Dossier n° 2415
nom et prénom(s) : enfant d'une ancestrale famille de sorciers d'ascendance pure, tout son être vibre des syllabes puritaine d'une essence encore plus lointaine; elle en est la fierté et l'héritière, le port de tête arrogant qui laisse s'incliner l'échine farouche sous les velléités familiales d'un arbre majestueux d'ancêtres. De ce clan dont elle partages tous les préceptes et les traits caractéristiques, la phonation claque au palais d'un redoutable renom ainsi que d'une ombrageuse condamnation ; Merlin en a fait une
Perrot et s'en réclame fièrement. De cette famille dont elle s'estimes l'un des piliers, dernier bastion avant l'extinction. L'emblème du devoir derrière chaque inflexion, comme une piqûre de rappel. C'est qu'elle en crèvera, le nom aux lèvres, puisque du blason familiale, elle s'est drapée et jurer de protéger. Maintenant balbutier du courtois et pudique
Madame Malfoy, le patronyme adopté lors de ses noces précipitées. Famille rupine, parmi les plus influentes de la haute société magique, des « faiseurs de reine », comme les surnommait le commun, des nymphes estampillées d'une vénusté notoire. Apanage des plus grandes sorcières françaises du tournant du siècle, elle a hérité d'un prénom pour une progéniture dont on en attend tant. benjamine de sa sororité, elle est cette progéniture précieuse pour sa généalogie, promesse d'avenir aux cœurs des anciens. Ça coule d'abord comme du miel -
Mad - pour s'achever sur des consonances douces et musicales -
eleine. Lettres de noblesse, sa mère avait espéré une femme forte, guerrière des sphères, conquistador des territoires ; n’a-t-elle pas eu tout ce qu’elle voulait?
âge et date de naissance : dans les soubresauts de la réalité, elle a vu son monde s'effondrer. C'est qu'elle a grandit trop vite, et la voilà qui fane déjà ;
quinquagénaire d'existence, prolifique aventure transcendée de convictions et d'orgueil. Et un anniversaire qu'elle ne célèbre plus, une promesse automnale amer pour une nouvelle incandescence. La réminiscence d'un 14 novembre qui traîne, qui plane doucereusement et qui palpite comme une seconde sœur.
(14.11.1861)origines et degré de la branche familiale (mineure ou majeure) : enfant d'une idéologie sorcière puritaine, elle a toujours portée la France à bout de bras, du bout de la langue, jusque dans l'élégance des manières. fille de la patrie, femme de la maison
Perrot, les querelles familiales sont intestinales, les fortunes disputées comme la carcasse d'un pauvre gibier.
état civil et orientation : la question ne se pose pas, ou ne se pose plus ; pour offrir des enfants à la famille Perrot, pour satisfaire les velléités de son époux, pour répondre aux attentes grandissantes d'une belle-famille omnisciente, l'
hétérosexualité s'est imposée d'elle-même. Aux aboutissements salutaires de la famille Perrot, Madeleine a pudiquement revêtu le manteau des Malfoy, en devenant une épouse. Une union d'abord tumultueuse devenue chaleureuse dans l’intimité, sanctifiée par la naissance d'une prestigieuse progéniture. Diamants de son entité, son instinct maternelle la pousse à les aimer férocement et à les surprotéger avec la dangerosité de tout son tempérament. C'est qu'elle vivrait sans son époux, mais ne survivrait pas, même sans la mal-aimé.
profession : la passion fait profession, touche-à-tout dramatique, l'art pour véritable fonction vitale. L'expression de désirs désavoués, la Démone
peint et son talent est réputatoire.
Propriétaire d'une Galerie d'Art Magique dans le Londres sorcier, elle expose ses trouvailles au commun des mortels et des ignorants. L'intelligence artistique hautaine, l'œil absolu qu'on ne peut lui refuser.
nature du sang : jamais sans la pureté, tel est la sentence des Perrot qui, à défaut d'une loyauté contestée, s'échinent-ils à défendre leur honneur. Elle est épouse de la maison Malfoy et s'en présente impérialement, comme pour mettre la pureté de son essence en évidence. On sait qu'il n'y a pas carmin plus magique que le sien.
lieu de vie : la défroque qui hante les mûrs d'un somptueux
Manoir près e Manchester. Un château d'une monotonie fantôme, l'air anglaise lui donnant des aires de maison hantée.
baguette : une épine de monstre du fleuve blanc, guindée dans un émacié mais austère tribart de
châtaignier qui se complaît à exaucer capricieusement le moindre de ses optations. Une fidèle ganoïde qui, du haut de sa onzième année, bravait déjà les exigences de ses instructeurs avec excellence.
Vingt-neuf centimètres d’une rigidité de caractère à toutes épreuves, dont les prédispositions pour les enchantements sont puissantes et fidèles.
patronus : lorsque conjuré, la psyché dégueule le tourbillon impressionnant d'un
destrier en colère. Le crin chatouillant la lumière, il tambourine les coriaces noirceurs de ses sabots d'émail, tapageur chevalin dans l'obscurité dont il a su apprivoisé la meurtrissure.
épouvantard : le corps lézardé, la cicatrice de la mise bas gravé à jamais dans la chaire. Le corps qui ne guérit jamais, c'est la réminiscence d'un certain
accouchement et de ses complications qui ne cesse d'assombrir ses cauchemars.
miroir de risèd : le triomphe de la famille, le blason des Malfoy qui claque au vent avec la fierté empreint de tout son clan. Les cheveux gominés, l'aloi chatoyant d'une puissante renommée en guise
particularité : la demande se fait directement dans la fiche, attention à suivre le bottin par ici avant la rédaction de l'histoire. pour éviter de se voir refuser sa particularité, merci de bien préciser le stade de la maîtrise, comment le vit la personne, ce qu'il reste à accomplir, points forts/points faibles, pourquoi c'est utile que le personnage se soit lancé dans cet apprentissage pour les particularités volontaires (type magie sans baguette, legilimens), le stade s'il s'agit occlumancie, etc. il faut aussi que la particularité apparaisse explicitement dans la section histoire.