la commission d’enregistrement aux bottins et archives.

<bb>INTRODUCTION :</bb> Chez les sorciers comme partout ailleurs, les différentes classes sociales se croisent et se bousculent. L'époque évolue et avance, même si des changements tardent parfois à s'instaurer. Ainsi, la vie quotidienne des sorciers, du plus modeste au plus aisé, est rythmée par différents événements quotidiens, en commençant par les repas que ceux-ci doivent prendre. Les sorciers aiment manger et profite du repas pour se retrouver entre eux. Néanmoins, une fois n'est pas coutume, les sorciers, pour une majorité d'entre eux, suivent un protocole pour chacun de ces événements. Vous trouverez ci-dessous, la description de chacun des repas de la journée, quelques exemples de plats et le comportement que la société adopte. Les évolutions de celles-ci sont également soulignées, la place de l'homme et de la femme en l'an 1914.

<bb>BREAKFAST :</bb> Repas que l'on considère depuis longtemps comme le plus important de la journée, les sorciers ne font pas exception à la règle et aiment prendre un petit déjeuner copieux pour bien commencer leur journée. Néanmoins, autrefois, de nombreux sorciers se contentaient d'un toast et d'un thé avant de partir travailler. Cependant, tout change quand Manfred Harrington publie en 1877 <i>« Time to breakfast for your succesfull. »</i> et explique dans son petit ouvrage l'importance de prendre un bon petit déjeuner le matin pour entamer sa journée. Véritable succès, il n'en faut pas plus pour que tout le gratin de la société sorcière décide de suivre les conseils avisés de ce cher Manfred.
Ainsi, on change et on adopte une nouvelle façon de prendre son petit déjeuner. Si certaines femmes le préfèrent sur un plateau individuel dans leur chambre, c'est notamment le cas chez les épouses des grandes maisons de sang-pur (ceci leur permet de manger avant de s'habiller pour la journée). La majorité des sorciers prend le temps de s'asseoir autour d'une table pour déjeuner. On profite de ce moment pour ouvrir le courrier que les hiboux et les chouettes apportent, pour lire la presse qui est rapportée également par les rapaces.

Chez les grandes maisons de sang-pur, on prend rapidement l'habitude de déposer un buffet où chaque membre de la famille est invité à se servir. Les elfes de maison font scrupuleusement attention à ce que tout reste bien chaud et disparaissent aussi rapidement que possible pour ne pas déranger leurs maîtres au moment du petit-déjeuner. Chez le reste de la population magique, si un elfe est présent, il prépare le repas pour le déposer au centre d'une table, sinon, ce sont les sorciers qui s'en chargent.
Dans le cas du petit déjeuner, qu'importe la classe sociale, on sert souvent les mêmes plats. Au programme, le fameux kedgeree, l'un des plats préférés des sorciers, mais aussi des œufs, des saucisses, du bacon, des tomates, parfois des toats grillés, des muffins ou des crumpsets accompagnés de sa marmelade ou de sa confiture. Et en boisson, du thé, du chocolat chaud et pour quelques papilles, du café.

<bb>LE DÉJEUNER :</bb> Contrairement au repas qui est codifié, surtout chez les sang-purs, le déjeuner n'a quant à lui, absolument rien de formel. On le déguste sur le pouce, rapidement, pour se remplir l'estomac car le petit-déjeuner est pris très tôt, avant neuf heures et le repas sera servi aux alentours de vingt-heures. La journée est donc longue, surtout avant de profiter du fameux « afternoon tea » qui permet de grignoter quelque chose.
Si le repas est pris assis, autour d'une table, ici, il n'est pas nécessaire de s'habiller en costume ou même de déjeuner chez soi. On peut aisément s'installer sur une terrasse, à un comptoir ou aller en ville, chez des amis pour manger quelque chose.

Que nos amis sorciers soient de haute lignée ou non, la teneur du déjeuner est souvent la même. Si celui-ci est chaud, on sert souvent des plats légers et simples, comme des sardines en salade, des cornish parties, jambon crues et œufs mayonnaises. A noter que l'on évite l'alcool le midi, surtout si l'on travaille après, cela fait mauvais genre. On réserve la boisson pour le soir exclusivement.
Il est important de souligner que ce sont chez les sorcières que le déjeuner évolue considérablement. En effet, cantonnées à des rôles secondaires dans la majorité des cas, c'est à partir de l'année 1912 qu'elles décident, travailleuses ou non, de se retrouver « entre filles » en ville pour manger ensemble le midi et ainsi, profiter d'un moment entre elles, loin de la surveillance des hommes.

<bb>LE DÎNER :</bb> Le dîner est une institution à l'époque, chez les moldus comme les sorciers, notamment au sein des grandes maisons de sang-pur. Ainsi, on distingue vraiment deux mondes et deux manières de profiter du dernier repas de la journée.
En effet, chez les sang-purs, notamment la classe la plus aisée, le dîner est très cérémonial et codifié à souhait. On mange à heure régulière et toute la famille, sauf exception, est attendue autour de la table. On s'habille convenablement et on apprécie un dîner copieux avec à chaque fois, deux plats proposés par les elfes de maison. C'est d'ailleurs lors des dîners que les familles reçoivent des invités et pour les éblouir, la tradition veut que l'on dresse une table ravissante. L 'expression « mettre les petits plats dans les grands » prend alors tout son sens. Les dîners sont l'occasion parfaite pour arranger des fiançailles, poser la date d'un futur mariage ou établir des accords commerciaux, mais aussi pour parler de l'actualité, de la place du sang dans une société qui se mélange de plus en plus avec les moldus. On débat avec férocité parfois. Il est donc tout naturel pour l'hôte de montrer à ses invités l'étendue de sa richesse au travers d'un somptueux repas. Les plats sont tous plus délicieux et bien présentés les uns que les autres, des croquettes de homard, des vols au vent, en passant par la fameuse charlotte à la russe, on ouvre la cave et on cherche surtout à grimper dans l'échelle sociale.
Pour terminer, il est de tradition qu'après le repas, les sorcières laissent les hommes dans une pièce encore très présente au sein des grands domaines, « le fumoir » où ceux-ci peuvent, autour d'un délicieux cigare et d'un verre, discuter des affaires de la famille et pactiser ensemble. De nombreuses alliances sont scellées dans cette petite pièce. Les femmes quant à elles, sont invitées à déguster un digestif dans une salle commune et à parler des derniers potins. Elles ne sont que rarement conviées à rester dans le fumoir, cela ne se fait pas.

Par ailleurs, chez le reste de la population magique, le dîner reste malgré tout très important. Si la nécessité de s'habiller n'est pas présente, on aime se retrouver autour d'une table pour discuter de la journée et de l'actualité. On prend le temps de s'asseoir et de profiter d'un bon repas, là aussi copieux, mais souvent avec un plat unique. Le dessert est souvent gourmand. Les femmes sont encore nombreuses à rester au foyer et profitent de l'après-midi pour cuisiner quelques douceurs. Là aussi, on apprécie d'ouvrir une bonne bouteille, du vin de sureau notamment, pour accompagner le repas. Les sorciers aiment particulièrement le soufflé à la citrouille, le canard aux pommes et au whisky pur feu et en dessert, la célèbre tarte à la mélasse.
Enfin, après le repas, on apprécie de se retrouver autour d'un feu durant les saisons les plus froides et de déguster un dernier thé ou une infusion avant d'aller se coucher. Il n'est pas rare que des parties d'échecs version sorcier accompagnent la fin de soirée.

<bb>AFTERNOON TEA :</bb> L'heure du thé, chez les sorciers comme leurs voisins moldus est un rituel sophistiqué et très ancré au sein de la société. Son essor n'a cessé de progresser depuis le début du siècle, surtout depuis que le coût du thé est devenu plus abordable et n'est plus réservé à l'élite de la société. Ainsi, boire une tasse de thé accompagnée d'un petit en-cas gourmand, mais léger est une habitude chez de nombreux sorciers, pour ne pas dire une institution chez certains ! C'est au début de l'année 1901 que le thé sort des foyers et que des échoppes commencent à émerger, notamment la célèbre enseigne <i>« Great Tea Party »</i> lancée par les frères McMamillan ainsi que de nombreux petits salons de thé.

Ces lieux sont propices pour les rendez-vous entre femmes, peu importe le rang social, pour pouvoir bavarder loin des oreilles masculines. C'est d'ailleurs ainsi que certains salons deviennent de véritables quartiers généraux pour « la voix oubliée ». On débat avec violence de la place de la femme autour d'une théière et on souhaite faire avancer les mentalités pour qu'elles puissent obtenir plus de droits. Les salons de thé sont également appréciés par les jeunes garçons pour inviter leurs prétendantes dans des « lieux respectables» et pouvoir ainsi leur faire la cour.

Ainsi, le thé de l'après-midi, <i>« Afternoon Tea »</i> permet à la famille et aux amis de se retrouver temporairement et de se décontracter, apprécier une pause bien méritée. Chez les jeunes sorciers, c'est l'occasion idéal pour présenter à la famille, sans la pression du dîner plus formel, de nouveaux amis ou de nouvelles prétendantes. Peu importe la classe sociale, on apprécie de prendre le thé sur des fauteuils et des tables basses où on dispose des plateaux. L'étiquette n'est pas de rigueur, cependant, chez la classe aisée, ce sont les femmes qui se retrouvent autour du thé, activité typiquement féminine, l'homme est alors perçu comme un intrus.

Enfin, le thé se diversifie rapidement et une large palette de choix se développe. Thé noir, thé blanc, thé vert, rooibos, on le déguste et on le savoure en respectant scrupuleusement le temps d'infusion et la température de l'eau. On accompagne la boisson avec quelques douceurs, comme le fameux dundee cake, le gâteau à l'ananas et à la citrouille est également apprécié, ainsi que les plumes au sucre que l'on aime tremper dans le thé, notamment chez les enfants. Le chocolat est une douceur indémodable et les sorcières aiment préparer pour leurs petits, la célèbre « Corbeille de fées », des petites génoises aromatisées à différents parfums, bièreaubeurre, patacitrouille, sang de gobelin, on s'inspire des parfums des célèbres dragées de Bertie Crochue !

<bb>GARDENS PARTIES ET AUTRES :</bb> Les sorciers sont friands de garden-parties et pique-niques. Tout prétexte est bon pour se retrouver ensemble autour de quelques plats et de bousculer ses habitudes (même si les anglais aiment la tradition!) en quittant le domaine, la maison, pour se retrouver ailleurs.

Ainsi, certains événements sont bien ancrés dans la vie quotidienne des sorciers et ceci, de façon saisonnières. Les sorcières par exemple, apprécient de se retrouver dans un jardin ou en extérieur pour déguster quelques friandises. Une nouvelle folie en provenance de la France est le macaron ! Tous les prétextes sont bons pour se retrouver et déguster quelques macarons préparés à l'avance. Les femmes aiment aussi rejoindre leurs homologues masculins autour d'un événement commun et sportif, le Quidditch ! Sport national farouchement défendu, les clubs s'affrontent et quand la saison sportive commence, les garden-parties ne sont jamais très loin. Lors du match, on aime emporter avec soi quelques sandwichs et des boissons pour se désaltérer, mais la ferveur du match empêche souvent les spectateurs de manger. Alors on préfère se retrouver après, autour du stade, de quelques tables dressées pour débattre du match, perdre ou gagner de l'argent avec les paris sportifs, tout en profitant de quelques cocktails. Le Cocktail Magyar est une institution avec sa vodka pétillante, mais la nouveauté que tout le monde s'arrache, c'est conteste le Boutefeupolitan. Le Rhum à la groseille et le Punch à la Mandragore restent des incontournables. On aime agrémenter les garden-parties de quelques mets salés comme des roulés à la saucisse, des terrines ou encore des tourtes en tout genre.

Cependant, le Quidditch n'est pas le seul sport qui rassemble la population sorcière. Les courses hippiques, notamment à dos d'Abraxans font sensation dans le Nord du pays depuis quelques années. L'Ecosse est la nation possédant le plus de clubs et la ligue hippique commence à se développer. Là encore, toutes les classes se mélangent et aiment se retrouver autour de cet événement.

Enfin, la chasse reste une activité typiquement masculine. Si quelques associations tentent de faire abolir cette pratique, les sorciers restent très attachés à ce loisir. Ainsi, les hommes, notamment ceux issus de la classe aisée, aiment se retrouver chez l'un des leurs pour participer à une partie de chasse. Pour l'hôte, c'est l'occasion pour lui d'inviter des futurs alliés ou de se renseigner sur des nouveaux arrivants. On organise une partie pour pouvoir discuter et cerner les individus. A cette époque, de nombreuses familles possèdent encore de grands domaines, il est donc facile pour un sorcier d'organiser une partie. Il lui suffit de se procurer quelques créatures, on apprécie principalement la chasse aux gnomes, aux lutins, aux vivets doré, mais la chasse la plus noble reste celle des hippogriffes, quoiqu'elle commence à être énormément décriée. En revanche, la chasse à la licorne est strictement interdite.
Les sorciers parcourent ainsi le domaine, baguette à la main pour abattre les proies. Ils sont souvent accompagnés de leur elfe de maison dont le but est de protéger leur maître et de ramasser les proies si celles-ci sont de petites tailles. Une fois la chasse terminée, les sorciers se retrouvent souvent sous une tente, on ne déjeune pas dans la maison, car la chasse se termine souvent aux alentours de dix-sept voir dix-huit heures et on propose un buffet à déguster avec des bouteilles ouvertes à l'occasion. Du gibier est très souvent mis à l'honneur par l'hôte et si un hippogriffe a été exécuté durant la chasse, sa tête est proposée comme un trophée, souvent au plus offrant, ou offerte à celui qui a exécuté la bête en lui apportant le coup de grâce.

@"Aristée Lovegood"

<bb4 class="taken">margaret qualley</bb4 class="taken"> <ps>@"prudence prince"</ps>

<li>@"perseus parkinson"</li>

<li>@"gellert grindelwald" — @"perseus parkinson"</li>

@"perseus parkinson"