisation des noces avait été telle que l’humeur de Jenna s’en était retrouvée impactée et qu’elle avait passé des nuits blanches à perfectionner ce qui, selon elle, n’allait pas. Fort heureusement, Naiara avait été de la partie pour la soutenir et l’avait grandement allégé. Plus proche des Black et des Potter que Jenna n’aurait jamais pu l’être, Naiara avait été d’une utilité sans précédent.

Toute la journée, Jenna n’avait fait que virevolter autour des mariés, des invités, des elfes des maisons et des domestiques. Alors, hors de question de laisser une vieillarde lui gâcher son seul moment de répit.
Tous conversaient joyeusement, hypocritement, poliment là où elle n’avait entretenu que de furtifs échanges. C’était son tour, désormais.
Se parant de son plus beau sourire, se dirigeant vers le buffet et piquant une gourmandise sans nulle retenue, sa petite silhouette élancée se braqua ensuite en direction de son amie cubaine. Celle-ci conversait avec @Graal Grindelwald, la nouvelle Mrs Gellert Grindelwald et première dame. Se dirigeant instinctivement vers les deux femmes, prête à soulager son envie de discuter, elle ne put qu’approuver le compliment de @Naiara Fabregas à l’égard de la blonde.

« Qui pourrait égaler la prestance de notre première dame, après tout ? » lança-t-elle avec gaieté, coupe de champagne en main, tout en ne pouvant s’empêcher de penser que la robe de la première dame était un véritable blasphème. J’ai bien meilleur goût, non ?
Pourtant, aucune d’elles ne put renchérir, car une fois massacrante et si distinctive s’éleva en ces lieux. Celle d’une Beuglante.

Qui ? Qui osait souiller un mariage de la sorte ?

« Vous, assassins, ne méritez pas les pouvoirs que vous possédez ! La magie est un art noble que vous souillez par vos actions ignobles et votre bigoterie sans borne ! Le monde des sorciers mérite mieux, et chacun devrait pouvoir vivre en paix sans avoir peur de son prochain ! Vous devriez avoir honte ! Puisque vous prenez un malin plaisir à torturer notre monde, préparez-vous à déguster ! Les Enfants de Morgane espèrent que vous avez apprécié le repas qui vous a été servi ! Il n'a pas été aisé de l'ensorceler à l'insu de tous, mais d'ici quelques heures, vous serez égaux à ces moldus que vous méprisez ! »

La coupe de champagne de Jenna vola en éclat, dernière manifestation d’une magie qui s’effaçait déjà en son intérieur. Les lèvres de la Lockhart se mirent à trembler, éternelle gamine craignant de perdre son unique arme. Ses yeux rencontrèrent ceux de Naiara, et prise d’un soudain vertige, sa main agrippa brutalement celui de la cubaine afin d’éviter une chute indésirable.
Les hurlements de certains, les chuchotements d’autres, se mêlèrent à ses pensées et contre toute attente, Jenna finit par déverser ce que tout son estomac semblait contenir aux pieds de la première dame.

Non, non, ce n’était pas du tout le moment.
Ni la bonne personne sur qui vomir.

Les noces d'or

mariage d'@astoria black & @antarès black

5 septembre 1914
Isobel détestait chaque seconde passée dans cet endroit. Et évidemment elle n’était pas la seule, regard attendris qui se posait sur la progéniture de sa soeur, ne pouvant s’empêcher de remarquer l’air bougon de @Theseus Scamander qui lui arrachait alors un léger sourire. Il a tout compris le gamin

Elle soupire alors, une autre coupe se glisse entre ses doigts fins, les bagues frottant sans rancune sur le cristal du verre. Sans doutes avaient ils des galions à dépenser pour remplacer tout ça. Elle glissait ses yeux sur les invités alors que @Minerva McGonagall ramenait l’oeuf au tapis, la matriarche pris un air faussement outré. ”Voyons chaton, dans deux mois il se sera rendu compte que ce n’est pas un chiot et il nous le renverra. En attendant, j’ai récupéré au moins trois mois de salaires d’Albus dans la poche” sourire joueur sur les lèvres. Elle n’avait aucune crainte pour l’animal. Au pire, le pauvre clébard finirait cramé ou dévoré par l’animal...pas vraiment une grande perte pour le monde sorcier. Avec un peu de chance ça arriverait assez tôt pour sauver la mariée.

Elle continuait alors son repas, toujours aux côtés de sa soeur avec qui elle partageait quelques ragots bien placés sur les occupants de l’autre table. Puis la beuglante, et les frissons qui parcouraient le dos de la matriarche. Minerva La première sonnette d’alarme, avant même de comprendre ce qu’il se passait, elle se tournait vers sa fille. ”Chaton ?” Et pourtant elle n’a pas le temps d’avoir de réponse que la voix du ministre empli la salle. Sécurité mon cul. La lionne n’était pas prête à accorder sa confiance à celui qui avait oser nommer des barbares héros de l’état. Eux seraient les premiers sacrifiés si les choses venaient à déraper. Elle se levait alors de son siège. Alors qu’@Artemisia Scamander s’inquiétait de leur état. ”Ca va, allons nous en d’ici” Peu importe les ordres, il allait falloir plus que quelques mots pour empêcher Isobel McGonagall de quitter cet enfer. Et pourtant un vertige léger la prenait, alors qu’elle se rattrapait à l’épaule d’Artemisia. ”Ca va...Minerva Chaton ?” la voix qui appelle alors qu’elle se retourne. Et le sang ne fait qu’un tour, la métisse pétrifiée par la vision d’un fantôme du passé. Le visage qu’elle reconnaît entre mille. Impossible ses doigts qui serrent l’épaule de sa sœur. Un simple souffle, un simple mot qui s’échappe. ”Robert…” Le visage qui s’adoucit, les yeux qui s’embuent presque naturellement alors qu’elle fait un pas vers l’apparition, remplacée rapidement par une autre, par un jeune homme, Marius. Et si elle comprends que l’apparition n’est pas réelle, elle ne peut s’empêcher de tendre le bras. La vision qui se brouillait finalement les hallucinations disparues, les yeux emplis de larmes, elle se rattrapait difficilement sur son siège, brûlante de fièvre, les lèvres tremblantes, ses mains cherchant @Minerva McGonagall. S’assurer que sa fille va bien. Parce que même si elle ne voit pas bien, n’a pas les idées claires, elle doit protéger sa fille, parce que Minerva est en danger ici, plus que personne, la tête de l’ordre qui menaçait de tomber. La lionne tente alors, un dernier effort, se changer en animal, pour calmer les symptômes, mais la magie ne répond plus. Le coeur éclate alors que les vertiges deviennent difficile à contrôler. ”Artemisia...Mina.”.Les quelques forces qu’elle conserve pour rester eveillée. La matriarche, la Lionne qui se rend à l'évidence, elle est impuissante. Alors elle se tourne vers la seule personne a qui elle confierait sa fille.

♛
LES NOCES D'OR
(ou le désastre)

Quelques instants à peine, finalement, avant qu’on n’approche le couple Goyle, probablement déjà à deux doigts de s’étriper. C’est les traits de Minerva qu’il remarque d’abord, son expression s’éclairant quelque peu avant que ses yeux ne glissent sur l’homme à ses côtés. Qu’elle lui présente. Abelforth Dumbledore, son compagnon. Ah. Les lèvres tremblent, peinant à retenir un sourire amusé, la main est serrée. Sans doute lâche-t-il un commentaire ou l’autre. La distraction, si appréciée, est de courte durée ; le verre est terminé et déjà on se ressert, bien décidé à faire passer la soirée. Il repère la silhouette de Leora, se frayant un chemin jusqu’à eux. Le regard s’attarde presque une seconde de trop, la bouche frémit davantage. Heureusement, et c’est bien la seule fois qu’il pensera ça à son égard, Iollan apparaît à son tour, flanqué de sa gosse. Qui, au moins, ne le gratifie pas d’une révérence cette fois-ci. Se dégageant des embrassades sans cacher son expression dépitée, il les salue d’un bref hochement de tête. Adresse un franc sourire à Isobel McGonagall, ment tranquillement sur le thé qu’ils ne prendront probablement jamais ensemble, puisqu’il n’a plus huit ans, et commence à s’agiter, incapable de rester en place (parce qu’il n’est finalement pas bien plus mûr qu’à l’époque). La valse continue, viennent et repartent les sorciers autour d’eux, et le verre semble toujours trop vide. Finalement, avoir de la compagnie est peut-être pire : il faut alors masquer l’ennui. Et une vague nausée, sans doute dûe au dégoût que lui inspirent les festivités.

Puis, enfin, quelque chose d’intéressant. De l’enveloppe rouge à l’entrée du Vice-Président qu’il a déjà dû fréquenter malgré lui, les mots sont incisifs. Chien bien entraîné ou bien trop motivé à l’idée de pouvoir s’activer, Kieran bondit immédiatement de sa chaise. Titube presque. Fronce les sourcils en se stabilisant d’une main sur la table. Il jette un regard autour de lui pour repérer @Gellert Grindelwald qui, comme il s’y attendait, lui fait signe de le rejoindre. “Va voir les médicomages,” ordonne-t-il à @Adalind Goyle, sans plus s’inquiéter de son état. Peut-être s’en fout-il mais, plus probablement, il peine à croire qu’ils puissent être touchés. Invincibles Goyle, même lorsque la nausée le reprend de plus belle alors qu’il s’éloigne d’un pas voulu assuré. On ne pense même pas à sortir la baguette, vérifier la magie : bien sûr que tout va bien. Lorsqu’il arrive aux côtés de son employeur, c’est pour l’entendre prononcer un bref discours voué à calmer l’élite. Grindelwald semble pour le moment en très bonne santé, bien que prêt à tuer quiconque oserait élever la voix. Le suivant dans ses pas, il s’arrête à ses côtés et en face de @Selina Parkinson, à qui il adresse un sourire en coin. Bonne soirée, huh ? La remarque ne franchit bien sûr pas ses lèvres, soit parce qu’il a conscience de sa place et de la situation somme toute plutôt sévère, soit parce qu’il commence à se dire que quelque chose cloche sérieusement avec lui. “Je ne veux pas de blessé de nos mains, est-ce que c’est clair ?” Les consignes sont limpides, et proférées d’un timbre assuré. Il devait bien lui accorder ça, Gellert Grindelwald savait comment reprendre le contrôle. “Tu te sens bien ?” Non. Le dos pourtant droit et le menton fier, l’oeil toujours animé, Kieran déglutit avant de répondre. “Parfaitement bien.” Assez bien pour assurer son rôle, a-t-il décidé. La nausée pouvait être ignorée, l’équilibre, bien que précaire, conservé. Assez bien, se convainc l’arrogant : hors de question d’être tenu à l’écart ou de faire preuve d’une quelconque faiblesse. “Parkinson nous rejoint ?” Pure curiosité, bien évidemment, aucun besoin d’aide si les choses venaient à mal tourner.
Au moins, il ne s'ennuie plus.

Spoiler:

De toute évidence, Abelforth Dumbledore n’était pas le seul à ne pas être du tout enjoué par cette soirée. Theseus Scamander aussi et Minerva, bien que contente de le voir comme elle avait toujours été contente de voir la famille Scamander, hausse un sourcil en l’entendant parfois. La réplique de sa mère, Isobel, ne la calma pas sur les dragons. Non, Minerva ne décolérait pas de la stupidité grandissante d’Albus Dumbledore. Elle aurait deux mots à lui dire à ce sujet plus tard. Essayant de profiter comme elle pouvait du repas bien que peu enjouée mais essayant de le paraitre même pour les Scamander et surtout ne pas donner raison à ceux qui les avaient trainés dans la boue, Minerva observa quelques instants la tablée où Nicolas se trouvait.

L’arrivée de la Beuglante mit un silence de mort dans la salle et Minerva mit un temps avant de comprendre. Son regard se posa alors instantanément sur @Abelforth Dumbledore.
« Je crois que si tu sais parfaitement la jouer. » siffla-t-elle entre ses dents subitement froide et le regard incompréhensif.
Par la barbe de Merlin, mais il était sérieux ?!
Minerva hors d’elle, se leva alors, ignorant même sa mère et voulant mettre de la distance entre elle et Abelforth, relâchant immédiatement ce qu’elle était en train de boire et manger et chercha Albus Dumbledore du regard.
Ils étaient en danger.
Tous les membres de l’Ordre du Phénix.
Abelforth.
Toute sa famille.
Toute leur famille.
Tout le monde.
La colère boue chez Minerva qui voit alors qu’elle se lève @Nile Shafiq et @Genesis Shafiq et transplaner juste avant que M. Burrows n’intervienne.
Elle a envie d’hurler à @Nicolas Flamel et @Albus Dumbledore de transplaner avant mais elle sent subitement un vertige la prendre. Se retenant à sa chaise pour en pas tomber. Minerva vient se passer une main sur son front.
Et alors qu’elle comprend qu’elle est elle-même empoisonnée, elle allait non seulement perdre ses pouvoirs mais aussi sa capacité de se transformer et ses barrières protectrices mentales. Et ça c’était le plus grave.
Croisant le regard de @Nicolas Flamel, bien que soudainement, elle eut le regard vitreux, la fondatrice de l’Ordre du Phénix vient exécuter le geste discret tandis qu’autour d’elle, elle sent la confusion et la panique gagner des invités.
Tu sais quoi faire…
Des frissons la font grelotter et Minerva respire fortement pour lutter contre les nausées. Son regard se pose alors sur @Artemisia Scamander et @Theseus Scamander.
« Par la barbe de Merlin, dites-moi que vous allez bien ? Mina ? »
« Non… Non je ne vais pas bien. » souffle Minerva qui déglutit difficilement. « Maman, est-ce que Maman a été … »
Elle ne termine pas sa phrase alors que son regard sur l’homme à côté d’elle, celui-là même qu’elle aimait mais qui venait aussi de faire quelque chose de grave. Il ne l’avait même pas prévenue ? Mais toute colère subite envers Abelforth disparut alors qu’un choc grandissant transforma le visage de Minerva McGonagall.
Il y avait bien un homme à côté d’elle. Mais ce n’était pas Abelforth Dumbledore. Il s’agissait d’Ephraïm Webster.
Impossible…
« Tu es… tu es mort… » souffle-t-elle, sentant la fièvre la gagner et ne comprenant pas qu’elle avait des hallucinations visuelles. « Je t’ai enterré Ephraïm… Je t’ai enterré… »
Les mots incohérents sortent tout seul et elle sent son regard s’embuer alors qu’elle vient poser ses mains sur le visage d’Abelforth.
« Ephraïm… » souffle-t-elle avant de sentir le monde tourner rapidement. Le vertige trop fort la rattrape. Minerva réalise alors dans un éclair de lucidité, qu’Abelforth n’a plus aucune protection lui aussi.
« Fais… sem…blant… » Difficile de parler. Difficile de penser. Le visage d’Abelforth se mélange avec celui d’Ephraïm. « d’être… » malade. Mais Minerva tourne de l’œil et sent son corps tomber.

Spoiler:

» TC MARIAGE BLACK - ZONE 1 (les empoisonnés)
» TC MARIAGE BLACK - ZONE 2 (les suspicions)
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» black waters.
» black vs umbridge